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  • Services secrets : la NSA a favorisé l’émergence d’une amicale de renseignement
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/01/27/services-secrets-la-nsa-a-favorise-l-emergence-d-une-amicale-de-renseignemen

    Plusieurs notes dévoilées par le lanceur d’alerte Edward Snowden témoignent du poids de la coopération entre la France et ses alliés occidentaux. La scène apparaît dans une note secrète de l’Agence nationale de sécurité (NSA) américaine, datée du 8 décembre 2008, dévoilée par Edward Snowden, l’ex-contractuel du plus puissant service secret technique au monde, devenu lanceur d’alerte. Du 15 au 17 octobre 2008, près d’Haguenau, dans le nord de l’Alsace, la NSA est venue former le 54e régiment spécialisé dans (...)

    #DGSE #GCHQ #NSA #BND #législation #écoutes #surveillance #web

  • « La difficulté de se faire entendre est absolue » : l’hôpital public, laboratoire de nouvelles formes de protestation
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/01/22/la-difficulte-de-se-faire-entendre-est-absolue-l-hopital-public-laboratoire-

    Les soignants tentent de maintenir l’attention sur leur long mouvement social, pour exister face à celui contre les retraites. [dans l’article il est écrit tout autre chose : "creusant leur propre sillon en marge du mouvement contre la réforme des retraites.", ndc]

    Arrêts de travail simultanés, « grève du codage », démissions administratives coordonnées… Faute de pouvoir interrompre la prise en charge de leurs patients, les soignants en lutte multiplient depuis plusieurs mois les actions médiatiques originales, faisant de l’hôpital public un laboratoire des nouvelles formes de protestation, et creusant leur propre sillon en marge du mouvement contre la réforme des retraites.
    « La difficulté de se faire entendre est absolue, il faut être imaginatif, explique le docteur Anne Gervais, l’une des représentantes du Collectif inter-hôpitaux, le groupe de médecins qui vient d’orchestrer la démission de près de 1 200 chefs de service de leurs fonctions d’encadrement. Avec nos faibles forces, on a eu une percée médiatique qui n’est pas mal. »

    L’opération, qui a obtenu un large écho dans les médias, sera de nouveau mise en scène le 27 janvier, lorsque les lettres de démission seront adressées aux directions des établissements. Quelques jours plus tard, le 2 février, médecins et personnels paramédicaux seront invités à réaliser des chaînes humaines autour de leurs hôpitaux.
    Le 14 février, jour de la Saint-Valentin, sera l’occasion d’une « déclaration d’amour à l’hôpital », avec la tenue de la troisième manifestation parisienne depuis septembre. Celle-ci devrait être couplée avec un concert, à même de susciter l’intérêt des chaînes de télévision. Les jets de blouses blanches au sol, notamment lors de cérémonies de vœux, devraient quant à eux se poursuivre.

    « Tous les codes sont brisés »
    En plein conflit sur la réforme des retraites, il s’agit pour les organisateurs du mouvement de ne pas disparaître. « Cela fait dix mois qu’on a commencé et rien n’a bougé. Comment faire avec un gouvernement qui ne discute pas et qui n’a aucune culture du compromis ? », demande, dépité, Hugo Huon, le président du Collectif inter-urgences. Ces derniers mois, le groupe – qui représente quelque 260 services d’urgences en grève – a multiplié les « coups », quitte parfois à dérouter ses partenaires syndicaux.

    Le 3 juin 2019, plusieurs soignants de l’équipe de nuit des urgences de l’hôpital parisien Lariboisière se sont retrouvés simultanément en arrêt de travail, relançant l’intérêt pour un mouvement menacé d’enlisement. « Alors que les syndicats sont restés sur des modes de gestion des conflits très anciens, l’approche du collectif est nouvelle. Avec eux, tous les codes sont brisés », commente, enthousiaste, Patrick Pelloux, le président de l’Association des médecins urgentistes de France.
    Article réservé à nos abonnés Lire aussi « Ce n’est pas un conflit qui s’essouffle mais qui reprend son souffle » : contre la réforme des retraites, de nouvelles formes d’action se multiplient
    Certaines actions n’ont cependant pas fait l’unanimité. Lorsque le 2 juillet 2019, sous les fenêtres du ministère de la santé, à l’issue d’une manifestation, plusieurs soignants disent s’injecter de l’insuline (de l’eau en réalité), une substance qui peut faire baisser drastiquement le taux de sucre dans le sang et être mortelle à forte dose, des responsables syndicaux, CGT notamment, crient à « l’irresponsabilité ».
    « On n’avait pas contrôlé la communication, personne n’a su comment réagir, regrette aujourd’hui Hugo Huon, tout en relativisant l’échec de l’épisode. Il y a des gens qui récupèrent nos actions, ça veut dire que certaines ont bien marché. »

    « On va faire du bashing »
    Certaines actions locales reçoivent une audience inespérée. A Valence, au tout début du mouvement, les infirmières des urgences ont par exemple tourné un clip musical (« Y’a colère dans le cathéter ») pour dénoncer les suppressions de postes et le manque de moyens. La vidéo, devenue l’hymne des manifestations des hospitaliers, affiche aujourd’hui près de 16 millions de vues sur YouTube. « Je ne suis pas sûr que ça ait changé grand-chose, reconnaît cependant Virginie Turrel, une infirmière du service. On a fait TF1, France 2, M6 mais le directeur ne nous a pas rencontré pour autant. Il n’a vu que les médecins. » Le service est aujourd’hui toujours en grève.

    Pour peser sans arrêter de soigner, les médecins de plusieurs hôpitaux ont choisi à l’automne de ne plus transmettre les informations permettant à leur établissement de facturer à l’Assurance-maladie les actes réalisés. Une rétention du codage qui a fait débat au sein du corps médical et qui suscite le mécontentement des directions.
    Dans une lettre adressée le 20 décembre 2019 aux directeurs des départements médico-universitaires de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), Martin Hirsch, le directeur général du groupe, a évalué l’impact de cette action « entre 285 et 300 millions d’euros » à la mi-décembre, pour les trois mois précédents.

    Pour se faire entendre, les organisateurs du mouvement ont aujourd’hui dans le viseur la campagne pour les élections municipales. « L’hôpital va être le sujet important des municipales », prédit Patrick Pelloux. « On va attaquer fort, on va faire du bashing », promet Hugo Huon, qui annonce également la sortie le 12 février d’un livre de témoignages sur les conditions de travail à l’hôpital.

    #grève_du_codage #santé #hôpital

  • Le Tramadol, antidouleur de la classe des opioïdes, placé sous surveillance en France
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/01/16/l-agence-nationale-du-medicament-place-sous-surveillance-le-tramadol-un-medi

    A partir du 15 avril, les patients traités avec du Tramadol devront faire renouveler leur ordonnance tous les trois mois, contre douze mois jusque-là. Publiée mercredi 15 janvier, cette décision de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a pour objectif de limiter les risques de dépendance et de surdosage liés à une consommation non maîtrisée de cet antalgique à base d’opiacés.

    Commercialisé sous différentes marques comme le Topalgic, sous forme de génériques, il peut être associé à du paracétamol (Ixprim, Zaldiar) ou à un anti-inflammatoire (Skudexum). Ce médicament est de loin l’opioïde le plus prescrit en France : en 2017, 6,8 millions de Français en ont consommé au moins une fois dans l’année.
    Très addictif

    « Les médecins connaissent mal la molécule et les patients ne reconnaissent pas toujours les signes de dépendance », déplore Nathalie Richard, directrice adjointe des médicaments antalgiques et stupéfiants à l’ANSM. « Nous souhaitons débanaliser la prescription du Tramadol, notamment à la sortie de l’hôpital, où l’on donne souvent des ordonnances pré-imprimées aux patients », poursuit-elle.

    Les médecins le prescrivent pour soulager des douleurs importantes – après une intervention chirurgicale, par exemple –, mais la durée de prescription doit être la plus courte possible, car le Tramadol se révèle très addictif.

    #Opioides #Tramadol #France #Addiction

  • Les agents immobiliers envisagent la création d’un fichier des locataires mauvais payeurs
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/01/16/les-agents-immobiliers-envisagent-la-creation-d-un-fichier-des-locataires-ma

    La proposition est critiquée par les propriétaires, qui craignent de voir les administrateurs de biens devenir indispensables, et l’association de lutte contre le surendettement Cresus.

    A l’occasion de la conférence de presse de début d’année de la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim), mercredi 15 janvier, son président, Jean-Marc Torrollion, a annoncé que son syndicat allait « créer un fichier des incidents de paiement locatifs ».
    Il « devrait être opérationnel en 2021, lorsque la future loi Nogal prendra effet et instaurera notamment, pour les administrateurs de biens, un nouveau type de mandat de gestion avec obligation de résultat », c’est-à-dire garantissant le paiement des loyers au bailleur. « Pour offrir une telle garantie, nous aurons besoin d’un fichier de ce type », assure-t-il.
    La banque de données sera alimentée par l’ensemble des professionnels et sa consultation leur sera réservée. Ils y inscriront tous les locataires en retard de plus de trois mois du paiement de leur loyer, qui y resteront mentionnés au plus trois ans mais en seront rayés dès qu’ils régulariseront leur dette.

    La Commission nationale informatique et libertés (CNIL), consultée, dit « accorder une attention très particulière à ces fichiers de mauvais payeurs et à ces listes noires, au regard des risques qui pèsent sur les droits et libertés des personnes concernées ». Ainsi, l’accès au fichier devra être réservé aux professionnels et les locataires devront être complètement informés de son fonctionnement au moment de la signature de leur contrat mais aussi lors de la survenance de l’incident de paiement, de l’inscription et de la suppression des données. La CNIL exige, en outre, des mesures de sécurité informatique régulièrement mises à jour pour garantir la confidentialité des données.
    « Prévention et dissuasion »
    « C’est au moins la quatrième tentative de création de ce fichier mais, cette fois, le projet est sérieux, transparent, juge Henry Buzy-Cazaux, consultant en immobilier, et je pense qu’il aura des vertus de prévention et de dissuasion des incidents locatifs. »

    M. Torrollion est de cet avis : « Le fichier des incidents de paiement locatifs diminuera considérablement le risque d’impayés, d’ailleurs très bas puisqu’on l’évalue à 1 % des loyers, et devrait faire baisser les coûts de l’assurance et de la garantie financière, ce qui permettra de proposer notre mandat sécurisé à un coût compétitif. »

    L’initiative en revient non pas à la Fnaim elle-même mais à l’un de ses adhérents, Yan Jouanno, créateur de la société Artel qui gérera ledit fichier. Joint par Le Monde, il ne souhaite pas communiquer sur son projet encore en gestation. L’opération nécessite un investissement de 1 million à 2 millions d’euros et Artel associe donc la profession à son tour de table – la Fnaim mais aussi l’Union des syndicats de l’immobilier (UNIS), qui fédère de nombreux administrateurs de biens, et de grands groupes comme Foncia ou Nexity.
    L’Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI) ne cache cependant pas son irritation : « Ce projet est une des conséquences du calamiteux rapport Nogal qui fait la part belle aux administrateurs de biens en les rendant indispensables », s’insurge Christian Demerson, son président.

    Dépôt de garantie
    Ce rapport de Mickaël Nogal, député (La République en marche) de Haute-Garonne, déjà partiellement traduit en proposition de loi (PPL), suggère en effet que les locataires versent le dépôt de garantie à ces professionnels et non plus aux bailleurs ; 70 % d’entre eux gèrent pourtant leurs biens en direct, sans recours à un intermédiaire. « Puisqu’un tel fichier sera réservé aux professionnels, c’est vers le parc privé non intermédié que les mauvais payeurs se tourneront », craint M. Demerson.
    Lire aussi Comment résoudre un litige entre un propriétaire et son locataire
    L’association de lutte contre le surendettement Cresus se montre aussi réservée : « Il existe beaucoup de fichiers privés de mauvais payeurs, par exemple pour les opérateurs de téléphonie (Preventel), les découverts et les impayés de crédit (Banque de France), cela est très stigmatisant, estime Jean-Louis Kiehl, son fondateur et président, et risque de compliquer plus encore l’accès des ménages modestes à une location. Nous préférerions un registre des crédits, comme il en existe dans de nombreux pays européens, qui permette de se faire une idée de la solvabilité du locataire. »

    #logement

  • Licencié sur la base d’une photo le montrant endormi, un agent de propreté poursuit son employeur
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/01/14/licencie-sur-la-base-d-une-photo-le-montrant-endormi-un-agent-de-proprete-po

    Un agent de propreté, limogé en 2018 pour une photo de lui postée à son insu sur Internet alors qu’il était endormi en tenue de travail, conteste son licenciement, mardi 14 janvier, devant les prud’hommes de Créteil, a-t-on appris auprès de son avocat. Depuis 2011, Adama Cissé, 37 ans, collectait les déchets des rues de Paris. En septembre 2018, pendant une de ses tournées, il s’est arrêté « pour faire une pause », explique son avocat, Joachim Scavello – confirmant une information du Parisien –, et que (...)

    #délation #SocialNetwork #travail

  • 1 200 médecins hospitaliers démissionnent de leur fonction d’encadrement (Le Monde)
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/16865-1-200-medecins-hospitaliers-demissionnent-de-leur-fonction-d-encadr

    Selon eux, il manque 600 millions d’euros aux 200 millions supplémentaires débloqués pour 2020 par le gouvernement en faveur de l’hôpital public.

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/01/14/1-200-medecins-hospitaliers-demissionnent-de-leur-fonction-d-encadrement_602

    Informations complémentaires :

    Crashdebug.fr : Crise des hôpitaux : Macron dit avoir « entendu la colère et l’indignation » (Le Figaro)

    Crashdebug.fr : Quand le gouvernement gonfle largement son plan d’urgence pour l’hôpital... (Boursorama)

    Crashdebug.fr : Un hôpital public pourrait être repris par le privé, une première (Le Monde)

    Crashdebug.fr : Urgences : après le plan Buzyn, l’assemblée générale des grévistes vote la poursuite du mouvement (Le Monde)

    Crashdebug.fr : Il passe six heures aux urgences (...)

  • « On ne fait pas de croche-pied à l’éthique », demande Castaner aux policiers
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/01/13/violences-policieres-on-ne-fait-pas-de-croche-pied-a-l-ethique-demande-casta

    L’exécutif réfute toujours le terme de « violences policières » mais a infléchi, ces derniers jours, son discours alors que les accusations visant les forces de l’ordre se multiplient.

    Les accusations de violences policières sont devenues habituelles en France mais, fait nouveau, le gouvernement tend, ces derniers jours, à infléchir son discours sur la question.

    L’exécutif réfute toujours le terme de violences policières. Mais, lundi 13 janvier, le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner, a consacré une bonne partie de ses vœux à la police nationale au devoir « d’exemplarité » et à « l’éthique ».

    « L’usage juste et proportionné de la force est ce qui sépare la démocratie de l’arbitraire, ce qui distingue l’ordre et la brutalité, c’est le fondement, aussi, de notre confiance avec les Français », a-t-il souligné, à l’école nationale supérieure des officiers de police (Ensep) de Cannes-Ecluse (Seine-et-Marne).

    S’il a célébré l’engagement quotidien des policiers, il a également fait une référence explicite à une vidéo montrant un policier faisant un croche-pied à une manifestante à Toulouse :
    « C’est l’honneur de la police qui est en jeu, on ne fait pas de croche-pied à l’éthique, sauf à s’abaisser, à abaisser la police. »

    Christophe Castaner a également souligné l’obligation du port du numéro d’identification, dit RIO.

    « Le ministre a toujours tenu un discours équilibré sur la question de l’usage de la force, même si son propos a parfois été caricaturé. (…) Ce matin encore, il a voulu mettre l’accent sur l’exigence d’exemplarité après plusieurs interventions litigieuses », a assuré son entourage.

    « Indispensable de ne jamais trahir la doctrine »
    Dimanche soir, le premier ministre, Edouard Philippe, tout en affichant sa « solidarité » et sa « confiance » aux forces de l’ordre, a lui aussi rappelé que lorsqu’il est « fait un usage disproportionné [de la force], alors il doit y avoir enquête, et sanction le cas échéant. »

    En août, Emmanuel Macron avait déjà évoqué les « blessures inacceptables » de certains manifestants.

    Alors qu’il doit prochainement passer la main, le directeur général de la police nationale (DGPN), Eric Morvan, s’est lui aussi fendu d’un avertissement à ses troupes lors des vœux de ce lundi.

    « Je suis inquiet de l’affaiblissement de l’image de la police nationale qui s’installe à la faveur des opérations de maintien de l’ordre », a-t-il déclaré.

    « Le maintien de l’ordre ne produit jamais de belles images même quand il est conduit avec une extrême rigueur mais (…) il est plus que jamais indispensable de ne jamais trahir la doctrine », a-t-il souligné, au risque selon lui, d’être « entraîné dans un cercle vicieux ».

    « La lettre de Maurice Grimaud n’a jamais été aussi actuelle », a-t-il averti en référence à la missive envoyée par l’ex-préfet de police de Paris aux policiers en 1968, restée célèbre par la phrase : « Frapper un manifestant tombé à terre, c’est se frapper soi-même. »

    Enquête ouverte après des coups de matraque
    Des images de violences, captées lors des récentes manifestations contre la réforme des retraites, ont provoqué une nouvelle vague d’accusations contre les violences policières, plus d’un an après le début de la contestation des « gilets jaunes ». Lundi, le parquet de Paris a annoncé avoir ouvert une enquête sur les coups de matraque portés par un policier contre une syndicaliste de la RATP, frappée alors qu’elle souhaitait ramasser son téléphone, lors de la manifestation du 9 janvier.

    A cela s’ajoute la mort d’un père de famille de 42 ans, victime d’un malaise cardiaque le 3 janvier aux abords de la tour Eiffel après avoir été plaqué au sol, casque sur la tête, par plusieurs policiers lors d’un contrôle routier houleux.

    Ces nouveaux cas viennent renforcer l’argumentaire de manifestants, militants, partis politiques d’opposition et défenseurs des libertés publiques qui, dans le sillage du mouvement « gilets jaunes », dénoncent l’omerta et l’inaction du gouvernement sur les violences policières.

    Outre le décompte réalisé par le journaliste David Dufresne depuis le début du mouvement des « gilets jaunes » de 24 personnes éborgnées, deux personnes sont mortes en marge d’épisodes de maintien de l’ordre controversés ces derniers mois : Zineb Redouane à Marseille, le 1er décembre 2018, et Steve Caniço, lors de la Fête de la musique à Nantes.

  • Police : la mort d’un livreur à Paris relance la controverse sur le « plaquage ventral »
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/01/10/police-la-mort-d-un-livreur-a-paris-relance-la-controverse-sur-le-plaquage-v


    Des policiers arrêtent un manifestant lors d’une marche à Rennes, le 9 janvier.
    DAVID VINCENT / AP

    Pour la police nationale, l’année 2020 commence comme la précédente : avec une intense polémique sur la dangerosité de ses techniques d’intervention. Après le débat sur les armes intermédiaires (lanceur de balle de défense, grenades lacrymogènes…) qui avait agité le mois de janvier 2019, la mort de Cédric Chouviat, le 5 janvier, à la suite d’un simple contrôle routier, pose la question du « plaquage ventral », pour maîtriser un individu récalcitrant.

  • « Imputable à » mais sans responsables ni coupables (Suicide de Christine Renon)

    L’IGEN, cette IGPN de l’Éducation Nationale…

    Le suicide d’une directrice d’école en Seine-Saint-Denis « imputable au service » (LeMonde.fr)
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/01/08/le-suicide-d-une-directrice-d-ecole-en-seine-saint-denis-imputable-au-servic

    Un rapport de l’inspection générale diligenté après le suicide de Christine Renon n’établit aucune « faute » de la part de l’institution, mais il étudie l’ensemble des difficultés dont se plaignait la directrice.

    L’inspection générale dégage toute responsabilité de l’Education nationale dans le suicide de Christine Renon (Mediapart)
    https://www.mediapart.fr/journal/france/090120/l-inspection-generale-degage-toute-responsabilite-de-l-education-nationale

    Un rapport de l’inspection générale diligenté après le suicide de la directrice d’école Christine Renon en septembre dédouane l’institution de la responsabilité du drame mais l’impute à une série de dysfonctionnements. Au même moment, le ministère publie les résultats d’une consultation laissant apparaître que les directeurs d’école se sentent submergés par leurs tâches administratives. Mais la rue de Grenelle réfute l’existence d’un malaise dans la profession.

    #éducation #salariat #souffrance_au_travail #suicide #responsabilité #enseignant·es

    • Et histoire de noter quelques noms dès maintenant.

      Sur la photo lors de la remise du Renaudot, le 4 novembre 2013

      – Françoise de Maulde, éditrice de Matzneff
      – Frédéric Beigbeder, grand copain et soutien de Matzneff
      – Louis Gardel, directeur de collection au Seuil et membre du jury du Prix Renaudot. En 2001, candidat à l’Académie française

      Dans le texte
      – Franz-Olivier Giesbert, PDG du Point, assume cette année-là la présidence du jury.
      – Yann Moix, est primé la même année du renaudot essai pour un truc chez grasset

    • Jérôme Garcin, membre du jury depuis 2011

      Jérôme Garcin, né le 4 octobre 1956 à Paris, est un journaliste et écrivain français. Il dirige le service culturel du Nouvel Observateur, produit et anime l’émission Le Masque et la Plume sur France Inter, et est membre du comité de lecture de la Comédie-Française.

      tiens tiens

      La notice biographique de Jean-Luc Hennig est parue en 2004 dans le Dictionnaire des écrivains contemporains de langue française, sous la direction de Jérôme Garcin (éd. Mille et une nuits).

      tiens tiens

      https://bibliobs.nouvelobs.com/la-tendance-de-jerome-garcin/20130409.OBS7228/matzneff-jaccard-nihilisme-distingue.html

      Gabriel Matzneff et Roland Jaccard sont liés depuis l’époque lointaine où, à la piscine Deligny, ils partageaient une serviette de bain, jouaient au ping-pong, séduisaient des nymphettes et lisaient, en bronzant, les bréviaires de leur ami et maître, Emil Cioran.

  • Action directe pro-IVG de la Mairie de Paris, déboutée par les tribunaux.
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/01/04/la-justice-demande-le-reaffichage-d-une-campagne-de-pub-anti-ivg-dans-les-ga

    La régie Mediatransports, interpellée par la maire de Paris, avait décidé de retirer les visuels jeudi estimant qu’il s’agissait de « messages militants ».
    Mais la justice demande le réaffichage d’une campagne de pub anti-IVG dans les gares.
    Le tribunal saisi en référé enjoint « à la régie Mediatransports de replacer les deux affiches [de soutien à la paternité et à la maternité] qu’elle avait retirées jeudi 2 janvier sans préavis, et sans même alerter l’association »

    #IVG #catho

  • Avec la désertification médicale, les délais pour obtenir un certificat de décès, nécessaire pour les démarches liées aux obsèques, se rallongent parfois dramatiquement en France.

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/01/03/les-gens-attendent-cinq-dix-voire-vingt-quatre-heures-le-chemin-de-croix-des

    Ces affaires, qui s’étalent dans les colonnes de la presse régionale, ont même fini par intriguer le New York Times, qui y a consacré un article en décembre. En France, trouver un médecin pour établir un certificat de décès prend parfois des heures, voire des jours, notamment dans les zones touchées par la désertification médicale. Or, il est impossible de procéder aux démarches administratives post-mortem sans certificat de décès.

    Les pompes funèbres n’ayant pas le droit d’intervenir avant la délivrance du précieux document, les membres de la famille patientent, désespérés, auprès du corps de leur proche, attendant qu’un médecin se déplace. Le délai peut être si long que la dépouille du défunt est parfois trop abîmée pour être présentée aux membres de la famille lors des obsèques.

    #désert_médicale #mort #décomposition #macronisme