• Répression tout azimut, surveillance totale partout, impunité policière, journalistes nassés, etc. En Chine ? Non en France en 2020
    https://ricochets.cc/Repression-tout-azimut-surveillance-totale-partout-impunite-policiere-jour

    Journalistes agressés, empêchés de filmer, nassés, matériel détruit, comptes twitter bloqués, surveillance génréralisée de l’espace public par drones, restriction de la diffusion d’images de la police, extension du pouvoir de police aux sociétés privées et autorisation du port d’arme des policiers dans les lieux publics, extension du pouvoir des policiers municipaux, caméras de surveillance dans les halls d’immeubles, porte ouverte à la reconnaissance faciale automatisée, interconnexion des fichiers de (...) #Les_Articles

    / #Procès,_justice,_répression_policière_ou_judiciaire, #Fichage_et_surveillance

    https://cerveauxnondisponibles.net/2020/11/21/macron-et-son-gouvernement-mettent-la-presse-k-o
    https://www.editionslibre.org/produit/l-hydre-et-le-dragon-russell-maroon-shoatz

  • Nous refusons de vivre comme ça ! Appel à dé-couvrir le feu - Cerveaux Non Disponibles
    https://cerveauxnondisponibles.net/2020/10/15/nous-refusons-de-vivre-comme-ca-appel-a-de-couvrir-le-feu

    Nous refusons le couvre-feu.
    Nous refusons de payer sur nos vies l’aberration des gouvernants.
    Nous refusons de subir encore le ressentiment du pouvoir contre ce qu’il reste de joie dans nos existences.
    Nous refusons le paradoxe tordu qui consiste à nous empêcher de vivre au nom de « la vie ».
    Nous refusons qu’un quelconque gouvernement prétende nous maltraiter « pour notre bien ». Nul n’est mieux placé que nous pour savoir ce qui est bon pour nous.
    Nous refusons de laisser l’État s’approprier sous couvert de « solidarité » ou de « collectif » ce qui relève du lien entre les êtres.
    Nous refusons de nous laisser mener en enfants par une bande de gogols à diplômes.
    Nous refusons d’ignorer que tout gouvernement n’a de principal souci que le contrôle de la population, et que le couvre-feu émane d’un « conseil de défense ».
    Nous refusons de voir dans le goût du pouvoir autre chose qu’une sinistre perversion. Qui use du pouvoir en abuse. C’est connu.
    Nous refusons de voir un pervers présidentiel jouir obscènement de nous « serrer la vis » et de « frapper les esprits ».
    Nous refusons de croire qu’un État qui laisse l’industrie nous intoxiquer depuis des lustres, qui réintroduit les néo-nicotinoïdes, qui impose la 5G, qui éborgne sans états d’âme les manifestants, qui laisse les pauvres crever de faim, qui rationne soins et soignants, qui couvre tous les abus de la mafia nucléaire depuis toujours, qui planifie sous couvert de « relance verte » la dévastation des campagnes par l’éolien industriel, prétende se soucier moindrement de notre santé.
    Nous refusons qu’une épidémie serve à produire le civisme qu’une société qui va dans le mur ne parvient plus à commander.
    Nous refusons de vivre pour travailler.
    Nous refusons de vivre pour l’économie, dont toute la terre atteste le désastre.
    Nous refusons que la police s’avance partout où recule l’assentiment du libre-arbitre.
    Nous refusons le chantage entre liberté et discipline.
    Nous refusons d’avoir à choisir entre le délire de la propagande gouvernementale et celui du conspirationnisme.
    Le couvre-feu, c’est la goutte qui fait déborder le vase. Vous avez cherché à pousser votre avantage un cran trop loin. Ne comptez plus sur notre coopération. Vous avez donné toute la mesure de votre malfaisance. Vous nous trouverez sur votre chemin à chaque nouveau pas dans la démence gouvernementale que vous ferez. Reprenez vos préfets, vos ordonnances, vos états d’urgence, vos journalistes, vos managers, vos ministères, vos flics, vos grands inquisiteurs, vos experts et vos politiciens. Nous ne jouons plus le jeu. Les règles vont en changer. Nous allons reprendre nos vies en main. Vous n’êtes plus dignes de vous en mêler.

    Nous nous rassemblerons à l’avenir tous le samedis à 20H, avec ou sans flambeaux. Nous déambulerons dans les rues de NOS villes jusqu’au pied de VOS palais.
    Jusqu’à votre destitution. Jusqu’à ce que nous puissions enfin respirer l’air libre.

  • 20 juin paris : discours contre l’impérialisme, le colonialisme et le capitalisme
    https://ricochets.cc/20-juin-paris-discours-contre-l-imperialisme-le-colonialisme-et-le-capital

    Voici la transcription d’un discours important et clair qui résume bien le problème des #Violences_policières, de l’Etat et du capitalisme : MULTICOLORES SOUS NOS CAGOULES ! discours contre l’impérialisme, le colonialisme et le capitalisme (...) le colonialisme, c’est la mort. Car le colonialisme, c’est l’extension du capitalisme par la violence armée. Sa conclusion : Ce que j’appelle de mes vœux aujourd’hui, ce n’est pas une réforme de la police. Il ne s’agit pas de remplacer la guillotine par la chaise (...) #Les_Articles

    / Violences policières, #Ras-le-bol, Révoltes, insurrections, débordements...

    #Révoltes,_insurrections,_débordements...
    https://cerveauxnondisponibles.net/2020/06/24/multicolores-sous-nos-cagoules-discours-contre-limperialisme
    https://www.youtube.com/channel/UCyZvhM3scPMcemgiNSv4UtA
    https://ricochets.cc/IMG/distant/html/1IlzH5qtJPE-f6fd-b431b45.html

  • Toulouse, une fois de plus la police en action, filmée une fois de plus
    https://www.youtube.com/watch?v=uNCXb78xJM4&feature=youtu.be

    Attention, images très dures. Nous venons de recevoir ces vidéos prises hier soir à Toulouse vers 3h du matin. Un homme à terre a été défoncé à coup de muselière. Le policier qui frappe aurait auparavant demandé à son chien d’attaquer, en lui enlevant la muselière. Le chien ne voulant pas attaquer, le policier l’a insulté puis s’est mis a frappé la personne au sol. On voit en fin de vidéo, prise le lendemain matin, les traces de sang au sol et sur les murs.

    @davduf

    Vous ne confinerez pas notre colère : violences policières et révolte à Toulouse – Collectif Auto Media énervé
    https://came2016.wordpress.com/2020/04/22/vous-ne-confinerez-pas-notre-colere-violences-policieres-et-revo

    Les émeutes de banlieues de 2005, suite à la mort de Zyed Benna et Bouna Traoré poursuivis par des flics à Clichy-sous-Bois, ont été le mouvement social le plus durement réprimé en terme de justice contemporaine en France, encore plus que les Gilets Jaunes : en seulement trois semaines à travers toute la France avec près de 300 communes touchées, il y a eu 6 056 interpellations, 5 643 gardes à vue et 1 328 incarcérations dont celles de plus de 100 mineurs. Sources et article : La répression judiciaire en France.

    Assiste-t-on à nouveau au début d’un embrasement des banlieues, avec le spectre de 2005 suspendu aux lèvres des éditorialistes, ou avons-nous plutôt affaire aux conséquences d’un racisme d’État latent, depuis des années, exacerbé par le confinement, et surtout via la police, ayant augmenté d’un niveau dans l’impunité, possédant ce sentiment de toute puissance virile, et s’en servant, dans les quartiers, mais pas que.

    En un mois de confinement, il y a eu 13,5 millions de contrôles, 762 106 verbalisations, 1733 gardes à vue, des peines de prison ferme, mais aussi six personnes mortes suite à l’intervention de la police et plus de dix personnes blessées gravement. Six personnes ont perdu la vie suite à l’intervention de la police en un peu plus de deux semaines, c’est du jamais vu à une telle fréquence.


    Marseille – via Elsa Dorlin

    On ne compte pas les nombreuses humiliations lors de ces contrôles, des personnes embarquées pour rien, d’autres frappées ou encore prises en chasse. C’est ce qui est arrivé à Toulouse la semaine dernière, racontée par La Déche du Midi : des personnes étaient dans un parc à Bellefontaine, tous âges confondus. Des flics sont intervenus pour faire respecter le confinement, et se sont mis à poursuivre les personnes rassemblées, utilisant un taser pour maitriser l’une d’entre elles et l’envoyant six mois en prison. Enfin pas les flics, mais la justice, ce n’est pas pareil nous dit-on : il y aurait une séparation police-justice. Les procès verbaux des policiers ne correspondent pas pourtant : dans la description des faits et de la personne interpellée. Ah, un des flics a eu une entorse au genoux et demande une indemnité. Ce n’est pas plutôt l’inverse après avoir été électrifiée ? On ne va pas utiliser le terme de torture, mais utiliser un appareil envoyant une décharge électrique, potentiellement mortelle, pour maitriser quelqu’un pour non respect du confinement, c’est, en plus d’être excessif, une mise en danger d’autrui. Le père de famille part donc six mois à Seysses, en plein confinement, alors qu’il faudrait vider les prisons.

    En plus de la jouissance de dominer qui les tient un peu partout, ça ressemble à l’ivresse de la revanche suite aux mobilisations Gilets jaunes que la ville a connue : Garde-à-vue pour une banderole à #Toulouse
    https://seenthis.net/messages/847277
    #police

    • Violement frappé par la police, il venait de s’échapper du service psychiatrique
      https://came2016.wordpress.com/2020/04/25/nouvelles-violences-policieres-a-toulouse

      Une demi-douzaine d’hommes, entrainés et armés, sont donc intervenus pour en maitriser un autre, en le mettant à terre et le frappant une fois au sol.

      Nous apprenons par nos chers médias locaux, La Dêche Du Midi et Rance 3 région, directement en lien avec la préfecture et les policiers, que la personne interpellée venait de s’échapper du service psychiatrique de l’hôpital Purpan et aurait été violente avec les policiers. Selon le syndicat de Police Alliance, il est même signalé comme « violent et dangereux et potentiellement porteur d’une grenade et d’une arme de poing » (soit un pistolet). On nage en plein délire là. Porteur d’une grenade et d’une arme de poing, alors qu’il sort de l’hôpital. On sait que les hôpitaux sont en guerre selon les mots de notre cher président, mais de là à les équiper d’armes ? On a raté un épisode. France 3 continue sa version policière en citant toujours le syndicat de police : « Les policiers n’avaient pas de taser, ils ont donc utilisé une muselière pour le contraindre. Tout cela est écrit dans la procédure. » La version de la Dépêche parle de coups de bâton et celle de France 3 de coups de poings de la part de la personne interpellée, vous allez vous accorder ?

      On terminera le récit par cette phrase de France 3, lunaire : « Plusieurs sites d’extrême gauche ont partagé ces images sur facebook laissant penser qu’un policier a frappé gratuitement un homme.« 

      Le suspect est actuellement en garde à vue nous précise La Dépêche, après avoir reçu des soins suite à son passage à tabac. C’est sûr que sa place est au commissariat, alors qu’il venait de l’hôpital.

      Depuis le début du confinement, la police se lâche, encore plus : elle n’a jamais commis autant de violences, entrainant la mort de six personnes en un peu plus de deux semaines. Du jamais vu. Nous revenons là-dessus dans cet article : Vous ne confinerez pas notre colère : violences policières et révolte à Toulouse. Plus pernicieux, ce sont les délits de critique du gouvernement qui reviennent en force, pourtant abrogés en 2013, ou tout simplement la liberté d’expression remise en question, avec des banderoles aux balcons enlevées, et même de la garde à vue à Toulouse pour un : « Macronavirus à quand la fin« . La suite ? On a pas hâte.

      #macronavirus #media #préfecture #hôpital_psychiatrique #psychiatrisé

    • Olivier, frappé à coups de muselière à Toulouse : la version policière mise à mal
      https://cerveauxnondisponibles.net/2020/04/30/olivier-frappe-a-coups-de-museliere-a-toulouse-la-version-po

      Il viendrait de « s’évader de l’hôpital psychiatrique » et il serait « potentiellement porteur d’une grenade et d’un pistolet ».
      Pour la police à ce moment, une seule chose compte : faire croire qu’il fallait à tout prix arrêter une menace ambulante pour la société.

      Sauf que la réalité est assez différente. Nous nous sommes entretenus avec son avocat Maitre David Lanes ainsi qu’avec ses proches. Qu’avons nous appris ?
      – Olivier n’a jamais eu d’antécédents psychiatriques
      – Son passé judiciaire remonte aux années 90
      – Il avait le droit de partir de l’hôpital
      – Ce jour là il a eu une altercation avec un voisin violent qui était venu devant chez lui
      – Olivier a utilisé une relique de fusil pas chargé et une hachette à couper son bois de barbecue afin d’éloigner le voisin
      – Les armes ont été remises à la gendarmerie
      – Avant l’arrivée des gendarmes, Olivier a pris beaucoup de médicaments pour se calmer
      – A cause des coups des policiers qu’on voit sur la vidéo, Olivier a perdu des dents et a de nombreuses marques sur le corps
      – Olivier dément certaines charges retenues contre lui, notamment la violence envers dépositaires de l’ordre public
      – Il va porter plainte

      Il y a donc eu deux temps dans cette affaire. En premier une altercation entre voisins à Longages et dans un deuxième temps les violences policières à Toulouse. Son avocat nous raconte qu’après l’altercation avec le voisin « Olivier a été accompagné à l’hôpital par les pompiers sur décision de la gendarmerie à cause de la surdose de médicaments. Il les avait pris pour “redescendre”. »

      Mais au bout d’un moment, il veut rentrer chez lui et quitter l’hôpital contre l’avis des médecins. La sécurité appelle alors la police et transmet qu’il serait « potentiellement porteur d’une grenade et d’un pistolet ». Olivier dément avoir évoqué ces termes ou proféré des menaces. Quoi qu’il en soit il n’est pas arrivé à l’hôpital avec des armes et la sécurité le savait bien.

      Alors pourquoi ces termes si incriminants alors qu’à ce moment tout le monde sait qu’il n’a pas d’armes ? Ça reste une zone d’ombre…
      « Partir de l’hôpital comme il l’a fait, il en avait tout à fait le droit. Il voulait rentrer pour se reposer chez lui. » (Maitre David Lanes)

      La police le retrouve un peu plus tard dans les rues de Toulouse et décide de l’interpeller. Les agents lancent le chien sur Olivier qui se fait mordre plusieurs fois. Alors qu’il saigne à cause des morsures, Olivier informe la police qu’il a l’hépatite C.
      Dans la version policière cela se transformera en volonté de « transmission d’une substance dangereuse sur dépositaire de l’ordre public ». Olivier et son avocat démentent cette menace ou la tentative de contamination.

      La suite, nous la voyons sur les images filmées par un témoin. Olivier se fait plaquer au sol par derrière et tombe violemment face contre terre. Un autre policier frappe plusieurs fois Olivier sur la tête avec la muselière du chien alors qu’il est plaqué par terre et tente tant bien que mal de se protéger des coups. Olivier a vu la vidéo et dit que c’est à ce moment là qu’il a perdu des dents.
      Après ça, les pompiers l’ont amené à l’hôpital suite à ses blessures. Il a été mis en garde à vue dans la foulée et mis en examen le dimanche.

      La certitude de son avocat, c’est que la police a très vite pu constater qu’il n’avait aucune arme et que l’argument qui avait été invoqué pour justifier l’ultra violence ne peut pas entrer en ligne de compte. D’ailleurs, a-t-on déjà vu une police choisir comme dispositif un plaquage hasardeux et une muselière pour arrêter un homme potentiellement armé d’une grenade et d’un pistolet ?

  • Foodtech : « On est en guerre ou on bouffe des burgers ? »
    Cerveaux Non Disponibles, le 18 mars 2020
    https://cerveauxnondisponibles.net/2020/03/18/foodtech-on-est-en-guerre-ou-on-bouffe-des-burgers

    Pour Damien, secrétaire général du SCALA (Syndicat des Coursiers Autonomes de Loire-Atlantique), c’est du flan : « Même si on applique la livraison sans contact, le sac est touché par tous les restaurateurs, tous les clients, on a pas le matériel pour désinfecter et on a pas le temps. (…) C’est n’importe quoi, sur une semaine à temps plein on croise environ 200 personnes. ». Clément, coursier et membre de la CGT des coursiers à vélo de la Gironde, est tout aussi inquiet : « On va devoir se sacrifier ».

    #coronavirus #travail #Livreurs #Deliveroo #Uber #GigEconomy

    Voir compile des effets délétères indirects de la pandémie :
    https://seenthis.net/messages/832147

  • ETAT D’URGENCE SANITAIRE : UN NOM ET DES MESURES PUNITIVES QUI CONVOQUENT L’HISTOIRE COLONIALE - Cerveaux Non Disponibles
    https://cerveauxnondisponibles.net/2020/03/20/etat-durgence-sanitaire-un-nom-et-des-mesures-punitives-qui-

    L’état d’urgence sanitaire, quant-à-lui, naît d’une situation au sein de laquelle l’action de l’état est non seulement nécessaire, elle requiert en effet également des capacités exceptionnelles. C’est d’ailleurs ce que propose l’une des mesures du projet de loi qui permettra de “procéder aux réquisitions de tout bien et services nécessaires afin de lutter contre la catastrophe sanitaire”. On se prend à rêver à un grand virage du macronisme ! Réquisitions des logements de la spéculation immobilière infâme pour les personnes qui connaissent tout du confinement en temps soi-disant “normal” : celui de la rue ou bien celui des prisons ou centres de rétention. Réquisitions d’usines pour fabriquer masques et autres objets de protection pour cellleux que ce même gouvernement oblige à prendre le risque d’être celleux qui permettent aux autres d’être confiné.e.s. : caissier.e.s, ouvrier.e.s, éboueurs.es, livreur.ses, etc. Réquisitions des hôtels de luxe pour alléger la charge des hôpitaux en les transformant en centres de convalescence pour les personnes se remettant peu à peu des effets du virus… Difficile de croire cependant que ce sont là les réquisitions pensées par le gouvernement.

    Pourquoi ce nom alors qui évoque la violence des grande contre-révolutions coloniales — au delà du manque d’imagination des technocrates énarques qui n’est plus à prouver ? Il y a bien-sur les tentatives grotesques de Macron à se rêver en De Gaulle avec son histoire de “nous sommes en guerre”. De Gaulle, la contre-révolution, il connaît ! Mais regardons le texte lui-même. L’état d’urgence sanitaire emprunte d’abord à son aîné colonial son mode de fonctionnement institutionnel

  • Nous ne nous tairons plus jamais - Cerveaux Non Disponibles
    https://cerveauxnondisponibles.net/2020/02/17/nous-ne-nous-tairons-plus-jamais

    Les infirmières, les ouvriers, les éboueurs, les enseignants, les lycéens, les avocats, les étudiants, les cheminots, etc… en deux mots : les travailleurs, du public comme du privé, décident de marcher ensemble, et se soutiennent les uns les autres, car quoi que disent les journaux, les chaines d’information et les radios, une grande solidarité populaire est entrain de se construire.

    Les dérapages de plus en plus fréquents du gouvernement, les scandales qui éclatent, la police qui réprime et mutile aveuglement, tout cela renforce sensiblement la conscience d’appartenir à la même classe sociale, avec les mêmes difficultés financières, ce même manque de reconnaissance, ce sentiment d’abandon qui, depuis des années, n’a eu de cesse de creuser le fossé qui sépare les travailleurs de la bourgeoisie et des puissants.

  • Macron, start-up fasciste
    https://cerveauxnondisponibles.net/2020/01/06/macron-start-up-fasciste

    Les mots sont importants. Dans une période où les termes sont dévoyés, où plus rien ne semble vrai ou faux, il nous est toujours apparu important de tenter de laisser chaque mot à sa place et de les utiliser avec la plus grande attention. Aussi, alors qu’Emmanuel Macron arrive à la moitié de son mandat de Président, il nous apparaît crucial de nommer avec précision le régime actuellement en place et qui pourrait influer pour de nombreuses années sur l’avenir de notre société.

    Dans une période où les USA sont dirigés par Trump, le Brésil par Bolsonaro et le Royaume-Uni par Boris Johnson, on pourrait s’estimer “heureux” d’avoir comme chef d’Etat une personne comme Macron, celui-ci pouvant apparaitre comme moderne et mesuré face aux caricatures précédemment citées .

    Mais c’est en cela qu’il est si dangereux. Car oui, depuis deux ans et demi, Macron mène une politique ultra-autoritaire : opposants politiques mutilés, tués ou emprisonnés, journalistes et observateurs des droits de l’Homme agressés et persécutés juridiquement, lycéens humiliés, installation de milices ultra violentes et sans compte à rendre. De semaine en semaine, la France plonge, sans même s’en offusquer, dans un état autoritaire. Plus personne ne s’étonne de voir des centaines de policiers équipés d’armes de guerre dans les rues de nos villes. La norme est désormais placée du côté d’une vie régie par des cadres autoritaires...