Une réforme inapplicable qui supprime tout ce qui rend ce métier passionnant, des élèves sacrifiés, 30% de retraite en moins, un ministre psychopathe qui nous ment... Profs, faut-il encore courber l’échine ?
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Ils ont été, pour le Gouvernement, le diable qui sort de la boîte, l’inattendu au sens premier du terme, le grain de sable dans la chaussure : les enseignants sont descendus en très grand nombre dans la rue pour s’opposer au projet de réformes des retraites, même si le Ministère a tout fait pour minimiser les chiffres.
C’est que le Gouvernement avait bien écrit sa partition : pointer du doigts les régimes spéciaux ( qui ne concerne que 3% des pensionnés) pour s’assurer de l’agrément des salariés du privé à la réforme prévue, sous prétexte d’égalitarisme à courte vue. C’était sans compter sur les enseignants. Car ils étaient là, dans la rue, chiffres en mains puisque tout est facilement calculable pour eux, leur rémunération étant connues de qui veut les connaître et répondant à des normes strictes.
Ils étaient là, en masse...Et en gros, pour eux, c’est simple : pour un nouvel entrant à carrière complète, ce sera plus de 30% de pension en moins. Pour tous, des pertes sèches, puisque les primes, qui entreraient dans les nouvelles modalités de calcul des retraites seraient prises en compte – mais les enseignants n’ont ont pas ou peu...