2020 | TRADFEM

/2020

  • #Jen_Izaakson : De Foucault à San Francisco : les partis pris tenaces de la Théorie Queer
    https://tradfem.wordpress.com/2020/10/23/jen-izaakson-de-foucault-a-san-francisco-les-partis-pris-tenaces-

    Avant notre époque contemporaine, avant que la Théorie Queer et l’approche queer ne deviennent presque impossibles à questionner, elles ont toutes deux étés remises en cause dans les années 1980 dans ce que l’on a appelé les « Sex Wars ». Les deux camps étaient principalement composés, d’un côté, d’adeptes du fétichisme, et de l’autre, de féministes radicales lesbiennes qui pensaient que la sexualité devait, comme tout autre sujet, faire l’objet d’une critique implacable.

    Celles et ceux qui ont embrassé les vertus du fétichisme, principalement sous la forme du bondage, de la domination, du sadomasochisme (BDSM), l’ont fait suivant une idée grossièrement simpliste : si quelque chose de sexuel est désiré, c’est forcément éthique, et plus ce désir et les actes sexuels qui en découlent sont transgressifs, mieux c’est. Cette affirmation était diamétralement opposée à la théorie des féministes radicales et lesbiennes selon laquelle les hommes et les femmes sont socialisés à érotiser la domination et la soumission. Selon les féministes lesbiennes, nous vivons dans une société aliénée et aliénante, inégale et injuste. Nous sommes donc conditionné-es à reproduire sexuellement ces hiérarchies. Ces féministes « critiques de la sexualité » affirment que la manière dont la sexualité est construite socialement dans le patriarcat doit être dénoncée et l’ordre social existant doit être résolument contesté. L’objectif de ces féministes était une réorganisation totale de la société, un sans dessus dessous (jeu de mot)[1]. En face, les militantes soi-disant « sex-positives » se fouettaient avec des lanières de cuir et appelaient ça de la politique. Elles ont également écrit, de façon prolifique, pour défendre leur culture de « dures à cuir », ce qui a donné naissance à la Théorie Queer.

    Traduction : #Léa_Colin pour #Tradfem
    Version originale : https://onthewomanquestion.com/2020/08/12/from-foucault-to-san-francisco-the-enduring-roots-of-queer-theor
    #théorie_queer #culture_pédophile #Foucault #sex_wars #Gayle_Rubin #BDSM #Judith_Butler #Pat_Califa

  • #JAN_REIMER : Les refuges pour femmes, obligés de s’adapter à la pandémie, sont essentiels au rétablissement de la société canadienne
    https://tradfem.wordpress.com/2020/10/20/7287

    En mars, lorsque la pandémie a provoqué une vague de fermetures d’entreprises et de services en Alberta, aucune organisation ne semblait à l’abri. Pendant la période de confinement, les détachements locaux de la GRC dans les petites villes de l’Alberta ont fermé leurs portes d’entrée aux visiteuses sans rendez-vous. Les bureaux des services à l’enfance ont fermé. Les banques alimentaires ont également fermé boutique.

    Mais pour les refuges pour femmes de l’Alberta, et même de la majorité du pays, la possibilité de fermer ou d’emballer le bureau pour travailler à domicile n’a jamais été envisagée. Dans le meilleur des cas, le voyage des femmes qui quittent une situation difficile pour se rendre dans un refuge n’est pas facile. C’est pourquoi, en ces temps sans précédent, le personnel des refuges savait qu’il devait être là pour toute femme qui avait besoin d’aide, même si les gouvernements disaient aux gens de rester chez eux.

    Entre-temps, on a beaucoup écrit sur la nature sexospécifique de cette pandémie. Les femmes ont subi le plus gros des pertes d’emploi ou font un triple travail, essayant d’être à la fois parents, enseignantes et travailleuses. L’économiste Armine Yalnizyan a déclaré qu’il n’y aurait pas de reprise économique sans une « reprise féminine ». Il est clair que nous devons soutenir les services de garde d’enfants et les autres services qui permettent aux femmes de retrouver un emploi.

    Traduction :#Tradfem
    Version originale : https://www.theglobeandmail.com/opinion/article-womens-shelters-forced-to-adapt-again-during-this-pandemic-

  • Le paradis du proxénète
    Les bordels légaux du Nevada sont un désastre pour les femmes, écrit la journaliste d’enquête Julie Bindel, dans The Spectator (édition US), 14 octobre 2020
    Version originale : "https://spectator.us/pimps-paradise-legal-brothels-nevada"

    « Ce qui se passe à Vegas demeure à Vegas" dit le dicton populaire. On pense que cette phrase provient en partie des bordels légaux du Nevada, où les hommes sont assurés de l’anonymat. Ces bordels ont été considérés comme une industrie de services nécessaire dans la région depuis le XIXe siècle, lorsque le Nevada était presque entièrement peuplé de chercheurs d’or masculins. Il y a actuellement 21 bordels légaux en activité dans sept des comtés du Nevada, et j’en ai visité sept - en tant que journaliste et non en tant qu’acheteur de sexe. Ce que j’y ai vu et appris était horrible.

    Décrites par une ancienne prostituée du Nevada comme des "pénitenciers pour chattes", les bordels du Nevada ne sont autorisés que dans les comtés de moins de 400 000 habitants, afin de ne pas offenser les résidents.

    Les bordels légaux sont souvent décrits comme amusants et inoffensifs, comme dans le film Cathouse de HBO, une série documentaire sur le Moonlite BunnyRanch au Nevada. La réalité est tout autre. Les bordels légaux abritent les femmes les plus cruellement maltraitées, souvent pimpées, contrôlées et traitées comme rien de plus que des marchandises.

    Mais un changement pourrait être en marche. (...)

    https://tradfem.wordpress.com/2020/10/16/le-paradis-du-proxenete

  • #Julie_Bindel : LE PARADIS DU PROXÉNÈTE
    https://tradfem.wordpress.com/2020/10/16/le-paradis-du-proxenete

    « Ce qui se passe à Vegas demeure à Vegas » dit le dicton populaire. On pense que cette phrase provient en partie des bordels légaux du Nevada, où les hommes sont assurés de l’anonymat. Ces bordels ont été considérés comme une industrie de services nécessaire dans la région depuis le XIXe siècle, lorsque le Nevada était presque entièrement peuplé de chercheurs d’or masculins. Il y a actuellement 21 bordels légaux en activité dans sept des comtés du Nevada, et j’en ai visité sept – en tant que journaliste et non en tant qu’acheteur de sexe. Ce que j’y ai vu et appris était horrible.

    Décrites par une ancienne prostituée du Nevada comme des « pénitenciers pour chattes », les bordels du Nevada ne sont autorisés que dans les comtés de moins de 400 000 habitants, afin de ne pas offenser les résidents.

    Les bordels légaux sont souvent décrits comme amusants et inoffensifs, comme dans le film Cathouse de HBO, une série documentaire sur le Moonlite BunnyRanch au Nevada. La réalité est tout autre. Les bordels légaux abritent les femmes les plus cruellement maltraitées, souvent pimpées, contrôlées et traitées comme rien de plus que des marchandises.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://spectator.us/pimps-paradise-legal-brothels-nevada

  • #ANALYSES DE GAUCHE DU PORNO (compilation par #SONIA_ESS)
    https://tradfem.wordpress.com/2020/10/13/analyses-de-gauche-du-porno

    #Noam_Chomsky dit à propos de la pornographie : « La pornographie représente l’humiliation et l’avilissement des femmes. C’est une activité scandaleuse. Les femmes sont avilies comme de vulgaires objets sexuels. Ce n’est pas ce que sont les êtres humains ». Il est allé plus loin lorsqu’on lui a posé la question la plus courante que les défenseurs de la pornographie aiment évoquer : Ces femmes n’ont-elles pas choisi d’être dans l’industrie du porno ? « Le fait que ces personnes acceptent et soient payées », a répondu Chomsky, « est à peu près aussi convaincant que d’affirmer que nous devrions être en faveur des ateliers clandestins en Chine où les femmes sont enfermées dans une usine et où l’usine brûle et où elles meurent toutes. Oui, elles ont été payées et ont consenti, mais cela ne me rend pas pour autant favorable à cette pratique. Donc, cet argument est irrecevable. Quant au fait que c’est l’érotisme de certaines personnes, eh bien, c’est leur problème. Cela ne veut pas dire que je dois y contribuer. S’ils tirent du plaisir de l’humiliation des femmes, alors ils ont un problème ».
    Dans le livre de #Chris_Hedges, publié en 2009, L’empire de l’illusion : La Mort de la culture et le Triomphe du spectacle (LUX Éditeur), au chapitre 2, « L’Illusion de l’amour », Hedges consacre 33 pages à démanteler l’industrie du porno et à dénoncer les violences sexuelles
    « Dans notre société, on dit aux femmes qu’elles ont deux choix », déclare #Gail_Dines, autrice de Pornland : Comment le porno a envahi notre sexualité (#Éditions_LIBRE, 2020, Traduction : Nicolas Casaux). « Elles sont soit baisables soit invisibles. Être baisable signifie se conformer à la culture du porno, être sexy, être soumise et faire ce que l’homme veut. C’est la seule façon d’être visible. Vous ne pouvez pas demander aux adolescentes, qui meurent pour acquérir de la visibilité, de choisir l’invisibilité. »

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : The price of the pleasure
    #système prostitutionnel #prostitution-prostitution_filmée #violences_masculines #exploitation_sexuelle

  • #Julie_Bindel : Maternité de substitution : à quel prix ?
    https://tradfem.wordpress.com/2020/10/12/maternite-de-substitution-a-quel-prix

    La maternité de substitution, dans laquelle une femme porte et met au monde un bébé pour une autre personne ou un couple, est depuis longtemps un sujet controversé. Mais avec sa normalisation croissante et le nombre croissant d’hommes homosexuels qui choisissent la maternité de substitution pour créer leur propre famille, le débat sur son éthique a été relancé. L’année dernière, le cinéaste israélien Yuval Hadadi, dans une discussion sur son nouveau film, a accusé les couples de traiter les bébés nés grâce à la maternité de substitution comme des « symboles de statut social », ajoutant qu’il existe « une pression et une attente » pour que les hommes homosexuels acquièrent des enfants.

    J’ai visité un certain nombre de pays, comme l’Inde, qui offrent des services de location d’utérus et j’ai vu les mères porteuses être traitées plus mal que des vaches laitières.

    Mais j’ai également entendu une terrible propagande anti-gay de la part de ceux qui s’opposent non pas à la maternité de substitution mais aux couples homosexuels ayant des enfants.

    Le nombre d’enfants placés en institution, désespérant d’avoir une famille, ne cesse de croître. Pendant ce temps, selon l’organisation Surrogacy UK, depuis 2010, le nombre de « futurs parents » de même sexe qui contactent l’organisation est en augmentation, et représente actuellement près de 50 % de sa clientèle.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.standard.co.uk/comment/comment/surrogacy-is-not-a-gay-rights-issue-it-is-a-women-s-rights-issue-a456871

    #GPA #maternité_de_substitution #exploitation #patriarcapitalisme

  • #Julie_Bindel : La vérité à propos de Pornhub
    https://tradfem.wordpress.com/2020/10/12/la-verite-a-propos-de-pornhub

    Vous n’avez probablement jamais entendu parler de MindGeek, l’énorme société de technologie qui possède Pornhub : le site porno le plus populaire au monde. Pornhub, qui reçoit 42 milliards de visites par an, est actuellement critiqué pour son manque apparent de contrôles de sécurité. Six millions de vidéos par an sont publiées sur le site ; certaines, selon les militantes anti-pornographie, montrent des viols et des agressions sexuelles. L’Internet Watch Foundation (IWF) a trouvé plus de 100 cas d’agressions d’enfants sur ce site entre 2017 et 2019.

    Inspirées par la pétition créée par le mouvement Traffickinghub, qui a récemment atteint les deux millions de signatures, des activistes portent la lutte contre la pornographie directement aux portes de MindGeek. Le 2 octobre, une manifestation, avec masques et distanciation sociale bien sûr, se déroule devant son siège britannique à Uxbridge, dans le Grand Londres, dans l’espoir que cette protetestation publique fasse pression sur le gouvernement pour qu’il accélère l’adoption de son règlement sur les préjudices en ligne et qu’il tienne les sites pornographiques responsables de leur complicité dans toute cette exploitation sexuelle.

    MindGeek est la société mère de près de 100 sites web qui consomment collectivement plus de bande passante que Facebook, Twitter et Amazon réunis. Elle est devenue le plus grand conglomérat multinational de porno au monde, contrôlant la plupart des principaux sites pornographiques gratuits. Pornhub attire le trafic en offrant un accès gratuit, mais les utilisateurs sont ensuite bombardés de publicités pour des sites payants.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.spectator.co.uk/article/the-truth-about-pornhub
    #violences_masculines #industrie_du_porno #mobilisation_féministe #MindGeek #pornhub

  • La vérité à propos de PORNHUB
    par JULIE BINDEL, dans The SPECTATOR, 2 octobre 2020

    Vous n’avez probablement jamais entendu parler de MindGeek, l’énorme société de technologie qui possède Pornhub : le site porno le plus populaire au monde. Pornhub, qui reçoit 42 milliards de visites par an, est actuellement critiquée pour son manque apparent de contrôles de sécurité. Six millions de vidéos par an sont publiées sur le site ; certaines, selon les militants anti-pornographie, montrent des viols et des gressions sexuelles. L’Internet Watch Foundation (IWF) a trouvé plus de 100 cas d’agressions d’enfants sur le site entre 2017 et 2019.

    Inspirés par la pétition créée par le mouvement Traffickinghub, qui a récemment atteint les deux millions de signatures, les militants portent la lutte contre la pornographie directement à la porte de MindGeek. Le 2 octobre, une manifestation, avec masques et distanciation sociale bien sûr, se déroule devant son siège britannique à Uxbridge, dans le Grand Londres, dans l’espoir que cette protestestation publique fasse pression sur le gouvernement pour qu’il accélère l’adoption de son règlement sur les préjudices en ligne et qu’il tienne les sites pornographiques responsables de leur complicité dans l’exploitation sexuelle. (...)
    https://tradfem.wordpress.com/2020/10/12/la-verite-a-propos-de-pornhub #pornographie #traite #agression sexuelle #pornhub #julie bindel #tradfem #pornland

  • #Lettre_ouverte à l’organisation #Survivors’_Agenda qui prétend parler au nom des survivantes de l’exploitation sexuelle
    https://tradfem.wordpress.com/2020/10/10/lettre-ouverte-a-lorganisation-survivors-agenda-qui-pretend-parle

    Nous sommes des autochtones, des représentant.e.s des premières nations, des « intouchables », des métis.ses, des Européen.ne.s et des descendants d’Européen.ne.s, des Africain.ne.s et des descendant.e.s d’Africain.ne.s, des Latino-Américain.e.s et des Antillais.es, mais aussi des Asiatiques et des Océanien.ne.s des six continents. Survivors’ Agenda est basée aux États-Unis, mais les signataires américain.e.s ci-dessous sont rejoints par d’autres militant.e.s du monde entier, qui partagent des systèmes étatiques cautionnant l’oppression, le patriarcat, le néocolonialisme, ainsi que la discrimination basée sur le sexe et le genre. Nous savons tous que la justice et l’égalité, la paix et les droits humains demeureront hors de portée partout dans le monde tant que l’achat et la vente d’êtres humains dans le système prostitutionnel continueront à exister. Nous ne parvenons pas à croire qu’en dépit des conclusions de l’Organisation des Nations Unies, de leurs agences, ainsi que des gouvernements du monde entier, vous vous refusiez à admettre que le commerce du sexe est un phénomène qui se chiffre en milliards de dollars, qui se caractérise par une exploitation honteuse, et qui fonctionne comme un marché, soumis aux forces de l’offre et de la demande, où l’incitation à réaliser des profits importants est considérable.

    Dans ce contexte, l’« offre » est constituée de personnes en situation de grandes vulnérabilités, pour la plupart des femmes, des filles et des jeunes transgenres/au genre non conforme, en particulier appartenant à des minorités visibles. La « demande » pour leurs corps émane d’acheteurs d’actes sexuels ― quasiment tous des hommes ― tout cela pour les profits de tout un éventail d’exploiteurs.

    Le Survivors’ Agenda ne paraît pas comprendre que chaque dollar généré par le commerce du sexe provient de chaque centime que les acheteurs d’actes sexuels paient pour cet accès.

    Pour cosigner ce texte avec déjà plus d’un millier d’opposant-e-s à la décriminalisation du proxénétisme : https://docs.google.com/forms/d/16-PD4IzFoH3gfcRkzJF39hChladAQkmSR2LfO19hihw/edit

    #WeDissent #exploitation_sexuelle #système_prostitutionnel #violences_masculine #premières_nations #femmes_autochtones

  • NousContestons (#WeDissent)
    Lettre ouverte à la direction de Survivors’ Agenda

    Condamnation mondiale de l’appel lancé par le Survivors’ Agenda en faveur d’une dépénalisation des proxénètes et du système prostitueur

    Vous êtes à la tête de militantes américaines pour la justice sociale (en plus, des femmes de couleur) qui se sont donné pour mission de veiller à ce que les travailleuses domestiques et agricoles, les victimes et survivant.e.s de violences sexuelles, de harcèlement sexuel, d’abus de la part d’un partenaire et de discrimination, aient des droits.

    En septembre 2020, vous avez lancé la plateforme Survivors’ Agenda, que vous décrivez comme « un guide mû par la communauté vers la justice pour les survivant.e.s que nous méritons tous… une offrande d’amour à ceux qui ont dû surmonter des abus sexuels et d’autres formes de violences sexuelles ».

    Il est donc d’autant moins compréhensible que Survivors’ Agenda appelle de ses vœux des lois qui dépénalisent le système prostitueur, l’achat d’actes sexuels, le proxénétisme, ainsi que la propriété et la gestion des maisons closes, de « salons de massage » illicites, d’agences de « tourisme sexuel » et d’innombrables autres établissements dont l’activité est le commerce du sexe. Vous appelez donc à la perpétuation et à l’expansion, et
    non à l’extinction, de systèmes d’exploitation et d’oppression qui détruisent des existences pour que certains puissent réaliser des profits incalculables.

    Nous, les soussigné.e.s, sommes des féministes, des militant.e.s pour la justice sociale et des défenseu.r.se.s des droits humains, ainsi que des prestataires de services de première ligne qui luttent pour l’égalité et les droits des femmes et des filles, des immigrants et des populations LGBTQ+. La majorité des signataires ont elles-mêmes et eux-mêmes survécu à des violences sexuelles et au commerce du sexe, notamment à la prostitution et à la
    pornographie.

    Survivors’ Agenda est basée aux États-Unis, mais les signataires américain.e.s ci-dessous sont rejoints par d’autres militant.e.s du monde entier, qui partagent des systèmes étatiques cautionnant l’oppression, le patriarcat, le néocolonialisme, ainsi que la discrimination basée sur le sexe et le genre. Nous savons tous que la justice et
    l’égalité, la paix et les droits humains demeureront hors de portée partout dans le monde tant que l’achat et la vente d’êtres humains dans le système prostitutionnel continueront à exister.

    Il est déconcertant que Survivors’ Agenda ne comprenne pas que le commerce du sexe est profondément ancré dans l’histoire et les structures du racisme et du colonialisme, et qu’il porte les marques infamantes de l’esclavage, qui se sont cristallisées aux États-Unis en 1619. En se faisant les promoteurs du commerce du sexe et en invitant les hommes (pour la plupart blancs aux États-Unis) à tirer profit des corps noirs, indigènes et d’autres personnes de couleur pour l’argent et le plaisir, les membres de Survivors’ Agenda reprennent à leur compte ce sinistre patrimoine.

    En dépit de preuves indiscutables, vous vous refusez à comprendre que le commerce du sexe est un phénomène planétaire qui se chiffre en milliards de dollars et dont le socle est l’exploitation, la violence et les violences sexuelles abjectes. Vous vous refusez à admettre que chaque dollar généré par le commerce du sexe provient de l’achat, par des acheteurs d’actes sexuels, d’un accès aux corps des plus démunis aux États-Unis et ailleurs, c’est-à-dire, dans une majorité écrasante, des femmes, des enfants et des jeunes de couleur transgenre.

    Des survivant.e.s du système prostitutionnel aux États-Unis vous ont tendu la main de bonne foi, elles/ils ont partagé avec vous leurs expériences vécues des souffrances irréductibles, y compris des tortures, que leur ont infligé les acheteurs d’actes sexuels et ceux qui les ont exploité.e.s à cette fin. Vous les avez écartés d’un revers de la main. Vous avez aussi ignoré une lettre signée de plus de 200 leaders survivant.e.s qui vous adjuraient de revenir sur votre préjugé consistant à envisager la prostitution comme un fait inéluctable et impossible à éviter. Ces leaders vous ont demandé, en revanche, de les soutenir dans l’appel de rédiger des lois qui dépénalisent uniquement les personnes prostituées. Vous leur avez à nouveau tourné le dos et fait montre de votre indifférence
    pour vous ranger à la place aux côtés du système prostitueur et de la légitimation de tous les aspects de la prostitution pour les générations à venir.

    Nous sommes la résistance mondiale de la base à vos tentatives grassement financées pour légitimer les violences et l’exploitation sexuelle dont sont victimes des millions de personnes parmi les plus marginalisées dans nos pays respectifs. Nous vous invitons à revenir sur votre appel en faveur de la dépénalisation du commerce du sexe, qui
    compromet gravement tous vos efforts pour obtenir justice pour les survivant.e.s.

    Nous vous exhortons également à vous joindre à nous pour militer en faveur de l’adoption de lois qui s’inscrivent dans le contexte du Modèle d’égalité (également connu sous le nom du Modèle nordique ou Modèle abolitionniste) qui dépénalise uniquement les personnes prostituées, et qui leur offrent des parcours de sortie du système prostitutionnel, mais qui placent devant leurs responsabilités les clients de la prostitution. Nous espérons
    que vous accepterez cette invitation.

    Tant que tel n’est pas le cas,

    NousContestons (#WeDissent).
    https://tradfem.wordpress.com/2020/10/10/lettre-ouverte-a-lorganisation-survivors-agenda-qui-pretend-parle

    Pour cosigner cet appel, visitez le site : https://docs.google.com/forms/d/16-PD4IzFoH3gfcRkzJF39hChladAQkmSR2LfO19hihw/edit

  • #MEGHAN_MURPHY : Si nous ne pouvons pas toutes nous entendre, débarrassons-nous au moins du vitriol en ligne.
    https://tradfem.wordpress.com/2020/10/07/si-nous-ne-pouvons-pas-toutes-nous-entendre-debarrassons-nous-au-

    Je suis d’accord. Et ce n’est pas seulement sur internet. Les luttes intestines et les divisions ne sont pas nouvelles pour le féminisme, pas plus que les problèmes de contrôle, les différences politiques, les commérages et la jalousie. Mais les comportements qui accablent les mouvements politiques et les êtres humains ont été amplifiés et rendus plus toxiques par les médias sociaux. Il est très facile de tweeter quelque chose sous le coup de la colère ou par désir de se stimuler l’ego ou de s’envoyer une injection de dopamine, facile de s’amuser en ligne comme on ne le ferait jamais dans la vie à propos de comportements et d’activités des autres qui ne sont pas d’ancrage dans la réalité. Les médias sociaux engendrent la division, le drame, la polarisation et l’hyperbole. Comme si nous avions besoin de plus d’aide pour y arriver.

    Nous sommes tous et toutes victimes de cette dérive – c’est pratiquement inévitable. Une chose que nous a apprise le film The Social Dilemma, c’est que les médias sociaux sont conçus à cette fin : ces entreprises et ces applications visent à nous attirer et nous retenir sur Twitter, Instagram, Facebook, Tinder… (Choisissez votre poison.) Ils veulent que nous revenions sans cesse, en quête d’engagement et de validation. Il n’est pas surprenant qu’aujourd’hui, beaucoup d’entre nous choisissent ce qu’ils veulent écrire en ligne non pas en fonction de l’intérêt, de la productivité, de la nécessité ou même de la véracité de leurs propos, mais en fonction de l’intérêt qu’ont les gens à accumuler des « likes », des abonnés et des retweets. Nous sommes accros, et l’attrait de la forme particulière de validation que nous trouvons en ligne semble trop grand pour être ignoré au profit de la classe, du tact, de la stratégie ou de l’éthique. Nous en sommes venus à rechercher par-dessus tout ces poussées temporaires d’attention, de flatterie ou de brassage de merde, et il est clair que cela fait un gâchis au sein du féminisme.

    Les médias sociaux engendrent la division, le drame, la polarisation et l’hyperbole. Comme si nous avions besoin de plus d’aide pour y arriver.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.feministcurrent.com/2020/10/05/if-we-cant-all-get-along-lets-at-least-cut-the-online-vitriol
    #médias_sociaux #division_féministe #féminisme_radical #misogynie #pollution_des_médias #alliance_féministe

  • #Jessica_Taylor : Chers hommes : alors vous pensez vraiment avoir envie d’une « femme forte et indépendante »
    https://tradfem.wordpress.com/2020/10/06/jessica-taylor-chers-hommes-alors-vous-pensez-vraiment-avoir-envi

    Les femmes indépendantes n’ont pas besoin de vous

    Le point le plus important avec lequel vous devez être rapidement super à l’aise est que la « femme forte et indépendante » dont vous avez envie n’a en fait pas besoin de vous pour quoi que ce soit. Elle n’a pas besoin de vous pour mener sa vie. Elle n’a pas besoin que vous la sauviez. Elle n’a pas besoin d’être ensevelie sous les cadeaux ou les compliments. Elle n’a pas besoin de vous pour se protéger. Elle n’a pas besoin de vous pour subvenir à ses besoins.

    Non, elle n’a pas besoin de vous. Par contre, elle s’intéresse à vous.

    Chercher un-e partenaire est différent d’avoir besoin d’un-e partenaire. Les femmes qui vous intéressent n’ont pas besoin de vous parce qu’elles sont déjà autonomes. Si vous cherchez une femme à réparer, à sauver, à entretenir et à contrôler, vous devez vous regarder en face et chercher à comprendre pourquoi vous voulez être un dominant dans vos relations au lieu d’être un égal.

    La « femme forte et indépendante » que vous voulez souhaite une contribution égale dans la relation, elle ne cherche pas quelqu’un qui espère la sauver ou la contrôler.

    Il vous faut être à l’aise avec le fait d’être désiré mais pas indispensable. Si vous voulez une relation dans laquelle la femme dépend de vous pour tout, c’est votre problème. D’ailleurs, n’est-ce pas le plus grand compliment que d’être désiré au lieu d’être indispensable ?

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://victimfocusblog.com/2020/01/04/dear-men-so-you-think-you-want-a-strong-independent-woman
    #antiféminisme #hypocrisie_masculine #indépendance

  • #Camilla_Nelson : Regarde ce que tu m’as poussé à faire : pourquoi il est temps que la lutte contre la violence familiale focalise sur l’agresseur.
    https://tradfem.wordpress.com/2020/09/23/camilla-nelson-regarde-ce-que-tu-mas-pousse-a-faire-pourquoi-il-e

    Vous ne trouverez pas le sommeil si vous lisez le nouveau livre de Jess Hill. Personne ne devrait pouvoir le trouver.

    Les personnes familières avec le journalisme d’enquête de Jess Hill auront eu vent des documentaires sur la violence familiale et conjugale qui lui ont valu le Walkley Award (ndt : le Pulitzer australien). On y trouve des interviews sidérantes avec des femmes et des enfants ayant survécu à cette violence.

    Regarde Ce Que Tu M’as Poussé à Faire est le fruit de quatre années d’un travail d’enquête intensif ; c’est un livre qui évoque dramatiquement l’énormité du problème de façon terrifiante. On y trouve le récit de violences et de survie au sein de toutes les couches de la société – des arrondissements huppés du Bible Belt de Sydney où ‘les rues sont immaculées et les maisons énormes’, jusqu’aux régions isolées des communautés régionales.

    Hill examine minutieusement les causes sociales et psychologiques de la violence familiale, ses conséquences terrifiantes, et – c’est le pire – l’incapacité des institutions sociales et juridiques à réagir au problème de façon appropriée.

    Une idée lumineuse de clarté est au centre de son récit. Au lieu de demander « Pourquoi n’est-elle pas partie ? » – ou de se lancer dans une énième campagne de sensibilisation pour changer les attitudes sexistes, qui n’aura sans doute d’effets que dans vingt ans – nous devons investir dans des programmes d’intervention judiciaire qui ciblent carrément les agresseurs, et leur fait rendre des comptes.

    Traduction : Tradfem
    Version originale : https://theconversation.com/see-what-you-made-me-do-why-its-time-to-focus-on-the-perpetrator-wh
    #violences_masculines #misogynie #australie #justice_patriarcale

  • #Nicholas_Hellen : Une nouvelle tentative de censurer Joanne K. Rowling rencontre une vive opposition
    https://tradfem.wordpress.com/2020/09/30/une-nouvelle-tentative-de-censurer-joanne-k-rowling-rencontre-une

    Les ventes du nouveau livre de JK Rowling explosent.

    Certains des plus éminents artistes et auteurs britanniques des deux sexes se sont ralliés à JK Rowling après que l’autrice de la saga Harry Potter ait été victime d’une série d’agressions et de menaces de mort sur les médias sociaux.

    Le lauréat du prix Booker Ian McEwan, l’actrice Frances Barber, le dramaturge Sir Tom Stoppard et l’acteur et écrivain Griff Rhys Jones figurent parmi les 58* signataires d’une lettre dans laquelle ils affirment que Rowling est victime d’une « tendance insidieuse, autoritaire et misogyne dans les médias sociaux ».
    (NDT : Ce nombre atteint maintenant plus de 11000 signataires en appui à l’écrivaine.)

    Dans leur lettre ci-dessous, devenue une pétition en ligne*, lancée après que les adversaires de Rowling l’aient déclarée « morte » sur les médias sociaux, les signataires affirment que cette affaire est « simplement du plus récent exemple de propos haineux dirigés contre Rowling et d’autres femmes, une offensive que Twitter et d’autres plateformes facilitent et approuvent implicitement ».
    (**https://www.ipetitions.com/pe…/in-solidarity-with-jk-rowling – on peut y ajouter son nom)

  • Quelque 12 000 personnes ont déjà cosigné comme John Cleese cette lettre ouverte en appui à Joane K. Rowling contre ses détracteurs (Mangemorts).
    Nous l’avons traduite sur TRADFEM.

    JOIGNEZ-VOUS AU MOUVEMENT SVP.

    « Nous signons cette lettre dans l’espoir que si davantage de personnes s’élèvent contre le ciblage des femmes en ligne, nous pourrions au moins rendre moins acceptable le fait d’y participer ou d’en tirer profit. »
    https://tradfem.wordpress.com/2020/09/30/une-nouvelle-tentative-de-censurer-joanne-k-rowling-rencontre-une

  • Quelles leçons de vie reçoivent les filles à l’école ? | TRADFEM
    https://tradfem.wordpress.com/2020/09/22/lecons-de-vie

    La leçon la plus générale que les filles tirent des expériences décrites dans étude après étude est que leurs besoins, leurs droits et leurs sentiments ne sont pas importants – ou du moins, pas assez importants pour justifier une restriction de la liberté des garçons. Jusqu’à ce que nous décidions comme société que ces comportements sont intolérables, nous aurons sans doute à faire face à de nombreux autres rapports qui mettent en lumière les mêmes problèmes, font les mêmes recommandations, suscitent la même préoccupation de courte durée et sont ensuite laissés à l’abandon.

  • Le transgenre n’existe pas.
    https://tradfem.wordpress.com/2020/09/23/le-transgenre-nexiste-pas

    La vie des hommes et celle des femmes sont radicalement différentes les unes des autres, dès le plus jeune âge. Bien sûr, un imbécile ivre à 3 heures du matin peut vous interpeller d’une ruelle, alors que vous passez devant lui en toute confiance (et que cela vous excite secrètement) ou peut-être que votre patron masculin a récemment volé une de vos idées sans mentionner votre nom. De nombreux hommes qui exhibent un comportement « trans » affirment que de telles expériences leur permettent de « comprendre vraiment le vécu des femmes ».

    Appeler cela une insulte dégoûtante envers les femmes ne fait qu’effleurer la surface du problème.

    Votre jeu de rôle extrême met également les femmes et les filles en danger. Les hommes conservent le même taux de crimes violents que les autres hommes, même après avoir une mutilation de leurs organes génitaux. Les femmes qui se trouvent dans les vestiaires, les toilettes et autres espaces protégés ne peuvent pas simplement présumer que vous êtes une « gentille dame » – En Suède, le taux de crimes violents commis par des hommes qui font semblant d’être des femmes est 18 fois supérieur à celui des femmes.

    Bizarrement, vous, les mecs, exigez que les mots « femme » et « femelle » soient remplacés dans tous les messages de santé concernant la grossesse et l’accouchement, les frottis, l’utérus, les ovaires, etc. – Remplacés, par exemple, par l’expression « personnes enceintes » – Même si seules les femmes, en fait seulement les femelles de toutes les espèces de mammifères, ont été enceintes au cours des 200 derniers millions d’années.


    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://giantcomets.blogspot.com/2018/08/there-is-no-such

  • "Il n’y a pas de « trans ». On vous a menti. Chacun est libre de s’habiller comme il veut, d’utiliser les manières et les voix qui lui plaisent. Cependant, il n’est pas possible de passer d’un sexe à l’autre. Le « genre » demeure ce qu’il l’a toujours été : des stéréotypes d’apparence, des maniérismes et les rôles prescrits par la société pour chaque sexe, respectivement. (...)"
    https://tradfem.wordpress.com/2020/09/23/le-transgenre-nexiste-pas

  • #Debbie_Cameron : Quelles leçons de vie reçoivent les filles à l’école ?
    https://tradfem.wordpress.com/2020/09/22/lecons-de-vie

    En classe, les garçons parlent du corps des filles et de ce qu’ils « leur feraient », lancent des gémissements sexués féminins aux enseignantes et aux filles, demandent aux filles de la classe si une photo particulière les représente, si elles se sont fait raser la vulve, à quoi elle ressemble (Témoignage d’une enseignante du secondaire)

    Certains des garçons font des commentaires sur beaucoup de filles de nos années et les filles doivent simplement faire la sourde oreille parce que personne ne pense que c’est un problème (Étudiante)

    Dans les écoles secondaires, l’utilisation d’un langage sexiste et misogyne n’est plus, si tant est qu’elle ne l’ait jamais été, une activité réciproque et égalitaire : il s’agit en grande majorité de garçons qui ciblent les filles avec des commentaires ouvertement sexuels. Et l’effet sur les filles n’est pas négligeable. Selon l’organisation Girl Guiding UK, qui mène une enquête annuelle auprès d’un échantillon de filles âgées de 11 à 16 ans, la crainte d’attirer ces commentaires de la part des garçons fait que de nombreuses filles hésitent à attirer l’attention sur elles ; environ un quart d’entre elles déclarent essayer de garder le silence en classe. Même si la plupart des filles se refusent à cette autocensure, pourquoi devrait-on s’attendre à ce qu’une fille (ou même n’importe qui) doive passer plus de 30 heures par semaine dans un environnement où la violence verbale est un phénomène quotidien ? Au-delà de ses effets sur l’éducation scolaire des filles, quelles leçons de vie cette expérience leur enseigne-t-elle ?

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://public-api.wordpress.com/bar/?stat=groovemails-events&bin=wpcom_email_click&redirect_to=htt
    #éducation_sexiste #violences_masculines #école

  • Billet d’opinion sur la vendetta menée contre l’écrivaine JK Rowling
    par TRADFEM
    Diaboliser l’écrivaine JK Rowling est un divertissement misérable, qui ne reflète que misogynie et ressentiment, écrit Catherine Bennett, dans The Observer, le 20 septembre 2020

    La publication de son dernier roman policier a été accueillie par une tempête de haine et de violence.

    L’écrivaine JK Rowling a déjà suscité un ressac dans la communauté transgenre en exprimant des commentaires sur la dysphorie de genre.

    Le dimanche 20 sept. 2020

    La manière la plus puissante d’attaquer un livre, écrit Salman Rushdie dans ses mémoires, Joseph Anton, « est de diaboliser son auteur, de le transformer en une créature aux motifs sordides et aux intentions malveillantes ».

    Il s’avère que l’on peut dire la même chose d’une autrice. Maintenant que le contenu de Twitter fait office de salle de nouvelles, il n’est pas nécessaire d’être membre de cette communauté généralement furax pour avoir compris que Troubled Blood, le nouveau roman policier de JK Rowling sur la grève de Cormoran, a été dénoncé par des gens qui ne le liraient pas par principe, parce qu’il est de Madame Rowling. Certains exemplaires auraient même été brûlés (les critiques les plus frugaux se contentant d’incinérer leurs vieux exemplaires de la série Harry Potter). (...)

    https://tradfem.wordpress.com/2020/09/20/billet-dopinion-sur-la-vendetta-menee-contre-lecrivaine-jk-rowlin