Le Grand Soir

http://www.legrandsoir.info

  • Traitements (hum, hum...) médiatiques de la Grèce et de Syriza, florilège (à noter que "médiatiques" peut-être remplacé par "politiques", tant des membres de ces deux sphères se confondent de manière éclatantes sur cette question, au point d’en devenir interchangeables) :

    "Victoire de Syriza : plus dur à avaler qu’un verre d’ouzo !"
    http://www.marianne.net/victoire-syriza-dur-avaler-verre-ouzo

    "« Bild » contre les cyclo-nudistes"
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/05/CYRAN/52921

    "Référendum en Grèce : les éditocrates et la démocratie en 140 signes" http://www.acrimed.org/article4709.html

    "Curée médiatique contre le référendum « irresponsable » d’Alexis Tsipras" http://www.acrimed.org/article4710.html

    "Tsipras est un voyou communiste
    La preuve, tout le monde le dit" http://www.causeur.fr/grexit-tsipras-communiste-33559.html#

    « La crise grecque dans les médias français
    « Syriza delenda est » » http://www.monde-diplomatique.fr/2015/07/RIMBERT/53219

    « Grèce : l’inévitable contribution de BHL à la propagande anti-Tsipras » http://www.acrimed.org/article4713.html

    "La grecophobie médiatique dans ses basses œuvres" http://www.marianne.net/grecophobie-mediatique-ses-basses-oeuvres-100235238.html

    "Grèce : quand les médias privés font la propagande du oui au référendum" http://www.telerama.fr/medias/grece-quand-les-medias-prives-font-la-propagande-du-oui-au-referendum,12888

    "Médias grecs : contre Tsípras, des attaques à la chaîne" http://www.liberation.fr/monde/2015/07/03/medias-grecs-contre-tsipras-des-attaques-a-la-chaine_1343041

    "Grèce : la semaine de tous les superlatifs" http://www.lorientlejour.com/article/932951/grece-la-semaine-de-tous-les-superlatifs.html

    « Les six mensonges capitaux de la propagande eurocrate » http://www.humanite.fr/les-six-mensonges-capitaux-de-la-propagande-eurocrate-578262

    "Couverture médiatique du référendum en Grèce : le meilleur du pire"http://www.acrimed.org/article4715.html

    "Quand les médias dominants boutent la Grèce hors d’Europe" http://www.acrimed.org/article4716.html

    "Grèce : ils osent tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît (en vidéo)" http://www.acrimed.org/article4723.html

    "Paresseux, profiteurs, anti-européens : des Grecs répondent aux idées reçues diffusées à l’occasion du référendum"http://www.bastamag.net/Paresseux-profiteurs-anti-europeens-des-Grecs-repondent-aux-idees-recues

    Infographie. Dans quel pays travaille-t-on le plus ? | Courrier international
    http://www.courrierinternational.com/grand-format/infographie-dans-quel-pays-travaille-t-le-plus#&gid=1&pid=1

    "Grèce : « On a aussi crié un grand “non” aux médias ! »" http://rue89.nouvelobs.com/2015/07/06/grece-a-aussi-crie-grand-non-medias-260140

    "Grèce : Pourquoi Angela Merkel refuse de parler de la dette grecque"
    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-pourquoi-angela-merkel-refuse-de-parler-de-la-dette-grecque-490094.h

    "Neuf mythes sur la crise grecque" http://www.alterecoplus.fr/gr%25c3%25a8ce/james-k.-galbraith/neuf-mythes-sur-la-crise-grecque-201507071101-00001718.html

    "Grèce : « Mes immondices », par Franz-Olivier Giesbert" http://www.acrimed.org/article4718.html

    "Des Grecs dépensiers ou malhonnêtes… le tour des idées reçues" http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/07/08/des-grecs-depensiers-inconstants-et-malhonnetes-le-tour-des-idees-recues_467

    "Propagande contre le gouvernement grec sur France Info"http://www.acrimed.org/article4720.html

    "Grèce : la presse française a des trous de mémoire" http://www.mediapart.fr/journal/france/300615/grece-la-presse-francaise-des-trous-de-memoire

    "Les Grecs sont-ils vraiment des fraudeurs ?’
    http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/les-grecs-sont-ils-vraiment-des-fraudeurs_1418726.html#VtWt2OXzK

    "Paresseux les Grecs ? En Europe, ce sont eux qui travaillent le plus...." http://www.alterecoplus.fr/infographies/paresseux-les-grecs-en-europe-ce-sont-eux-qui-travaillent-le-plus-20150

    "Les Grecs partent en retraite 4 ans plus tard que les Luxembourgeois" http://www.alterecoplus.fr/infographies/les-grecs-partent-en-retraite-4-ans-plus-tard-que-les-luxembourgeois-20

    "Grèce : Les Échos désertent le terrain économique et administrent des leçons de morale" http://www.acrimed.org/article4721.html

    "Pierre Larrouturou : « Il est temps d’alléger les souffrances du peuple grec »" http://www.liberation.fr/monde/2015/07/08/pierre-larrouturou-il-est-temps-d-alleger-les-souffrances-du-peuple-grec_

    "LE GOUVERNEMENT TSIPRAS A-T-IL VRAIMENT REFUSÉ DE RÉFORMER ?" (Romaric Godin) http://www.okeanews.fr/20150710-le-gouvernement-tsipras-t-il-vraiment-refuse-de-reformer

    "Et pendant ce temps, l’Autriche restructure sa dette...

    Par Romaric Godin"
    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/et-pendant-ce-temps-l-autriche-restructure-sa-dette-491019.html

    "La Grèce au bal des hypocrites" http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/02/19/la-grece-au-bal-des-hypocrites_1308476_3214.html

    "Référendum grec : « C dans l’air », un modèle de pluralisme unanime" http://www.acrimed.org/article4724.html

    "Il n’y a pas que les Grecs qui ne respectent pas les règles européennes : les Allemands aussi..."http://www.alterecoplus.fr/europe/excedents-allemands-que-fait-la-police-201412121643-00000392.html

    "Grèce : quand la presse allemande dérape..."
    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-quand-la-presse-allemande-derape-484327.html

    "Grèce : et si Jean Nouailhac, du Point, se fichait de nous ?"
    http://www.acrimed.org/article4726.html

    "LA BIEN TRISTE EUROPE DE MONSIEUR LEPARMENTIER"
    http://www.okeanews.fr/20150206-la-bien-triste-europe-de-monsieur-leparmentier

    "Que répondre à votre ami de droite qui vous bassine sur la Grèce ?"
    http://tempsreel.nouvelobs.com/la-crise-grecque/20150716.OBS2718/que-repondre-a-votre-ami-de-droite-qui-vous-bassine-sur-la-grec

    "« Les Grecs ne paient pas leurs impôts et ont vécu au-dessus de leurs moyens » : FAUX ET ARCHI FAUX !"
    http://cadtm.org/Les-Grecs-ne-paient-pas-leurs,11969

    "Grèce : les vraies causes de la dette et les vrais bobards"
    http://www.politis.fr/Grece-les-vraies-causes-de-la,30426.html

    "Après la reddition grecque, les éditocrates applaudissent Alexis Tsipras"
    http://www.acrimed.org/article4727.html

    "Il ne s’est rien passé à Athènes", par Pierre Rimbert (Le Monde diplomatique, septembre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/09/RIMBERT/53693

    "Jean-Michel Aphatie milite pour le "oui" au référendum grec"
    http://www.huffingtonpost.fr/2015/07/05/aphatie-referendum-grece-reseaux-sociaux-twitter_n_7731212.html

    "Aphatie, un Grand Monsieur du Journalisme" (à vérifier)
    http://www.legrandsoir.info/aphatie-un-grand-monsieur-du-journalisme.html

    "Dette grecque : ce que Jean-Michel Aphatie ne vous dit pas" | 365 mots
    http://www.365mots.com/2015/07/dette-grecque-ce-que-jean-michel-aphatie-ne-vous-dit-pas/#comment-3842

    Grèce : La démocratie « prise en otage » par les éditocrates - Acrimed | Action Critique Médias Frédéric Lemaire
    http://www.acrimed.org/Grece-La-democratie-prise-en-otage-par-les-editocrates

    "Erik Israelewicz se fâche tout rouge. [...] « chaque grec a déjà touché depuis janvier 2010 l’équivalent de 31 000 euros, acquittés d’une manière ou d’une autre par les contribuables européens ». "

    "Franz Olivier Giesbert, dans un éditorial du Point daté du 7 juin, fulmine. Les Grecs préféreraient les solutions « débiles et ridicules » de Syriza ? C’est plus que le télévangéliste de la rigueur ne peut supporter. « Plus l’Europe l’aide, plus la Grèce lui en veut"

    " « On peut pas dire “donnez-nous l’argent et on refuse de faire les efforts !”  » s’exclame ainsi Yves Calvi "

    "Vincent Giret rappelle tout de même la question essentielle dans l’éditorial de Libération daté du 14 juin : « Y aura-t-il, lundi matin, un gouvernement digne de ce nom, à même de rassurer les marchés, les dirigeants européens et… les Grecs eux-mêmes ? »"

    Christophe Barbier : "si aucun « gouvernement clair » ne se constitue à l’issue des élections « il faudra alors penser une tutelle, une vraie tutelle des seize autres de la zone euro. […] Et quand on dit les seize, on pense bien sûr les deux, la France et l’Allemagne. »"

    CADTM chronique « Grèce ou marre de l’enfumage médiatique » : « Les grecs ne paient pas leurs impôts et ont vécu au-dessus de leurs moyens » https://www.youtube.com/watch?v=E0bbQHb-mRw

     ; "Le gouvernement grec est intransigeant et irresponsable (rien que ça...)" https://www.youtube.com/watch?v=QoW7P8E1I-Y
     ; "Idée reçue n°1 : Annuler la dette grecque couterait 636 par français ?" https://video-cdg2-1.xx.fbcdn.net/hvideo-xfp1/v/t42.1790-2/11644605_938870872839292_253784634_n.mp4?rl=300&vabr=80&oh=c0
     ; "« Les contribuables belges ont risqué 1 000€ pour sauver de la Grèce » (mais bien sûr...)" http://cadtm.org/Les-contribuables-belges-ont "« L’Europe a sauvé la Grèce » (vu de Thessaloniki)" http://cadtm.org/L-Europe-a-sauve-la-Grece-vu-de
    "« La Grèce ne respecte pas les traités européens » (ah bon...?)" http://cadtm.org/La-Grece-ne-respecte-pas-les
    #Grèce #Médias #Bêtisier

    https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00690951/document
    "Cet article s’intéresse aux mécanismes sociaux qui participent à la consolidation de
    l’agenda néolibéral de managérialisation des États, en dépit de crises qui pourraient, du moins
    théoriquement, mettre à l’épreuve sa légitimité."

    "Selon notre analyse des matériaux recueillis, le traitement journalistique de cette
    « affaire » nous semble correspondre à un scandale « manqué »."

    "En fait, le gouvernement grec n’est même pas le premier à les mobiliser : le gouvernement
    italien les utilisait depuis 1996 (Dunbar, 2003). Les gouvernements allemand, français et
    belge ont eux-mêmes eu recours à différents instruments financiers pour diminuer la valeur
    comptable de leur dette tout en continuant à emprunter (Brown et Chambers, 2005) – ce qui
    ne les a pas empêchés de dénoncer fortement le « comportement grec »."

    "La problématisation médiatique a donc connu une première inflexion en ne critiquant
    plus les produits dérivés de manière générale, mais en tant qu’outils pouvant être utilisés par
    une banque pour contourner les règles déontologiques de la profession. Cependant, à partir de
    la fin du mois de mars 2010, les médias se désintéressent progressivement de ces instruments
    abstraits pour se focaliser sur la situation de l’économie grecque4
    . Ainsi, de nombreux journalistes expliquent que l’État grec a vécu au-dessus de ses moyens."

    "Les solutions envisagées ne concernent donc pas les mécanismes et les logiques qui ont
    amené un gouvernement à mobiliser des technologies de finance créative, mais reposent sur
    une discipline qui serait induite par le marché et par certains mécanismes de surveillance. Cet
    exercice de disciplinarisation est pudiquement caché derrière les notions « d’audit » et de
    « gouvernance économique », inspirées du vocabulaire des entreprises privées, et présentées
    comme une évolution heureuse"

    "Ces trajectoires ont détourné l’attention du fonctionnement des marchés financiers ou
    des instruments qui y ont été fabriqués, ainsi que des relations nouées entre les représentants
    des banques privées et ceux des gouvernements"

    "Cette évolution conduit à déconnecter les choix opérés par les gouvernements de tout
    débat véritablement démocratique. Les décisions les plus politiques sont présentées comme
    indiscutables, non pas parce qu’elles seraient issues d’un consensus démocratique, mais parce
    qu’elles reposeraient sur l’utilisation rationnelle d’instruments ayant l’apparence de
    l’objectivité, de la neutralité et de l’universalité. Nous observons donc un renversement de la
    problématique démocratique. Les projets d’action gouvernementale ne sont plus perçus
    comme devant refléter la volonté des citoyens, mais sont contraints, dans une large mesure, de
    se conformer à la volonté des acteurs financiers et aux principes du néolibéralisme : la
    politique est réduite à du management (Lascoumes et Le Galès, 2004) et toute idéologie sousjacente
    est rendue invisible et indiscutable"

    Mauvaise Grèce - Acrimed | Action Critique Médias
    https://www.acrimed.org/-Mauvaise-Grece-

    –- <http://seenthis.net/messages/3645>

    Bon, comment dire... "Crise grecque : Nicolas Sarkozy tire à boulets rouges sur Alexis Tsipras"
    Read more at http://www.lexpress.fr/actualite/politique/crise-grecque-nicolas-sarkozy-tire-a-boulets-rouges-sur-alexis-tsipras_1694
    "Grèce : s’affirmant "trahi", Juncker jette l’éponge" http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-s-affirmant-trahi-juncker-jette-l-eponge-487982.html
    J-M Colombani : http://www.slate.fr/.../103643/imposture-tsipras-crise-grece

    -« "Quel cynisme, quelle démagogie, quelle irresponsabilité", a asséné Nicolas Sarkozy lors d’un déplacement à Madrid. Après l’annonce d’un référendum en Grèce » ; « "Que l’Europe, l’euro donne le sentiment de céder et c’est la crédibilité de tout le système européen qui sera emportée" » ; « "Par l’irresponsabilité de son Premier ministre, la Grèce s’est suspendue elle-même de la zone euro", renchérit Nicolas Sarkozy. Pour le patron du nouveau parti Les Républicains, "la question n’est plus de savoir comment sauver la Grèce mais comment sauver la zone euro". »

    -". "J’ai tout fait, d’autres ont essayé de tout faire et nous ne méritons pas toutes ces critiques". Il assure que "nous (l’Union Européenne)avons vraiment remué des montagnes jusqu’à la dernière minute, jusqu’à ce que les Grecs ferment la porte". » ; « il a affirmé que si le non aux propositions des créanciers remporte les suffrages dimanche en Grèce, cette réponse sera perçue comme "un non à l’Europe", a fait savoir Jean-Claude Juncker, tout en exortant le peuple grec à voter "oui"...car "il ne faut pas se suicider parce qu’on a peur de la mort""

    #Grèce #UMP #Sarkozy

    –-
    "Quand « Le Monde » rêve d’un putsch contre Tsipras"

    http://www.marianne.net/quand-monde-reve-putsch-contre-tsipras-100234789.html "Quand "Le Monde" rêve d’un putsch contre Tsipras"
    http://www.regards.fr/des-verites-desagreables-par/article/crise-grecque-le-poison-francais#forum19012 "Crise grecque : le poison français"
    http://www.acrimed.org/article4701.html "Grèce : la croisade d’Arnaud Leparmentier, vice-pape du Monde"
    http://www.marianne.net/choeur-editorialistes-ordonne-grece-se-soumettre-100235100.html "Le chœur des éditorialistes ordonne à la Grèce de se soumettre"
    http://www.acrimed.org/article4709.html "Référendum en Grèce : les éditocrates et la démocratie en 140 signes" 
    http://www.slate.fr/story/103643/imposture-tsipras-crise-grece "L’imposture Tsipras" (Colombani, chien de garde)

    "Grèce : ne laissons pas M. Tsipras braquer les banques !" ; "Les Gracques sont un groupe informel d’anciens hauts fonctionnaires socialistes"
    http://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/021137279879-grece-ne-laissons-pas-m-tsipras-braquer-les-banques-1128409.ph

    - "Comme l’écrit l’économiste américain Jeffrey Sachs, peu suspect de dérive gauchisante puisqu’il fut l’un des instigateurs de la « thérapie de choc » dans la Russie de Boris Eltsine : « Les exigences de l’Europe sont fondamentalement autodestructrices. En les rejetant, les Grecs ne jouent pas. Ils essaient de survivre »."

    « Quant à le menacer d’un complot pour le déstabiliser, comme dans un roman de John Le Carré, c’est la confirmation que les eurocrates les plus fous sont prêts à tout, y compris au pire.

    L’étonnant, dans cette affaire, n’est pas que certains préparent une Grèce post-Tsipras imposée par la volonté de créanciers se rêvant en apprentis putschistes. Non, l’étonnant est qu’une telle hypothèse puisse être imprimée noir sur blanc dans un journal comme Le Monde sans susciter de réactions indignées, comme si la démocratie était devenue un passager encombrant » ;

    -"C’est le quatrième coup d’État – il convient de décrire les choses telles quelles – des institutions financières contre un gouvernement européen démocratiquement élu : en novembre 2010, Jean-Claude Trichet, alors président de la BCE, avait forcé le gouvernement irlandais à prendre en charge le sauvetage des banques irlandaises afin d’épargner leurs créanciers, en majorité des banques allemandes et françaises. En conséquence, l’Irlande avait connu quatre années de crise aigüe et d’austérité.

    En août 2011, le même Trichet, outrepassant son champ de prérogatives, avait dicté aux gouvernements espagnol et italien des « réformes structurelles » (réduction des dépenses publiques, des salaires, réforme du Code du travail). Silvio Berlusconi ayant rejeté l’injonction, la BCE laissa les marchés spéculer contre les taux italiens. Finalement, en 2011, Berlusconi fut renversé et remplacé par le technocrate Mario Monti. Au même moment, George Papandreou, qui voulait soumettre le plan de sauvetage imposé par la Troïka à un référendum, fut écarté du pouvoir et remplacé par Lucas Papademos, un autre technocrate à la botte de Bruxelles."

    « La Troïka n’est qu’une partie du problème cependant. Les gouvernements nationaux consentent totalement aux politiques financières de celle-ci. Une lecture française laisse à penser que l’Allemagne contraint des partenaires européens trop faibles pour lui tenir tête. C’est une erreur d’analyse, doublée de la tendance cocardière à assigner à la France le beau rôle en Europe qu’elle n’a pas »

    « Christine Lagarde, présidente du FMI, vient de refuser d’accorder un délai supplémentaire à la Grèce pour le remboursement d’une tranche de la dette. Au même moment, Lagarde déclarait que le FMI pourrait prêter de l’argent à l’Ukraine, même si ce pays n’était pas en mesure d’honorer sa dette. Le parti pris du FMI, acteur politico-économique, est flagrant. »

    Jean-Marie Colombani (encore du haut niveau) -« Alexis Tsipras et son parti Syriza ont montré leur vrai visage : celui d’un groupe de rupture, antisystème, anticapitaliste, et pour finir anti-européen » ; « Un national-populisme » ; « une intense propagande anti-allemande » ; « alors que des petits partis pro-européens étaient disponibles, Alexis Tsipras avait choisi « les Grecs indépendants », c’est-à-dire un mouvement authentiquement d’extrême-droite, antisémite et anti-européen. » (voir alliés de Samaras) ; « La proposition de loi(…) a été approuvée par trois partis : Syriza, les Grecs indépendants et… Aube dorée, mouvement néo-nazi. » ; « Puis, alors que tout le monde semblait convaincu de la possibilité d’un accord, Alexis Tsipras a levé le voile. Il organise un référendum pour ou contre un texte qui en fait n’existe pas puisqu’il n’a pas voulu d’un accord. » ; « En outre, les propositions sur lesquelles il veut faire voter ne sont pas celles de la Commission ni celles des autres membres de l’Eurozone. Jean-Claude Juncker l’a expliqué : les propositions mises en avant dans le référendum ne sont pas celles qui ont été discutées à Bruxelles dans la dernière ligne droite. « (si « Juncker l’a expliqué »…) ; « l’attrait idéologique de Syriza aussi bien auprès de l’extrême-gauche que de l’extrême-droite. » ; « sans que jamais les deux grandes « institutions » que sont les armateurs et l’Eglise orthodoxe ne soient mises à contribution. » (qu’à fait la Troika en cinq ans ?) ; « corrompu et clientéliste » (l’UE ne connaît pas la corruption ou la fraude fiscale par exemple…) ; « Mais l’attitude de la nouvelle Commission européenne qui fait connaître en toute transparence ses propositions sont désormais a minima et appuyées par une attitude globalement bienveillante des chefs d’Etat et de gouvernement. » (« propagande », dit-il...http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20140424trib000826772/comment-bruxelles-a-cree-l-illusion-de-l-excedent-primaire-grec.html ) ; « Quant à l’appel au peuple (…)C’est aussi un déni de la démocratie représentative : élu pour gouverner, Alexis Tsipras a conduit son pays dans l’impasse. Il prend en otage le peuple grec par un processus plébiscitaire qui condamne à une réponse univoque à une question posée sur un texte détourné. Incapable de négocier sérieusement avec ses créanciers, le pouvoir grec engage une fuite en avant que seul pourrait peut-être interrompre un vote pro-européen d’une majorité du peuple grec. Gageons que tout sera entrepris par Alexis Tsipras et ses amis pour qu’il n’en soit rien.
    Alors que la situation donnait à la fin de 2014, avant les élections législatives, des signes d’amélioration (avec un retour de la croissance pour la première fois depuis sept ans), voici que l’économie grecque est de nouveau à l’arrêt. » ; « Dans ce contexte, la tâche des dirigeants européens est particulièrement difficile. Ils ne peuvent pas abandonner les Grecs à leur triste gouvernement. Ils méritent mieux que Tsipras et ses alliés. Comme ils n’avaient pas hier mérité les colonels. ».

    #Grèce #Médias

    –- <http://seenthis.net/messages/3127>

    « (...) le chroniqueur du Monde appelle à renverser Alexis Tsipras » Grèce Médias »

    https://www.facebook.com/soutienaugouvernementgrec/photos/a.857719110951284.1073741828.857210914335437/926647790725082/?type=1 "(...) le chroniqueur du Monde appelle à renverser Alexis Tsipras"
    http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/complice/17705?q=complice#17573 #Grèce #Médias

    • http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/02/06/de-la-difficulte-de-collecter-l-impot-en-grece_4571371_3234.html http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/les-grecs-sont-ils-vraiment-des-fraudeurs_1418726.html#VtWt2OXzK

      http://www.lepoint.fr/economie/le-gouvernement-grec-pourrait-poursuivre-goldman-sachs-12-07-2015-1943854_28

      "« En Grèce, plus de deux tiers de la population – les salariés, les fonctionnaires – paient leurs impôts tout à fait normalement car ils sont prélevés à la source, explique M. Theoharis. Le problème, c’est qu’il est encore trop facile aux artisans, aux professions libérales ou à certaines grandes entreprises de ne pas déclarer tout ou partie de leurs revenus. »" ; "Tout d’abord, beaucoup de Grecs paient leurs impôts : environ deux tiers des travailleurs grecs - les fonctionnaires notamment - sont prélevés à la source, selon le journaliste bloggeur Nick Malkoutzis. Et il en va de même pour de nombreux retraités."

      –"Le gouvernement grec pourrait poursuivre Goldman Sachs"

      " En effet, d’autres institutions financières - à commencer par JP Morgan - ont permis à des pays de la zone euro, à l’instar de l’Italie ou de la Belgique, de « maquiller » leur dette sans provoquer une telle curée."

      –- <http://seenthis.net/messages/2838#message3607>

    • Au fait, Aphatétique parle de « pensée unique » pro-Syriza sur Tweeter (comme il l’a déjà fait au moment de l’élection du début d’année, mais en général, sans préciser sur Tweeter, ahh la dure vie de ces dissidents...), mais dans On N’est Pas Couché (20/06/15), lorsque Caron parle d’une espèce de pensée unique et de « journalistes » interchangeables à la radio, Aphatie répond en gros que raisonner en termes de pensée unique, c’est être dans le faux... Enfin bon, on n’est vraiment plus à ça près.

    • "Deux Nobel d’économie au secours de Tsípras" http://www.liberation.fr/monde/2015/06/29/deux-nobel-d-economie-au-secours-de-tsipras_1339529

      "Grèce : l’économie politique du crime" http://alencontre.org/europe/grece-leconomie-politique-du-crime.html

      "Référendum grec : « Quoi qu’il arrive, rien ne sera plus jamais comme avant »" http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2015/07/03/31003-20150703ARTFIG00361-referendum-grec-quoi-qu-il-arrive-rien-ne-sera-pl

      "Grèce : les économistes jugent déraisonnables les exigences des créanciers"
      En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/06/30/les-economistes-jugent-deraisonnables-les-exigences-des-creanciers_4664651_3

      "Pourquoi l’ONU a-t-elle choisi de soutenir l’idée du référendum grec ?" http://www.letemps.ch/Page/Uuid/a4830e6c-201f-11e5-8d1d-5895281d1863/Quand_lONU_sinvite_dans_le_d%C3%A9bat_europ%C3%A9en_en_soutenant_Tsipras

      -"Si un « oui » signifierait une dépression presque sans fin, peut-être un pays appauvri, un « non ouvrirait au moins la possibilité » au pays, « avec sa forte tradition démocratique, de saisir son destin dans ses propres mains », explique Stiglitz"

      " selon Stiglitz, la zone euro n’a guère de leçons à donner en termes de démocratie : « Le souci de la légitimité publique est incompatible avec les politiques de l’eurozone, qui n’ont jamais été un projet très démocratique. La plupart de ses gouvernements membres n’ont pas cherché l’approbation de leur peuple pour remettre leur souveraineté monétaire à la Banque centrale européenne. »"

      "« Les leaders européens sacrifient une génération entière de jeunes Européens sans se remettre en question, c’est criminel. »"

      "(Pour)Paul Krugman(...)même si la perspective d’un Grexit l’effraie, la Troïka demande que le régime qu’elle a infligé depuis cinq ans « continue indéfiniment. Où est l’espoir là-dedans ? » Et d’ajouter : « Même une dévaluation ne créerait pas plus de chaos qu’il n’en existe déjà et elle poserait les jalons pour une éventuelle guérison. »"

      "« Comment a-t-on pu arriver à une telle catastrophe qui voit notamment une dette exploser à 170% du PIB ? A cause d’une politique d’austérité sauvage. » Pour s’en convaincre, il suffit de regarder un autre post sur le blog de Krugman, qui montre de façon édifiante la faillite des prescriptions des docteurs internationaux saignant le patient grec."

      -"Il vaut la peine de rappeler les injonctions de Jean-Claude Juncker en décembre dernier : « Ma préférence serait de revoir des visages familiers en janvier » disait-il, en précisant ainsi sa pensée : « Je suis certain que les Grecs - qui n’ont pas une vie facile, surtout les nombreux pauvres - savent très bien ce qu’un mauvais (wrong) résultat aux élections signifierait pour la Grèce et la zone euro (…) Je ne tiens pas à exprimer ma propre opinion, seulement je ne voudrais pas que des forces extrémistes prennent les commandes (…) J’aimerais que la Grèce soit gouvernée par des gens qui aient un regard et un cœur pour les petites gens - et ils sont nombreux en Grèce -, et qui comprennent aussi la nécessité des processus européens ».

      La dureté des positions européennes ne peut être comprise si on ne la relie pas à la tentative récente de déclencher une panique bancaire par des déclarations coordonnées de la BCE (le représentant français Benoît Coeuré déclarant la semaine dernière qu’il ne savait pas si les banques grecques serait ouverte le lundi d’après) et de la Banque de Grèce. C’est son actuel gouverneur, Yannis Stournaras, ex-ministre de Samara, qui a sorti un rapport alarmiste le jour même de la présentation du rapport du Comité pour la vérité sur la dette grecque. Et c’est d’ailleurs lui qui est pressenti pour diriger un futur gouvernement d’union nationale."

      –"– En quoi les mesures demandées par les Européens contreviennent-elles aux droits de l’homme ?

      – Le Pacte international relatif aux droits économiques et sociaux n’admet pas la rétrogression en droits. Les effets de la politique d’austérité comportent une rétrogression significative dans tous les domaines – notamment la santé, l’éducation, les conditions de travail, etc. Ni l’Union européenne, ni le FMI ne peuvent dicter la politique intérieure de la Grèce. La fonction de tout Etat est de protéger le bien social et cette obligation ne saurait être déléguée sans nier la souveraineté de cet Etat. L’équilibre entre les droits humains et les intérêts économiques devrait toujours privilégier les droits humains.

      – L’austérité est-elle contraire aux droits de l’homme ?

      – C’est une question de priorités. S’il faut réduire les dépenses, on doit commencer par exemple avec une réduction significative des dépenses militaires."

      #Grèce

      –- <http://seenthis.net/messages/3647>

    • F.Lordon parle souvent du pouvoir révélateur de situations extrêmes : que dit la couverture de la situation grecque par certains coproducteurs de l’actu et de l’agenda politique ? Particulièrement ces derniers jours ? Les (autres) Économistes Atterrés vont-ils prendre acte de ce que l’UE, tout comme les enragés propagandistes anti-référendums, anti-Syriza, et pro-austérité criminelle, ne tolèrent aucun écart à leurs dogmes et à leurs intérêts ?

    • « Les mensonges continuent : sur France Inter, Dominique Seux prétend que le gouvernement grec comprend un ministre néo-nazi ! Et affirme que Tsipras accepte le plan des créanciers »à une condition c’est qu’on ne baisse pas les dépenses militaires". Ce qui est faux (il suffit de lire les Echos... le journal qui emploie Dominique Seux)" https://www.facebook.com/atterres/posts/963209230396922?comment_id=963230370394808&notif_t=share_reply ; https://www.facebook.com/atterres/posts/963242493726929

      « Grèce : Joseph Stiglitz crie au désastre » http://live.lesechos.fr/86/021203290886.php#xtor=RSS-8

      « Les dirigeants européens et occidentaux critiquent la Grèce pour son incapacité à collecter l’impôt. Dans le même temps, les occidentaux ont créé un système d’évasion fiscale mondial... et les pays avancés essayent de contrer l’effort global pour stopper l’évasion fiscale. On ne peut pas être plus hypocrite »

    • ===> http://zinc.mondediplo.net/messages/3127 ; http://zinc.mondediplo.net/messages/3605 ; http://zinc.mondediplo.net/messages/4344

      "Référendum grec : « Rien ne sera plus jamais comme avant »" http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2015/07/03/31003-20150703ARTFIG00361-referendum-grec-quoi-qu-il-arrive-rien-ne-sera-pl

      "Pierre Larrouturou : « Il est temps d’alléger les souffrances du peuple grec »" http://www.liberation.fr/monde/2015/07/08/pierre-larrouturou-il-est-temps-d-alleger-les-souffrances-du-peuple-grec_

      « En 2012, les Etats européens avaient promis que dès que la Grèce arriverait à l’équilibre, on négocierait un rééchelonnement »

      « Depuis le début de l’année, la Banque centrale européenne (BCE) crée chaque mois 60 milliards d’euros. Créés ex nihilo, et qui sont mis à disposition gratuitement des banques privées. Sur ces 60 milliards, ne peut-on pas trouver 6 milliards pour la Grèce ? »

      « La France a un déficit de 3,8% du PIB et la Commission européenne a décidé de suspendre la procédure de sanction. Comment imposer un excédent de 4% à un pays dont le PIB a chuté de 25% en quelques années alors qu’on accepte un déficit de plus de 3% pour d’autres Etats ? »

      « La BCE a cassé des tabous pour aider les banques, notamment par le biais de cette politique monétaire qui consiste à mobiliser, si besoin, 1 200 milliards de création monétaire. »

      « Savez-vous que le taux moyen d’impôt sur les bénéfices est tombé à 25% en Europe contre 40% aux USA ? »

    • "Thomas Piketty : ceux qui cherchent le Grexit « sont de dangereux apprentis-sorciers »"
      En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/festival/video/2015/07/02/thomas-piketty-ceux-qui-cherchent-le-grexit-sont-de-dangereux-apprentis-sorc

      "« Les contribuables belges ont risqué 1 000€ pour sauver de la Grèce » (mais bien sûr...)" http://cadtm.org/Les-contribuables-belges-ont 

       "« L’Europe a sauvé la Grèce » (vu de Thessaloniki)" http://cadtm.org/L-Europe-a-sauve-la-Grece-vu-de "« La Grèce ne respecte pas les traités européens » (ah bon...?)" http://cadtm.org/La-Grece-ne-respecte-pas-les
      #Grèce #Médias

    • Comique de voir ces « journalistes » qui, en temps ordinaires tentent de prendre des postures de neutralité, s’élevant au-dessus de la mêlée des basses pratiques de politiques, démontrer ici leur rôle d’auxiliaires des orthodoxes en s’abaissant à des pratiques du même acabit.

    • Juste hallucinant, quoique d’un hallucinant devenu ordinaire, Sarkozy se vante d’avoir participé à l’opposition à un référendum en 2011. De mieux en mieux, ça promet pour le 20H (quelle belle "civilisation"...) :
      –"Référendum Grec : nouveau moment totalitaire de Sarkozy et Juncker" http://www.gaullistelibre.com/2015/06/referendum-grec-nouveau-moment.html

      –"Nicolas Sarkozy appelle à une suspension de la négociation avec la Grèce" http://www.lefigaro.fr/politique/2015/06/29/01002-20150629ARTFIG00144-nicolas-sarkozy-appelle-a-une-suspension-de-la-ne

      –"Les outrances effarantes des « Républicains » sur la Grèce" http://www.gaullistelibre.com/2015/07/les-outrances-effarantes-des.html

      –"Hypocrisies européennes" (J.Sapir) http://www.marianne.net/russe-europe/hypocrisies-europeennes-100235291.html

      -" « Lors du G20 de Cannes, en 2011, M. Papandreou nous a aussi menacés d’un référendum et nous l’avons dissuadé avec Angela », rappelle-t-il en privé pour souligner l’inertie de son successeur. "

      –Blog : "Pour Xavier Bertrand, Alexis Tsipras est « un menteur et un démagogue (…) Ce qu’il a essayé de faire avec les créanciers européens, c’est du vol à main armé, c’est de prendre en otage son peuple(...) ». Pour Eric Woerth : « On ne va pas céder au chantage permanent de Tsipras (…) la solution efficace, c’est que l’économie grecque accepte de se réformer et que Tsipras accepte que les Européens lui proposent des solutions et qu’il les acceptent »."

      –"les chiffres même de la Commission Européenne montrent que la Grèce est, avec le Portugal, le pays qui a fait le plus gros effort d’ajustement budgétaire de 2010 à 2014"

      –J.Sapir, quant à lui, relève que "demander des réformes « sérieuses et crédibles » comme l’ont fait et la Chancelière allemande et le Président français n’a aucun sens. Ces propositions ont été faites il y a des semaines. Certaines, en particulier les mesures fiscales frappant les plus riches, ont même été trouvées « excessives » par l’Eurogroupe."

      #Grèce #Référendum #UMP_Démocratie


      http://www.europe1.fr/economie/les-grecs-font-de-la-demagogie-pure-2375563 « publié le » » 17/02/15, A.Minc interviwé par T.Sotto :
      –Sotto : « Bonjour Alain Minc. Vous êtes économiste, essayiste (…) Est-ce qu’on peut les (l’Eurogroupe et la Grèce) mettre d’accord. » (la fameuse rigueur journalistique des actualistes…)
      –Minc « Si la raison prévalait oui. On sait quel est le débouché de cette affaire entre gens raisonnables (aaah ces gens raisonnables, ces Lumières qui légitiment le meurtre par les réductions de la dette…), c’est quoi. C’est d’allonger la durée heu des prêts faits aux grecs, c’est de réduire un peu le taux d’intérêt et c’est d’obtenir en échange que les grec paient des impôts. Si les grecs payaient des impôts (…) comme des italiens par exemple, il n’y aurait pas de problème grec. Ils auraient dix milliards d’euros de plus par an.(qu’a donc fait la troika ?? Nouvelles démocratie ??). Donc la raison (on y revient, toujours les proclamations simples des orthodoxes, leur belle novlangue habituelle mais toujours pas périmée pour être invité en tant qu’expert dans nombre de médias semble-t-il) en fait amènerait à un accord. La question qui aujourd’hui se pose, c’est est-ce que les grecs sont théâtraux, irrationnels, ou incompétents (rien que ça, toujours aussi caricaturaux les chiens de garde. En matière de compétence, il est vrai que la crise des subprimes, l’austérité dans l’UE aux résultats exceptionnels leur permet bien de la ramener avec la même arrogance qu’il y a dix ans. Ah non, au temps pour moi, l’austérité n’a pas été imposé par la troika, ça doit être de la faute des hellènes, à moins qu’elle ait donné des résultats satisfaisant en fait ? Autant s’arrêter là…). Et je n’en sais rien. Par exemple, ils polarisent évidemment sur l’Allemagne. Mais le problème n’est pas qu’allemand. Vous croyez par exemple que le premier ministre de Lettonie, ou le premier ministre slovaque peuvent facilement expliquer à leur pays que le contribuable de leur pays si on annule la dette va payer pour augmenter un smic qui en Grèce (remarquons que phonétiquement, ça peut donner « engraisse ») est le double du smic dans leur propre pays ? »
      Alors là, le ploutocrate interchangeable avec beaucoup d’autres est en grande forme.
      –Minc « Deuxième question on ne sait plus la vérité sur les comptes grec.(…) Ils ne veulent pas de la troika au nom de l’idéologie » (encore ? Ca tourne au sketch, bon…)
      –Minc « Les grecs peuvent-être en faillite dans dix jours.(…) Parce que en refusent la proposition de l’Union Européenne qui était simplement de prolonger le plan actuel de six mois pour permettre de négocier(..) » (et ça continue…« simplement » )
      –Sotto : « Ca veut dire que le problème grec c’est d’abord le problème des grecs ?(…) »
      –Minc « Mais c’est depuis le début le problème des grecs. Les grecs, on dit aujourd’hui la Grèce a perdu 25% de pouvoir d’achat (les médias de l’actu ont mis un temps certain à en parler, et n’évoquent pas ou peu d’autres chiffres ; pouvoir d’achat ou PIB ?? manque de rigueur mr Minc ?), oui c’est vrai (ouf), oui c’est dramatique, mais la Grèce à utilisé l’argent européen (sous la supervision de la Troika, faut-il le rappeler à sa compétence Minc ?) depuis quinze ans (ah ok, quel rapport avec le chiffre d’avant alors, qui couvre une autre période ?? A moins de considérer que l’incurie passée (et connue apparemment, mais seuls les grecs sont responsables hein), justifie la destruction de vies, d’un pays, des mises à mort ?? Pas de chance pour ces aux gens de ne pas avoir été banquiers, qui n’ont pas subi pareille inflexibilité punitive !) à faire des investissements irraisonnés (…) » ; il évoque aussi le problème des impôts (Juncker doit trembler …) ; « La Grèce(…) a un problème en réalité de recettes fiscales. Donc, le vrai accord c’était de leur dire « vous vous comportez comme (la salle de classe démocratique à l’œuvre ?) les autres et on vous aide bien davantage. (hum, hum, hum : retracer les faits de « l’accord », sans même relever l’emploi du mot « aide ») On y arrivait progressivement » ; « Il suffit pas d’être col ouvert pour être intelligent (quel niveau, copie de Sophie de menton, suffit-il de squatter les plateaux pour l’être en revanche ? ), alors, qu’est-ce qu’il se passe si jamais les grecs finisse par sortir de la zone euro ? » (ce qui serait donc de la responsabilité exclusive des grecs, pas des « partenaires » européens à l’attitude irréprochable, on l’aura compris) ; « Pour les autres européens ça veut dire qu’on peut sortir, c’est un mauvais signe en réalité. » (il s’agirait aussi de faire un exemple ? Nooon ?).  ; Il continue, sur un ton pour le moins menaçant (3mn50) « Mais pour les grecs, et ben ils vont voir ce que c’est de revenir à l’âge de pierre ! (je crois que c’est déjà ce qu’ils voient depuis 5 bonnes années c…..d. Sauf qu’en plus ils ont eu droit à la suspension de la démocratie et à l’humiliation !). Dans ce cas-là, monsieur Mélenchon et madame Le Pen pourraient prendre des jumelles pour regarder ce que c’est de sortir de l’Euro ! (chantage ? Je ne pourrais y croire ! Au fait le génie, on a déjà sorti nos jumelles pour admirer ce que c’est de suivre le diktat de l’ultra-orthodoxie austéritaire, difficile de donner des leçons, mais c’est mignon d’essayer. Au passage, on recommence avec les extrêmes, alors que le FDG ne prônait toujours pas de sortie de l’Euro aux dernières nouvelles, une fois de plus sa compétence toute dénuée d’idéologie éclaire les sombres cavernes hétérodoxes). Qu’est-ce que ça veut dire sortir de l’Euro ? On émet une monnaie (…) elle va s’effondrer, le niveau de vie va baisser (là encore, voir les résultats de l’austérité : le seul argument de Minc est-il de dire TINA ? C’est la troika ou le déluge ? Donc le déluge ou un autre déluge qui aurait au moins l’avantage d’un léger détail, accessoire à ses yeux : le respect de la souveraineté populaire, d’un tant soit peu de démocratie ?), on sera obligé de faire des contrôles de capitaux (aie, la cata pour Minc et ses associés !), on sera obligé de faire du protectionnisme (ok, visiblement il ne se rend plus compte du monde dans lequel il vit s’il pense qu’en disant cela il agite un spectre universel…), et les grecs qui ont déjà perdu 25% de leur pouvoir d’achat (la rigueur, toujours ? vérifier) en perdront 25% en plus. (le déluge, toujours, pour stratégie ?) » ;
      Sotto évoque l’ultimatum de l’Eurogroupe, mais pour Minc-je-réécris-l’histoire-à-ma-sauce (vérifier, voir les articles doc Grèce) il n’en est rien : « Non mais(…) l’ultimatum c’est le ministre grec qui l’a créé en claquant la porte avec des mots complètement absurde. (encore la même façon de faire : traiter son adversaire de fou.) Ce type à besoin, ce type à besoin (on sent qu’il ne l’aime pas étrangement) aussi, « le seul qui a un peu de cervelle », il pensait le flatter ainsi « c’est le ministre allemand des finances » enfin tout ça n’a aucun sens (que d’éloquentes démonstrations avec Minc…). » ; ça continue « Mais ce n’est pas nous qui sortons les grecs de l’Euro (bah oui c’est vrai, les autres membres sont teeeellement respectueux des votes et d’un gouvernement qui ne filent pas droit en acceptant la saignée sans broncher, « ahhh ce que je les aiment ces soumi..euh ces fiers lettons. ») ce sont les grecs qui décident de ne pas respecter des règles communes (ou c’est juste le minimum de la démocratie que de pouvoir changer de politiques ? Ah non, ça c’est hors sujet la démocratie, seulement bon pour les archaiques-populistes-irrationnelles-anthropophages etc) que des pays moins riches qu’eux respectent avec soin et méthodologie. Qu’est-ce que vous pensez que les portugais peuvent quand ils voient ce qu’il se passe en Grèce, (et ça recommence, un autre classique : monter les populations européennes les unes contre les autres, elle est belle pas notre Europe de la paix et de l’ouverture entre les cultures, hein ?? « Ahhh, ce que je les aime ces discrets et obéissants portugais. ») les portugais ont fait un effort, ils sont en train de rembourser de manière accélérée le FMI (voir résultats et mesures austéritaires au Portugal, à moins que Sotto ne pose la question ou…informe à ce sujet ?), la croissance portugaise redémarre, et on va leur dire « Non mais attendez les grecs sont en colère (le respect du vote des populations tu piétineras, inlassablement) il va falloir que le contribuable portugais payent pour eux ? (l’occasion de se demander combien les contribuables ont et vont donner à la finance via les divers plans de sauvetages plus ou moins dissimulés ??) Je veux dire(…) on leur offre une voie de sortie (c’est à dire faire comme si la vote ne comptait pas, elle est pas belle la vie bande d’assistés nantis ?!) et en réalité je crois que les grecs sont en train de tomber dans leur travers théâtral. » (c’est lassant d’avoir droit à chaque fois aux mêmes ficelles périmées (mais toujours acceptées pour parader en tant qu’expert sur les plateaux) : donc ces idiots de grecs sont incapables d’exprimer des revendications raisonnées ; puisque ces primates ne sont pas doués de la raison des lumières de l’Europe de nord ; fondées sur analyse cohérente, non, ils font du théâtre, et il est plus que temps de les ramener à coups de bottes au cul en heure de colle en prenant soin d’éviter qu’ils polluent l’air respiré par les bons élèves ibériques, lettons et autres teutons)
      Sotto (hésitant dans ces mots, donnant presque l’impression de s’excuser de poser la question accrochée à un post-it) : « Mais après y’ a, y’a aussi un, un sentiment de de de de (inspire pour se reprendre ?) d’humiliation chez les grecs aujourd’hui est-ce qu’il faut en tenir compte dans les discussions ? »
      Minc (avec une moue méprisante, pas envers Sotto bien sûr) « Non mais euh, non mais sentiment d’humiliation de quelqu’un qui ne fait rien depuis 25 ans, arrêtons ! (Ok Dex’, on va passer par la Canada aussi, et mettre Lucas Magnotta dans les bagages, mais pas de découpe avant le retour, c’est compris ?) C’est trop commode de dire sentiment d’humiliation.(alors que de dire qu’ils font du théâtre, c’est faire œuvre d’un effort d’analyse et de démonstration très poussé) La troika ce monstre de la troika c’est quoi ? C’est des fonctionnaires gris, ennuyeux (le théâtre, les cols ouverts, les costumes gris : pas de doute, grâce à sa compétente majesté, le débat en ressort grandit, les auditeurs moins bêtes qu’au lever) qui viennent regarder vos comptes, alors en effet, vous pouvez préférer des gens gais qui ne regardent pas vos comptes. » ( de grâce, ne mêlez pas la Gaypride et La Manif’ Pour tous à tout ça…)
      Sotto (toujours sûr de lui) : « Mais ils,ils ils ont quand même fait des efforts ils disent qu’ils peuvent accepter 70% du programme actuel les grecs (difficile de choir entre « . » et «  ? ») »
      Minc « Mais, on leur dit qu’on est prêt à négocier (là encore, vérif’ à faire ?) avec eux… »
      Sotto « Mais alors pourquoi, alors, si tout le monde est prêt à négocier… »
      Mins en même temps, toujours hautain : « Mais, pourquoi, Mais, pourquoi, parce que »
      Sotto « …pourquoi on y arrive pas ? »
      Minc « Mais il y a des règles en Europe. (qui prévalent sur les votes, ça rentre oui ?!) Vous ne pouvez pas aujourd’hui suspendre, on leur propose de prolonger le plan actuel de 6 mois pour avoir le temps de discuter (encore un mensonge ?), ils demandent aujourd’hui aux européens de la zone euro de capituler parce que ils viennent d’arriver au pouvoir (…) »
      Minc (sur une sortie futur en prono’) « Je n’en sais rien parce que je pensais que les grecs faisaient un peu de cinéma en arrivant au pouvoir et deviendrait vite raisonnables(…) (toujours les gens raisonnables. Ceux qui mentent puis trahissent leurs promesses, manquerait plus que l’on respecte les votes des gens !) Et puis, ils vous parlent de réformes fiscales depuis quelques jours ? Ils vous disent qu’il faut faire payer l’Eglise (…) les armateurs (…) les classes supérieures(…) (1 : Je crois bien que oui, surtout de la fraude fiscale, le reste à vérifier ; 2 : Qu’ont fait Nouvelle Démocratie et la troika ? Que fait l’UE en matière de fraude fiscale, à part porter Juncker à la présidence de la commission j’entends ? Minc est-il si implacable envers le Grand Dûché ?? A moins que lui ou ses collègues n’y possède(nt) une boîte aux lettres qui sait…). Vous avez entendu ça dans le discours…
      Soto « On l’entend pas »
      Minc « ... de ces gens-là ? Rien !!Rien de rien !! C’est-à-dire qu’ils ne donnent aucun gage pour l’instant. Ils font de la démagogie pûre, bon ben tant pis pour eux ! »

      http://www.marianne.net/alain-minc-grece-au-nom-du-respect-votre-souverainete-on-doit-vous-imposer « Expliquant son soutien à Alain Juppé, Minc parle de « la droite démocratique » ; puis donne des leçons de démocratie et de républicanisme ; dit que la crise et l’action du gouvernement pendant la crise montre qu’il a un pouvoir et peut prendre des décisions (oui, et on a vu lesquelles !!). dit qu’en gros sarko a sauvé la France, voire l’UE voire plus, donne des leçons sur le populisme (sans aucun argument) ; sur la Grèce, joue l’indigné ; « « Quel est le problème grec ? » entame ainsi « l’expert » avec cette pédanterie à laquelle il nous a habitué. « Le problème grec, c’est un problème fiscal » juge-t-il en effet. Certes, l’impôt a souvent fait défaut et il ne faut surtout pas le nier. Mais dire que c’est « le problème » aujourd’hui, c’est en oublier un autre, et de taille : l’austérité folle qui étouffe la population du pays depuis que la Troika (UE, BCE, FMI) y a posé ses griffes ses mallettes noires. C’est ignorer aussi la baisse des salaires, des pensions, des retraites, des crédits alloués aux services publics, la progression du chômage, notamment du chômage des jeunes, la hausse inquiétante du taux de suicide, de la pauvreté, les privatisations sauvages...
      Mais après tout, admettons. Et laissons une chance à « Alain-la-fulgurance-Minc » de poursuivre : « Le vrai débat avec la Grèce au nom d’un respect formel de sa souveraineté » (notez bien l’expression « respect formel de sa souveraineté »), c’est de dire à ses habitants : « On vous aide, on allège peut-être même la dette, mais on vous impose une administration fiscale. » Bref, « au nom d’un respect formel de sa souveraineté », on retire à la Grèce sa souveraineté fiscale. Voilà qui est cohérent pour un Minc qui explique que « nous avons une grande expertise dont nous pouvons faire bénéficier la Grèce » et que oui « Excusez-moi (excusez-le), on a mis, dans d’autres temps dans l’histoire, des pays sous mandat, ça existait... » 
      « Une logique » que nous devrions par conséquent appliquer à la Grèce à laquelle Alain Minc tend (croit-il) la main : « On allège votre dette mais l’Union européenne prend en main votre système de prélèvement fiscal. » Une sollicitude à l’égard de la Grèce... presque allemande ! »

      –Jean-Louis Bourlanges : « L’objectif avec la Grèce, c’est d’arrêter la machine à faire des trous »
      http://www.lesechos.fr/07/07/2015/lesechos.fr/021192188498_jean-louis-bourlanges----l-objectif-avec-la-grece--c-est-d-arr

      « L’accord rejeté par le peuple grec était un chef d’œuvre d’hypocrisie partagée. Il reposait sur deux idées : la Grèce faisait semblant de faire des réformes et de mener une politique compatible avec son appartenance à la zone euro ; les créanciers continuaient de payer pour la danseuse afin d’éviter un Grexit » ;
      « A l’issue d’un référendum destiné à dire non aux efforts, le maintien pur et simple de la Grèce dans la zone euro serait porteur d’une mise en congé de toutes les règles de gouvernance établies à ce jour pour éviter les dérèglements financiers et monétaires. Inacceptable ! Même si l’on comprend qu’hélas, la France, avec son allergie à tout assainissement budgétaire sérieux, soit portée à l’indulgence sur ce point. » ;
      « . Cette politique d’assainissement s’est certes traduite par une réduction du PIB et de douloureux efforts pour les Grecs. Mais, compte tenu de l’ampleur des dérives à corriger, c’était inévitable. L’alternative, la sortie de l’euro et la dévaluation externe, aurait, elle aussi, entraîné une perte de valeur du PIB et une baisse du pouvoir d’achat.
      Le Portugal, l’Espagne et l’Irlande sont passés par des étapes comparables et sont sur la voie du redressement, comme la Grèce paraissait s’y être engagée au moment où l’arrivée au pouvoir de Syriza a tout cassé. »

      Encore champion :

      "je refuse de culpabiliser. Depuis 20 ans, les Grecs ont commis toutes les erreurs : ils sont entrés par fraude dans la zone euro, ont dilapidé les fonds structurels, ils ont gâché les taux d’intérêt favorables, ils ont laissé perduré un système social et fiscal aberrant. Et quand leurs dirigeants ont commencé à faire le travail, ils ont été balayés par Syriza. Qui, depuis lors, n’a rien fait de sérieux : ni fait payer les armateurs, ni ponctionné l’église, ni réduit les coûts de l’armée. Je ne crois pas au souverainisme qui consiste à lever l’impôt chez les autres, à remplacer la rigueur intellectuelle par l’émotion et la réforme par la quête. Ma pensée va aux Grecs qui ont voté « oui » (près de 40% quand même) et qui refusent l’entrée dans la sarabande des démons."

    • Dominique de Villepin rend hommage à Alexis Tsipras

      LE SCAN POLITIQUE - L’ancien premier ministre est sorti de sa réserve et s’est montré très critique à l’égard des dirigeants européens et de la France. « La Grèce retrouve sa fierté, moi ça me parle comme gaulliste », a-t-il revendiqué.
      https://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2015/07/07/25002-20150707ARTFIG00095-dominique-de-villepin-rend-hommage-a-alexis-tsipr

    • Un peu d’humour :
      Le 06/07/15, C Dans l’Air (C.Roux) sur le référendum avec Alexia Kefalas en duplex, et en plateau, P.Dessertine, J-D Giuliani et…Marc Fiorentino.
      Le 07/07/15, C Dans L’Air, le « grexit » est au menu, avec Thierry Pech, Roland Cayrol, Yves Thréard et…Eric Woerth
      Le 08/07/15 : toujours sur la Grèce, avec A.Kefalas en duplex, et sur le plateau, P.Dessertine, J-D Giuliani, et Natacha Valla.
      Le 09/07/15, sur la dette (de la France semble-t-il) : avec (suspense...) Hélène Pilichowski, N.Bouzou (auteur de ça notamment,http://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/0204058834217-la-grece-doit-choisir-entre-le-mirage-et-la-raison-1082943.ph ), Elie Cohen et...Michel Godet ! Est également diffusée une intervention de Nicolas Baverez.
      Le 10/07/15 : sur la Grèce, avec A.Kouroulis en duplex, et en plateau Romaric Godin (My god !) Alain Fabre ("fondation Robert Schuman")...D.Reynié (en tant qu’expert ou candidat umpiste ? A voir, à l’écran, pendant une intervention, on peut lire "Politologue","Fondapol") et Jean-Marc Daniel.

      Un premier pas vers une Glasnost ?

      Le 13/07/15 : "La Grèce sous tutelle", présenté par Axel De Tarlé (qui prend la suite de C.Roux), avec Alexia Kefalas, Philippe Dessertine (est précisé qu’il dirige l’Institut de Haute Finance), Carl Meeus, Stephen Simons (qui parle de diktat), Bernard Sananès, (le présentateur dit que, quand on voit le reportage c’est souriant, que l’on ne voit pas la misère...)

      Le 14/07/15 : "Hollande l’audacieux", présenté par Axel De Tarlé, avec David Revault d’Allonnes, Roland Cayrol (parle de maltraitance en évoquant la tutelle de la Grèce), Carl Meeus, et un revenant dont l’absence inquiétait, Christophe Barbier.

      -Pour Giuliani, la responsabilité est d’abord grecque,il critique Tsipras, ce bon "gauchiste", et se dit indigné par le "crime qu’il a commis (…) (qui) est d’insulter(…) de dresser les peuples les uns contre les autres" ; il rajoute que l’Europe ça n’est pas ça, il répète « c’est vraiment un crime à mes yeux »

      –Pour D.Reynié, Tsipras n’est pas responsable car il a demandé à sa population de voter sur l’austérité sans plan alternatif ; ce que fait Tsipras est grave car il fait passer par dessus bord la démocratie et "l’Europe" ; dit qu’on les aide beaucoup, qu’il y a une sorte de bienveillance, affirme que tous les européens essaient de l’aider ; Tsipras illustre une façon de faire la politique calamiteuse, démagogique (umpiste D.Reynié, pour rappel...), dit que le gouvernement est allié à l’extrême droite (A.Kouroulis remet les tenants de cet argument à leur place) ; Fabre dit que Tsipras a brisé la confiance (avec un référendum ?) ;pour Fabre, la négociation c’est un échange, la solidarité contre les réformes, Tsipras en jouant la carte du défoulement a jouer la solidarité sans les réformes ; pour J-M Daniel, il y a un problème d’évaluation du degré de crédibilité (ou sincérité ?) de Tsipras ; Reynié dit que tout le monde veut aider le peuple grec, bien-sûr, dit qu’il y a d’autres pauvres en Europe et cie ; Kouroulis rappelle que de nombreux grecs sont imposés à la source ; R.Godin rappelle des faits importants ; dans un sujet on voit une intervention de S.Goulard au Parlement européen qui nous ressert pour une énième fois (ça en devient indécent ce comique de répétition) les pauvres grecs contre les pauvres du reste de l’UE, la voix-off ajoute, sur une image de Tsipras et en parlant de lui, "Touché." ; question SMS :" Est-ce la faute du médecin si le malade refuse de se soigner ?" ; D.Reynié dit que c’est bien que la souveraineté populaire soit sollicitée, mais que dans ce cas il faut la respecter (umpiste vous-dis-je), C.Roux rappelle des précédents référendums non respectés ailleurs, sans mention de l’UMP ; Autre question SMS : "Avec ces réformes, partir en vacances en Grèce ne va-t-il pas coûter bien plus cher ?"

      #Grèce #Médias

      –-
      Référendum grec : « C dans l’air », un modèle de pluralisme unanime. par Martin Coutellier - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Referendum-grec-C-dans-l-air-un-modele-de-pluralisme-unanime

      "Philippe Dessertine est professeur de finance aux universités de Paris-X Nanterre et de Bordeaux IV, membre du Haut Conseil des Finances Publiques, mais aussi directeur de l’Institut de haute finance du groupe IFG, ainsi qu’expert médiatique multicarte, particulièrement omniprésent depuis plusieurs semaines [2]. Soit : un économiste orthodoxe de plateaux et studios.

      Marc Fiorentino dirige une entreprise de conseil en finance aux entreprises (Euroland Corporate) et éditorialise sur un site de conseil en finance aux particuliers (monfinancier.com), il anime également une émission sur BFM Business, et tient une chronique dans « La Nouvelle Édition » sur Canal Plus, ainsi que dans Challenges. Il est l’auteur de livres aux titres éloquents : Tu seras un homme riche, mon fils (2005), Un trader ne meurt jamais (2009), Sauvez votre argent (2011), ou encore Faites sauter la banque ! (2014). Il a accessoirement été condamné en 2008 par l’Autorité des Marchés Financiers « pour avoir agi contre l’intérêt d’un de ses clients », et « pour avoir exercé sans agrément une activité de placement ». Soit : un capitaliste néolibéral standard.

      Jean-Dominique Giuliani est chef d’une entreprise de « consulting international » et dirige la Fondation Robert Schuman, un think tank « pro-européen ». Une fondation veillant donc à la poursuite de la construction de l’Union Européenne telle que nous la connaissons ; et une fondation ayant, accessoirement, une fâcheuse tendance au plagiat. Soit : un fabricant d’idées pas spécialement originales pour la construction européenne néolibérale.

      Alexia Kefalas est journaliste à la rédaction du très droitier quotidien grec Khameni, correspondante du Figaro, de RTL et de France24. Lors d’un passage précédent dans l’émission d’Yves Calvi, elle insistait sur le « rôle social » des « ratonnades » menées par les membres du parti néonazi grec Aube Dorée, à comparer au « chantage » exercé par Syriza. En 2013, elle réalisait pour France 2 un documentaire titré « Grèce, la grande braderie », dans lequel Okeanews puis les Indignés du PAF relevait des commentaires mensongers [3]. Plus récemment, un de ses articles paru dans Le Figaro, concernant une pénurie de médicaments, était illustré par une photo prise en mars 2014 pendant une grève des pharmaciens, comme confirmé par la photographe (à l’heure où nous publions, l’article est toujours illustré par cette photo manipulatrice). Soit : une adversaire déclarée du projet de Syriza, prête à cautionner mensonges et trucages." ;

      –"Dans ce même reportage, une vidéo truquée, et connue comme telle depuis plusieurs semaines, montrant Yanis Varoufakis faisant un doigt d’honneur était montrée comme l’illustration de l’ancien ministre « joignant le geste à la parole » à propos de l’Allemagne. Il semble donc préférable pour les personnes désirant « comprendre et appréhender l’actualité de façon globale » de se méfier de « C dans l’air » et de toutes les émissions du même type qui confondent (volontairement ?) pluralisme et juxtaposition de points de vue quasi-identiques."

    • « Et pendant ce temps, l’Autriche restructure sa dette...

      Par Romaric Godin »
      http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/et-pendant-ce-temps-l-autriche-restructure-sa-dette-491019.html

      « La Grèce au bal des hypocrites » http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/02/19/la-grece-au-bal-des-hypocrites_1308476_3214.html

      -" chacun a ses petites tricheries légales, ses zones grises de comptabilité, ses tours de passe-passe comptables. La France a bénéficié d’un versement exceptionnel de France Télécom, lors du changement de statut de l’opérateur. L’Allemagne a fait de même avec les recettes des licences pour l’exploitation de la norme de téléphonie mobile UMTS, et joue sur la séparation des budgets de l’Etat fédéral et des Länder.

      Dans cet exercice, pour profiter des ambiguïtés du langage comptable et pratiquer la débudgétisation, l’Italie reste la grande championne. Avec l’accord de Bruxelles, elle multiplie les opérations de titrisation de ses dettes : revendues au marché sous la forme de titres financiers, ses créances disparaissent de son déficit. "C’était conforme. Mais quand l’Italie faisait ça, on rigolait bien, se souvient René Defossez, opérateur sur les marchés. On se disait : « Ils sont encore en train de tripatouiller leurs comptes !’’ »"

      "Et la banque JP Morgan, explique un banquier, « faisait pareil avec l’#Italie »."

      #Grèce #Autriche #Dette #UE

    • –L’invité de Bruce Toussaint – 01 juillet 2015, Eric Woerth : « Il faut que la Grèce rembourse ses dettes » http://www.itele.fr/chroniques/invite-bruce-toussaint/eric-woerth-il-faut-que-la-grece-rembourse-ses-dettes-129820

      –"Éric Woerth défend le principe du référendum (mais uniquement quand ça l’arrange)" http://lelab.europe1.fr/de-lart-de-defendre-le-referendum-quand-ca-marrange-par-eric-woerth-13

      E.Weorth espère l’ « accepation » des « réformes » « que les créanciers sont en droit d’exiger » ; « on(les pays de l’eurozone) doit partager aussi les mêmes contraintes » puisque l’on partage la même monnaie ; « la Grèce s’est extraite de ces contraintes depuis de nombreuses années il faut qu’elle y revienne. Il y a des propositions raisonnables(…)c’est pas des propositions d’austérité absolue comme je l’entends dire » ; « faut bien à un moment donné rembourser ses dettes, ces dettes elle nous les doit, elles les doit aux citoyens allemands, français » ; « je suis partisan d’une grande fermeté » ; le « dialogue il a eu lieu » ; « Mr Tsipras conduit son pays à la ruine » ; « il a menti deux fois, il a menti à son peuple quand il a été élu et (..) il a menti aux européens lorsqu’il a tenté de négocier avec eux. Il y a une insolence absolument inimaginable lorsqu’on doit travailler entre pays responsables » ; la discussion n’était pas « unilatérale » avec « d’un côté des créanciers qui veulent absolument taper sur la tête du pauvre débiteur » ; il veut que la Grèce reste dans l’UE, « mais pas à n’importe quelles conditions parce que derrière il y a d’autres peuples, il y a d’autres populations(…) il y a des pays qui ont fait beaucoup d’efforts(…) qui ne comprennent pas (…)cette vision(…) un peu lâche »

    • Propaganda, by JEAN NOUAILHAC (non mais à part ça tout va bien dans la tête de ces éditocrates...) :
      « Et si la Grèce nous menait en bateau depuis le début ? »
      http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-nouailhac/et-si-la-grece-nous-menait-en-bateau-depuis-le-debut-09-07-2015-1943324_2428

      « Cravate
      Par Sophie de Menthon »
      http://www.valeursactuelles.com/cravate-50662

      -"« Ne jamais croire un Grec, surtout s’il t’amène un présent. » Ces mots tirés de l’Énéide (...) sonnent comme un avertissement. Ne jamais croire un Grec… Cet Alexis Tsipras est apparemment un grand malin, un manipulateur professionnel qui a appris à mentir pendant sa rude formation aux Jeunesses communistes"

      " Le voir faire chanter les dirigeants européens, les faire danser le sirtaki, les faire monter au cocotier comme des chimpanzés apeurés, les rudoyer devant son peuple hilare… c’est du grand art !"

      "et Hugo Chavez, qui a eu le temps de ruiner son pays avant de mourir, l’aurait certainement adoubé"

      " pendant une dizaine d’années, les Grecs se sont gavés d’euros en empruntant à tout-va "

      "Lorsque les Européens se sont aperçus du désastre, en 2011-2012, ils ont fermé l’open-bar, puis ont commencé par annuler 100 milliards de créances, mais ont continué à subventionner le pays pour l’aider à s’en sortir. Sauf qu’ils n’ont pas su obtenir, en échange, la moindre réforme sérieuse. " (là on est quand même au sommet de l’art de la propagande !)

      "Alexis Tsipras, la décontraction hautaine et le sourire narquois, pendant qu’il occupe les médias avec des sautes d’humeur surjouées et qu’il amuse la galerie européenne, organise en sous-main la constitution d’un trésor de guerre que les autorités internationales ne pourront pas saisir."

      "Pendant que les médias audiovisuels européens, à voir les mines déconfites de leurs commentateurs à la langue de bois longue comme un jour sans pain, se délectent des malheurs supposés de « ces pauvres Grecs(...) », et pendant que tout ce que Paris compte de trotskos et de bobos se rue sur les antennes d’État et les chaînes d’info pour se plaindre des gémissements télévisés du petit peuple d’Athènes"

      "Cela fait longtemps, plus de deux mille ans, que dure cette comédie, plus précisément depuis l’an 45 avant Jésus-Christ, lorsque Jules César inventa le calendrier romain. Les calendes désignaient les premiers jours de chaque mois, pendant lesquels les débiteurs devaient payer leurs dettes. Les Grecs étaient connus pour payer leurs dettes « aux calendes grecques ». En France, on dirait « à la saint-glinglin » !"

      "Ce gros malin de Tsipras, qui sait s’y prendre pour jouer le sale gosse de l’Europe et faire peur aux petits marquis poudrés de la nomenklatura bruxelloise, a tout intérêt à faire durer le plaisir avant de déposer le bilan de son pays"

      Attention le meilleur... "Alexis Tsipras, qui a sans doute, en plus, trafiqué les résultats de son référendum/plébiscite lancé à la va-vite pour ne pas avoir d’observateurs étrangers sur le dos – de toute façon, « les dindes votent rarement pour Noël »"

      "On va très vite savoir si ces Grecs nous ont roulés dans la farine. S’il y a bien une chose qu’ils savent faire, c’est mener les gens en bateau. Leurs armateurs sont les meilleurs et les plus malins du monde depuis la nuit des temps. L’épée du Grec Damoclès flotte maintenant au-dessus de l’Europe…"

      –S.de Menthon :"Mais de grâce, préservons-la comme signe d’un respect vestimentaire républicain minimal. Ainsi, il convient d’en exiger une lorsqu’on pénètre à l’Élysée. Qui n’a pas été choqué de la dégaine du premier ministre grec et de son ministre des Finances ? On aurait dû leur en prêter une si la dette les a étranglés au point d’avoir vendu les leurs !"

      –- <http://seenthis.net/messages/3645#message4639>

    • Silence des prétendus boucliers contre l’extrême droite dans ces cas ? "nouvelle démocratie + extrême droite" ; "PASOK + EXTRÊME DROITE"
      http://www.okeanews.fr/?s=nouvelle+d%C3%A9mocratie+%2B+extr%C3%AAme+droite
      http://www.okeanews.fr/?s=pasok+%2B+extr%C3%AAme+droite

      "Grèce - Nouvelle Démocratie exploite encore le drame de Charlie Hebdo" | Okeanews
      http://www.okeanews.fr/20150113-nouvelle-democratie-exploite-encore-le-drame-de-charlie-hebdo
      "Extrême droite en Grèce : « Il ne faut plus avoir peur de dire qu’on est fascistes »"
      Par Maria Malagardis - Libération

      http://www.liberation.fr/monde/2015/09/22/extreme-droite-en-grece-il-ne-faut-plus-avoir-peur-de-dire-qu-on-est-fasc
      http://md1.libe.com/photo/810353-000_par7904147.jpg?modified_at=1442921702&width=750

      -Pour Adonis Georgiadis, de Nouvelle Démocratie : « Il ne faut plus avoir peur de dire qu’on est d’extrême droite ou fasciste ! »

      –"Giorgiadis est un éditeur adepte du télé-achat devenu célèbre pour avoir publié en 2006 un livre antisémite Les Juifs : toute la vérité, écrit par le fondateur du national-socialisme à la sauce hellène, Constantin Plevris, dont le fils Thanos est également député de Nouvelle Démocratie. Voridis a longtemps dirigé un mouvement de jeunesse fasciste, à la tête duquel il succédait à Nikos Michaloliákos, leader actuel et fondateur du mouvement neonazi Aube dorée. Voridis avait ensuite lui-même fondé le Front hellénique qui se voulait le cousin grec du Front national, mais qui n’a jamais réussi à percer."

      –"Pourtant c’est l’alliance d’Aléxis Tsípras avec ce petit parti de droite souverainiste (et surtout anti-austérité) que Martin Schultz a cru bon de dénoncer lundi sur France inter. Des propos largement répercutés et commentés en Grèce, où certains s’indignent de cette nouvelle ingérence dans les affaires internes du pays. Alors que d’autres se demandent si le président du Parlement européen suit avec autant d’inquiétude les évolutions internes au sein de Nouvelle Démocratie. Personne en tout cas ne se rappelle l’avoir entendu protester en 2012, lorsque Samarás avait accueilli dans ses rangs deux antisémites notoires, proches du national-socialisme grec et du Front national."

      –"Voridis et Georgiadis sont devenus membres de Nouvelle Démocratie en 2012 après un passage au Laos (l’Alerte populaire orthodoxe), parti d’extrême droite, aujourd’hui disparu, qui avait été le seul avec les socialistes du Pasok à voter en faveur des premières mesures d’austérité en 2010. "

    • "LE FMI « FORMAIT » DES JOURNALISTES GRECS POUR PRÉSENTER LE FONDS « SOUS UN JOUR FAVORABLE »"…
      http://www.okeanews.fr/20150619-le-fmi-formait-des-journalistes-grecs-pour-presenter-le-fonds-sous "LE FMI "FORMAIT" DES JOURNALISTES GRECS POUR PRÉSENTER LE FONDS "SOUS UN JOUR FAVORABLE""

      Roumeliotis a également révélé que « Christine Lagarde et d’autres hauts fonctionnaires du FMI m’ont contacté avant mon témoignage devant le comité pour me rappeler que les membres du FMI bénéficient de l’immunité pour leurs actes ».

      #FMI #Grèce #Médias

    • « Faire sauter le verrou médiatique », par Serge Halimi (Le Monde diplomatique, octobre 2015)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2015/10/HALIMI/53932

      Du petit lait :

      -"Le coût pour la collectivité des baisses d’impôts qui ont profité depuis trente ans aux contribuables les plus aisés ou celui des plans de sauvetage des banques privées n’ont d’ailleurs jamais été calculés — et matraqués — avec le même acharnement, à l’euro près, pour « chaque Français », Allemand, etc. Et quand, le 27 août, les créanciers occidentaux, intraitables dans le cas de la dette grecque, ont consenti à l’effacement d’une partie de celle de l’Ukraine, quel grand quotidien économique a évalué ce que cet abandon de créances risquait de coûter à « chaque Français », Italien, Lituanien, etc. ? Quelle chaîne de télévision s’est hâtée de recueillir, lors d’un de ses héroïques micros-trottoirs, les réactions de badauds terrorisés en imaginant la spoliation qu’une telle remise de dette signifierait pour eux ?"

      –"(14) Le 27 novembre 2013, Le Point a placé Le Monde diplomatique dans le camp des « néoconservateurs à la française » (titre du dossier), puis le 30 octobre 2014, dans celui de « la gauche Zemmour ». Le 28 août 2015, Marianne a plutôt estimé que Le Monde diplomatique s’était donné pour mission d’« anoblir Daech »…"

    • 21/09/15 : « Le nouveau Tsipras »
      (extrait de la présentation de l’émission sur FB : « Ce dimanche, le Premier ministre sortant a une nouvelle fois fait mentir les sondages et remporté les législatives anticipées en Grèce avec une large victoire. »).
      La compo : Jean Catsiapis, et, en stoppeur, Jean-Dominique Giuliani, sur l’aile Ghislaine Ottenheimer, en pointe N.Bouzou, et sur la banc (duplex) Alexia Kefalas.

      Bouzou (auxiliaire de Nouvelle Démocratie à ses heures, donc,http://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/0204058834217-la-grece-doit-choisir-entre-le-mirage-et-la-raison-1082943.ph) dénonce une complaisance (de la part de qui ?) envers Tsipras, dont on nous dirait que c’est un politique génial

      Pour Giuliani, faire rentrer les impôts et traquer l’évasion fiscale, « C’est ça que veulent les européens ! ». Lui et A.Kefalas affirment que le gouvernement va être soutenu par Bruxelles.

    • –Sur Arte, documentaire de Quatremer et Pierre Bourgeois, qui a la parole ? Juncker, Moscovici, Schauble et d’autres, qui sont sur une ligne une seule pour l’instant : Syriza = démagogues-populistes-pas-sérieux-manipulateurs-qui-ne-veulent-pas-négocier-etc-etc
      Les grecs ne sont pas les plus mal lotis ; Tsipras a rompu la confiance ; etc, etc (lassitude), etc
      En fait, il s’agit d’un long déroulé des arguments des orthodoxes-austéritaires-plouto...bref.
      http://info.arte.tv/fr/grece-le-jour-dapres

      –Coulisses de Bruxelles - « Grèce, le jour d’après » - Libération.fr
      http://bruxelles.blogs.liberation.fr/2015/10/20/grece-le-jour-dapres

      Un détail qui a son importance : en dépit de nos demandes d’entretiens répétés pendant six mois, un seul membre du gouvernement Syriza a accepté de nous recevoir

      Aaah tout s’éclaire, impossible donc de donner la parole à ceux qui, en Europe ou ailleurs, condamnent l’attitude des ploutocrates envers Athènes... (Exception faite de micro-trottoirs en Grèce, certes.)

      En com’, QTM : « Varoufakis était en campagne de promotion de son livre et n’est plus un interlocuteur fiable. C’est son successeur et véritable homme fort que nous voulions itw, mais il a refusé de nous parler avant le 20/09, trop tard pour nous.... C’était notre dead line et on lui avait dit. Syriza a pris ses responsabilités. »

      –Attention, foutage de gueule imminent (chose tellement rare au demeurant) :

      Blog QTM : "Nous nous sommes heurtés à un rideau de fer, un fait sans précédent dans ma longue carrière de journaliste où je suis habitué à traiter avec des gouvernements démocratiques qui savent qu’il ne faut pas seulement parler à ses « amis »..."

      « gouvernements démocratiques » : ces gens ne me lasseront jamais.

      Dans le reportage, Juncker semble triste de devoir constater que le gouvernement grec est cynique. Le démocrate qu’il est en est visiblement triste et déçu.

      –Ah oui, pour compléter ce tableau :
      Coulisses de Bruxelles - « Grèce, le jour d’après » - Libération.fr
      http://bruxelles.blogs.liberation.fr/2015/10/20/grece-le-jour-dapres

      « au départ, j’étais parti sur l’idée de montrer comment Syriza changeait la Grèce. Mais, rapidement, nous avons du constater que ce parti dit de gauche radicale ne bougeait pas sur le plan intérieur et se concentrait uniquement sur les négociations avec la zone euro. »

      On sent la surprise, le désarroi et surtout l’incompréhension de l’auteur. Il est vrai que les « partenaires européens » et autres « gouvernements démocratiques » dans l’UE ont pourtant retourné ciel et terre afin d’aider l’exécutif grec à tenir ses promesses...
      #Grèce #Médias #Documentaires

      –-Sur Arte, le procureur Jean Quatremer instruit le procès à charge de Syriza - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Sur-Arte-le-procureur-Jean-Quatremer-instruit-le-proces-a-charge-de-Syriza

      -"Or le récit qui est donné de ces huit mois (...) a pour particularité de ne faire entendre qu’un seul et même refrain : celui des contempteurs de Syriza et des adorateurs de l’Union européenne et de ses politiques d’austérité." ;
      –"Pour preuve, le décompte édifiant des tours et du temps de parole offerts aux différents intervenants sollicités par Quatremer" ;

      –"Face au refus de la plupart des ministres de Syriza de s’exprimer, n’y avait-il pas d’autres recours pour exposer les opinions anti-austérité, ou au moins offrir un contrepoint aux élucubrations bruxelloises de Moscovici et Juncker ? Pourquoi Georgios Katrougalos et à Elias Nikolakopoulos apparaissent-ils si peu et si brièvement tout au long du film ? Au-delà, n’était-il pas possible de trouver d’autres militants ou figures de la vie politique, intellectuelle et sociale grecque critiques des diktats européens ? Pourquoi aucun des nombreux économistes hétérodoxes s’étant prononcés publiquement contre les positions et les potions des institutions européennes n’a-t-il été invité à s’exprimer ? " ;

      –"Si l’on peut douter de la crédibilité d’ex-ministres appartenant à des formations politiques ayant conduit le pays à la ruine pendant des décennies, et qui, revenus dans l’opposition, attribuent tous les maux de la Grèce à un parti au pouvoir depuis six mois" ;

      –"La critique est savoureuse venant de Pierre Moscovici, cet ennemi universellement reconnu des grandes fortunes, et surtout, de Jean-Claude Juncker, ex-Premier ministre du Luxembourg, paradis fiscal patenté et éden de la finance la plus débridée, siège de Clearstream, et havre de toutes les formes d’évasion fiscale…"

    • Que savait Mario Draghi de l’"arrangement" des comptes de l’Italie pour entrer dans la zone euro
      http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20130626trib000772381/que-savait-mario-draghi-de-l-arrangement-des-comptes-de-l-italie-pour-entr

      -"Des informations de presse indiquent que le Trésor italien, à l’époque dirigé par Mario Draghi, l’actuel président de la BCE, aurait contracté des produits financiers risqués dans les années 1990 pour faciliter l’entrée de l’Italie dans la zone euro." ;

      –" Le Trésor italien aurait alors utilisé ces instruments pour obtenir des paiements immédiats des banques afin de faire entrer le déficit italien dans les clous des critères de Maastricht et permettre l’adhésion du pays à la zone euro dès 1999. " ;

      –"L’avantage de ces swaps était de pouvoir être dissimulés dans les comptes sous la forme de prêts et de disposer de fonds immédiatement." ;

      –"Rappelons qu’en 1996, l’Italie se débattait encore pour se qualifier dans la zone euro. Après la crise monétaire de 1992 et la dévaluation de la lire, puis la crise politique qui a suivi, le pays affiche des déficits publics considérables. En 1996, il atteint encore 7 % du PIB. Mais, à la surprise générale, ce déficit passe en 1997 à 2,7 % du PIB et entre ainsi dans les clous des critères de Maastricht." ;

      –"L’an passé, le Spiegel avait déjà relevé que Helmut Kohl, alors chancelier allemand, avait préféré ignorer les rapports qui le mettaient en garde contre le « maquillage » des comptes publics italiens." ;

      –"autre question, plus brûlante encore : celle de la responsabilité de Mario Draghi, directeur du Trésor italien de 1991 à 2001."

      Six choses à savoir sur Mario Draghi, le patron de la BCE, Par Sophie Rolland
      http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/banque/20120905trib000717938/six-choses-a-savoir-sur-mario-draghi-le-patron-de-la-bce.html

      -"il a exercé des responsabilités au sein de la Banque mondiale puis du Trésor italien. C’est de cette période (1991-2001) que lui vient sa réputation de père la rigueur. Coupes dans les dépenses publiques, dévaluation de la lire, création d’un impôt exceptionnel sur tous les comptes courants et privatisation d’une grande partie des entreprises publiques... Il évite certes la faillite à l’Italie mais certains l’accusent d’avoir « bradé » les actifs du pays." ;

      –"Après quelques années chez Goldman Sachs, il devient gouverneur de la Banque d’Italie en 2006" ;

      –"Mario Draghi traîne son passage chez Goldman Sachs comme un boulet. De 2000 à 2002, la banque avait conseillé la Grèce dans l’utilisation de produits dérivés pour masquer ses déficits budgétaires. (...)Employé comme vice-président pour l’Europe, chargé des Etats souverains et des grandes entreprises italiennes de 2002 à 2005, Mario Draghi a toujours assuré qu’il s’était davantage intéressé au secteur privé qu’au secteur public" ;

      –"Mario Draghi a un fils qui exerce le métier de trader sur les marchés de taux, des marchés sur lesquels l’action de la BCE a une influence directe. Invoquant le code de conduite des membres du conseil des gouverneurs, l’institution affirme que « M. Draghi se conforme aux règles éthiques de la BCE ». Reste à savoir si de son côté Giacomo spécule contre les dettes espagnoles et italiennes... " ;

      –"CEO). Cet observatoire, qui suit le lobbying ayant pour cible l’Union européenne, a accusé en juin Mario Draghi de ne pas être totalement indépendant en raison de son appartenance au G30, forum international qui regroupe des dirigeants du secteur financier public et privé"

      Goldman Sachs, le trait d’union entre Mario Monti, Lucas Papadémos et Mario Draghi, Par Marc Roche
      http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/11/14/goldman-sachs-le-trait-d-union-entre-mario-draghi-mario-monti-et-lucas-papad

      -"Deux autres poids lourds tiennent le haut du pavé dans la défenestration de l’euro, Otmar Issing, ex-président de la Bundesbank et Jim O’Neill, l’inventeur du concept des BRICS, l’acronyme désignant les marchés émergents à fort potentiel de croissance (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). Ex-président de Goldman Sachs International dont il est resté l’un des administrateurs, l’Irlandais Peter Sutherland a joué un rôle-clé dans le sauvetage de l’Irlande." ;

      –"C’est pourquoi ses hommes liges cachent cette filiation quand ils donnent une interview ou mènent une mission officielle (comme ce fut le cas de Monti qui s’est vu confier en 2010 une étude sur le marché unique européen par le président de la Commission, José Manuel Barroso).

      Mario Draghi affirme qu’étant entré en fonction en 2002, il n’a rien eu à voir avec le maquillage des comptes grecs orchestré deux ans plus tôt par la banque. Et il a démissionné en 2005, soit un an avant que Goldman Sachs ne revendre une partie du « swap » en question à la National Bank of Greece, la première banque commerciale du pays, dirigée par un ancien Goldmanien, Petros Christodoulos, aujourd’hui responsable de l’organisme gérant la dette grecque."

      #UE #Grèce #Italie #Goldman_Sachs #Conflits_d'intérêts #BCE

  • Parlons (Inter) Net – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2018/12/12/parlons-inter-net-23

    Eh bien, BFMTV n’est pas eh bien une télé eh bien d’information

    Les « journalistes » de BFMTV plantés dans la rue avec un micro, face à la caméra, doivent-ils, pour être titularisés, prononcer un maximum de « eh bien ! » en un minimum de temps ?

    En vérité, ces perruches et perroquets apprennent le métier les uns chez les autres, vautrés dans un mou psittacisme qui nous impose cette « circulation circulaire de l’information » décriée par Pierre Bourdieu.

    Nous avons déjà montré et prouvé ici, ici et icicomment ces petits soldats de la caserne de la Pensée Unique mentent et s’étonnent ensuite d’être huées, conspués, insultés, voire coursés (mais pas « quasi lynchés », chochottes, comme leurs confrères ont le culot de l’écrire).

    Antoine Heulard, de BFMTV, est un enfumeur qu’on peut croiser aussi sur TV5 Monde, RMC, France 3, Le Figaro. La presse subventionnée est un village (Corleone, vous dites ?). Dimanche matin, il a commis un reportage en direct où il dramatise en montrant les stigmates de la violence des casseurs : un bout de rue dégoudronnée pour obtenir des projectiles ( gros comme une noix), des vitres cassées d’un abribus et, le sommum : une touriste américaine (terrorisée mais non montrée) dont il nous dit qu’elle s’était « barricadée » dans sa chambre d’un hôtel de luxe dont la façade a été « en grande partie taguée » . Parenthèse : impossible de retrouver le replay (disparu ?) de cette séquence que je rapporte donc de mémoire.

    En fait, il s’agit de deux tags modestes dont le plus gros dit, sur trois lignes serrées :
    « Macron, 
    suce mon 
    fion ».

    On colle une moitié de gilet jaune devant chaque tag et la trop leste invitation disparaît avant que l’Elysée n’accuse réception et ne donne son avis.

    Antoine Heulard est capable de mentir alors que l’image concomitante montre qu’il ment. Il s’en fiche ! Il sait que BFMTV ne lui en fera pas reproche. Ni aucun organe de presse. Ni aucun de ses confrères (sauf les journalistes libres sur Internet).

    Antoine Heulard et ceux de sa bande sont comme le Macron d’avant les gilets jaunes, qui pensait qu’il pouvait tout dire et tout faire dans l’impunité. Et puis, soudain, ce qu’on avait prédit ici arrive : ça casse. Compris Heulard ?

    Hélas, comptez sur l’ensemble de la profession pour protester si, lors d’une prochaine manifestation, les gilets jaunes font aux journaleux de BFMTV une conduite de Grenoble (1).

    Et comptez aussi sur une partie de leurs syndicats pour nous reprocher notre combat pour une information honnête qui passe par la dénonciation de la concentration de la presse dans les mains de 9 milliardaires et, en même temps, par la dénonciation des journalistes (de plateaux et de terrain) menteurs, manipulateurs et droitiers.

    Théophraste R. Editorialiste tireur de cartouches de sel pendant la chasse aux plumitifs.

    (1) Note à l’intention des « journalistes » (sic) de BFMTV. Mes lecteurs me pardonneront cette précision pour eux superfétatoire : faire une « conduite de Grenoble » eh bien c’est chasser physiquement d’un groupe eh bien un individu qui a eh bien failli, volé, escroqué. Elle n’est pas brutale, mais humiliante. C’est eh bien une flétrissure. Celui qui a ainsi été exclu ne peut plus eh bien revenir sur les lieux où sa présence eh bien est jugée indigne.                                         https://www.legrandsoir.info

  • Parlons (Inter) Net – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2018/09/11/parlons-inter-net-14

    Syrie : retour sur l’attaque chimique à venir.
                                                                                                              
    Certains affirment qu’il fallait s’y attendre. D’autres feignent la surprise et l’indignation. Comme à chaque avancée de l’armée syrienne (ou recul des combattants de la liberté, c’est comme vous voulez), la fameuse ligne rouge a été franchie par ceux-là mêmes qui n’ont aucun intérêt tactique ou stratégique à le faire, profitant justement de cette contradiction pour justement faire ce qu’ils n’ont aucun intérêt à faire sous couvert justement qu’ils n’ont aucun intérêt à le faire, d’où leur empressement à le faire.

    Vous suivez là, ou bien… ?

    En face, ceux qui n’ont rien à faire en Syrie disent qu’ils ont été poussés à y intervenir malgré eux par un franchissement de ligne rouge tracée par quelqu’un qui a décidé qu’elle était tracée là, et pas là. Ce qui pourrait faire soupçonner que le franchissement de la ligne serait l’oeuvre de ceux qui ont intérêt à la voir franchir plutôt que de ceux qui n’y ont aucun intérêt, permettant ainsi au régime machiavélique de Damas (et ses alliés) de retourner l’accusation contre ceux qui présentent un bilan impeccable en termes d’interventions humanitaires et de guerres propres et que l’idée même de propagande révulse.

    Vous suivez toujours ?

    Alors, une fois n’étant pas coutume, il faut saluer la ténacité déployée par les grands médias pour éviter les écueils du « vraisemblable » et se focaliser sur le « souhaitable » – présenté finalement comme une certitude.

    Théophraste R. 
    tresseur de faux lauriers et commentateur préventif                                                                                                                       https://www.legrandsoir.info

  • La propagande des tartuffes, crèche vs laicité, guerre en syrie, le règne du deux poids deux mesures - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/11/la-propagande-des-tartuffes-creche-vs-laicite-guerre-en-syrie-le-r

    Grâce au Conseil d’État, la “laïcité” ne sait plus dans quelle étable crécher !

    La loi laïque de 1905 séparant l’Etat des Eglises dispose que « la République ne reconnaît ni ne salarie aucun culte ». En conséquence, elle stipule noir sur blanc qu’aucun signe religieux ne doit être apposé dans les établissements publics. Ajoutons que cette loi n’est pas une de ces innombrables lois que l’exécutif, la police et la justice s’accordent tacitement pour ne même plus feindre d’appliquer, comme l’est par ex. la loi Toubon de 1994 qui dispose toujours que « le français est la langue des services publics, du travail, des échanges et de l’enseignement » (Yes ! OK ! Of course ! rayez la mention inutile). La loi de 1905 fait en effet partie du « bloc de constitutionnalité » et à ce titre, elle constitue l’Etat de droit que se flatte encore d’être la Ve République en capilotade.

    On pouvait donc penser, sans être exagérément qualifié en droit constitutionnel, que le Conseil d’Etat n’aurait pas à délibérer longtemps pour interdire l’exposition de crèches (comportant l’Enfant Jésus, la Vierge Marie, son époux Joseph, les Mages et l’Etoile mystérieuse, ces signes laïques bien connus !), à l’intérieur des Maisons pour tous que sont censées être les mairies françaises. Des bâtiments encore (provisoirement ?) publics au fronton desquels figure encore parfois, sans doute par antiphrase, l’inscription : « liberté, égalité, fraternité ».

    Eh bien non, il s’est trouvé des juges qui ne manquent pas d’R, pour estimer – ben voyons !– que la crèche étant un phénomène « culturel » et non « cultuel », elle serait à l’avenir autorisée dans les mairies.

    A quand de nouveau le crucifix – culturel et non cultuel puisqu’il figure sur tant de peintures – dans les écoles, les commissariats et les tribunaux ? Pour « justifier » son avis, le Conseil d’Etat avance sans rire l’idée qu’il faut interpréter la laïcité comme un dispositif de « paix civile » et non comme la base d’un interdit. Comme s’il n’arrivait pas que l’interdit, quand il repose sur l’égalité entre citoyens, soit le fondement de la « paix civile » !

    Belle « paix civile » demain dans nos villages si les athées réclament à leur tour (chiche ?) que dans les mairies on affiche désormais, au hasard, mais on peut peut-être trouver mieux ?, la phrase hautement culturelle du jeune Marx déclarant que « la religion est l’opium du peuple » ? On pourrait par exemple l’inscrire juste au-dessous de la devise républicaine. On pourrait aussi mettre le drapeau rouge à côté du tricolore le 1er Mai avec la phrase « prolétaires de tous les pays unissez-vous » (il se dit en effet que le Manifeste du PC est en effet, culturellement parlant, le livre le plus répandu au monde avec la Bible et le Coran). Concitoyens musulmans, que se passera-t-il si désormais, en vertu de l’égalité civique, vous demandez qu’à l’occasion de l’Aïd, les mairies soient décorées de croissants verts dont le caractère « culturel » est lui aussi avéré par des milliers d’œuvres d’art ? Oh le bel « apaisement » en perspective que voilà, alors que 30% des Français s’apprêtent à voter pour le FN et que Sarkozy ne sait plus quoi faire pour déborder l’extrême droite sur sa droite extrême...

    Bref l’avis du Conseil d’Etat se fonde-t-il sur la recherche de la « paix civile » ou tout au contraire, n’invite-t-il pas de manière irresponsable dans le climat actuel à franchir une étape supplémentaire vers cette guerre civile intercommunautaire qu’attisent symétriquement les frères ennemis du salafisme, de l’intégrisme catho résurgent (autour notamment, des « manifs pour tous ») et de l’ultra-droite FNLR, elle-même encouragée par la volonté liberticide de Napoléon Valls d’institutionnaliser et d’encadrer le culte musulman ?

    En avant, donc au nom de la pseudo-laïcité communautariste promue par l’UE, vers le démantèlement de la « République laïque, sociale, démocratique une et indivisible ». Et à quand le retour des guerres de religion qu’avait momentanément conjurées ou suspendues l’édifice progressiste, mais encore très contradictoire, de l’Edit de Nantes ?

    Bref, détruisons la laïcité aux cris de « vive la laïcité » et saccageons les bases mêmes de la « tolérance » en criant « vive la Tolérance et l’ouverture » !

    Conclusion : aux prochaines présidentielles, on peut faire l’économie des primaires et du vote lui-même : il suffit de porter d’emblée Tartuffe à l’Elysée !
    ALEP-MOSSOUL : A propos du Général Bellanger, des méchantes bombes russes et des gentils bombardements US...

    Doublure de l’arrogant Bernard Guetta dans le 7/9 de France-Inter, le « géo-policitien » Antony Bellanger a récemment commis un édito comparant les sièges simultanés de Mossoul (Irak) et d’Alep (syrie). Sans prendre le risque de citer à l’antenne les coupables et leurs arguments... – M. Bellanger tance les saligauds qui s’étonnent qu’on puisse à la fois flétrir les retombées tragiques de l’intervention russo-syrienne à Alep... et s’enthousiasmer pour l’offensive conduite à Mossoul par une série de milices et d’Etats rivaux que dirigent ouvertement Washington et Paris.

    A qui veut-on faire croire que, dans un cas, les bombes russes maniées par l’armée syrienne régulière iraient sadiquement frapper « la population civile » et « les enfants », et que les « assiégés » d’Alep seraient d’aimables « rebelles » (émargeant hélas un tout petit peu à Al Qaida), alors qu’à Mossoul, les obus pilonnés par d’obligeants « Peshmergas » pilotés par l’armée étasunienne font aimablement un détour pour éviter « les civils » et ne frapper que les « terroristes » ? L’énormité du parti-pris antirusse, pro-occidental et anti-syrien de France-Inter est telle que l’on ne peut éviter d’évoquer les vers de Victor Hugo :

    « C’est un Russe, égorge, assomme !
    C’est normal, pourquoi cet homme
    Avait-il un habit blanc ? »

    Que des éditorialistes triés sur le volet pour remettre l’auditeur bobo dans le droit chemin euro-atlantique, disposent d’un monopole d’Etat pour débiter ces sornettes, on peut le concevoir : car en régime capitaliste, la « liberté de la presse » consiste en ceci que le capital (dans les médias privés), ou que les gouvernements bourgeois (dans les médias « publics ») ont tout loisir pour embaucher, « cadrer » et éventuellement débaucher (s’ils franchissent la ligne politique fixée par l’éditeur) les « journalistes » qui ont le privilège (qui les choisit et sur quels critères ?) de monopoliser les éditoriaux politiques. Et si en plus, lesdits « journalistes » croient les billevesées qu’ils débitent, c’est tout bénèf, car une information n’est crédible que si est supposée parler librement la source dont elle émane...

    Mais que dire alors de tels auditeurs lettrés de France-Inter qui écoutent, avalent et relaient ensuite autour d’eux pareilles sornettes, sans jamais omettre de féliciter à l’antenne MM. Cohen, Guetta, Bellanger et Cie « pour la qualité de vos émissions » ?

    Floreal pour www.initiative-communiste.fr

    En complément (LGS) : Le sabre et le groupillon de Jean ferrat.
    http://www.dailymotion.com/video/xcnphf_jean-ferrat-le-sabre-et-le-gou

    ...

  • Terrifiant
    http://otir.net/dotclear/index.php/post/2016/10/19/Terrifiant

    AP Photo/David Goldman

    Absolument terrifiant d’entendre un candidat platement décréter qu’il laissera planer le suspense à savoir s’il compte concéder une victoire électorale à son opposant ou non : sous-entendre qu’il n’y a pas de légitimité au processus démocratique de l’élection, qu’elle est piégée délibérément par cette « femme sordide » (nasty woman) en parlant d’Hillary Clinton, ces tactiques verbales d’intimidation sont véritablement insupportables à entendre, et carrément inquiétantes parce qu’elles sont diffusées à l’échelle planétaire, et incitent les plus instables et les plus fragiles mentalement à la révolte violente. C’est une première. Le climat n’est décidément pas très sain sur l’échiquier politique.

    A l’heure d’éteindre les lucarnes, je suis prête à parier que cela fera les manchettes et la (...)

    #West_Side_Stories #elections #Trump

  • Médecins du monde : votre diagnostic du cas syrien est faux. — Mouna ALNO-NAKHAL
    http://www.legrandsoir.info/medecins-du-monde-votre-diagnostic-du-cas-syrien-est-faux.html

    Mouna ALNO-NAKHAL
    Les « casques blancs » ont loupé le prix Nobel de la paix, car démasqués ; et voici que « des médecins du monde » prennent le relai [1] : « Oyez, oyez bonnes gens, notre indignation doit faire cesser le massacre d’Alep par les forces russes et du régime [syrien, bien entendu]. Signez et faites signer « notre » pétition, le sort des Alépins en dépend. Que nos voix puissent faire basculer l’histoire en sortant les dirigeants du monde de leur honteuse indifférence. PS : et surtout n’oubliez pas de faire un don ! ».

    Sinistre indignation au moment même où le sort des Alépins a, peut-être, cessé de dépendre des dirigeants de « votre » monde, du fait d’un cinquième veto russe ce 7 octobre [2] ; un veto venu les empêcher de faire basculer l’histoire de cette ville meurtrie et de tant d’autres villes, sacrifiées sur l’autel de leur insatiable rapacité et de leur incomparable arrogance.

    Sérieusement, avez-vous trouvé que MM. Ayrault et Kerry, pour ne citer que ces deux dirigeants du monde auquel vous faites visiblement référence, ont fait montre d’une « honteuse indifférence » devant la déroute des terroristes d’Al-Nosra et Cie, à Alep ? Ont-ils jamais ménagé leurs efforts pour des réunionites urgentissimes au Conseil de sécurité afin d’arracher les résolutions qui les sauveraient à défaut de les blanchir ?

    N’avez-vous pas entendu leur émissaire spécial, Staffan de Mistura, au moment même de la conférence de presse de MM. Ayrault et Lavrov ce 6 octobre [3], proposer la sortie de 900 terroristes assiégés du secteur est d’Alep, quitte à prendre le risque de les accompagner physiquement vers Idleb ou ailleurs ; oubliant, dans sa détresse, que quelques jours plus tôt il les avait chiffrés à 3000 et que les autorités syriennes ne demandaient pas mieux qu’ils se dirigent, tous, vers Idleb ou ailleurs, exactement comme il le souhaitait ? Une proposition sur ordre de ses supérieurs et des chiffres faux dans un cas comme dans l’autre, vous vous en doutez. Une proposition refusée par les intéressés dans la journée avec tous les noms d’oiseaux à l’égard de leur courageux bienfaiteur.

    Que pouvaient-ils faire, plus qu’ils n’ont fait, pour remettre à leurs terroristes préférés cette ville stratégique afin de créer leur « Sunnistan » rêvé, une fois qu’ils les auraient débarbouillés et cravatés ou, tout simplement éliminés, dans le but de l’offrir à des serviteurs moins zélés mais plus dociles ?

    Et, qui que vous soyez, que dire de votre propre indifférence depuis l’été 2012 devant Alep assiégée par les terroristes, affamée, assoiffée, violée, pillée, détruite, souffrant de milliers de morts et de toutes les blessures, sous leurs « canons de l’enfer » fièrement exhibés ?

    Comment se fait-il que seuls les appels au secours des terroristes, qui martyrisent cette ville depuis quatre années, chatouillent votre altruisme militant ? Des terroristes « génétiquement modifiés en opposition armée modérée » par MM. Ayrault et Kerry et leurs amis et prédécesseurs, comme décrits à maintes reprises par le Dr Bachar al-Jaafari devant le Conseil de sécurité des Nations Unies ; à moins, qu’à l’image de vos dirigeants, vous ne vous contentiez de cracher vos accusations avant de prestement déguerpir pour ne pas avoir à entendre les preuves irréfutables contredisant vos allégations.

    Et sous quelles malsaines arguties comptez-vous ensevelir vos vaillantes indignations devant le dernier et le plus meurtrier d’une longue série de massacres collectifs [4] commis par les chasseurs saoudiens ayant bombardé des civils yéménites rendus à une cérémonie funéraire, à Sanaa, pour présenter leurs condoléances au ministre de l’Intérieur suite au décès de son père, ce 8 octobre ? D’après les experts militaires, il s’agit bel et bien de frappes aériennes et plus exactement de 4 raids consécutifs [5], non de déflagrations au sol comme annoncé au départ.

    Le bilan de cette promenade de santé saoudienne est d’environ 140 morts tellement carbonisés et déchiquetés, pour la plupart, que leur identification n’est possible que par profilage génétique, technologie indisponible dans le pays d’après un haut responsable de la ville, et de 600 blessés.

    Des blessés qui risquent de mourir à leur tour, parce que les blessures sont graves et que le grand frère saoudien interdit leur transport à l’étranger, alors qu’il n’y a plus rien qui n’ait été détruit dans ce beau pays anciennement appelé l’« Arabie heureuse ». Il n’y a plus rien, ni hôpitaux, ni écoles, ni infrastructures, ni usines, ni… Une belle occasion de mettre votre indignation à profit, en actes et en paroles.

    Quatre jours sont passés et pas une réunion de l’ONU au programme pour sanctionner cet acte gratuit et misérable, sans doute parce que les massacreurs des Yéménites sont les protégés de cette respectable organisation, au même titre que les terroristes massacreurs à Alep. Les premiers n’ont mérité qu’un blâme de Ban Ki-moon, pour la forme, les seconds ayant eu droit à trois réunions du Conseil de sécurité en une semaine !

    Bref, Messieurs les médecins d’on ne sait quel monde, votre diagnostic est faux et relève sans doute d’une instrumentalisation, non d’une improbable ignorance de vos propres dirigeants. Nous le savons. Ils le savent. Alors, de grâce, dites-leur d’aller voir ailleurs et de trouver un autre moyen de récolter des dons pour vos nobles causes. Alep et toute la Syrie s’en passeront.

    Mouna Alno-Nakhal

  • Henry Kissinger a-t-il une conscience ? (New Yorker) — Jon Lee ANDERSON
    http://www.legrandsoir.info/henry-kissinger-a-t-il-une-conscience-new-yorker.html

    Le mois de mai dernier, alors que le président Obama se rendait en Argentine pour se réunir avec le nouveau président, Mauricio Macri, ses apparitions publiques ont été tourmentées par des manifestants qui ont bruyamment demandé des explications, ainsi que des excuses, au sujet des pratiques étasuniennes, passées et actuelles. Il existe peu de pays en Occident où l’antiaméricanisme s’exprime aussi vigoureusement qu’en Argentine, où une culture très politisée de la plainte a évolué vers une situation dans laquelle de nombreux problèmes du pays sont reprochés aux Etats-Unis. Il existe à gauche, tout particulièrement, une rancune persistante à cause du soutien octroyé par le gouvernement des Etats-Unis à l’aile droite militaire Argentine, qui a pris le pouvoir en mars 1976 et a instauré une "Guerre sale" contre la gauche, causant la mort de milliers de vies durant les sept années qui suivirent.

    La visite d’Obama a coïncidé avec le quarantième anniversaire du coup d’État. Il a précisément rendu hommage aux victimes de la Guerre sale en visitant un sanctuaire construit en leur honneur dans la périphérie de Buenos Aires. Lors d’un discours prononcé à cet endroit, Obama a reconnu ce qu’il a appelé le "péché par omission américain", mais sans aller jusqu’à présenter de véritables excuses. "Les démocraties doivent avoir le courage de reconnaître lorsqu’elles ne sont pas à la hauteur des principes qu’elles proclament, (...) et nous avons été trop lents à parler franchement de la question des droits de l’homme, et ce fut le cas ici."

    Durant la période préparatoire du voyage d’Obama, Susan Rice, la conseillère pour la sécurité nationale du président, avait annoncé l’intention du gouvernement de déclassifier des milliers de documents de l’armée étasunienne et des services secrets appartenant à cette période tumultueuse de l’histoire Argentine. Un geste de bonne volonté dans le but de souligner les efforts en cours mis en place par Obama pour changer la dynamique des relations entre les Etats-Unis et l’Amérique latine – "pour enterrer les derniers vestiges de la Guerre Froide", comme il l’avait signalé à La Havane lors de ce même voyage.

    La semaine dernière, une première tranche de ces documents déclassifiés a été publiée. Les documents révèlent que des fonctionnaires de la Maison Blanche et du Département d’Etat étaient très au fait du caractère sanguinaire de l’armée argentine, et que certains de ces fonctionnaires étaient horrifiés par ce qu’ils savaient. D’autres, tout particulièrement Henry Kissinger, ne l’étaient pas du tout. Dans un câble de 1978, l’ambassadeur étasunien, Raul Castro, écrit à propos d’une visite de Kissinger à Buenos Aires, où il était reçu en tant qu’invité du dictateur, Jorge Rafael Videla, alors que le pays recevait la Coupe du Monde : "Mon unique préoccupation est que le concert intarissable d’éloges de Kissinger au sujet des mesures prises par l’Argentine pour éradiquer le terrorisme ne soit trop monté à la tête de ses hôtes", écrivit Castro. L’ambassadeur poursuivit anxieusement : "Nous courons le risque que l’Argentine utilise les éloges de Kissinger comme justification pour durcir sa position vis-à-vis des droits de l’homme."

    Les dernières révélations dévoilent le portrait d’un Kissinger qui a agi comme l’incitateur impitoyable, pour ne pas dire co-conspirateur actif, des régimes militaires latino-américains impliqués dans des crimes de guerre. Des documents déclassifiés antérieurement, sous l’administration Clinton, avaient déjà prouvé que Kissinger, non seulement était au courant des agissements des militaires, mais aussi qu’il les avait activement encouragés. Deux jours après le coup d’Etat en Argentine, Kissinger est briefé par son Secrétaire d’Etat assistant pour les affaires Inter-Américaines, William Rogers, qui le prévient : "Je pense qu’il faut s’attendre à pas mal de répression, probablement à une bonne dose de sang, d’ici peu en Argentine. Je pense qu’ils vont devoir s’en prendre très durement non seulement aux terroristes mais aussi aux dissidents des syndicats et des partis opposants." Ce à quoi Kissinger répond, "Quelles que soient les risques qu’ils encourent, ils auront besoin d’un peu d’encouragement... et je veux vraiment les encourager. Je ne veux pas leur donner l’impression qu’ils ont les Etats-Unis sur le dos."

    Sous la direction de Kissinger, il est certain que [les militaires] n’étaient pas tourmentés. Juste après le coup d’Etat, Kissinger a envoyé son soutien aux généraux et a renforcé ce message en approuvant un ensemble de mesures d’assistance sécuritaire américaine. Durant une réunion avec le Ministre argentin des Affaires étrangères, deux mois plus tard, Kissinger lui conseilla en clignant de l’œil, d’après le mémo de la conversation archivé, "Nous sommes conscients de la période difficile que vous traversez. Ce sont des temps étranges, où les activités politiques, criminelles et terroristes tendent à se rejoindre sans séparation claire. Nous comprenons que vous deviez rétablir votre autorité. .. S’il y a des choses à faire, vous devriez les faire rapidement."

    Les forces militaires argentines ont fait un coup d’Etat afin d’étendre et d’institutionnaliser une guerre qui était déjà en cours contre les guérillas de gauche et leurs sympathisants. Ils appelèrent cette campagne le Processus de Réorganisation Nationale, ou plus simplement "le processus". Durant la Sale guerre, nous le savons bien aujourd’hui, jusqu’à 30 000 personnes ont été enlevées, torturées et exécutées par les forces de sécurité. Des centaines de suspects ont été enterrés anonymement dans des fosses communes, des milliers d’autres furent déshabillés, drogués, embarqués dans des avions militaire et lancés en plein vol à la mer, vivants. Le terme "los desaparecidos " – "les disparus" – est depuis devenu un apport de l’Argentine au vocabulaire de l’humanité.

    Pendant la période du coup d’Etat, Gerald Ford était le président intérimaire des Etats-Unis et Henry Kissinger avait la double fonction de Secrétaire d’Etat et conseiller pour la Sécurité nationale, postes qu’il avait déjà occupé pendant l’administration de Nixon. Immédiatement après les événements en Argentine, suite aux recommandations de Kissinger, le Congrès des États-Unis a approuvé la demande d’assistance en matière de sécurité de la junte pour un montant de 50 millions de dollars, auxquels se sont ajoutés 30 millions de dollars avant la fin de cette même année. Des programmes d’entraînement militaires et des ventes d’avion pour une valeur de plusieurs centaines de millions de dollars ont aussi été autorisés. En 1978, après un an de présidence de Jimmy Carter, les inquiétudes en matière de violations des droits de l’homme ont mis fin à l’aide étasunienne. Plus tard, la nouvelle administration a cherché à écarter la junte militaire de toute assistance financière internationale. Néanmoins, ces restrictions ont été annulées avec l’arrivée de Reagan à la Maison-Blanche, début 1981.

    Dans les faits, Kissinger n’a jamais été inquiété pour ses actions au Chili, où des milliers de personnes ont été assassinées par les hommes de main de Pinochet, ou pour le Vietnam ou le Cambodge, où il a ordonné des bombardements aériens à grande échelle qui ont couté la vie d’innombrables civils. L’un de ces principaux critiques, feu Christopher Hitchens, a publié en 2001 un pavé accusateur –"Le Procès de Henri Kissinger" – dans lequel il réclamait que Kissinger soit poursuivi "pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité, et pour infractions contre le droit coutumier ou international, incluant la conspiration pour commettre des meurtres, des enlèvements, et la torture".

    En pleine Guerre Sale, bien entendu, les généraux argentins nièrent tout simplement tout événement malencontreux. Interrogés au sujet des "disparus", le leader du coup d’Etat, le Général Videla, expliqua avec une froide ambiguïté, "Les disparus sont simplement cela : des disparus. Ils ne sont ni vivants ni morts. Ils sont disparus". D’autres officiers suggéraient que les disparus étaient probablement en train de se cacher, préparant des actions terroristes contre la patrie. En réalité, la grande majorité d’entre eux était brutalisée par des agents gouvernementaux dans des prisons secrètes, pour être ensuite – ans la plupart des cas – exécutés. Comme en Allemagne durant l’holocauste, une grande partie de la population argentine comprenait ce qu’il se passait, mais gardait le silence dans un esprit de complicité, ou de peur. Signe d’une époque durant laquelle il était plus simple de se voiler la face, les Argentins qui assistaient à l’enlèvement de leurs voisins par des policiers en civil pour ne jamais revenir adoptèrent une expression qui devint populaire dans le pays : "Algo habrán hecho" – "Ils ont sûrement fait quelque chose".

    De nombreuses preuves sont là pour confirmer l’insensibilité totale de Kissinger, pour certaines aussi inexplicables que choquantes. Il y a aussi une attitude machiste dans certaines de ses remarques. Cela pourrait se comprendre, peut-être, s’il n’avait jamais vraiment exercé de pouvoir, comme c’est le cas jusqu’à maintenant du candidat à la présidence Donald Trump et ses offenses gratuites. Et puis l’on se rend compte que Kissinger, la plus ancienne et emblématique figure de paria de l’histoire moderne des États-Unis, n’est qu’un individu parmi toute une série de personnages à la fois craints et méprisés à cause de l’immoralité des services qu’ils ont rendu mais toujours protégés par l’establishment politique en reconnaissance de ces mêmes services. Les noms de William Tecumseh Sherman, Curtis LeMay, Robert McNamara, et, plus récemment, Donald Rumsfeld, nous viennent à l’esprit.

    Dans le remarquable documentaire d’Errol Morris The Fog War (2003), nous voyions que Mc Namara, qui était un octogénaire à l’époque, était un homme tourmenté qui affrontait ses vieux démons, sans y parvenir, à cause du fardeau moral dû à ses actions en tant que Secrétaire de la Défense américain pendant la Guerre du Vietnam. Il a récemment publié un mémoire dans lequel il tente de faire face à son héritage. A cette période, un journaliste nommé Stephen Talbot l’a interviewé, et a ensuite obtenu une interview avec Kissinger. Il écrivit plus tard sur sa première rencontre avec Kissinger : « Je lui ai dit que je venais d’interviewer Robert McNamara à Washington. Ça a retenu son attention, tout d’un coup il est devenu sérieux et puis il a fait quelque chose d’extraordinaire. Il a commencé à pleurer. Mais non, pas avec de vraies larmes... Tout juste devant moi, Henri Kissinger était en train de faire du théâtre. "Boohoo, boohoo," fit-il, en imitant un bébé qui pleure en frottant ses yeux. "Il s’autoflagelle encore n’est-ce pas ? Il se sent encore coupable." Il dit cela d’une voix chanteuse et d’un ton moqueur, en se tapotant le cœur. »

    McNamara est mort en 2009,à l’âge que Kissinger a aujourd’hui – 93 ans – mais les problèmes de conscience qu’il a publiquement exprimés vers la fin de sa vie ont aidé à adoucir sa sombre réputation. Maintenant qu’il approche la fin de sa vie, Kissinger doit se demander quel sera son propre héritage. Il peut être sûr que, au moins, son inébranlable soutien au projet de la superpuissance américaine, peu importe ce qu’il aura coûté en vies, représentera une grande part de cet héritage. Néanmoins, contrairement à McNamara qui aura tenté d’exprimer une certaine repentance tant méprisée par Kissinger, celui-ci n’a fait que démontrer qu’il ne possédait pas de conscience. Et c’est pour cela qu’il paraît fort probable que l’histoire ne l’acquittera pas si facilement.

    Jon Lee Anderson, est un journaliste, contributeur du New Yorker depuis 1998.

    Le New Yorker est un magazine hebdomadaire étasunien fondé en 1935 qui publie des reportages mais aussi de la critique, des essais, des bandes dessinées, de la poésie et des fictions. Depuis 2004, il a soutenu les candidats démocrates à la Maison Blanche. Il est catalogué comme étant de tendance libérale.

    Traduit pour Le Grand Soir par Luis Alberto Reygada (Twitter : @la_reygada – la.reygada@gmail.com).

    20 août 2016

  • L’escroquerie démocratique : Hillary ou Trump ? (Counterpunch)Luciana Bohne

    http://www.legrandsoir.info/l-escroquerie-democratique-hillary-ou-trump-counterpunch.html

    « Pensez-vous que nous serions mieux sous Hillary ou Trump, » m’ont demandé les membres de mon groupe d’écriture, lors d’une réunion en Octobre. « Ce n’est pas une question de l’un ou l’autre. Je ne peux pas vous donner une réponse courte. » Finalement, j’ai rédigé la réponse que voici

    .

    Aux Etats-Unis, nous avons la démocratie politique mais la démocratie économique est rare. Nous avons les structures politiques de la démocratie, mais elles vacillent sur des fondations faites de clauses d’exception. Ces exceptions limitent les progrès de la démocratie d’en bas. Nous avons la démocratie pour quelques-uns et l’exclusion pour tous les autres. Nous avons le socialisme pour le capital et le capitalisme pour le reste. D’ailleurs, tout droit ou liberté politique est provisoire. Ils sont accordés avec des clauses d’exception rédigées en petits caractères ou avec des lacunes accumulées au fil du temps qui attribuent à l’État le privilège de les résilier.

    Nous avons une démocratie qui se contredit depuis sa création. Elle professait que « tous les hommes » étaient nés égaux, sauf les sous-hommes qui n’étaient que du bétail légalisé et qui appartenaient à ceux qui les avaient achetés. Cette démocratie naissante limitait le droit de vote aux propriétaires, en encourageant l’appropriation par le vol des terres appartenant aux sous-hommes des peuples autochtones. Ce modèle de dépossession est évident aujourd’hui dans la violence systématique qui s’exerce contre les jeunes Noirs. Les hommes noirs constituent 6,6 pour cent de la population mais 40 pour cent des 2,3 millions de la population carcérale, contre 375.000 en 1970. Six millions de citoyens qui ont purgé leur peine n’ont pas le droite de voter.

    La nature de notre démocratie
    C’est la propriété, et non la démocratie, qui fut intégrée comme le nec plus ultra des intérêts vitaux dans l’ADN de notre organisme constitutionnel. C’est l’ostracisme qui régnait au sommet de la colline blanche post-coloniale des Etats-Unis. Pour être un membre à part entière de cette enclave utopique et exalté de profiteurs zélés, il fallait voler, posséder et profiter.

    L’éthique de la cupidité et de la concurrence n’assure guère l’harmonie sociale. Celle-ci est garantie par l’achat de l’opinion publique. Cela signifie la construction d’une superstructure de contrôle idéologique. Cela signifie conditionner le public à adopter les valeurs et les intérêts de l’élite dirigeante. Par conséquent, la croyance inculquée de la sacralité de la propriété privée induit chez les dirigés à croire que « la poursuite du bonheur » consiste à accumuler de biens matériels – contrairement aux penseurs des Lumières qui défendaient le droit au développement personnel nié par les structures sociales rigides de la féodalité.

    Dans le capitalisme, la notion de propriété s’appuie sur l’exploitation. Elle n’est pas la garantie du bien-être public, de l’harmonie et de la sécurité. La propriété est la mère du racisme, de la guerre, du génocide, et de l’inhumanité. Nous avons, dans notre démocratie de bonimenteurs, de bons citoyens qui s’opposent aux guerres et au racisme. Mais l’opposition aux guerres et au racisme dans un état obsédé par la propriété est comme un opposition au feu en Enfer. Le Feu est la nature de l’Enfer tout comme la Propriété est la nature de notre état. C’est l’abolition de l’enfer qu’il faut exiger.

    « Il est tout à fait évident » , écrit le jeune Frederick Engels dans son premier livre publié, La situation de la classe laborieuse en Angleterre : https://www.marxists.org/francais/engels/works/1845/03/fe_18450315_pref.htm
    , en observant la démocratie naissante de l’ère industrielle en Angleterre, « que toute la législation est calculée pour protéger ceux qui possèdent contre ceux qui ne possèdent pas »

    L’escroquerie
    Lorsque vous avez la démocratie politique sans justice économique, vous avez le forme sans le contenu. Karl Marx, qui, avec Engels, a étudié les constitutions émergentes de l’Europe libérale, surtout après les révolutions de 1848-1849, a tout écrit à ce sujet dans La Sainte Famille (https://www.marxists.org/francais/marx/works/1844/09/kmfe18440900.htm ), et a qualifié cette démocratie partielle d’ « escroquerie démocratique ». Il considérait les Etats-Unis comme le pays modèle de cette « escroquerie », le pays le plus démocratique dans la forme constitutionnelle et le plus efficace pour réguler les passions du peuple dans les limites des intérêts de classe au pouvoir, assurant la paix sociale dans l’étau de son étreinte libérale brutale.
    Pour sûr, notre Constitution était la plus démocratique de cette ère libérale émergente.

    En Europe, par exemple, les constitutions libérales naissantes furent ruinées par une impulsion réactionnaire pour préserver certains degrés de despotisme. Pas la nôtre. Noir sur blanc il était écrit que nous répudions les rois et les despotes. Nous étions « nous le peuple ». Nous gouvernions. Nous n’étions plus des sujets mais des citoyens.

    L’illusion du pouvoir entre les mains du peuple fut un brillant canular. « Pour l’amour de Dieu, laissez-les voter ; n’ayez pas peur des élections », chuchotèrent à la fin du 19ème siècle les élites étasuniennes à leurs homologues européens. « Qu’ils s’imposent leur propre soumission par le vote. Laissez-les croire qu’ils gouvernent. L’harmonie sociale vous coûtera moins cher que tous ces donjons et gendarmes ».

    L’Europe a prêté l’oreille parce que les mouvements socialistes avaient véritablement décollé à la fin du 19ème siècle, en exigeant la justice sociale et économique. Elle a prêté l’oreille parce que le socialisme international menaçait d’unir, dans un combat commun contre l’impérialisme, les peuples soumis des colonies avec les masses de la patrie impériale. Les masses laborieuses de l’Europe réalisèrent que si le soleil ne se couchait jamais sur l’Empire britannique, il ne se levait pas pour autant sur les taudis britanniques.

    Pour réaffirmer l’harmonie sociale, des concessions furent faites. Puis le mouvement socialiste fut éliminé lors de la Première Guerre mondiale qui fut à la fois une guerre de classe et une guerre inter-impérialiste. La marée montante de la prise de conscience de l’oppression générale retomba et s’échoua dans la boue des Flandres et les tranchées du front occidental. Sur le front de l’Est, la marée a tenu bon, en anéantissant l’autocratie Russe, et une expérience du pouvoir par le peuple a débuté. Une chose que les impérialistes n’avaient pas pris en compte lorsqu’ils excitaient les peuples de chaque nation à se massacrer entre eux était que les guerres sont les creusets de la révolution. S’il existe une lueur d’espoir dans la boucherie en cours des guerres modernes de l’Occident contre les ex-colonies, elle réside dans l’espoir que l’histoire se répétera avec un retour de manivelle provoqué par la révulsion et une révolte mondiale.

    L’apparition du néolibéralisme.
    Depuis 1945, le système des deux partis étasuniens a brillamment réussi à maintenir un ordre social sous contrôle, en jouant au jeu de l’alternance fictive entre conservatisme et progressisme. En réalité, le jeu était joué pour confiner les gens dans un cadre politique extrêmement étroit où tout véritable choix politique se voyait étouffé et dans lequel on attendait des gens qu’ils se retournent les uns contre les autres à propos d’une concession mineure quelconque, ou qui ne mangeait pas de pain, que l’Etat jetait en pâture à tel ou tel groupe social. Les maintenir en agitation mais sous contrôle ; leur donner l’impression qu’avec la dissidence et le débat, ils vivaient dans une société libre. Voilà ce que les dirigeants aiment : des gens divisés mais faisant partie du troupeau. Il est vrai que parfois certains s’en échappent et descendent dans la rue, mais des concessions minimales seront faites et ils retourneront dans leur cadre étroit où ils se chamailleront sur leurs mérites ou démérites respectifs.

    Dans les années 1970, les dirigeants ont pris une décision capitale. Ils ont noté que le taux de profit sur les investissements au sein de l’État-providence était plat. Ils ont remarqué que le maintien d’une économie industrielle générait trop de frais. Ils ont remarqué que les concessions faites pour assurer l’harmonie sociale s’étaient accumulées au point de mettre en péril la liberté des capitaux. Alors ils ont décidé de tout reprendre : l’investissement industriel au service du développement d’un pays ; les droits des travailleurs ; les services sociaux ; les réglementations sur les banques ; les restrictions sur les opérations financières hasardeuses et risquées. En bref, ils voulaient le retour de l’économie de casino débridée de Wall-Street de l’époque avant la Grande Dépression.

    Ils savaient qu’ils s’engageait dans une guerre sociale. Ils savaient que les gens allaient souffrir mais ils avaient confiance que les ravages de la politique de la terre brûlée néolibérale mettrait du temps à faire sentir ses effets à domicile. La révolte prévisible contre la paupérisation pouvait être retardée par le communautarisation de la société en groupes d’identité compartimentés, chacun cherchant l’attention de l’Etat sur un sujet précis. Nous sommes devenus une nation balkanisée de minorités parce que l’État sait que notre force, notre seule arme – est l’unité. Notre éparpillement est gérable.

    A la fin des années 1970, l’industrie sidérurgique a quitté Pittsburgh pour le Brésil, bien que le taux de profit était de 12%. La région fut économiquement dévastée. Dans les années 1980, en tant qu’enseignement à 180km au nord de Pittsburgh, je lisais des essais rédigés par des étudiants d’une université publique de la classe ouvrière où j’enseignais. Les essais racontaient des histoires déchirantes de pères en détresse - des métallos qui avaient perdu leur emploi, buvaient, se querellaient avec leurs épouses, qui divorçaient.

    Plus pénible à lire, cependant, étaient les causes que les étudiants attribuaient à l’insécurité de leurs jeunes vies. Ils citaient des lois environnementales trop strictes ; une fiscalité des entreprises excessive ; la cupidité des syndicats. Ils avaient abandonné leur raison et cédé à la passion des flammes du ressentiment que le Parti Républicain attisait avec le tisonnier du racisme. Ils supposaient que la démocratie était allée trop loin avec la discrimination positive, favorisant un groupe au détriment d’un autre. Ils étaient d’accord que « le gouvernement était trop envahissant » et la protection sociale trop somptueuse. Les philistins du Parti républicain compensaient leur confiance dévoyée avec des élucubrations pédantes sur la famille et les valeurs religieuses, le « caractère sacré de la vie », la sobriété de la peine de mort comme mesure de discipline sociale – autant de mesures qui ne réduisent ne serait que d’un centime ni le budget de la défense ni les subventions accordées aux entreprises. Le complexe pénitentiaire est devenu une activité lucrative pour l’investissement et l’exploitation – l’équivalent des workhouses (*) britanniques du 19ème siècle.

    Le Parti Démocrate, quant à lui, a prêché la tolérance raciale, mais a adopté des lois draconiennes incarcérant les personnes les plus vulnérables, les jeunes, les pauvres et, de façon disproportionnée, les Noirs. Ils « reformèrent » la protection sociale puis ont laissé croire aux Blancs que les Noirs avaient volé leurs allocations. En réalité, la plupart des bénéficiaires de la protection sociale étaient des Blancs pauvres. Le Parti Démocrate a lancé le discours sur le multiculturalisme, ghettoïsant ainsi les groupes sociaux autour de questions sociales uniques, élargissant les fractures de la cohésion sociale, de la solidarité et de la coopération.

    Ce qui gisait sous les décombres, enseveli sous les discours sur les valeurs et l’identité, était la classe sociale, l’inavouable, le proscrit. La classe ouvrière a cessé d’exister en tant qu’entité linguistique dans le discours public et intellectuel. Il a cessé d’exister politiquement, parce que lorsque la langue meurt, l’histoire, la culture et la conscience des gens meurent aussi. Ainsi, les Démocrates ont adopté l’ALENA et l’ALEAC, des actes d’agression économique contre le monde du travail, ici et ailleurs. Ils ont abrogé la loi Glass-Steagall et ouvert la porte aux dérives financières sans entraves, ce qui nous a valu le crash de 2007-8, lorsque les conneries des deux partis ont fini par déborder. La masse, jusqu’ici divisée et apathique, explosa de colère contre « les riches ». Voilà que l’inculture politique du peuple, si assidûment cultivée par les deux partis, s’éveillait à une perception de la classe comme relation sociale inégale de pouvoir au sein de la société.

    L’harmonie sociale se décompose
    Dans la campagne électorale présidentielle en cours, nous avons assisté à une relâche du contrôle exercé par les deux partis. Les beaux jours de la conciliation de classe et de coopération active de la population avec les intérêts des élites économiques ont clairement atteint une sorte de début de la fin. Les électeurs somnambules qui autrefois s’alignaient derrière le candidat retenu par leurs partis respectifs - Républicains à votre fausse droite et Démocrates à votre fausse gauche - se sont soudainement réveillés, leur apathie éclatant dans un désordre, une débauche et une indiscipline inattendue.

    Douze millions d’électeurs ont rejoint la campagne d’un « indépendant », le sénateur Bernie Sanders, qui se présenta comme candidat du socialisme démocratique. 13,3 millions sont devenus partisans du milliardaire entrepreneur immobilier Donald Trump, le candidat voyou parvenu du Parti Républicain. En réalité, aucun des deux candidats n’a reconnu l’ampleur du problème du capitalisme mondial en crise qui est la cause du retour au capitalisme rapace prôné par le néolibéralisme. Ni compris ou avoué que le néolibéralisme était une nécessité pour la survie du capitalisme. Ainsi, tous les deux ont proposé de retourner à une époque où le pays connaissait une prospérité, Sanders à l’économie du New Deal ; Trump à l’époque du fordisme industriel, toutes deux spécifiquement saccagées par le néolibéralisme. Hillary Clinton, en tant que partenaire néolibérale, à la fois dans l’idéologie et la pratique, de Bill Clinton, comprend que le néolibéralisme est la dernière bataille pour l’hégémonie mondiale du capital international. Voilà pourquoi elle est la candidate des néoconservateurs.

    Mais les gens, poussés par leurs conditions matérielles de plus en plus difficiles, en ont finalement eu assez. Les années Obama ont ruiné tout espoir de changement – et les derniers espoirs dans les promesses des deux partis. Les guerres se sont poursuivies et se sont intensifiées, augmentant le budget de la défense à plus de $600 milliards ; le complexe militaro-industriel a amassé des fortunes à faire pâlir d’envie Crésus ; la surveillance s’est intensifiée ; les banques ont récupéré et profité, en abandonnant au peuple les miettes de l’austérité ; les capitaux se sont précipitamment exportés à la recherche d’investissements ; le marché du travail n’offre plus que des emplois précaires et sous-payés ; des accords de commerce internationaux anti-travail et anti-souveraineté se sont multipliés. La corruption. La violence policière. Les immigrés boucs-émissaires, les déportations massives. le contrôle des médias. Les mensonges. La belligérance. La politique étrangère destructrice : agressions militaires et changements de régime. Le démantèlement du droit international et des traités internationaux. Le faux humanitarisme. La perte de la « bonne opinion du monde, » que la Constitution demandait avec tant d’insistance au peuple des États-Unis de cultiver. Au lieu d’entretenir des relations de bon voisinage, nos dirigeants aspirent à devenir les propriétaires abusifs de la planète.

    Les gens ont honte. Dans un coin de leur conscience embrumée, ils ont honte de leur pays. L’augmentation de la pauvreté les prive de leur dignité. Ils doivent se sentir honteux de leurs conditions de vie et de l’état du pays. Et ça, ce n’est pas bon pour les dirigeants : la honte est une émotion où la conscience révolutionnaire germe. Qui peut vivre longtemps sans le respect de soi avant de recourir à la révolte ou de succomber à la haine de l’humanité de manière à déplacer le dégoût de soi, à la manière des fascistes ? Par-dessus tout, qui peut vivre longtemps dans une société où la violence endémique est un symptôme évident de la douloureuse absence d’amour ?

    Conclusion
    Trump ou Hillary ? Mauvaise question. Au contraire, nous devons réaliser que dans la mesure où il s’agit d’un choix proposé par les dirigeants, c’est un piège auquel nous ne pouvons plus échapper, mais qui pourra servir de leçon pour l’avenir. Dans la culture libérale dans laquelle nous avons tous été éduqués - Républicains ou Démocrates - nous avons été habitués à chercher le sauveur suprême. Nous emboîtons le pas des puissants. Nous espérons que l’émancipation viendra d’en haut alors que le changement radical et la démocratisation ne viendront que d’en bas. C’est ça la difficulté, c’est ça qui nous fait peur. Nous sommes paisibles parce que nous ne connaissons pas notre propre force, et aussi longtemps que nous l’ignorerons, nous serons des sujets et non des citoyens.

    Nous devrions voir dans le rejet des partis traditionnels que représentent les candidatures de Trump et Sanders, la possibilité – la nécessité, en fait - d’organiser un parti du peuple. On pourrait même l’appeler Parti des Déplorables, car si l’on exclut les « masses désordonnées » (selon Marx et Engels, pour se moquer du mépris dont elles faisaient l’objet de la part de l’élite arrogante), on admettra que la démocratie n’a aucune chance. Elles sont « désordonnées », mais sont-elles à blâmer, elles qui ont cessé de compter, ou même d’exister, sur le front de la guerre de classe qui a été lancée contre la démocratie – c’est-à-dire contre nous tous ?

    Les lignes de division ethniques doivent disparaître. C’est un impératif pour l’unité. Aux Etats-Unis, le racisme est une peste endémique et récurrente. Il est à la racine de nos divisions politiques. Voilà donc la première tâche : l’éradiquer par l’éducation. Engels, qui a partagé sa vie avec Mary Burns, une Irlandaise républicaine radicale, avait bien compris le racisme contre les Irlandais qui imprègnait la classe ouvrière anglaise. Ce n’était pas un simple trouble psychologique. Il est apparu parce que les usines des Midlands importaient des travailleurs irlandais pour briser les grèves. Néanmoins, il voyait dans la classe ouvrière anglaise la force nécessaire pour mener une révolution sociale :

    « L’Angleterre démontre que plus une classe se trouve en bas de l’échelle sociale et plus elle est « inéduquée » dans le sens habituel du mot, plus sa relation avec le progrès est forte et plus son avenir est grand. »
    J’ai tenté « d’expliquer patiemment » - maxime de Lénine - et, au cours de cette explication qui n’est même pas une réponse « claire et précise », j’ai peut-être épuisé la patience du lecteur, mais il est important de savoir que si nous votons pour l’un ou l’autre de ces deux candidats, nous le faisons sans illusion. Si nous votons pour le « moindre mal », que ce soit la dernière fois, car c’est bien pour le mal que nous voterons.

    Luciana Bohne
    Luciana Bohne est co-fondatrice de Film Criticism, une revue des études de cinéma, et enseigne à l’Université Edinboro en Pennsylvanie.
    (*) NdT : lire ce texte de F. Engels sur les « workhouses » britanniques : https://www.marxists.org/francais/engels/works/1845/03/fe_18450315_11.htm

  • Une première dans l’Histoire du journalisme : le Washington Post demande l’inculpation de sa propre source - après avoir accepté le prix Pulitzer

    (The Intercept) — Glenn Greenwald

    http://www.legrandsoir.info/une-premiere-dans-l-histoire-du-journalisme-le-washington-post-demande

    Autre que cette révélation initiale de Snowden, suggère le Post, il n’y avait aucun intérêt public à révéler les autres programmes. En fait, affirment les éditorialistes, leur révélation a causé un véritable préjudice. Ceci inclut le programme PRISM, au sujet duquel le Post s’exprime ainsi :

    Ce qui complique les choses est que M. Snowden a fait plus que cela. Il a également volé, et fuité, des informations sur un programme distinct de la NSA de surveillance de l’internet à l’étranger, PRISM, qui était clairement légal et ne constituait aucune menace évidente contre la vie privée. (Il était également temporaire, car la loi l’autorisant expire l’année prochaine.)

    En faisant valoir qu’il n’y avait aucun intérêt public à révéler le programme PRISM, les éditorialistes du Post on oublié de mentionner un détail. Que le journal (en même temps que The Guardian) qui a choisi de révéler le programme PRISM en étalant ses détails opérationnels et le manuel top-secret en première page s’appelle... le Washington Post. Puis, après avoir choisi de le faire, ils ont explicitement vanté leur révélation du programme PRISM (ainsi que d’autres révélations) lorsqu’ils ont postulé pour le prix Pulitzer.

    Mais ce qui rend l’éditorial du Washington Post si extraordinaire, ce qui en fait un véritable tour de force, est que les éditorialistes réclament littéralement des poursuites pénales contre une des sources les plus importantes de l’histoire de leur propre journal. Ayant baigné dans la gloire des prix et des récompenses, et bénéficié de millions de clics incalculables, les éditorialistes du Post veulent maintenant voir le lanceur d’alerte qui a permis tout cela d’être enfermé dans une prison US et d’être qualifié de criminel. Il n’y a pas de mots pour décrire une telle perversité.

    Glenn Greenwald

  • Du Paraguay au Brésil : l’impérialisme « new look » : les coups d’État « parlementaires » — Jean ORTIZ
    http://www.legrandsoir.info/du-paraguay-au-bresil-l-imperialisme-new-look-les-coups-d-etat-parleme

    Cachez ces objectifs d’hégémonie pour le pillage que l’on ne saurait voir !!
    Les hypocrites ! Ils ont trouvé en Amérique latine un artifice moins voyant que les Marines d’antan, les GI’s et les bérets verts d’autrefois, les troupes d’élite, la flotte et les porte-avions, les drôles de drones, les bombardements « chirurgicaux » sans anesthésie, l’artillerie lourde... l’impérialisme « hard » a troqué, pour l’heure, la canonnière et le « gros bâton », les centres de torture (ESMA, Villa Grimaldi...), les disparus, les « vols de la mort », pour « l’impérialisme soft » : les coups d’État « de velours », « pseudo-parlementaires », « pseudo-institutionnels », sur fond de travail de sape de la CIA, des fondations et agences subversives (NED, USAID), et de déstabilisation à vif des régimes progressistes d’Amérique latine, par la guerre médiatique, économique...

    #Brésil #Paraguay #Dilma_Rousseff #impérialisme

  • La peste ou le cholera ?

    « Hillary Clinton est-elle plus dangereuse que Donald Trump ?
    Sur de nombreux sujets, en particulier les échanges commerciaux et la politique étrangère, Clinton est à la droite de Trump, avec un penchant pour la belligérance militariste et elle ressemble beaucoup plus à une belliciste néoconservatrice qu’à la progressiste qu’elle prétend être.

    Pour vous en assurer, ne cherchez pas plus loin que les néoconservateurs eux-mêmes, lesquels sont tellement terrifiés par l’approche non-interventionniste de Trump en matière de politique étrangère qu’ils sont prêts à se ranger derrière Clinton. Ce n’est pas la première fois que Clinton s’est vue gagner l’adoration des faucons.... »

    http://www.legrandsoir.info/hillary-clinton-est-elle-plus-dangereuse-que-donald-trump-electronic-i
    #usa, #guerre, #mondialisation

  • Comment ne pas empoisonner les bébés ?
    http://www.legrandsoir.info/comment-ne-pas-empoisonner-les-bebes.html

    Si vous avez (ou avez eu) des enfants, vous leur avez fait manger (ou vous le faites) de la bouillie en petits pots en verre. Et vous aviez trois bonnes raisons :
    – La confiance : la réglementation ne rigole pas avec la nourriture des bébés.

    – La préparation (chauffer le pot au bain-marie) est simple.

    – Le prix ne ruine pas les ménages.
    Or voici que déferle la vague écolo avec des informations nouvelles, avec des kyrielles d’associations qui enquêtent, analysent et nous démontrent qu’on creuse la tombe de nos petiots avec les dents qu’ils n’ont pas encore.

    . . . . . .

    Un exemple : Le petit pot Babybio (notez « bio ») : « Pomme de terre petits pois ». Que nous dit le fabricant pour nous rassurer (Il sait qu’on lit les étiquettes avec un soupçon d’inquiétude, voire de suspicion). Il dit :

    « Origine matière principale : Carotte : Pays-Bas, Pomme de terre : France (Pas-de-Calais), Maïs : France (Aquitaine), Tomate : France (Drôme) ».
    Bien ! Venus d’un peu partout, carottes, tomates et maïs sont entrés dans le pot « Pomme de terre petits pois ». Mais pas les petits pois (découragés par la longueur du voyage ?).
    On croit avoir mal lu, mais le vendeur va plus loin dans sa pub : « Ingrédients : Légumes* 82% (carottes des Landes*, pommes de terre*, maïs doux*, tomates*, persil*), Huile d’olive vierge extra*, eau de cuisson. Ingrédients issus de l’Agriculture Biologique. 
Peut contenir des traces de : fruits à noyau ».

    ( http://www.auchandirect.fr/bio-dietetique/bebe-bio/pomme-de-terre-et-petits-pois-des-6-mois/id1/454/48351 )


    Toujours pas de petits pois, mais du persil, de l’huile d’olive et un chouïa de fruits. Quant aux patates, elles ne viennent plus des Pays-Bas mais des Landes.

    . . . . . .
    #foutage_de_gueule #bébé #alimentation #bio #santé #agriculture

  • Hollande et la classe politique à poil Ariane WALTER


    Oui, ils sont nus dans la révélation de ce qu’ils sont.

    Des menteurs.

    Des opportunistes.

    Prêts à dire n’importe quoi pour se maintenir au pouvoir. De la crapule haut de gamme. La pire. La plus dangereuse.

    Ainsi donc un horrible fait divers, la folie d’un homme en instance de divorce qui a déboulé sur la promenade des Anglais en essayant de tuer un maximum de personnes, a été aussitôt qualifié d’attentat terroriste.

    Quelle occase !!

    Hollande et sa clique n’ont pas dû y croire ! Non mais quel bol ! Ils n’y étaient pour rien et ce joli lot leur tombait dessus au moment où ils étaient au plus bas. Hollande avec son brushing, Valls avec son Macron, quel cadeau du hasard !

    Allaient-ils attendre les conclusions de l’enquête ?

    Surtout pas !

    Cette perte de temps, c’était aux temps jadis. Là, il fallait dire tout de suite que c’était « sûrement terroriste » !

    Et vite de prolonger, de trois mois, l’état d’urgence. Décision d’autant plus stupide qu’on est en état d’urgence, ce qui prouve l’efficacité de la chose.

    Et de lâcher les chiens de garde des medias qui ont pour mission de prononcer le mot « terroriste » au moins une fois par minute.

    Et vas-y avec les petites pancartes, les condoléances de la classe politique internationale ce qui prouve qu’ils habitent tous la même poubelle.

    Avec des décisions d’une logique aberrante : c’est un Tunisien, donc on allait bombarder l’Irak et la Syrie !

    Manque de bol, il semblerait que les medias les plus pourris ne soient quand même pas assez pourris pour cacher l’évolution de l’enquête.

    C’est ainsi qu’au cours de la journée, le « franco-tunisien », (chic, on allait reparler de la déchéance de nationalité) n’était qu’un Tunisien lambda. Bon un arabe quand même. Ouf. Donc un islamiste. Donc un terroriste. Quand même ! « Terroriste, terroriste, terroriste, attentat, terreur », « on en a pour vingt ans » , dixit Valls, c’est le nœud de son rosaire et notre crucifix !

    On apprenait ensuite que ce Tunisien était marié à une Française, qu’il avait trois enfants et qu’il n’avait aucun rapport avec l’islamisme.

    Aucun signe de radicalisation.

    Houla !

    Il fallait vite intervenir.

    C’est alors qu’un media mystérieux, donna des renseignements destinés à convaincre qu’Hollande avait du nez !
    http://www.tunisie-secret.com/Exclusif-Voici-le-tunisien-auteur-du-carnage-a-Nice_a1624.html
    « Il s’appellait Mohamed Lahouaiej Bouhlel et il est originaire de la ville sahélienne de Mseken (Gouvernorat de Sousse) où il est né le 3 janvier 1985. Selon nos sources policières en Tunisie, sa mère s’appelle Cherifa et son père est membre du parti islamiste Ennahda et il est connu à Mseken comme étant un extrémiste violent que la police de Ben Ali surveillait de près et qui est devenu après janvier 2011 l’un des leaders locaux d’Ennahda à Mseken. Le criminel de Nice ne s’est donc pas improvisé terroriste, mais il né et a baigné dans un milieu familiale favorable à la violence et au radicalisme. Il en va de même de sa belle famille. »

    Manque de bol, l’homme dont on montrait la photo a fait paraître quelquesheures après sur une video disant qu’il allait porter plainte car il n’avait rien à voir avec l’assassin ! http://www.tunisie-secret.com/Exclusif-Voici-le-tunisien-auteur-du-carnage-a-Nice_a1624.html

    Aïe !

    Pourtant, pendant ce temps, Gominette, notre cover-boy de l’Oréal, continuait à répandre sa mine catastrophée qui, doit-il penser, lui donne de la profondeur. Il attendait, en salivant, que ses copains sortent ce fameux sondage : « Hollande en hausse. »

    Que toutes ces magouilles viennent fleurir des cadavres atrocement mutilés, des vies broyées, des enfants perdus, on s’en fout. C’est le métier. Comme le disait Madeleine Allbright ( http://www.dailymotion.com/video/x254ii2_madeleine-albright-assume-la-mort-de-500-000-enfants-irakiens-p

    ) , la victoire des Etats-Unis en Irak valait bien la mort de 500 000 enfants. » C’est l’héroïsme du politique. La mort n’est que l’échelle de sa gloire. Et celui qui parvient au sommet oublie le sang pour ne penser qu’à sa victoire. (C’est ce qu’on appelle la psychopathie des sommets.)

    Mais il faut convaincre le petit peuple.

    Et c’est là que nous avons assisté, hier soir, en suivant la propagande des medias, à un spectacle insensé, un jeu d’équilibre inimaginable.

    Comment dire, d’un côté, que ce mec n’était pas un terroriste et, de l’autre, que sa chevauchée criminelle était quand même un attentat terroriste et qu’il fallait se prémunir contre les attentats terroristes des hommes en instance de divorce...

    Un premier témoignage (http://algeriepatriotique.com/fr/article/exclusif-–-l’auteur-du-carnage-de-nice-n’avait-aucun-lien-avec-l ) balayait d’un scud les déclarations de Hollande.
L’Algérie patriotique a appris de sources concordantes que l’auteur du carnage perpétré hier soir à Nice n’a aucun lien avec les réseaux terroristes. Nos sources indiquent qu’il s’agit d’une personne résidant au boulevard Henri Sappia, à Nice-Nord, un quartier communément appelé « Bateco ». Nos sources ajoutent que l’auteur du massacre n’était pas pratiquant. « Il ne faisait même pas carême et il passait son temps à faire de la musculation », révèlent nos sources qui parlent d’un personnage « psychologiquement instable » et dont l’épouse « s’apprêtait à le quitter », d’où son état de démence.

    Plus encore. Le très introduit Express ( http://www.lexpress.fr/actualites/1/societe/nice-le-tueur-un-homme-decrit-par-ses-voisins-comme-taciturne-et-violent_18 ) , qui n’est pas à proprement parler un journal complotiste, se faisait l’écho du témoignage suivant qui serait même repris sur i télé !!!

    Bref , le mec est un dingue.

    « Un habitant de son ancienne barre d’immeuble "Le Bretagne", où le tueur vivait au 12e étage avec son épouse mais en était parti depuis environ 18 mois, dresse pour sa part un profil d’homme déséquilibré.

    "Je ne crois pas du tout à un problème de radicalisation, je pense plutôt que ça relève de la psychiatrie", a-t-il commenté.
"Il faisait des crises. Quand il s’est séparé de sa femme il a déféqué partout, trucidé le nounours de sa fille à coup de poignard et lacéré les matelas", détaille-t-il. "Son épouse avait demandé le divorce suite à une altercation violente", raconte-t-il.
"Un jour, il était venu chercher les voisins pour qu’on constate qu’elle n’avait pas fait la vaisselle", se souvient-il à propos de cet homme "fermé" qui ne décrochait pas un mot dans l’ascenseur.

    (Un homme qui se plaint de ce que sa femme ne fait pas la vaisselle est-il un terroriste ? Qu’en pensent les féministes ??)

    Une conclusion suit, assez gênante :

    « Le président français s’est empressé de qualifier le carnage qui a eu lieu sur la Promenade des Anglais, à Nice, d’acte « terroriste ». « Le caractère terroriste de cet acte ne peut être nié », a, en effet, déclaré François Hollande qui a ajouté que « c’est toute la France qui est sous la menace terroriste ». Toute la classe politique française et tous les médias ont évoqué un acte terroriste sans même attendre que les conclusions de l’enquête qui a suivi ce carnage qui a fait 84 morts soient connues. »

    L’enquête se poursuit et on apprend que cet homme a tout de même un casier chargé. François Molins, procureur de Paris, déclare : "En revanche, il a été condamné le 24 mars dernier à six mois de prison avec sursis pour des faits de violence volontaire avec arme, commis en janvier 2016". M. Molins a l’honnêteté d’ajouter : « Précisons qu’il s’agit d’une engueulade avec un autre conducteur lors d’un accrochage et l’envoi d’une cagette à la tête... !!! »

    Bien.

    Il faut donc poser la conclusion qui s’impose.

    Nous sommes dirigés par des baudruches gonflées par des puissances étrangères qui veulent se mettre toutes les richesses du monde dans leur poche. Et, nous, les petits Français, avec nos richesses et nos lois sociales, nous faisons partie des Indiens à scalper.

    Pourquoi cet homme a-t-il pensé à ce scénario effroyable ? Nous vivons dans un monde d’une violence hystérique. Violence des medias, des films, des jeux, des images, du quotidien. Le chaos et la peur sont des stratégies pour diriger les foules. 
Et à voir la clique au pouvoir qui se roule dans la folie de l’un pour détruire la raison des autres on ne peut que sentir qu’on a atteint un point de non-retour.

    Hollande est mort lui aussi, et tous ceux qui tirent ses ficelles, sous les roues de ce camion. Les medias se rebifferaient-ils ? La pression des réseaux sociaux les oblige-t-elle à être plus circonspects ?

    Bon. J’attends demain et la lecture de l’ordinateur de l’assassin. 


    Faisons confiance à la police pour trouver une visite sur un site islamiste qui conseille les balades en camion...

    Tiens...Dernière nouvelle...Coup d’Etat en Turquie ?

    L’actualité va vite en ce moment.

    Comment ne pas devenir fou ?

    Mille pensées d’amour aux anges de la baie des anges !
    Source : http://www.legrandsoir.info/hollande-et-la-classe-politique-a-poil.html

    #France #Attentat #Promenade_des_Anglais #palinodies #perroquets #girouettes #Nice #Police #sécurité

  • L’attaquant de Nice a suivi les conseils d’Al-Qaïda — Moon of Alabama
    http://www.legrandsoir.info/l-attaquant-de-nice-a-suivi-les-conseils-d-al-qaida.html

    L’attaquant de Nice qui, la nuit dernière, a tué plus de 80 personnes en fonçant avec un camion dans la foule, y a probablement été incité par al-Qaïda. Inspire, le magazine d’Al-Qaïda, a appelé à de telles attaques de camions dans son Numéro 2. Page 54, on peut lire :

    « Choisissez le lieu et l’heure avec soin. Choisissez des endroits où il y a beaucoup de monde. Les endroits en goulets sont ce qu’il y a de mieux car les gens ne peuvent pas s’enfuir. Évitez les endroits où d’autres véhicules pourraient vous intercepter.
    Pour perpétrer le plus grand massacre possible, vous devez rouler le plus vite possible sans toutefois perdre le contrôle de votre véhicule afin de maximiser votre force d’inertie et de percuter le plus de monde possible du premier coup. ...
    L’endroit idéal est un endroit où il y a beaucoup de piétons et très peu de véhicules. En fait, l’idéal serait d’accéder à une zone piétonne comme il y en a dans certaines villes. Il y a aussi des endroits qui sont fermés aux véhicules à certains moments parce qu’il y a trop de monde. »

  • Un témoin explique comment l’ambassadeur us a fomenté la « révolution » en Syrie
    http://french.almanar.com.lb/adetails.php?eid=310913

    En plein Brexit, il y a des chances que cela passe inapperçu mais un certain Rifai, apparemment au coeur du soulèvement syrien, règle ses comptes par Twets interposés avec l’ambass des USA. Les accusations sont d’une grande précision sur la manipulation cynique de la révolution syrienne par les pouvoir US.

    Récapitulons. Ford affirme maintenant que lui et Obama ne voulaient pas provoquer un « changement de régime » immédiat, par la force, en Syrie. Ce qu’ils voulaient, c’était dialoguer et négocier avec le gouvernement d’Assad.

    Rifai, qui était là depuis le début, dit que ce sont des mensonges. Dans ses entretiens avec l’opposition Ford l’a dissuadée de négocier. Ses discours ne portaient pas sur la paix ou le dialogue. Ils incitaient à un « changement de régime » pur et simple, et quoiqu’il en coûte.

    #syrie