Deux jours avec les profileurs du SIT : quand la police politique travaille sur une bête affaire de tags...

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  • Deux jours avec les profileurs du SIT : quand la police politique travaille sur une bête affaire de tags... - L’interstice
    http://interstice.over-blog.org/article-deux-jours-avec-les-profileurs-du-sit-quand-la-police-

    Il est autour de 1h du matin ce vendredi 16 novembre 2012 quand une voiture de la police de proximité s’arrête au niveau du 150 avenue Daumesnil (Paris 12ème). Nous sommes alors deux sur le trottoir juste devant la permanence du Parti Socialiste. Et sur les murs de celle-ci, quelques inscriptions au marqueur et une série d’affiches sont apposées là pour soutenir la lutte contre le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Trois flics débarqués du véhicule entreprennent de nous interpeller et font un inventaire (avec photographies) des « dégradations », avant de crachoter dans leur talkie-walkie : Delta, Oscar, Mike...
     
    On nous embarque. Motif invoqué : « Outrage à personne dépositaire de l’autorité publique » (Article 433-5 du Code Pénal). Il semblerait que l’inscription « Ayrault-porc, nous serons ta Bérézina » relevée sur la façade soit à l’origine de l’inculpation. Et il semblerait même que les policiers nous ont pris en flagrant délit de l’avoir fait. Pourtant, personne n’écrivait sur ce mur lorsqu’ils sont arrivés. Et nous nous trouvions juste là, en pleine contemplation de l’œuvre.

    #nddl #gestapo

  • Aéroport #NDDL : un blogueur militant se fait saisir ses ordinateurs
    http://www.numerama.com/magazine/24334-aeroport-nddl-un-blogueur-militant-se-fait-saisir-ses-ordinateurs.ht

    Accusé d’avoir participé aux dégradations de permanences du Parti Socialiste, pour protester contre le projet du futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes, un blogueur anonyme raconte que les policiers ont « passé au crible » tout son matériel informatique pour compiler un maximum d’indices et de renseignements sur ses opinions politiques.

    On y apprend le type de recherches effectuées sur un ordinateur, le logiciel utilisé, etc. L’auteur de l’article sur L’Interstice ne précise malheureusement pas ses pratiques en terme de #sécurité.

    http://interstice.over-blog.org/article-deux-jours-avec-les-profileurs-du-sit-quand-la-police-

    Ils en profitent pour prendre des documents personnels permettant de retracer mon parcours politique et l’ensemble de mon matériel informatique (trois pc contenant 4 disques durs, plus 2 disques durs externes, plusieurs clés USB, un camescope...).

    Après la pause de midi et alors qu’on s’assoupit dans les cellules, on me fait monter au troisième étage du commissariat, où deux flics de la Brigade d’Enquête sur les Fraudes aux Technologie de l’Information (#BEFTI) sont venus en renfort du SIT. Là, tout le matériel informatique saisi dans nos appartement est passé au crible à l’aide du logiciel EnCase Forensic for Law Enforcementet d’appareils de blocage en écriture. Tous les fichiers, y compris préalablement supprimés, sont extraits et analysés à partir de mots clés en rapport avec les faits de dégradation : « parti socialiste », « zad »... Toutes nos photographies et documents personnels passent sous les yeux des techniciens-flics, qui démontent et analysent nos ordinateurs pendant plusieurs heures. Ce qui les intéresse est gravé sur un CD rom et ajouté aux scellés.