Sur le don de son corps à la science en France -
Dans le communiqué de l’université :
Le don du corps est gratuit ; le fonctionnement du centre génère des coûts (préparation, sérologie, conservation, mise à disposition et obsèques) qui sont demandés aux professionnels utilisateurs du centre.
▻https://www.parisdescartes.fr/communique-centre-du-don-des-corps
C’est un gros mensonge car c’est pas gratuit du tout :
Depuis 1887, la loi française autorise tout adulte à faire don de son corps à la science après son décès. C’est le principe de la liberté des funérailles. Toutefois, sachez qu’il ne s’agit en aucun cas d’échapper aux dépenses à engager en matière d’obsèques. En effet, cette démarche n’est pas gratuite !
Ainsi, la plupart des structures acceptant ce type de don – Centre Hospitalier Universitaire, centre de formation ou centre de recherche à la faculté de médecine – n’ont pas les moyens de prendre en charge le fonctionnement du service, le transport du corps et sa crémation ou son inhumation. Les frais s’échelonnent donc de 200 euros à 900 euros en moyenne, payables d’avance par le donateur, par son contrat obsèques ou encore par ses proches.
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Comment se passe le don en lui-même, une fois le décès survenu ? Vos proches doivent prévenir le plus rapidement possible le centre de don qui fera transporter votre corps avant toute mise en bière (48 heures maximum). Au laboratoire, il sera traité pour être conservé soit par congélation, soit par injection de produits chimiques. Il pourra ensuite être disséqué, servir pour la répétition d’interventions chirurgicales ou encore de sujets d’expérimentations pour des recherches fondamentales ou cliniques. Mais quel que soit son devenir, les professionnels de santé veillent toujours à son strict respect.
▻https://www.ladepeche.fr/article/2016/02/12/2275958-faire-don-corps-science-cout.html
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Du coup le « don » qui n’est pas gratuit contrairement à ce que dit le communiqué de l’université coute de 200 à 900€ et Frédéric Dardel promu conseillé de la ministre revendait ces corps à 900€ pièce.
Sur le site du gouvernement il est bien question d’un cout :
COUT :
L’établissement de santé, de formation ou de recherche assure à ses frais l’inhumation ou la crémation du corps.
Par contre, aucun texte ne précise qui est responsable du coût du transport du corps. Selon les centres de don, vous pouvez être amené à prendre en charge ce coût.
Avant tout engagement, renseignez-vous sur les différents frais qui seront à votre charge ou à la charge de vos proches.
▻https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F180
Le site du gouvernement renvoie vers un lien du réseau CHU qui qui parle aux gens comme si c’etait des déficients mentaux et affirme aussi que le don n’est pas gratuit du tout :
Troisième démarche : je me renseigne pour connaître les procédures et, en particulier, celle du coût du don de mon corps à la science. Tout a un prix et en même temps qu’un formulaire officiel, la plupart des centres vont vous adresser soit une facture ou soit vous recommander de prendre une assurance obsèques pour couvrir les frais entraînés par votre don. En effet, la plupart de ces structures n’ont pas les moyens de prendre en charge le fonctionnement du service, le transport du corps et sa crémation ou son inhumation. Il n’y a pas de cadrage national sur le montant de ces frais qui s’échelonnent de 200 à 900 € en moyenne car chaque établissement a ses propres règlements et ses propres critères de fonctionnement. Seule certitude : ils sont payables d’avance par mes soins, ou par mon contrat obsèques ou encore par mes proches.
Autre choses étonnante, le « don » peut être refusé pour faute de personnel dans les centres
Cependant, le don de mon corps peut être refusé par le Centre de Don et ce pour diverses raisons fixées par la loi :
– Le dépassement du délai de transport du corps 48 heures maximum après le décès
– L’absence de carte de donneur
– Le refus du maire de la commune d’accorder le transport avant la mise en bière
– Le décès à l’étranger
– La présence d’une pathologie contagieuse
– L’existence d’une intervention chirurgicale récente
– Le décès lié à un accident de la circulation, à un suicide ou à toute autre raison susceptible de poser un problème médico-légal
– Ou, également, la pénurie de personnel dans le centre de don.
Alors pourquoi l’université Descartes n’as pas refusé ces « dons » si elle n’avais pas les moyens de les accueillir ni d’assuré des conditions correcte pour le personnel ?
Car perso je m’en fiche un peu que des cadavres soient manger par des vers et des rats, le problème c’est l’état du personnel qui a travailler plusieurs décennies dans des conditions abominables et qui a du chopper une belle collections de maladies horribles car les cadavres qui trainent c’est ultra toxique. Il faudrait enquêté sur l’état de santé des travailleuses et travailleurs de ce charnier et veillé à les indemnisés sérieusement.