404 Error - The Atlantic

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  • Un gène permet de connaître l’heure de votre mort | Slate
    http://www.slate.fr/lien/65189/gene-heure-mort

    Les lève-tôt et les lève-tard ne meurent pas aux mêmes heures de la journée. Les chercheurs ont découvert un gène qui serait à l’origine de la tendance à être un lève-tôt ou un lève-tard et qui déterminerait l’heure de la mort.

    Sous ce titre accrocheur, un résultat beaucoup plus général.
    L’étude est publiée dans le numéro de novembre des Annals of Neurology , http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/ana.23636/abstract (uniquement l’ abstract est accessible) mais est très bien décrite à différents endroits, notamment là http://www.theatlantic.com/health/archive/2012/11/study-a-gene-predicts-what-time-of-day-you-will-die/265371/#

    Les données ont été collectées il y a 15 ans dans le cadre d’une étude sur les rythmes du sommeil. Avec des caractéristiques particulières : les 1200 patients, qui portaient un enregistreur permanent de leur activité, avaient tous plus de 65 ans, avaient donné leur corps à la science. Aujourd’hui, une bonne partie d’entre eux est décédée et, vu les conditions de départ, on connait précisément l’heure de leur mort et leur ADN a été séquence. D’où un premier échantillon de 537 patients. Une étude complémentaire a porté sur un deuxième échantillon (actuel) de 38 patients plus jeunes (et non décédés, semble-t-il…)

    Les chercheurs ont identifié un site (le rs7221412) où le couple de nucléotides peut se rencontrer sous 3 variantes (AA (36%), GG (16%) et AG (48%)). Les AA (les lève-tôts) ont un pic d’activité situé en moyenne 67 minutes avant celui des GG (avec une p-value de 2.10^-7, sur les deux groupes), tandis que les panachés (AG) se situent à peu près au milieu entre les deux précédents.

    Croisant ensuite cette information avec l’heure du décès, ils ont trouvé que les AA et les AG décédaient plutôt en fin de matinée, autour de 11h, alors que les GG mouraient autour de 18h. Soit une différence de 7 heures (p-value : 0,015).

    Pour justifier un tel effet, les auteurs supposent qu’à l’approche de la mort, l’affaiblissement des interactions sociales qui, habituellement, recalent les rythmes circadiens, permet à cet effet génétique de s’exprimer.

    La conclusion de l’ abstract :

    These results may facilitate individualized scheduling of shift work, medical treatments, or monitoring of vulnerable patient populations.