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  • « Envie de vomir » : le milieu du cinéma et de l’audiovisuel prend ses distances avec Gérard Depardieu
    https://www.lefigaro.fr/culture/envie-de-vomir-le-milieu-du-cinema-et-de-l-audiovisuel-prend-ses-distances-

    La diffusion du Complément d’enquête consacré au comportement de l’acteur avec les femmes suscite de nombreuses réactions.

    Jeudi soir sur France 2, l’émission « Complément d’enquête consacrée à l’acteur Gérard Depardieu est revenue sur les accusations de viols et d’agressions sexuelles portées à l’encontre de l’acteur en révélant de nouveaux témoignages. Des extraits d’un documentaire jamais finalisé ont notamment mis en lumière une obsession chez l’acteur pour le sexe qui rejaillit dans ses propos et son comportement.

    Au lendemain de cette diffusion, plusieurs personnalités du monde du cinéma ont fait part du dégoût que leur a inspiré l’enquête de France 2. Au premier rang desquelles, Fabien Onteniente. C’est lui qui réalisait Disco en 2007, film sur le tournage duquel Gérard Depardieu aurait agressé Hélène Darras. Invité de France Info vendredi, Onteniente a expliqué qu’il « découvre pan par pan l’histoire de ce monsieur ». « Ce n’est pas dans mes valeurs, ce n’est pas possible de fermer les yeux sur ce genre de comportements inadmissibles », a-t-il ajouté en précisant qu’il ne tournerait plus avec Gérard Depardieu.

    Interrogé par Complément d’enquête à propos des accusations d’agressions sexuelles sur le tournage de Disco, Fabien Onteniente avait expliqué ne pas avoir souvenir d’un incident à l’époque. Tout en précisant qu’il avait dû recadrer Gérard Depardieu lors d’un autre tournage, des années après, pour son comportement avec des figurantes.
    « Insupportable »

    Depuis la diffusion de l’enquête, et parfois même dès la publication d’extraits, plusieurs personnalités du cinéma ou de la télévision ont pris leur distance avec le comédien. À commencer par le directeur du cinéma et du développement international de France Télévision, Manuel Alduy, qui avait déjà « mis en pause » d’éventuelles nouvelles productions avec Gérard Depardieu. La diffusion même de films avec l’acteur à l’affiche est maintenant suspendue. « L’impunité envers des personnages comme celui-là, si elle reste totale, c’est un vrai problème pour les victimes d’un système », a réagi de son côté l’actrice Clotilde Hesme au micro de BFMTV.

    L’animatrice de France Télévision Faustine Bollaert a qualifié d’« insupportable » le comportement de l’acteur dans un court message sur les réseaux sociaux.

    L’animatrice de La France a un incroyable Talent, Justine Becattini (Juju Fitcats) a expliqué avoir eu « envie de vomir » après avoir regardé l’extrait où Depardieu est en visite dans un haras en Corée du Nord. La youtubeuse a ajouté : « Mr. Depardieu, si nous, cavalières, montons à cheval, c’est parce que ces "animaux" sont bien plus humains, intelligents et respectueux que vous ne le serez jamais. »

    Gérard Depardieu fait l’objet de deux plaintes pour viols et agressions sexuelles. La dernière en date est celle de la comédienne Hélène Darras. Elle accuse l’acteur de l’avoir « pelotée » lors du tournage du film Disco en 2007.

    • @muse_cello
      https://twitter.com/muse_cello/status/1734115034148511765

      L’actrice Emmanuelle Debever est décédée le 7 décembre dernier dans le plus grand des silences. Elle s’est jetée dans la Seine. En 2019, elle avait dénoncé l’agression sexuelle dont elle avait été victime lors du tournage « Danton » par Gérard Depardieu. Là encore dans un silence assourdissant…
      Le silence n’est qu’un complice parmi d’autres.
      mes condoléances à sa famille et ses proches.

      #cinéma #VSS #viol

    • beau post FB de Terry McKay, avec le post publié par Emmanuelle Debever il y a 5 ans (oui, 5 ans !)
      • [EMMANUELLE DEBEVER]
      S’en est allée, la jeune comédienne inoubliable d’UN JEU BRUTAL de Jean-Claude Brisseau. Ce corps démantibulé, handicapé, porté, traîné, dressé aux tiges et corsets en métal mais jamais dompté, entre la poupée terrible et l’enfant sauvage. Cette hostilité fragile qu’elle incarnait. Cette réticence en pleine nature, petite chèvre de Monsieur Seguin dans la montagne, isolée, face à ce père, cet ogre géant, Bruno Cremer en serial killer, tueur de filles. Sauf la sienne, à bout de bras. Et elle qui paraplégique déplaçait la mise en scène à sa suite, faisait trembler tout le film, infirme, avec cet air buté, furieux ou terrorisé, on n’avait jamais vu ça, un corps aussi immobilisé se cabrer tout le temps, se raidir encore, se révolter en proie trop facile.
      Emmanuelle Debever a fait très peu de films. Il suffit parfois d’un. Mais pourquoi ça s’est arrêté si vite ? Son minois, sa réticence.
      Elle s’est jetée dans la Seine il y a quelques jours. J’apprends ça. Et j’apprends aussi qu’il y a moins de cinq ans elle avait, sur sa page officielle que je ne connaissais pas, écrit ce statut. Qui s’en fit l’écho ? Presque personne. Tout cela qui bien entendu ce matin laisse un très sale goût. Les coïncidences existent, oui, pour nous faire signe que quelquefois les malheurs, les horreurs, ne sont pas par hasard.
      Et le post d’Emmanuelle Debever du 5 juin 2019, illustré par une photo du Danton de Wajda
      "Emmanuelle Debever
      Monsieur Depardieu
      En ce jour acquitté pour viol et agressions sexuelles. No comment
      « Danton » de Wajda
      J’interprétais Louison, la très jeune épouse de Danton.
      Le monstre sacré s’était permis bien des choses durant ce tournage ...
      Profitant de l’intimité à l’intérieur d’un carrosse.
      Glissant sa grosse patte sous mes jupons, pour soit disant mieux me sentir ...
      Moi, ne me laissant pas faire.
      Ici, nos yeux rivés vers l’échafaud, une tête allait tomber. D’où mon regard."

    • Bonjour @isskein merci pour ton post sur seenthis, si ton lien pointe sur fuckboue c’est sympa pour celleux qui refusent d’aller sur cette plateforme de mettre un petit résumé histoire de :) Merci

    • Elle s’est donné la mort après la diffusion de l’emission complement d’enquète sur Depardieu.

      Le texte de fessebouc fait la promo d’un film réalisé par un violeur notoire Jean-Claude Brisseau sans rappeler le CV de celui ci. Je le trouve au contraire assez laid et hypocrite ce texte de Terry McKay car elle adopte le point de vue de l’agresseur a travers le film des fantasmes d’un violeur surtout dans cette phrase ;
      « Cette réticence en pleine nature, petite chèvre de Monsieur Seguin dans la montagne, isolée, face à ce père, cet ogre géant, Bruno Cremer en serial killer, tueur de filles. Sauf la sienne , à bout de bras. »

      #grand_homme #grands_hommes
      Terry McKay est chroniqueuse dans les cahiers du cinema, une publication qui ne s’est pas occupé de dénoncer Depardieu ni même Brissaud et ne le fait qu’une fois que la messe est dite.

      Ce suicide m’evoque la solitude des victimes, l’abandon qu’elles subissent, le defaut de soins et l’indifference. Depardieu est denoncé car il est trop proche de Poutine, ce qui est devenu une tare depuis la guerre en Ukraine.

  • La photo de Stéphane Mahé est hallucinante :
    https://twitter.com/paul_denton/status/1646533190285160448

    Les gendarmes mobiles déployés devant le Conseil constitutionnel face aux manifestants contre la réforme des retraites. Incroyable photo prise par @stephanemahe pour Reuters

    Stéphane Mahé est notamment l’auteur de la photo « Le crayon guidant le peuple » en 2015 :
    https://www.lefigaro.fr/culture/2015/01/13/03004-20150113ARTFIG00081-qui-est-stephane-mahe-l-auteur-du-crayon-guidant-

  • Intoxications et humiliations au ministère de la Culture : l’État condamné
    https://www.lefigaro.fr/culture/intoxications-et-humiliations-au-ministere-de-la-culture-l-etat-condamne-20

    (je met le figaro car les autres sources sur le sujet sont sous paywall)

    Ce fonctionnaire, désigné par ses initiales (D.B.), était à l’époque sous-directeur des ressources humaines du cabinet de la ministre Aurélie Filipetti.

    Un fonctionnaire du ministère avait versé un diurétique dans le café d’une candidate à un poste, et humilié de la même manière six collègues.

    L’État a été condamné jeudi 16 février en raison des agissements d’un fonctionnaire du ministère de la Culture qui avait versé un diurétique dans le café d’une candidate à un poste, et humilié de la même manière six collègues.

    Le tribunal administratif de Paris a publié le jugement qui exige d’indemniser cette ex-candidate à hauteur de 12.000 euros pour son préjudice, plus 1500 euros au titre des frais de justice. L’affaire va au-delà, avec des humiliations reconnues par la justice administrative pour six membres des services du ministère. Ces femmes seront également indemnisées, selon un communiqué du tribunal, qui n’a pas précisé les montants.

    Ce fonctionnaire, désigné par ses initiales (D.B.), était à l’époque de l’entretien d’embauche en mai 2012 sous-directeur des ressources humaines du cabinet de la ministre Aurélie Filipetti. Il « lui a proposé, en début d’entretien, un café qu’elle a bu, puis l’a invitée à poursuivre l’entretien à l’extérieur, dans le jardin des Tuileries », détaille le tribunal. « Ressentant rapidement des douleurs et une forte envie d’uriner », et obligée de le faire devant lui sous un pont, la candidate a demandé à rentrer chez elle. Elle a finalement été hospitalisée.

    Une enquête a montré plus tard que l’homme était coutumier du fait. En 2018, il a reconnu « avoir imposé des situations humiliantes aux femmes qu’il recevait ainsi en entretien et dont la liste a été tenue par lui dans un tableau », rappelle le tribunal. Le fonctionnaire a été révoqué en 2019, après de très nombreux témoignages contre lui.

    Cette année-là, il était par ailleurs mis en examen pour « administration de substance nuisible », « agression sexuelle par personne abusant de l’autorité conférée par sa fonction », « atteinte à l’intimité de la vie privée par fixation d’image », « violence par une personne chargée de mission de service public » et « infraction à la législation sur les médicaments ». La suite de cette procédure pénale n’a pas été rendue publique. « C’est une affaire complètement folle d’un pervers », avait commenté le ministre au moment de cette mise en examen, Franck Riester. « J’aurais voulu qu’on m’arrête avant », avait pour sa part affirmé le fonctionnaire révoqué, interrogé par Libération.

    La plaignante estimait la responsabilité de l’État « engagée en raison d’une mauvaise organisation des services du ministère de la Culture, en l’absence de dispositifs protégeant les victimes et recevant leurs plaintes ».

    Le figaro prend la peine de camouffler le nom du condamné, et de mettre celui d’Aurélie Fillipetti. Il me semble que les initiales de cet agresseur sexuel et sexiste que ses collègues appelaient « le photographe » car « tout le monde savait » qu’il avait un appareil photo sous son bureau. Donc le fameux « D.B » que le figaro protège en l’anonymisant c’est Christian Nègre.
    https://www.youtube.com/watch?v=zrKGTqLc3lM

    source :
    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/strasbourg-il-intoxiquait-des-femmes-pour-les-faire-uriner-et-les-humilie

    Vous vous souvenez peut-être de cette histoire sordide révélée par le Canard Enchaîné en mai dernier. Celle d’un ancien haut-fonctionnaire du ministère de la Culture, Christian Nègre, accusé d’avoir intoxiqué des centaines de femmes pour les pousser à uriner devant lui tout en les photographiant, entre 2009 et 2018, lors d’entretiens d’embauche.

    • http://paris.tribunal-administratif.fr/Actualites-du-Tribunal/Espace-presse/Condamnation-de-l-Etat-en-raison-des-agissements-d-un-d

      16 février 2023
      Condamnation de l’Etat en raison des agissements d’un de ses fonctionnaires
      Le tribunal administratif de Paris condamne l’Etat à indemniser la victime des préjudices subis en raison d’une situation humiliante qui lui a été imposée par un sous-directeur qui a travaillé au ministère de la Culture.

      Le tribunal administratif était saisi d’une demande indemnitaire présentée par une victime d’agissements commis en 2012 par le sous-directeur des politiques des ressources humaines et des relations sociales au secrétariat général du ministère de la Culture, alors en poste. Ce dernier lui avait fait boire, lors d’un entretien d’embauche, un café qu’elle a accepté et l’a invitée à poursuivre l’entretien à l’extérieur, dans le jardin des Tuileries. Ressentant des douleurs et une forte envie d’uriner, la victime avait dû mettre fin à l’entretien.

      Dans le cadre de la procédure disciplinaire diligentée à son encontre, le sous-directeur a reconnu avoir imposé des situations humiliantes aux femmes qu’il recevait en entretien et dont la liste a été tenue par lui dans un tableau dans lequel figurait le nom de la requérante avec des mentions sur sa réaction physiologique lors de l’entretien.

      Après avoir rappelé la jurisprudence du Conseil d’Etat selon laquelle la faute personnelle non dépourvue de tout lien avec le service commise par un agent d’une administration, alors même qu’elle doit, par sa gravité, être regardée comme détachable du service, engage la responsabilité de l’administration qui l’emploie, le tribunal administratif, dans son jugement du 16 février 2023, retient que la faute commise par l’ancien sous-directeur du ministère de la Culture constitue une faute personnelle détachable du service compte tenu de sa gravité et condamne l’Etat à réparer l’intégralité des préjudices subis par la requérante en lien certain et direct avec cette faute.

      Par des jugements du même jour, le tribunal condamne l’Etat à indemniser six autres victimes du sous-directeur du ministère de la Culture.

      Lire le jugement n° 2012834/6-3 du 16 février 2023

      http://paris.tribunal-administratif.fr/content/download/211018/2019600/version/1/file/2012834.pdf

  • L’interdiction du plomb va-t-elle sonner la fin de l’art du vitrail en France ?
    https://www.lefigaro.fr/culture/patrimoine/l-interdiction-du-plomb-va-t-elle-sonner-la-fin-de-l-art-du-vitrail-en-fran

    (extrait)

    Selon l’Organisation mondiale de la santé, « il n’existe pas de seuil au-dessous duquel l’exposition au plomb n’aurait pas d’effets nocifs ». L’intoxication au plomb, le saturnisme, fait chaque année près d’un million de morts dans le monde. Dans le viseur de l’UE : l’industrie des batteries pour véhicules, à laquelle plus des trois quarts du tonnage mondial de plomb est destiné. Mais les métiers du patrimoine, des vitraillistes aux fabricants d’orgues, ne seraient pas épargnés.

    « On nous a clairement dit que nous étions un dommage collatéral », assure Emmanuelle Andrieux. Ce « manque à gagner énorme » aurait des conséquences « affreuses » pour les quelque 450 ateliers indépendants du vitrail en France, prévient-elle, qui sont déjà soumis à des prises de sang annuelles et portent des protections pour prévenir des maladies professionnelles. « Cela signerait la mort de notre métier, notamment pour ceux qui se sont consacrés à la restauration », laquelle ne connaît encore « aucune alternative ».

  • Des militants écologistes collent leurs mains au Printemps de Botticelli à Florence
    https://www.lefigaro.fr/culture/patrimoine/des-militants-ecologistes-collent-leurs-mains-au-printemps-de-botticelli-a-

    « Si le climat s’effondre, il n’y aura plus de musées, plus d’art », ont-ils alerté avant d’être interpellés. Protégée par une vitre, l’œuvre, n’a pas été dégradée.

    Après le Royaume-Uni, l’irruption de militants écologistes au cœur des musées et au plus près des œuvres d’art se poursuit en Italie. Deux militants ont pris de court les agents de sécurité du musée des Offices, à Florence, en déployant vendredi une banderole au pied du Printemps de Botticelli et en collant leur main à la vitre qui protège le chef-d’œuvre de la Renaissance florentine.

    « La seule chose que nous pouvons faire pour sauver notre société, pour sauver l’avenir de toute l’humanité, c’est d’arrêter d’investir dans les combustibles fossiles », ont proclamé les activistes du mouvement italien Ultima Generazione (Dernière génération), avant d’être arrêtés par les forces de sécurité du musée et d’être placés en garde à vue par les Carabinieri, avec une troisième activiste intervenue en appoint de ses camarades. La direction des Offices a précisé que la tempera sur panneau de Botticelli n’a pas été endommagée par cette action.

    Le mouvement écologiste et non-violent a promis que cette première irruption aux Offices inaugurait « une nouvelle saison d’actions » au sein des musées italiens « de Florence, Venise, Milan et Rome ». D’après les communiqués des activistes publiés vendredi, préserver la beauté immortalisée par le peintre florentin rend précisément nécessaire d’agir au plus vite pour le climat.

    Alerter contre la fin de la civilisation

    « Est-il possible de voir un printemps aussi beau que celui-ci aujourd’hui ? », s’est interrogé le mouvement qui demande la fin de l’exploitation du gaz et du charbon. « Si le climat s’effondre, toute la civilisation telle que nous la connaissons s’effondre. Il n’y aura plus de tourisme, plus de musées, plus d’art », a ajouté le groupe, en précisant avoir consulté des experts en restauration d’art en préalable à leur action aux Offices, afin de s’assurer que leurs militants ne causeraient aucun dommage à l’œuvre de Botticelli.

    En réaction aux critiques qui ont fleuri à la suite de leur action à Florence, le mouvement a également précisé vendredi soir que « le désagrément que nous avons créé n’est rien comparé au milliard de migrants climatiques et aux nombreux décès que la crise climatique provoque déjà ». En activité depuis décembre, le collectif italien a interrompu le 15 juillet une représentation de l’opéra Madame Butterfly , lors du festival Puccini à Torre del Lago, en Toscane.

    Proche d’autres groupes écologistes comme les Britanniques de Just Stop Oil, les Français de Dernière Rénovation ou encore les Allemands de Der Letzer Generation, Ultima Generazione appartient au « mouvement international de résistance civile » A22, financé par le Climate Emergency Fund (Fond d’urgence pour le climat), une fondation philanthropique américaine.
    Coller à la cause

    Le nouveau mode d’action militante qui consise à investir les musées et à se coller une main sur une œuvre d’art est apparu outre-Manche à partir de la fin du mois de juin. Des militants de Just Stop Oil sont ainsi intervenus coup sur coup dans cinq musées britanniques, dont la National Gallery, en se collant au cadre de différents tableaux, dont des paysages de Van Gogh et William Turner.

    En France, plusieurs musées ont confirmé suivre attentivement le développement de ces nouvelles formes de coup d’éclat militant qui posent la question de la sécurité des œuvres exposées. D’après plusieurs vidéos diffusées en ligne, au moins deux minutes et demie se sont écoulées vendredi, avant qu’un agent de sécurité des Offices n’intervienne pour repousser les deux militants collés au cadre du Printemps de Botticelli.

    « Les musées ne sont pas prêts », confiait début juillet au Figaro un militant d’Extinction Rebellion. « À quel tableau devons-nous nous coller en France pour être à la hauteur du chaos climatique qui vient ? », s’interrogeait également, le 8 juillet, le mouvement Dernière Rénovation qui est intervenu à Roland-Garros ainsi que pendant le Tour de France.

    • Pourquoi ne collent elles/ils pas leurs mains sur la figure des client.e.s des restaurants 5 étoiles ?
      Sur les vitres des voitures de fonction de nos politiques et autre dirigeants d’entreprise ?
      Sur les vitres des magasins chanels, vuiton ou autre ?
      Suggestions ?

      Faut’y pas être lâche et béte pour s’attaquer à un musée ?

    • @bce_106_6 Ce n’est pas « attaquer » mais « alerter » dont il s’agit ici. S’attaquer aux responsables ça demande des armes ou des juges. Et puis c’est tellement facile de dire que les autres s’y prennent mal, choisissent les mauvaises cibles ou n’ont pas le sens des priorités... Les mecs font la même chose avec les féministes, les racistes avec les racisés, les patrons avec les grévistes, etc.

  • Wolfgang Petersen, réalisateur de Troie et L’Histoire sans fin, est mort à 81 ans
    https://www.lefigaro.fr/culture/wolfgang-petersen-realisateur-de-troie-et-l-histoire-sans-fin-est-mort-a-81

    Il avait notamment connu le succès en 1983 grâce à son film Das Boot qui avait été nommé à deux reprises aux Oscars.

    Le réalisateur allemand Wolfgang Petersen, notamment connu pour ses films Troie et L’Histoire sans fin et pour avoir dirigé des stars mondiales telles que Clint Eastwood, George Clooney, Harrison Ford ou encore Brad Pitt, est décédé d’un cancer du pancréas à 81 ans.

    Je me souviens avoir visité les studios de la Bavaria à Munich (dans les années 80), où l’on visite toujours Das Boot… Une grosse partie du « musée » était consacrée aux films de Petersen.

    Outre Das Boot, il y avait aussi Enemy Mine (1985) avec Dennis Quaid et Louis Gosset Jr, qui m’avait marqué. Alerte (1995) est revenu à la mode récemment (bicoz pandémie), mais je n’ai pas trop de souvenir.

  • Trafic d’antiquités : l’ancien président du Louvre Jean-Luc Martinez en garde à vue
    https://www.lefigaro.fr/culture/trafic-d-antiquites-l-ancien-president-du-louvre-jean-luc-martinez-en-garde

    Plusieurs œuvres pillées auraient été acquises par le Louvre Abu Dhabi. La justice soupçonne un vaste réseau.

    La nouvelle, publiée par Le Canard enchaîné, a fait l’effet d’une déflagration. L’ancien président-directeur du Louvre, Jean-Luc Martinez, l’actuel directeur du département des antiquités égyptiennes du musée, Vincent Rondot, ainsi qu’Olivier Perdu, égyptologue du Collège de France, sont en garde à vue depuis le 23 mai, et n’étaient toujours pas sortis en fin de journée du 25 mai. Pour l’instant, et bien que la longueur de la garde à vue surprenne tout le monde, rien n’indique qu’ils seront mis en examen, ni qu’ils ont quoi que ce soit à se reprocher.

    Selon Le Canard enchaîné, qui a annoncé les gardes à vue, les enquêteurs cherchent à savoir si Jean-Luc Martinez a « fermé les yeux » sur de faux certificats d’origine de cinq pièces d’antiquité égyptiennes, dont une stèle en granit rose de Toutankhamon, acquises par le Louvre Abu Dhabi « pour plusieurs dizaines de millions d’euros ». Jean-Luc Martinez, patron du Louvre de 2013 à l’été 2021, est aujourd’hui ambassadeur pour la coopération internationale dans le domaine du patrimoine.

  • Au Lido, la troupe entend combattre le plan social lancé par le groupe Accor
    https://www.lefigaro.fr/culture/au-lido-la-troupe-entend-combattre-le-plan-social-lance-par-le-groupe-accor

    Jeudi dernier, la direction du Lido, repris à Sodexo par le géant hôtelier Accor, a surpris tout le monde en annonçant sa volonté de transformer prochainement le cabaret en « salle de spectacles musicaux ». La tradition de la revue à plumes, la troupe permanente et le dîner-spectacle dans ce mythe des nuits parisiennes créé en 1946 par la famille Clérico s’apprêtent ainsi à passer à la trappe et les descendantes des « Bluebell girls », ces danseuses vêtues de plumes aux jambes interminables qui ont fait la renommée du lieu, sont priées d’aller se rhabiller. Le projet de transformation s’accompagne en effet d’un plan de sauvegarde de l’emploi visant 157 postes sur 184.

    Certes le Lido c’est pas exactement ma tasse de thé comme sortie du week-end, mais de ce qu’on me dit, c’était un des gros employeurs pour les danseuses et les professionnels du spectacle.

    Actuellement, le Lido emploie 40 artistes, 15 habilleuses, quatre couturières, 73 personnes en salle, huit pour l’administratif, neuf techniciens et dix machinistes, recense Ludovic Hervéou, délégué syndical CGT. « À terme, seulement 27 personnes vont rester et il va y avoir 12 créations de postes », poursuit-il. « Il va rester huit machinistes et trois techniciens pour la maintenance, quatre couturières, autant d’habilleuses et la comptabilité. Tout le reste, va être sous-traité ». « Il y a des bruits de couloir mais on ne sait pas qui va rester », regrette Laura la couturière.

  • Les produits dérivés Van Gogh de la collection Courtauld à Londres font scandale
    https://www.lefigaro.fr/culture/les-produits-derives-van-gogh-de-la-collection-courtauld-a-londres-font-sca

    Une gomme en forme d’oreille, une trousse de secours contre le suicide … Le musée a retiré de sa boutique deux objets soupçonnés de se moquer des personnes souffrant de troubles mentaux.

    L’humour se voulait cocasse et absurde, à la sauce anglaise. Mais l’oreille leur est restée à travers la gorge et a été gommée de la boutique du musée. Rembobinons. À première vue, l’échoppe de la collection Courtauld, antre londonien de la peinture impressionniste, ressemble à n’importe quelle autre boutique de musée. Tasses, livres, puzzles, tote bags et autres accessoires floqués des chefs-d’œuvre de la collection sommeillent sur des reposoirs immaculés. Ils ont été rejoints, depuis le début du mois, par maints produits Van Gogh, en accompagnement de la nouvelle exposition consacrée aux autoportraits du peintre. Dont plusieurs objets pour le moins audacieux.

    Du savon pour « artiste torturé qui aime les bulles mousseuses » et un « kit de premiers soins émotionnels » en forme de paquet de cigarettes font ainsi partie du lot de produits dérivés exclusif proposés à la vente en marge de l’exposition Van Gogh. Mais le plus sulfureux d’entre tous était aussi le plus petit. Il s’agissait d’une gomme en forme d’oreille, malicieusement baptisée « Earaser ». Un jeu de mots anglais sur « ear » (oreille) et « eraser » (gomme à effacer), sur lequel s’ajoute la référence à l’oreille tranchée du peintre postimpressionniste. Conçu par la compagnie américaine Fred, bien avant l’exposition de la collection Courtauld, l’objet un brin macabre n’aurait peut-être pas été renié par les Monty Python. Ce drôle d’objet ne passe désormais plus au royaume de Sa Majesté.
    Un « kit de premiers soins émotionnels » vendu à la boutique de la collection Courtauld. L’objet est encore vendu au musée. The Courtauld Gallery

    L’oreille retranchée de la boutique

    « J’ai du mal à croire que ce ne soit pas une blague, de très mauvais goût, à laquelle se serait livrée, dans un pub après le boulot, quelqu’un du marketing », s’est indigné le 13 février le critique d’art anglais David Lee, pour le Daily Mail . Feraient-ils la même chose pour une exposition Frida Kahlo , en vendant des crayons en forme de jambe ? » Étrillés en raison de leur mauvais goût, « l’oreille à effacer » et les autres produits aux couleurs de l’exposition ont également été épinglés pour leur insensibilité envers des personnes souffrant de troubles mentaux. « Le suicide n’est pas une blague, la maladie mentale n’est pas une blague. Tout ceci est superficiel, odieux et irrespectueux », s’est scandalisé l’artiste contemporain britannique Charles Thomson, lui aussi cité par le Daily Mail.

    En réaction à la polémique, la collection Courtauld a retiré lundi de sa boutique la sulfureuse gomme à effacer - ainsi que le turbulent savon - et a présenté ses excuses. « Nous prenons la santé mentale très au sérieux, a déclaré le musée dans un communiqué. Il n’a jamais été dans l’intention de la collection Courtauld de manquer de respect et de sensibilité sur ce sujet important en présentant de tels objets. » N’en déplaise aux détracteurs qui ne l’entendaient pas de cette oreille, les objets en question restent disponibles sur le site du fabricant américain. En attendant que celui se fasse, à son tour, tirer les oreilles.

  • Mais Ils et Elles étaient où pendant cinq ans ?

    Présidentielle : Juliette Binoche et cent artistes appellent à voter à la Primaire populaire
    https://www.lefigaro.fr/culture/presidentielle-juliette-binoche-et-cent-artistes-appellent-a-voter-a-la-pri


    Dans une pétition publiée dans Les Inrocks, l’actrice associée notamment au metteur en scène Stanislas Nordey, aux acteurs Jean-Pierre Darroussin ou Charles Berling, estime que l’union est la seule façon de faire gagner la gauche. Et appelle les candidats à s’intéresser à la culture « grande oubliée des débats et des programmes » de la présidentielle.

    « En avril, il sera trop tard ». Cent personnalités du monde de la culture, dont l’actrice Juliette Binoche et le réalisateur Jean-Marc Barr, appellent les partis de gauche à rejoindre la Primaire populaire, initiative citoyenne qui plaide pour une candidature commune à gauche à la présidentielle.

    « La compétition qui s’annonce entre les candidates et les candidats de la gauche et de l’écologie n’est pas à la hauteur des enjeux de la prochaine élection présidentielle. (...) Perdre cinq ans de plus serait insensé », écrivent ces personnalités, parmi lesquelles le directeur du Théâtre national de Strasbourg, Stanislas Nordey, ou les acteurs Jean-Pierre Darroussin et Charles Berling, dans une tribune publiée dans le magazine Les Inrocks.

    À trois mois du premier tour de l’élection présidentielle, ils appellent les sept candidats issus de la gauche à se soumettre au vote de la Primaire populaire, « meilleure voie possible pour faire gagner ce que nous avons en partage, la lutte contre le dérèglement climatique et les inégalités ».

    Les organisateurs de cette initiative ont revendiqué mercredi 311.000 inscrits pour ce vote d’« investiture », prévu du 27 au 30 janvier et qui doit départager sept personnalités présélectionnées. Mais Jean-Luc Mélenchon, Yannick Jadot et Anne Hidalgo ont refusé d’y participer, et se retrouvent inscrits au scrutin malgré eux.

    Les signataires appellent également les candidats à davantage s’intéresser à la culture, « grande oubliée des débats et des programmes des candidates et des candidats », et à défendre l’exception culturelle française

    Je crois qu’il est temps de renommer la primaire populaire, primaire #Taubira.

    #primaire-populaire #positive-attitude-néolibérale de la gauche Molle
    https://seenthis.net/messages/945028

    • « On fait du chantage à l’insu de notre plein gré »

      📣 Tribune 📣 Dans cette lettre ouverte adressée, via l’Obs, aux principaux candidats de gauche, les fondateurs de la Primaire Populaire Samuel Grzybowski et Mathilde Imer s’expliquent : 🗣️ "Ce n’est pas par plaisir qu’on en arrive à devoir vous mettre la pression."

      https://www.nouvelobs.com/tribunes/20220121.OBS53507/la-primaire-populaire-repond-aux-candidats-de-gauche-non-nous-ne-sommes-p

      Dans une vidéo à usage interne datant d’octobre 2021, ayant fait l’objet d’une fuite, l’un des cofondateurs de la Primaire populaire, Samuel Grzybowski, explique qu’il faut essayer d’empêcher les candidats de gauche à l’Elysée qui refusent ce processus d’union d’obtenir leurs 500 parrainages d’élus : « Notre but […], c’est d’essayer d’empêcher que les membres du bloc des justices, donc Anne Hidalgo, Jean-Luc Mélenchon, Fabien Roussel, Arnaud Montebourg et Yannick Jadot, puissent avoir les 500 signatures. » Ces propos ont été dénoncés par plusieurs des candidats. Certains, comme Anne Hidalgo ou Jean-Luc Mélenchon, demandent que leur nom soit retiré de la liste qui sera soumise au vote du 27 au 30 janvier – pour l’heure, 320 000 citoyens sont inscrits pour y participer. Dans cette lettre ouverte adressée, via « l’Obs », aux principaux candidats de gauche, Samuel Grzybowski et l’autre porte-parole du mouvement, Mathilde Imer, s’expliquent. « Ce n’est pas par plaisir qu’on en arrive à devoir vous mettre la pression, écrivent-ils. Soyons honnêtes : si nous ne l’avions pas fait, est-ce que vous auriez ne serait-ce qu’un instant porté de l’attention à notre appel ? » P. R .

    • L’intéressant témoignage d’un universitaire :

      Pourquoi je m’étais inscrit à la primaire populaire, pourquoi j’ai changé d’avis, et pourquoi je ne voterai pas ce week-end (et pourtant je suis quand même de gauche, il me semble). Un thread en forme d’analyse et de témoignage.

      Je pense que j’étais dans la cible de l’opération. Je m’y suis inscrit, par curiosité. Je n’ai pas été totalement galvanisé, mais ouais, je me suis dit que sur le principe, ce genre d’initiative pouvait fonctionner et faire émerger autre chose. Sans naïveté, mais avec espoir.

      Pour être tout à fait sincère, j’ai même participé à une rencontre avec l’une des organisatrices justement. Et je pense à ce titre (et c’est important) que les motivations et les positionnements des http://organisateur.ice.s de cette primaire ne sont pas forcément similaires.

      En revanche, j’ai vite eu quelques doutes : il y a des choses que je ne comprenais pas. Quand je posais des questions, on me disait de lire le site. Quand je disais que je n’y trouvais pas de réponse, on me disait de le relire ou de ne pas hésiter à poser des questions (?).

      (un peu le syndrome du mauvais prof qui te propose de lire les polycopiés quand tu dis qu’il y a un truc que tu ne comprends pas très bien sur le polycopié, mais bon passons - après tout le sens de la pédagogie et de l’explication n’est pas donné à tout le monde).
      Au fur et à mesure, j’ai eu l’impression que les discours officiels de cette primaire changeaient au gré des opportunités stratégiques/médiatiques. Et en tant que chercheur en analyse du discours, ce sont des choses qui vont immédiatement éveiller mon attention. pour paraphraser Martine Aubry, qui n’est pas encore candidate à la présidentielle : « quand c’est flou, y a un loup »)

      J’ai eu l’impression que les règles étaient floues ou pire : qu’elles se modifiaient au fur et à mesure. Et que les militant.e.s de cette primaire ne s’en émouvaient pas plus que cela, parce que l’union de la gauche vaut bien, peut-être pour elleux, quelques entorses.

      Je n’ai pas toujours pas compris l’apparition ou la disparition de certain.e.s candidat.e.s, ou bien le maintien d’autres candidat.e.s « contre leur gré ». Et ça je suis désolé, ça n’a plus rien de démocratique pour moi - en tout cas ça entaille cette dimension démocratique.

      En soi, bon, passons. Je ne nie pas la foi des candidat.e.s engagé.e.s de bonne foi dans cette primaire - pas plus que je ne nie pas la bonne foi de certain.e.s des organisateur.ices.s et militant.e.s de cette primaire, très sincèrement.
      J’ai commencé à sérieusement avoir du mal face aux discours qui délégitimaient les partis et leurs militant.e.s - comme si leur travail et leur engagement ne comptait pas, et que la démocratie pouvait très bien s’en passer. C’est archi-insultant. D’où qu’on parle.

      En plus, le désengagement de certain.e.s candidat.e.s, plus la grande mascarade de la candidature de Taubira, tout cela a cimenté mon avis sur la question. Sans même parler de la fameuse vidéo d’un organisateur, largement commentée déjà, et qui est totalement indéfendable.

      Il y a chez les militant.e.s de chaque parti des gens qui bossent, qui labourent le terrain, qui parlent aux http://citoyen.ne.s, qui élaborent des programmes. Et tout cela, on ne peut pas juste l’évacuer d’un revers de main, par le truchement d’une mauvaise analyse.

      Et puis la gauche, c’est quoi ? C’est quoi être de gauche ? C’est quoi être d’accord sur « l’essentiel » ? C’est quoi « l’essentiel » ? La méthode ? Les objectifs ? Un « socle commun » vendu comme validé par les partis, alors que visiblement cela n’a jamais été le cas ?

      La gauche « d’accord sur l’essentiel », donc sur les slogans et les déclarations d’intention, c’est 5 ans de Hollande + 5 ans de Macron, soit 10 ans de néolibéralisation à marche forcée qui feraient presque passer le quinquennat de Sarko pour une époque meilleure.

      Choisir un programme, ce n’est pas comme rentrer dans un parc d’attraction et se dire qu’on fera les manèges qu’on a envie de faire en fonction de l’humeur, de la file d’attente ou du temps qu’il va faire. Ni à gauche, ni ailleurs en politique. Choisir un.e candidat.e, idem.

      L’heure est suffisamment grave pour choisir un programme d’action de gauche, pas un programme de comm de gauche (ou de socle commun). Perso j’ai déjà fait mon coming out sur mon vote par ici : https://twitter.com/albinwagener/status/1482759316675469319 et après, chacun.e fait comme iel veut.

      Bon. Ça fait plusieurs semaines que je m’informe. Le moment politique que nous vivons est important, avec de nombreux enjeux planétaires et sociaux. Et je pense donner mon vote à Mélenchon, avec toutes les nuances et les convictions que je porte.

      Je comprends l’envie de vouloir une union, mais AUCUNE élection n’a montré que plus il y avait de candidat.e.s à gauche, moins le total des pourcentages était élevé (c’est même l’inverse). Et la campagne a besoin des dynamiques des candidatures pour fonctionner.

      Au final, cette primaire pour l’union de la gauche se bat non plus contre la droite, mais contre les partis de gauche et leurs programmes réfléchis et millimétrés. Et ça, c’est antidémocrate : je n’ai pas envie que les campagnes soient pilotées par des initiatives privées.

      Si vous voulez unir la gauche, engagez-vous dans un parti. Militez, entrez dans un syndicat, créez une organisation militante. Faire de la politique, c’est bouger la démocratie et motiver des dynamiques. Pas créer une start-up dont la gestion des données pose question.

      Voilà, c’est mon avis. Peut-être que je me trompe. Peut-être que mon analyse est à côté de la plaque. Mais je pense que la dynamique des partis montrent qu’on a besoin d’idées, de programmes ambitieux et d’actions avant tout. Et ça, ne laissez personne vous le voler.

      https://twitter.com/albinwagener/status/1485651793803632648?cxt=HHwWkICz2eybjJ4pAAAA

    • sur les 470 000 inscrits, on a une idée de combien y a de LFI ? ... paske y a de quoi biaiser le résultat en notant JLM « excellent » et (presque) tous les autres « insuffisant » 😋

      Et si il sort vainqueur à l’insu de son plein gré, c’est toujours ça de gagné, question comm et question support logistique de campagne.

    • Clément Viktorovitch : Christiane Taubira, le nombre pour seul discours ?
      https://www.youtube.com/watch?v=q9veU-j3Z8k

      Elle était lundi matin l’invité de franceinfo. Voyons ce qu’elle répond quand on lui demande ce qui justifie sa candidature : « Je suis une candidate de plus pour celles et ceux qui considèrent qu’un processus démocratique, cela ne vaut strictement rien du tout. Qu’un demi million de personnes qui s’inscrivent et qui votent, cela ne vaut rien du tout. (...) Soit on accepte que le processus démocratique a du sens dans notre démocratie : moi, c’est mon parti pris. Le processus démocratique a du sens, c’est le plus gros socle de légitimité citoyenne. »

      Il n’y a rien de moins objectif qu’un nombre

      Ainsi, pour Christiane Taubira, les choses sont claires : la primaire à laquelle elle a participé a rassemblé le plus de personne et elle est donc la plus légitime. Cela s’entend… à quelques nuances près. Car en rhétorique, il n’y a rien de moins objectif qu’un nombre. Ici, Christiane Taubira nous parle « d’un demi-million » de citoyens. Certes. Encore peut-on remarquer qu’elle a choisi d’exprimer cette valeur en millions, et en arrondissant au supérieur. Mais si on s’accorde plutôt à dire qu’elle porte les espoirs de 390 000 personnes, sachant qu’il y a 45 millions d’électeurs en France, le nombre paraît soudain moins important.

      D’autant que tout dépend aussi de la valeur de référence que l’on prend pour établir une comparaison. La primaire populaire a, certes, rassemblé quatre fois plus de votant que la primaire écologiste. Mais c’est six fois moins que la primaire socialiste qui, en 2012, a désigné François Hollande. Donc, certes, Christiane Taubira a pour elle l’argument du nombre. Mais il ne s’agit en rien d’un argument définitif.

      Quelle légitimité les autres candidates et candidats de gauche sont-ils en mesure de lui opposer ? En fait, une légitimité démocratique, eux aussi : Yannick Jadot a été désigné par une primaire, Jean-Luc Mélenchon a rassemblé plus de sept millions de voix en 2017, et Anne Hidalgo a été désigné par le PS, qui est historiquement un grand parti de gouvernement. Mais également, une légitimité programmatique : certains de ces candidats ont mis sur la table un ensemble de propositions précises. A côté de cela, quelle est la colonne vertébrale du programme porté par Christiane Taubira ? Trois mots ont été martelés lors de son discours de victoire : république, justice, solidarité !

      Ajoutons-y quelques petites fioritures pour faire le liant – démocratie, autonomie, libertés – et voilà le discours de Christiane Taubira. Notons que toutes ces occurrences ont été récoltées sur dix-sept petites minutes de discours…

      De grands noms, de grands concepts mais pas de propositions

      Ces mots ne sont évidemment pas anodins : ce sont des concepts mobilisateurs, c’est-à-dire de jolis mots creux et vides, qui parlent à tout le monde, tout en ne disant rien de précis à personne. Mais hier soir, Christiane Taubira ne s’est pas contentée de mobiliser de beaux concepts : elle s’est aussi abritée derrière de grands noms : « Ces grandes figures sont celles de Jean Jaurès, celles de Léon Gambetta, celles de Léon Blum, celles de Pierre Mendès France, celle de François Mitterrand (...) Je pense à Olympe de Gouges, Sophie de Grouchy et Condorcet, ses idéaux se sont aussi ceux de Solitude, ceux d’Aimé Césaire. » Une galerie de portraits donc, les grandes figures historiques de la gauche, qui permettent certes de mobiliser l’émotion des auditeurs, en l’occurrence leur enthousiasme, mais ne constituent pas le début du commencement d’une proposition.

      Alors, certes, Christiane Taubira commence à peine sa campagne. Mais c’est précisément tout le problème : nous sommes fin janvier. Elle ne nous a presque rien dit de ses propositions concrètes. Il lui reste à peine quelques semaines pour : les articuler, nous les présenter, et parvenir à les imposer. Alors, certes, elle peut revendiquer la légitimité du nombre. Mais le nombre suffit-il à fonder un discours et justifier une candidature ? Nous le verrons bien : après tout, les électeurs trancheront.

  • Luc Besson accusé de viol : non-lieu prononcé par le juge d’instruction
    https://www.lefigaro.fr/culture/luc-besson-accuse-de-viol-non-lieu-prononce-par-le-juge-d-instruction-20211
    Une juge d’instruction du tribunal judiciaire de Paris a prononcé un non-lieu pour le cinéaste Luc Besson, accusé de viol depuis trois ans par l’actrice Sand Van Roy, a-t-on appris jeudi de sources proches du dossier. La magistrate a suivi les réquisitions du parquet de Paris, qui avait réclamé début octobre l’abandon des poursuites dans cette affaire très médiatique. Le cinéaste âgé de 62 ans, qui a toujours contesté les faits, n’avait pas été mis en examen mais seulement placé sous le statut moins incriminant de témoin assisté.

    L’actrice belgo-néerlandaise avait porté plainte pour viol le 18 mai 2018 contre l’influent producteur et réalisateur français au lendemain d’un rendez-vous avec lui dans un palace parisien. Deux mois plus tard, elle avait dénoncé d’autres viols et agressions sexuelles, commis selon elle au cours de deux années d’une « relation d’emprise professionnelle » avec Luc Besson.
    « Je n’ai jamais violé une femme de ma vie »

    Ces plaintes avaient été classées sans suite en février 2019 par le parquet de Paris qui estimait n’avoir pu « caractériser l’infraction dénoncée ». L’actrice avait alors déposé une plainte avec constitution de partie civile qui avait débouché sur l’ouverture d’une information judiciaire en octobre 2019 pour « viols ». « Je n’ai jamais violé une femme de ma vie. Je n’ai jamais levé la main sur une femme. Je n’ai jamais menacé une femme. Je n’ai jamais contraint physiquement ou moralement une femme à quoi que ce soit », avait balayé en 2019 le réalisateur, 62 ans aujourd’hui, de Subway, Le Grand Bleu ou Nikita.

  • Ça se confirme, cette saison de chasse à l’électeur de droite sera un excellent millésime…

    Le contrôle des chômeurs va augmenter de 25 % dans les six prochains mois - Économie - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/economie/le-controle-des-chomeurs-va-augmenter-de-25-dans-les-six-prochains-mois

    Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a indiqué ce mercredi matin que les chômeurs vont davantage être contrôlés dans les six prochains mois pour vérifier qu’ils cherchent activement un emploi.

    C’est l’une des « annonces » à retenir de l’allocution d’Emmanuel Macron, mardi soir : les contrôles vont être renforcés pour vérifier si les chômeurs recherchent bien activement un emploi, sans quoi leur indemnité pourra être « suspendue ». Ce mercredi matin, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a précisé sur franceinfo que les contrôles vont effectivement augmenter de 25 % dans les six prochains mois.

    • Les chômeurs sommés par Emmanuel Macron de démontrer qu’ils veulent travailler
      https://blogs.mediapart.fr/wael-mejrissi/blog/101121/les-chomeurs-sommes-par-emmanuel-macron-de-demontrer-quils-veulent-t

      L’allocution présidentielle a duré vingt-sept minutes mais une phrase ne va pas manquer de faire couler beaucoup d’encre : « les demandeurs d’emploi qui ne démontreront pas une recherche active verront leur allocation suspendue ».

      Une phrase qui résonne comme une déflagration sociale absolument inouïe et dont les retombées vont durer un certain temps. Nul besoin de savoir l’éventail des mesures prises lors de cette intervention télévisée. Emmanuel Macron a livré toute la mesure de son inconséquence morale et sociale aux Français par cette phrase rappelant cruellement qu’il est et restera le président des riches. La réforme tant décriée de l’assurance-chômage est entrée en vigueur le premier octobre et déjà nombre de nouveaux chômeurs sont dans l’impasse. Entre des allocations chômage en baisse et des allocations chômage refusées à des chômeurs parce qu’ils ne cumulent pas au moins six mois d’activité, la pilule était déjà très dure à avaler. Mais voilà ces chômeurs renvoyés au rang de pestiférés de la nation. La vindicte présidentielle lancée contre les privés d’emplois face à des millions de téléspectateurs sera donc la contrepartie de cette allocation qu’ils percevront. Ces rejetés de la nation restent donc désespérément le maillon faible du paradigme macroniste. Les chômeurs, les précaires, les vulnérables, les malades, les intérimaires, les travailleurs pauvres comprennent alors que l’heure n’est plus à la solidarité entre les riches et les nécessiteux mais à une logique du chacun pour soi.

      Quelle arrière pensée sa cache derrière cette assertion prononcée par le président de la République ? Il faut bien évidemment comprendre que les chômeurs aiment l’oisiveté rémunérée et que pour bon nombre d’entre eux, cette situation qui les prive d’un salaire digne serait davantage choisie que subie. Une idée qui en dit long sur cette dichotomie entre Emmanuel Macron et la réalité du marché du travail. Plus subtile encore, ceux n’acceptant pas des emplois sous-payés seront également dans la catégorie de ces mal-aimés qui se complaisent dans le farniente. Face à un discours aux airs de dernière sommation pour les chômeurs, l’allocation chômage devient dans ce contexte non plus un droit mais une aumône piétinant par là-même la dignité de ces privés d’emploi. L’ubérisation de notre économie a créé en effet des milliers d’emplois mais des emplois précaires, sans protection contre les aléas de la vie et qui sont donc loin d’être des vecteurs d’émancipation sociale. Ils enracinement ceux qui les occupent dans une pauvreté persistante créant un cercle vicieux durable pour rester dépendant des quelques subsides gagnés parfois au péril de leur vie.

      Voilà ce qu’il faut donc faire aujourd’hui pour s’attirer les faveurs de l’Élysée et même comme ça, pas sûr que ces travailleurs seront touchés par la grâce présidentielle car ces « riens » ne seront jamais plus que les faire-valoir d’une politique économique prétendument vertueuse au moyen de statistiques montrant la courbe du chômage baisser mais sans jamais dévoiler l’ampleur de la détresse sociale qui se cache derrière ces emplois misérables.

      C’était donc bien ça « notre projet » tant vanté par l’actuel président d’une caste qui ne connaît même pas l’odeur de la pauvreté, c’est une économie qui brade la force de travail des plus fragiles pour financer l’évasion fiscale des plus aisés. En somme un monde qui marche sur la tête.

    • Annonces d’Emmanuel Macron : comment Pôle emploi va contrôler les chômeurs
      https://www.leparisien.fr/economie/emploi/annonces-demmanuel-macron-comment-pole-emploi-va-controler-les-chomeurs-1

      250000 contrôles vont être réalisés entre décembre et mai prochain, soit 25 % de plus qu’en temps normal. Les agents s’inquiètent déjà « de ce rôle de sanction » qui va s’intensifier. Voici comment Pôle emploi va procéder.

      #paywall #chômeurs #emploi #contrôle #ORE

    • Pour paraphraser son allocution et son projet, il devrait afficher dans toutes les préfectures cette pensée impavide du glacial Richelieu : « La raison ne permet pas d’exempter les peuples de toutes charges, parce qu’en perdant en tel cas la marque de leur sujétion, ils perdraient aussi la mémoire de leur condition ; et que s’ils étaient libres de tributs, ils penseraient l’être de l’obéissance. Il faut les comparer aux mulets qui, étant accoutumés à la charge, se gâtent par un long repos plus que par le travail. »
      citation de « Grève en consigne » dans Un anonyme de la fin du XXᵉ siècle – L’INSOMNIAQUE. Collection à couteaux tirés (épuisé)
      illustration du même éditeur


      http://www.insomniaqueediteur.com/publications-categories/a-couteaux-tires

      Macron sur les pas du cardinal de Richelieu « l’esprit de notre nation ». De nation à nationalisme il n’y a qu’un pas.
      En visite sur le site Richelieu de la Bibliothèque nationale de France, tout juste restauré, le président a salué un lieu d’histoire contribuant à « l’art d’être Français ».
      https://www.lefigaro.fr/culture/a-la-bnf-emmanuel-macron-met-en-garde-contre-le-retrecissement-de-la-france
      Discours du président frappadingue à la BNF le 28 septembre 2021 :
      https://www.elysee.fr/index.php/emmanuel-macron/2021/09/28/le-president-emmanuel-macron-visite-la-fin-de-chantier-de-la-bibliotheque-nat

  • Les dessous de la renaissance du château de Dampierre, racheté par le riche homme d’affaires Franky Mulliez
    https://www.lefigaro.fr/culture/les-dessous-de-la-renaissance-du-chateau-de-dampierre-rachete-par-le-millia

    EXCLUSIF - L’entrepreneur Franky Mulliez se confie sur son combat pour faire revivre l’ancien fief des Luynes. Il raconte comment il a acquis le château et son projet pour lui donner une seconde vie.

    Il a fallu montrer patte blanche et s’armer de patience pour rencontrer Franky Mulliez, nouveau propriétaire du château de Dampierre-en-Yvelines. « Il est toujours par monts et par vaux, moi-même je le vois peu », nous indiquait régulièrement le directeur du domaine, Pascal Thévard. Mais, un jour d’octobre, rendez-vous fut fixé au cœur de la forêt, dans le petit pavillon que les Mulliez ont arrangé, signe qu’ils commencent à prendre racine sur place. « Vous verrez, il peut parfois être taiseux », avait prévenu le directeur.

    Après deux heures d’entretien, force est de constater qu’il ne l’est pas toujours. À l’image de ces hommes qui ont très bien réussi dans les affaires, Franky Mulliez sait se livrer s’il est en confiance. Son épouse, Marine, a beau essayer de le corriger, de temps à autre il parle avec une liberté de ton réjouissante.


    Le château de Dampierre-en-Yvelines

    Il n’est pas si facile de comprendre pourquoi cet homme de 74 ans, immense fortune française, issu d’une famille du Nord, a acquis Dampierre, en 2018. Tous ceux . . . . . .

    La suite payante, mais est ce bien nécessaire ?
    #mulliez #Kiloutou #Loxam #décathlon #auchan #decathlon #kiabi #capitalisme #norauto #cultura #jules #oosterdam-pimkie #acadie #maison-familiale #happychic #brice #boulanger #agapes #flunch #mobivia #travail #salaire #salaires #france #économie #exploitation #austérité #château

  • Super Mario Bros : une cartouche neuve vendue 560.000 euros aux enchères
    https://www.lefigaro.fr/culture/encheres/super-mario-bros-une-cartouche-neuve-vendue-660-000-euros-aux-encheres-2021

    Il n’en n’avait pas voulu à Noël, en 1985. Mais le propriétaire est finalement bien content de ce cadeau d’antan : son ancienne édition de Super Mario Bros. s’est vendue vendredi 2 avril aux enchères pour une somme record de 600.000 dollars (soit 560.000 euros). Oubliée pendant 35 ans au fond d’un tiroir, la cartouche a été retrouvée l’année dernière dans son emballage d’origine, jamais ouverte. Anonyme, le vendeur a simplement déclaré « n’y avoir jamais repensé » depuis qu’il l’avait reçue en cadeau.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #culture #super_mario_bros #mario #jeu_vidéo_super_mario_bros #jeu_vidéo_mario #nintendo_nes #console_de_jeux_vidéo #business #vente_aux_enchères #heritage_auctions #record #exceptionnel

  • L’artiste belge Jan Fabre sera jugé pour attentat à la pudeur et harcèlement sexuel
    https://www.lefigaro.fr/culture/l-artiste-belge-jan-fabre-sera-juge-pour-attentat-a-la-pudeur-et-harcelemen

    Accusé par une vingtaine de danseuses et de danseurs d’humiliations et d’intimidations sexuelles, le chorégraphe de 62 ans, connu pour ses spectacles subversifs, devra s’expliquer devant le tribunal correctionnel d’Anvers.L’artiste belge Jan Fabre, exposé partout en Europe, de Venise à Paris, a été renvoyé devant la justice à Anvers pour « attentat à la pudeur » et « harcèlement sexuel », a annoncé lundi le parquet de la ville flamande où il est établi.

    Les accusations datent de septembre 2018, dans le sillage de la campagne #metoo. Une vingtaine d’anciens collaborateurs de sa compagnie de danse et de performances artistiques Troubleyn s’étaient alors plaints dans une lettre ouverte d’avoir subi pressions psychologiques, « humiliations » et même chantage à caractère sexuel. Une enquête avait été ouverte par l’Auditorat du travail d’Anvers, une section du ministère public spécialisée dans les conflits du travail. La décision est tombée lundi à l’issue de presque trois ans d’investigations : Jan Fabre devra s’expliquer devant le tribunal correctionnel de ces accusations dont il s’est toujours vivement défendu.

    L’artiste, âgé de 62 ans, est cité à comparaître pour « violence » et « harcèlement sexuel au travail » à l’égard de « douze employés », ainsi qu’un « attentat à la pudeur », précise un communiqué de l’Auditorat du travail, sans préciser l’identité des victimes présumées. Une première audience procédurale est prévue au tribunal le 21 septembre. Elle fixera un calendrier pour le procès et n’impliquera pas forcément une comparution de l’intéressé.

    À la fois chorégraphe, auteur, plasticien, metteur en scène de théâtre, Jan Fabre a la réputation depuis les années 1980 d’être un des artistes les plus protéiformes et avant-gardistes de son époque. Il est aussi connu pour son art de la provocation. En 2012, il a dû s’excuser à la suite d’une performance montrant un « lancer de chats » à Anvers et qui lui a valu d’être physiquement agressé.

    Ses détracteurs l’accusent de provocation gratuite, par exemple pour ses pièces évoquant le sang et l’urine, ou avec une performance montrant un concours de masturbation il y a une dizaine d’années.

    « Chez moi, jamais »

    Dans leur texte, paru en septembre 2018 sur le site du magazine néerlandophone spécialisé dans l’art rekto:verso, ces ex-collaborateurs et stagiaires de Troubleyn dénonçaient des attitudes systématiques de « harcèlement » de la part de l’artiste flamand. Les vingt cosignataires, majoritairement des femmes, affirmaient que « l’humiliation était le pain quotidien » au sein de la compagnie. Ils expliquaient que Jan Fabre invitait chez lui des artistes sous prétexte de performances d’art visuel, et tentait alors une « approche sexuelle ». « Je n’ai jamais eu l’intention d’intimider ou de blesser les gens psychologiquement ou sexuellement », s’était à l’époque défendu Jan Fabre dans un droit de réponse dans la même publication. « Nous ne forçons personne ici à faire des choses qui sont considérées pour l’un, l’une ou l’autre comme au-delà de ses limites », avait-il soutenu.

    En juin 2018, à la chaîne flamande VRT qui lui soumettait une étude universitaire affirmant qu’une femme sur quatre dans le monde de la culture a déjà subi une avance sexuelle non désirée au travail, il avait répondu : « chez moi, jamais ». « Dans notre compagnie, en quarante ans, il n’y a jamais eu le moindre problème », assurait-il.

    Intéressé par les thèmes de la mort, de la religion ou des sciences, le plasticien a déjà exposé à la Documenta de Cassel, la Biennale de Venise, au Louvre et au musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg, sans compter les grandes galeries à travers l’Europe. Une quarantaine de ses sculptures en verre transparent et poussière d’os avaient été exposées lors de l’édition 2017 de la Biennale. Toujours à Venise, sa réinterprétation de La Pietà de Michel-Ange-Marie avec une tête de mort portant le corps de l’artiste flamand et non celui du Christ- avait fait couler beaucoup d’encre en 2011. En 2002, il avait revêtu le plafond de la salle des glaces du palais royal de Bruxelles d’1,4 million d’élytres de scarabées aux reflets bleu et vert, l’une de ses réalisations les plus connues.

  • La folie Vinci : une copie ancienne de La Joconde adjugée au prix record de 2,9 millions d’euros
    https://www.lefigaro.fr/culture/encheres/une-copie-ancienne-de-la-joconde-adjugee-2-9-millions-d-euros-chez-christie

    Dans les années 1960, la Mona Lisa Hekking avait été présentée par son propriétaire Raymond Hekking comme l’authentique œuvre de Vinci, estimant que celle du Louvre était une copie.

    « C’est de la folie ! » De l’aveu même d’un représentant (anonyme) de chez Christie’s, personne n’imaginait qu’une copie - fut-elle ancienne - d’un tableau - fut-il le plus célèbre au monde - atteigne de tels sommets. Et pourtant, c’est bien ce qui s’est passé à Paris vendredi. La Mona Lisa Hekking, réplique du XVIIe siècle que son propriétaire, Raymond Hekking, avait défendue comme authentique dans les années 1960, s’est envolée pour atteindre 2,9 millions d’euros (frais compris) lors d’une vente aux enchères en ligne chez Christie’s. Signe que la fascination autour de La Joconde de Léonard de Vinci exposée au Louvre ne faiblit pas, cette copie d’excellente facture a été acquise par un collectionneur étranger, alors que quatorze enchérisseurs se sont manifestés, a indiqué la maison de ventes à Paris.

    La vente sur le site internet de Christie’s avait démarré il y a une semaine. Sans les frais, le montant atteint 2,4 millions d’euros, très au-dessus de l’estimation de départ de l’œuvre entre 200.000 et 300.000 euros. Ce tableau avait fait la une des journaux et des radios jusqu’aux États-Unis, après avoir été acquis auprès d’un antiquaire dans la région de Nice par Raymond Hekking.

    Collectionneur passionné d’art, il avait défendu l’authenticité de ce tableau auprès des historiens d’art et des médias jusque dans les années 1960. Il mettait en doute celle du tableau conservé au Louvre et demandait au musée de prouver que Léonard de Vinci était bien l’auteur de cette toile. Obsédé par l’idée qu’il possédait le chef-d’œuvre, il pensait que ce n’était pas l’authentique Joconde qui avait été restituée au Louvre en 1914, trois ans après le vol de ce tableau en 1911 par l’Italien Vincenzo Perugia, et qu’on avait mis à sa place une copie. Après la mort de Raymond Hekking en 1977, le tableau était resté dans sa famille. La Joconde du Louvre, entrée dans les collections de Francois 1er, peu après 1517, a été plusieurs fois copiée dès le début du XVIIe siècle.

  • À Venise, tensions après la réouverture de la lagune aux croisières

    Après 17 mois d’interruption pour cause de pandémie de Covid-19, un premier navire de croisière a levé les amarres samedi à Venise, réveillant la polémique entre partisans et opposants à la présence de ces monstres des mers dans la célèbre lagune italienne.
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    Le MSC Orchestra, arrivé vide jeudi en provenance du port grec du Pirée, est reparti avec environ 650 passagers, qui ont dû présenter un test négatif datant de moins de 4 jours et se soumettre à un nouveau test pour pouvoir embarquer.
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    Le MSC Orchestra n’est autorisé à embarquer au total que la moitié de sa capacité de 3.000 passagers, pour respecter les mesures anti-Covid. Il doit faire étape à Bari (sud de l’Italie), Corfou (Grèce), Mykonos (Grèce) et Dubrovnik (Croatie).
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    #variant #Costa_Croisières #croisière #tourisme #croisières #méditerranée #covid-19 #coronavirus #pandémie #contamination

    L’intégrale : https://www.lefigaro.fr/culture/a-venise-tensions-apres-la-reouverture-de-la-lagune-aux-croisieres-20210606