Le travail n’est pas une marchandise

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  • CP conf de presse affections psychiques.pdf
    http://www.risquesprofessionnels.ameli.fr/fileadmin/user_upload/document_PDF_a_telecharger/espace_presse/CP/CP+conf%20de%20presse%20affections%20psychiques.pdf

    Les durées moyennes d’arrêt de travail sont de 112 jours pour les affections psychiques reconnues en accident du travail, contre 65 jours pour la moyenne de tous les accidents du travail confondus.
    7,5 % donnent lieu à une incapacité permanente, contre environ 5 % pour les accidents du travail en général. Les affections psychiques reconnues en
    maladie professionnelle sont plus graves, puisqu’elles correspondent à des incapacités prévisibles de plus de 25 %. Les durées moyennes d’arrêt sont très longues, environ 400 jours, en lien avec la lourdeur des pathologies concernées.
    La prise en charge des affections psychiques a représenté en 2016 un coût de plus de 230 M€ pour la branche AT/MP
    .
    Pour mémoire, les lombalgies représentent pour la branche un coût annuel
    de plus d’un milliard d’euros, et les troubles musculo-squelettiques 800 M€.

    #santé #travail #Sécu
    Trouvé dans le livre de Supiot.
    https://seenthis.net/messages/805939

  • Uber débauche Neelie Kroes | Les Echos
    https://www.lesechos.fr/2016/05/uber-debauche-neelie-kroes-207621

    Belles prises pour Uber... Des personnalités politiques et économiques de plusieurs continents ont rejoint un comité chargé de conseiller le controversé service américain de réservation mobile de voiture avec chauffeur Uber. Celui-ci a annoncé mercredi sur son blog officiel avoir organisé cette semaine la première réunion de son « comité de conseil en politique publique ». Appelé à siéger deux fois par an, il doit conseiller l’entreprise sur des questions de régulation, de politiques publiques ou d’image, a détaillé un porte-parole.

    Première des personnalités retenues : Neelie Kroes, chargée successivement des questions de concurrence, puis des nouvelles technologies à la Commission européenne. Elle avait notamment apporté son soutien à Uber en 2014 quand la justice belge avait ordonné à la société américaine de cesser ses activités de covoiturage entre particuliers (UberPop) à Bruxelles, se disant « scandalisée » face à une décision qui « protège un cartel de taxis ».

    #ubérisation #collusion

    Histoire ancienne mais que je découvre ici.

    Enfin, en dépit de la jurisprudence qui a reconnu dans le pilotage par algorithmes tous les traits de la subordination salariale10, les travailleurs « ubérisés » sont fermement maintenus dans un « en deçà de l’emploi », par des dirigeants politiques soumis à l’intense lobbying des plateformes11.

    10 Voir en France, Cass. soc., 28 nov. 2018, Société Take Eat Easy, arrêt no 1737, rapport Mme Salomon, avis Mme Courcol-Bouchard. La jurisprudence étrangère va dans le même sens, aussi bien au Royaume-Uni qu’en Espagne, en Australie ou aux États-Unis (sur le cas américain, voir Alyssa M. Stokes, « Driving courts crazy: A look at how labor and employment laws do not coincide with ride platforms in the sharing economy », Nebraska Law Review, vol. 95, no 3, 2017, p. 853-884 ; Nicolas L. Debruyne, « Uber drivers: A disputed employment relationship in light of the sharing economy », Chicago-Kent Law Review, vol. 92, no 1, 2017, p. 289-315 ; et le site www.uberlawsuit.com qui suit le dernier état de cette jurisprudence).

    11 Voir le cas de l’ancienne vice-présidente de la Commission européenne, Mme Neelie Kroes, qui, après avoir violemment critiqué dans l’exercice de ses fonctions la condamnation par un tribunal belge des services Uber Pop, a ensuite rejoint le « Comité de conseil en politique publique » de Uber, où siègent également l’ancien secrétaire américain aux Transports Ray LaHood, l’ex-président de l’autorité de la concurrence australienne, un ex-Premier ministre péruvien et une princesse saoudienne (Le Monde du 5 mai 2016).

    https://seenthis.net/messages/805939