OMS | Fièvre jaune au Soudan

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  • OMS | Fièvre jaune au Soudan - bulletin
    http://www.who.int/csr/don/2012_11_22/fr/index.html

    22 novembre 2012 -
    En réponse à la flambée épidémique, le Ministère fédéral soudanais de la Santé a entrepris le 20 novembre 2012 une campagne de vaccination de masse contre la fièvre jaune au Darfour.

    Au 17 novembre 2012, la flambée avait touché 26 localités, avec au total 459 cas présumés dont 116 mortels, selon les informations communiquées. Deux cas ont été confirmés par le test ELISA de détection des IgM et par RT-PCR au laboratoire régional de référence de l’OMS pour la fièvre jaune, l’Institut Pasteur à Dakar (Sénégal). Une équipe d’investigation, dirigée par le Ministère de la Santé avec l’appui de l’OMS, se trouve sur le terrain pour évaluer l’étendue de la flambée et définir les zones prioritaires pour la vaccination de masse.

    Avec l’appui du Groupe international de coordination pour l’approvisionnement en vaccin antiamaril (GIC), du Fonds central pour les interventions d’urgence (CERF) et d’organisations non gouvernementales internationales (ONGI), la campagne de vaccination se déroulera dans les 12 localités les plus touchées de la région du Darfour et ciblera environ 2,2 millions de personnes.

    Le GIC est un partenariat gérant une réserve de vaccins antiamarils pour l’action d’urgence. Il est constitué par le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), Médecins Sans Frontières (MSF), la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) et l’OMS, qui fait aussi fonction de secrétariat.

    Sept ONGI, le Comité international de la Croix-Rouge, MSF-Belgique, MSF-Espagne, MSF-Suisse, Merlin, Save the Children-Suisse et l’International Medical Corps, travaillent actuellement dans les 12 localités prioritaires pour la campagne de vaccination. Elles soutiendront activement le Ministère fédéral de la Santé pour cette action d’urgence.

    L’OMS aide les ministères de la santé des États à mener des enquêtes sur le terrain pour mieux évaluer la situation épidémiologique et le risque de propagation de la maladie, ainsi que des formations dans les services pour que les personnels de santé renforcent les systèmes de surveillance et améliorent la collecte des échantillons et le diagnostic en laboratoire.

    L’OMS a activé son Réseau mondial d’alerte et d’action en cas d’épidémie (GOARN) et une aide supplémentaire sera bientôt fournie aux efforts de riposte en cours dans le pays.