• En ces temps de #Hirak en #Irak, il faut rappeler comment dés 2003 les #Etats-Unis y ont INSTAURÉ la #corruption et VOLÉ, en compagnie d’Irakiens (les « exilés ») qu’ils ont eux-mêmes placés à la tête de l’Etat, des dizaines de milliards de dollar d’avoirs irakiens débloqués (via des banques US) après avoir été gelés pour cause de (très meurtrières) #sanctions « contre Saddam Hussein ».

    Ed Harriman reviews ‘US House of Representatives Government Reform Committee Minority Office’, ‘US General Accountability Office’, ‘Defense Contract Audit Agency’, ‘International Advisory and Monitoring Board’, ‘Coalition Provisional Authority Inspector General’ and ‘Special Inspector General for Iraq Reconstruction’ · LRB 7 July 2005
    https://www.lrb.co.uk/v27/n13/ed-harriman/where-has-all-the-money-gone

    The ‘reconstruction’ of Iraq is the largest American-led occupation programme since the Marshall Plan. But there is a difference: the US government funded the Marshall Plan whereas Donald Rumsfeld and Paul Bremer have made sure that the reconstruction of Iraq is paid for by the ‘liberated’ country, by the Iraqis themselves. There was $6 billion left over from the UN Oil for Food Programme, as well as sequestered and frozen assets, and revenue from resumed oil exports (at least $10 billion in the year following the invasion). Under Security Council Resolution 1483, passed on 22 May 2003, all of these funds were transferred into a new account held at the Federal Reserve Bank in New York, called the Development Fund for Iraq (DFI), so that they might be spent by the CPA ‘in a transparent manner … for the benefit of the Iraqi people’. Congress, it’s true, voted to spend $18.4 billion of US taxpayers’ money on the redevelopment of Iraq. But by 28 June last year, when Bremer left Baghdad two days early to avoid possible attack on the way to the airport, his CPA had spent up to $20 billion of Iraqi money, compared to $300 million of US funds.

    The ‘financial irregularities’ described in audit reports carried out by agencies of the American government and auditors working for the international community collectively give a detailed insight into the mentality of the American occupation authorities and the way they operated, handing out truckloads of dollars for which neither they nor the recipients felt any need to be accountable. The auditors have so far referred more than a hundred contracts, involving billions of dollars paid to American personnel and corporations, for investigation and possible criminal prosecution. They have also discovered that $8.8 billion that passed through the new Iraqi government ministries in Baghdad while Bremer was in charge is unaccounted for, with little prospect of finding out where it went. A further $3.4 billion earmarked by Congress for Iraqi development has since been siphoned off to finance ‘security’.

    That audit reports were commissioned at all owes a lot to Henry Waxman, a Democrat and ranking minority member of the House of Representatives Committee on Government Reform. Waxman voted in favour of the invasion of Iraq. But since the war he’s been demanding that the Bush administration account for its cost. Within six months of the invasion, Waxman’s committee had evidence that the Texas-based Halliburton corporation was being grossly overpaid by the American occupation authorities for the petrol it was importing into Iraq from Kuwait, at a profit of more than $150 million. Waxman and his assistants found that Halliburton was charging $2.64 a gallon for petrol for Iraqi civilians, while American forces were importing the same fuel for $1.57 a gallon.

    [...] Waxman raised another question: if Halliburton was being allowed to rip off the Iraqi people, was the Bush administration allowing it to milk the US government as well? [...]

    • Irak : des tonnes de dollars évaporées - Le Temps
      https://www.letemps.ch/monde/irak-tonnes-dollars-evaporees

      Dans cet article de 2007, il y a une erreur dans le premier paragraphe ; il fallait écrire millions au lieu de milliards, comme le prouve indirectement un article (éhonté de damage control) du Monde de 2008*

      Mais le sort de l’argent du contribuable américain n’échappe pas non plus à la critique. Le Trésor américain a déjà dépensé environ 300 milliards de dollars (232 milliards d’euros), dont 21 milliards pour la reconstruction.

      La corruption ne concerne pas que les Irakiens. En atteste l’inculpation mercredi de trois officiers supérieurs de l’armée américaine et d’un homme d’affaires dans une affaire de pots-de-vin dans la reconstruction dans la région de Hilla, au sud de Bagdad. Les chefs d’inculpation retenus : corruption, association de malfaiteurs et escroquerie. A propos de cette ville irakienne, un ancien responsable du CPA, Robert Stein, a été condamné le 5 février dernier à 9 ans de prison pour avoir participé à un réseau de marchés truqués et de blanchiment d’argent. Un de ses complices, l’homme d’affaires américain Michael Morris, a été arrêté hier à Bucarest, en Roumanie, et devrait être extradé.

      *L’article du monde dit :
      https://www.lemonde.fr/ameriques/article/2008/12/14/la-reconstruction-de-l-irak-un-gachis-de-100-milliards-de-dollars_1131018_32

      Au milieu de 2008, 117 milliards de dollars avaient été dépensés pour la reconstruction de l’Irak, dont 50 milliards payés par le contribuable américain, poursuit le document.

    • Ces entreprises qui ont prospéré sur le dos de la reconstruction en Irak
      https://www.france24.com/fr/20130319-irak-anniversaire-reconstruction-kpr-financial-times-gagnant-guer

      Là, carrément, l’argent du contribuable irakien on s’en contrefout,

      “Ces données sont choquantes et rappellent à quel point l’argent des contribuables américains a été mis à contribution dans des projets qui n’ont, au final, pas fait grand chose pour améliorer la situation sur place”, a souligné au "Financial Times" Claire McCaskill, une sénatrice américaine du parti démocrate qui milite pour encadrer plus strictement ce type de contrats.

    • Fraudes en Irak : 23 milliards de dollars ont disparu
      https://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2008/06/17/fraudes-en-irak-23-milliards-de-dollars-ont-disparu_1059185_3218.html

      Selon la BBC, des procès pour corruption, surcharge de factures adressées au Pentagone ou au département d’Etat, non-livraison de biens payés et autres coups tordus, visent 70 entreprises américaines contractantes, en tête desquelles se trouve le groupe Halliburton, dirigé, jusqu’à sa nomination à la vice-présidence des Etats-Unis en 2000, par Dick Cheney. Halliburton avait obtenu, sans aucun appel d’offres, le plus gros contrat de reconstruction en Irak, mais ni la BBC ni aucun autre média ne peut publier quoi que ce soit sur les enquêtes et les procès en cours : « L’administration Bush a imposé le silence (gagging order) sur toutes ces affaires », déplore Panorama.

      [...]

      A Bagdad, chacun le sait, pour entrer dans la police, il faut verser 500 dollars de bakchich. Pour monter en grade, c’est 1 000. Besoin de médicaments rares ? Quelqu’un, au ministère de la santé, indiquera où trouver le pharmacien à qui il a vendu ses propres stocks, au noir. Toutes les guerres ont leurs profiteurs. « Mais en Irak, dit Munther Abdul Razzaq, un élu sunnite du Parlement, l’ampleur de la corruption défie l’imagination. »

    • Des milliards de dollars disparus mystérieusement en Irak | Slate.fr
      http://www.slate.fr/lien/39357/irak-vol-dollars-guerre

      Malgré des années d’enquêtes et de vérifications, les responsables de la Défense américaine ne peuvent toujours pas expliquer où est passé cet argent. CBS News a évoqué par le passé la fraude, le gaspillage ou les profiteurs de guerre, dans un pays alors dévasté, où les banques n’existaient plus et la traçabilité financière était impossible. Précédemment, il avait été dit que cet argent avait été égaré suite à une erreur de comptabilité. Mais pour la première fois, l’hypothèse d’un vol est soulevée par le gouvernement fédéral : Stuart Bowen, l’inspecteur général spécial pour la reconstruction en Irak, a déclaré au Los Angeles Times qu’il s’agirait peut-être du « plus grand vol de fonds de l’histoire du pays ».

      Ce contentieux constitue aujourd’hui une ombre sur les relations de Washington avec Bagdad, les responsables irakiens menaçant d’aller en justice pour récupérer cet argent. Ils affirment en effet que le gouvernement américain s’était engagé à protéger ces fonds dans un accord juridique datant de 2004 et tiennent donc Washington pour responsable.