Autonomisation des femmes et affirmation politique : le hiatus marocain ? (partie 2) – Tafra
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L’émancipation et l’autonomisation des femmes ont été promues, notamment par la réforme du Code de la famille, tout comme a été instituée la représentation des femmes dans les différentes assemblées, qu’elles soient communales, régionales ou nationales. La loi organique 34-15 du 16 juillet 2015 a voulu assurer 30% de femmes élues au sein des collectivités territoriales.
Cependant, l’analyse territorialisée des dynamiques sociales et des comportements électoraux révèlent des configurations contradictoires à l’échelle des communes marocaines. On peut dès lors se demander si cadre réglementaire et pratiques partisanes sont en accord avec la situation sociale des femmes ?
Dans une première partie, A. François et D. Goeury proposaient une analyse fine des dynamiques d’autonomisation des femmes, à partir des indicateurs liés aux niveaux d’éducation, à l’âge au mariage, à la fécondité, à l’accès à des revenus monétaires directs et mettaient en avant de fortes disparités territoriales, en particulier au niveau de l’éducation et de l’accès au salariat.
Dans cette seconde partie, ils s’intéressent cette fois à la représentation politique des femmes au sein des conseils élus. Et montrent que la logique règlementaire adoptée favorise cette féminisation avant tout dans les communes les moins peuplées.
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