Bref retour d’expérience des grévistes d’OpenEdition sur le blocage des serveurs de la plateforme.
▻https://blogs.mediapart.fr/les-invisibles-de-lusr-2004/blog/100120/pourquoi-ouvrir-un-blog-sur-mediapart
Nous avions collectivement prévu de le publier sur le blog d’OpenEdition, des billets de ce type ayant déjà été publiés sur ce support lors de mobilisations passées (voir « Le Cleo prend position et se projette dans l’avenir » et « Précaires inside. Le Cléo, labo en lutte ! » - on appréciera dans ce dernier billet la redéfinition du mot « lutte » qui prend corps, alors, dans la continuation du cours normal des choses).
Néanmoins, les représentants de nos institutions tutelles ont interdit de communiquer sur cette action via les canaux de communication officiels d’OpenEdition et ont refusé de prendre connaissance du contenu déjà rédigé du billet de blog prévu. Cette interdiction explique en partie l’ouverture d’un blog sur Mediapart.
▻https://blogs.mediapart.fr/les-invisibles-de-lusr-2004/blog/100120/une-nouvelle-place-de-greve-retour-sur-un-blocage-numerique
Après notre action de blocage, sur une liste de discussion d’utilisateurs, les plateformes d’OpenEdition ont été comparées aux lignes automatiques du métro parisien qui circulaient les jours de grève malgré les conducteurs grévistes. Cette négation du travail humain derrière l’apparente automatisation du métro est un des symptômes de ce mythe du numérique.