https://www.frustrationmagazine.fr

  • Où en est la lutte des travailleur.euses ubérisé.es ?
    https://www.frustrationmagazine.fr/lutte-travailleurs-uber

    Créé en 2010, Uber est la pointe avancée des plateformes numériques et leur monde. Depuis presque quinze ans, les plateformes cherchent à imposer leur modèle économique et social… en prise avec les luttes de leurs travailleur·euses, les décisions de justice et les initiatives législatives. Parfois consommateur·rices, souvent critiques de ces plateformes, nous entendons souvent parler de […]

  • La France est-elle sur le point de basculer vers la dictature ?
    https://www.frustrationmagazine.fr/regime-autoritaire-ou-democratie

    Ce sont des remarques que l’on entend régulièrement, à un rythme qui s’accélère : “ça commence vraiment à puer” “on est vraiment en train de basculer vers autre chose” “en marche vers le fascisme !”. Il y a de quoi exprimer ce genre de point de vue, en effet : convocation par la police de […]

  • « Il n’y a rien à attendre du corps enseignant » - Frustration Magazine
    https://www.frustrationmagazine.fr/corps-enseignant

    Prendre conscience que l’on n’est qu’un rouage dans cette grande machine à reproduction sociale constitue à mon sens un préalable pour questionner le rapport de l’enseignant aux élèves et à l’institution. Déconstruire l’idée rassurante selon laquelle nous serions au service de la réussite des élèves. Cesser de penser l’école comme un “sanctuaire”, c’est-à-dire comme un espace évoluant en dehors du régime capitaliste. Ne plus se leurrer quant à l’idée que les élèves sont triés en fonction de leur aptitude à se montrer dociles et maîtrisant les codes de la culture dominante. C’est ici qu’intervient la question de la laïcité, pensée comme le mode opératoire central de l’autorité.

    #éducation_nationale #reproduction_sociale #ségrégation #mépris_de_classe #corps_enseignant

    • À cela s’ajoutent les injonctions contradictoires que doivent subir ces adolescent-e-s. On leur martèle au quotidien l’idée que la liberté d’expression est sacrée lorsque dans le même temps tout propos non conforme à ce qu’attend l’institution est signalé à la direction et/ou au procureur. Dans mon collège, des enfants se sont ainsi retrouvés avec leurs parents au commissariat après des paroles formulées en classe. Ce qu’ont compris ces élèves, c’est que la laïcité sert de paravent à l’islamophobie de l’Etat et du service public de l’éducation. Dans le même temps, rien d’étonnant de constater qu’ils ont intériorisé une vision punitive et répressive de la laïcité. La novlangue de l’institution cache mal la fonction première de la laïcité, consistant à racialiser les problèmes sociaux et donc à appréhender ces élèves à partir de leur condition de racisés.

    • le “syndrome du bon élève” que j’ai pu observer chez une majorité d’enseignants : n’étant jamais sorti du système éducatif, ces derniers rejouent ce qu’ils ont vécu comme élève, en intériorisant les normes à respecter et en faisant ce qu’on attend d’eux. Beaucoup de profs ont donc des dispositions innées au conformisme et/ou à l’indifférence, tout en se vautrant dans le fatalisme et l’apitoiement. C’est, à mon sens, ce qui explique la dépolitisation d’une partie du corps enseignant et son incapacité à se mobiliser massivement. C’est ce qui explique aussi que la nature anti-démocratique des instances scolaires ne soit pas questionnée.

      j’ai lu ailleurs : 25% des profs ont voté LePen. ?!?

    • L’élève est libre d’exprimer son opposition à l’ordre dissident et il lui est interdit d’afficher son opposition à l’ordre dominant.

      Son éducation consiste à lui laver le cerveau pour qu’il réagisse instinctivement de cette manière.

    • j’ai lu ailleurs : 25% des profs ont voté LePen

      Pas surprenant : déjà en 2002, il m’avait été rapporté que certains « collègues » avaient voté Le Pen (père). Je ne connais pas le pourcentage national mais ces gens-là étaient en poste sur des ZEP (zones d’éducation prioritaire).

    • Mais ce positionnement de gauche [des votes des enseignants du public] est désormais de 50% environ si l’on intègre le vote pour les candidats d’extrêmegauche. La majorité des enseignants du public (52%) ont voté pour le centre-droit ou la droite en y incluant les 20% d’entre eux qui ont voté pour les candidats de la droite radicale [MLP+EZ+NDA], ce qui paraît peu par rapport aux 47% que cette droite réunit chez les policiers et militaires mais ce qui témoigne d’une évolution profonde du milieu enseignant qui, jusque-là, était resté un bastion de lutte contre l’extrême-droite.

      https://sciencespo.hal.science/hal-03790691

  • “Il n’y a rien à attendre du corps enseignant”
    https://www.frustrationmagazine.fr/corps-enseignant

    “Vos Frustrations” est une rubrique destinée à permettre l’expression de points de vue, de témoignages, de coups de gueule de personnes qui vivent une injustice dont ils souhaitent faire part à nos lectrices et nos lecteurs. Cette semaine, Arnaud Dolidier, professeur en collège REP, raconte ce qui l’a amené à un jugement sévère sur le […]

  • “Russians” de Sting : le pacifisme reste un combat
    https://www.frustrationmagazine.fr/russians-sting

    En novembre 1985 sortait le premier album solo du chanteur du groupe The Police, Gordon Matthew Thomas Sumner, plus connu sous le nom de Sting. Dans cet album se trouve la chanson “Russians” qui est sortie en single en France et s’est rapidement hissée au rang de hit pendant 19 semaines consécutives. Dans les années […]

  • La grande peur du wokisme : transformer les victimes en coupables
    https://www.frustrationmagazine.fr/woke

    En France, le terme wokisme est convoqué à longueur de plateaux TV et d’éditoriaux dans la presse, pour dénigrer les mouvements progressistes, qui ne se revendiquent quant à eux jamais de ce terme. Il a en quelque sorte remplacé les expressions « politiquement correct » ou « bien-pensance » très utilisés dans les années 1990-2000 […]

  • Israël – Iran : “agression” ou “riposte” ?
    https://www.frustrationmagazine.fr/iran-israel

    Le 1er avril 2024, Israël, cherchant une stratégie pour ressouder le soutien occidental à son massacre à Gaza, a attaqué frontalement l’Iran en détruisant son consulat à Damas, tuant seize personnes. Le 13 avril 2024, l’Iran a lancé en riposte une attaque de drones contre Israël qui a fait un blessé. Depuis, une large partie […]

  • “WASHINGTON BULLETS” (The Clash) : un hymne anti-impérialiste
    https://www.frustrationmagazine.fr/clash-washington-bullets-anti-imperialiste

    Entre 2013 et 2022, 68% des armes livrées à l’Etat d’Israël, qui commet actuellement un des pires massacres de populations civiles au XXIe siècle, provenaient des Etats-Unis. Parfois les Etats-Unis font la guerre directement en envoyant eux-mêmes des bombes et des soldats pour défendre ce qu’ils considèrent être l’intérêt des capitalistes américains, parfois ils la […]

  • (Vidéo) RODOLPHE SAADÉ, NOUVEAU PATRON DE BFM, EST DEVENU SUPER RICHE EN NOUS FAISANT LES POCHES – coup de griffe
    https://www.frustrationmagazine.fr/rodolphe-saade-bfm-coup-de-griffe

    “Coup de griffe” C’est notre nouveau programme. Un contenu un peu spécial puisqu’il s’agit d’une collaboration avec …. Le Média. Régulièrement, l’équipe du Média (au montage et au graphisme) et les auteurs de Frustration (à l’écriture) feront le portrait d’une personnalité politique, médiatique ou économique qui nous agace, qu’on souhaite piquer, railler, égratigner. Cette fois […]

  • Dans “l’enfer” des cours d’EPS
    https://www.frustrationmagazine.fr/eps-enfer

    A l’approche des Jeux Olympiques, certains médias s’interrogent : la France est-elle un pays sportif ? Au-delà de la question des médailles et des équipes nationales, on se hasarde à se demander si oui ou non une culture sportive innerve l’ensemble de la population. Faisons-nous suffisamment de sport ? Pas assez, nous dit-on. « Manger […]

  • “BLACK COP” KRS-ONE : Le racisme policier est structurel
    https://www.frustrationmagazine.fr/krs-one-black-cop

    KRS-One est une icône du rap américain et une figure du rap dit “conscient”, c’est-à-dire le rap ayant des paroles ouvertement engagées et politiques. Né dans les années 1960 et ayant grandi dans les rues du Bronx, KRS-One développe une forte conscience politique et s’initie au hip-hop dans des battles mais surtout avec le groupe […]

  • La réalité de la précarité étudiante : un mécanisme de sélection sociale et de flÉxibilisation du travail
    https://www.frustrationmagazine.fr/precarite-etudiants-selection-sociale

    Il arrive parfois que subsiste dans un certain imaginaire populaire l’image de “l’étudiant bourgeois”. Cet imaginaire ne se fonde pas sur rien : dans les années 1960 (date du début de la massification de l’enseignement supérieur) les étudiantes et étudiants sont majoritairement d’extraction bourgeoise. Encore aujourd’hui on donne beaucoup de visibilité aux grandes écoles où […]

  • Gaza : tout sauf une guerre – la Chronique de Joseph Andras
    https://www.frustrationmagazine.fr/gaza-guerre-chronique-joseph-andras

    Nous accueillons régulièrement l’écrivain Joseph Andras pour une chronique d’actualité qui affûte nos armes et donne du style à nos frustrations. Il y a, là-bas, les épurateurs ethniques ; il y a, ici, leurs associés. Nous savons tout d’eux : les premiers épurent à visage découvert et les seconds assurent le suivi dans nos grands médias.Là-bas, ça […]

    • Le terrorisme n’existe pas. Il convient d’abandonner ce mot à jamais. De le retirer de chaque dictionnaire. Car quand un mot, né au lendemain du 9 Thermidor, né, donc, contre la Révolution française, entend saisir de concert Pierre Brossolette, Missak Manouchian, Bobby Sands, Mohammed Merah, Anders Breivik et Brenton Tarrant, pareil mot malmène l’ensemble des lois de la raison. Il en nie le concept même. Il n’a aucun sens. Pour cause : « terrorisme » est un mot d’État. Une fabrication militaro-policière dont la fonction première a, toujours, partout, été de disqualifier la lutte contre la terreur exercée par le pouvoir central : les États-Unis avec le Viet Minh, l’Afrique du Sud avec l’ANC, le Maroc avec le Front Polisario, la France avec le FLN et le FLNKS, la Turquie avec l’Asala et le PKK, etc. « Jamais personne n’a traité le défunt J. Edgar Hoover de terroriste bien que ce fût précisément ce qu’il était », notait James Baldwin dans l’un de ses livres à propos du chef du FBI. En effet. Mais gageons qu’on ne gagne rien à retourner le stigmate : on patauge encore dans la langue de l’oppresseur. Laissons ce mot à ses maîtres, Klaus Barbie, Thatcher et Erdoğan. Ne salissons pas deux fois Olga Bancic, Fernand Iveton et Nelson Mandela.

      Ce qui existe, en revanche, ce sont certains modes d’action armée, certaines tactiques violentes, certains dispositifs attentatoires aux règles internationales. Ce qui existe, ce sont des attaques meurtrières ciblant volontairement les civils – et on a tout loisir de préciser : fusillade à l’arme automatique, bombe déposée dans un café, camion-bélier roulant droit sur la foule, avion de ligne lancé à pleine vitesse sur un immeuble… Il y a des faits et il y a des mots précis pour les cerner, voilà qui suffit. « Terrorisme » ne cerne rien : il confond tout. Poubelle.

  • Nucléaire : l’opium des capitalistes – Chroniques de l’écologie bourgeoise
    https://www.frustrationmagazine.fr/nucleaire-opium-capitalistes-chroniques-ecologie-bourgeoise-clem

    L’écologiste et expert des enjeux climatiques Clément Sénéchal tient pour Frustration une chronique régulière qui permet d’appréhender les liens entre capitalisme et destruction de l’environnement, entre écologie et luttes des classes. Avec la centralité donnée au réchauffement climatique au sein de la lutte environnementale, la critique du nucléaire est tombée en désuétude. De son côté, la classe […]

  • “Ghetto Sitcom” : le love et la galère
    https://www.frustrationmagazine.fr/ghetto-sitcom

    L’an 2000 n’était pas que l’aube d’un nouveau millénaire, mais aussi l’année de la sortie de Poisson Rouge, premier album de Disiz La Peste, succès qui fût vendu à 200 000 exemplaires, notamment grâce à la popularité de son titre phare “J’Pète les Plombs” inspiré du film Chute Libre (1993) avec Michael Douglas. Mais on […]

  • Peut-on être de gauche et porter des fringues Adidas ?
    https://www.frustrationmagazine.fr/gauche-adidas

    Depuis la publication en ligne de l’échange entre François Bégaudeau et notre rédacteur en chef Nicolas Framont, le sujet qui, à notre grande surprise, a fait le plus polémique, ce n’est pas la définition de la bourgeoisie, ni l’éloge de Britney Spears ou le démontage du film La Haine. Ce qui a le plus fait […]

    • Pour notre part, nous avons d’autres priorités en matière de dérives à combattre. Car voilà ce qui est vraiment contradictoire au fait de défendre publiquement des idées de gauche :

      · Gagner sa vie en exploitant le travail des autres ;

      · Être responsable de la souffrance des autres, notamment : harcèlement moral et sexuel, violence en particulier contre les femmes et les enfants, violence contre les animaux, utilisation de toute position de pouvoir pour humilier les autres et obtenir satisfaction de ses propres besoins et désirs.

      Ce dernier point est fondamental et souvent oublié. Il est admis qu’il est compliqué de se prétendre de gauche en exploitant des gens dans une entreprise capitaliste. Par contre, être de gauche et se comporter mal avec ses subalternes dans une association, un parti politique ou à l’Assemblée est très courant et souvent accepté au nom de la cause qui est défendue. Plus généralement, se comporter mal avec ses amis, avec ses enfants, avec ses conjoints est monnaie courante chez les gens de gauche comme ailleurs, alors que ce type de comportement devrait être banni.

      C’est là-dessus qu’on doit être vigilant entre camarades : se comporter bien, être sympa, accueillant, à l’écoute, ne pas faire la leçon, prendre les autres comme ils sont et essayer d’avancer ensemble plutôt que de chercher le moindre prétexte pour se critiquer. Oui, ça fait sans doute gnangnan et cucul de le dire, mais la gentillesse c’est une qualité fondamentale, dans la sphère privée comme en politique, et c’est mille fois plus important que la manière de s’habiller.

      Alors oui, à Frustration on porte parfois des habits « de marque », parfois pas, on est loin d’être parfait. Il nous arrive même de manger chez MacDo. Si pour certains, cela décrédibilise notre propos, c’est qu’au fond, nous ne partageons peut-être pas tout à fait le même combat. Bien sûr, il est utile de faire attention, dans la mesure du possible, à certains choix de vie, notamment en termes d’impact sur l’environnement, mais en vrai chacun fait comme il peut et la culpabilisation individuelle n’aide jamais. L’émancipation n’avancera que par la lutte collective contre les intérêts des capitalistes, pas par la police du vêtement.

      Guillaume Etiévant

  • Peut-on être de gauche et porter des fringues Adidas ?
    https://www.frustrationmagazine.fr/peut-on-etre-de-gauche-et-porter-des-fringues-adidas

    Depuis la publication en ligne de l’échange entre François Bégaudeau et notre rédacteur en chef Nicolas Framont, le sujet qui, à notre grande surprise, a fait le plus polémique, ce n’est pas la définition de la bourgeoisie, ni l’éloge de Britney Spears ou le démontage du film La Haine. Ce qui a le plus fait […]

  • 36 élèves par classe
    https://www.frustrationmagazine.fr/36-eleves

    “Vos Frustrations” est une rubrique destinée à permettre l’expression de points de vue, de témoignages, de coups de gueule de personnes qui vivent une injustice dont ils souhaitent faire part à nos lectrices et nos lecteurs. Cette semaine, Éric P. enseignant, nous raconte ce que ça change, concrètement, la hausse des effectifs par classe que […]

  • A quoi servent les récits de “transfuges de classe” ?
    https://www.frustrationmagazine.fr/transfuges

    Les “transfuges de classe” sont des personnes qui ont changé de classe sociale au cours de leur vie, le plus souvent entre leur enfance et leur âge adulte. Cela produit en eux des sentiments parfois brutaux, puisque ce déplacement social fait connaître la honte, la culpabilité et met à jour certains mécanismes de reproduction sociale, […]

    • On aimerait parfois davantage que ces transfuges nous parlent du présent, comme le faisait Jack London dans Martin Eden, un roman de transfuge réellement subversif : en effet, son héros, après avoir gravi avec peine les échelons de la bourgeoisie intellectuelle, se retrouve reconnu, adulé, entouré… et fait alors l’expérience de la nullité, de la futilité et de la vacuité de cet univers qu’il avait tant espéré rejoindre. Ce faisant, il dégomme réellement les sources de la légitimité intellectuelle bourgeoise. J’aimerais tant, pour ma part, que les transfuges adulés par la critique littéraire nous parlent de leur situation présente, racontent avec les lunettes hérités de leur passé prolétaire la futilité des remises de prix littéraires, des dîners mondains, des pièces de théâtre, des réseaux artistiques… Cela aiderait davantage les classes laborieuses à s’émanciper de la tutelle bourgeoise qu’une énième description tragique d’une réalité qu’elles vivent au quotidien.

      “Tant que notre triomphe ne sera pas en même temps celui de tous, ayons la chance de ne jamais réussir !”
      Elisée Reclus

      On se doute cependant que ce n’est pas si simple. Car, comme le disait tragiquement Léa Salamé, la bourgeoisie est “accueillante” avec les quelques prolos qu’elle choisit chaque année. Elle les traite bien, les valorise, leur garantit une aisance financière et une reconnaissance sociale. Ce doit être difficile d’y renoncer. C’est pour cette raison qu’au début du XXe siècle, les militants ouvriers étaient très critiques de toute envie “d’élévation sociale”. Devenir chef ou contremaître, dans une usine, c’était très mal vu. On prônait, dans les cercles révolutionnaires, un “refus de parvenir” : “Tant que notre triomphe ne sera pas en même temps celui de tous, ayons la chance de ne jamais réussir !” disait ainsi le militant anarchiste Elisée Reclus. Mais “ne pas réussir”, n’est-ce pas une injonction carrément impossible à formuler auprès de personnes qui vivent au SMIC ou moins, galèrent dans des métiers pénibles et ingrats ? Evidemment. Obtenir des augmentations de salaires, davantage de temps libre, ne plus être sous la coupe de petits chefs agressifs et tatillons sont des revendications parfaitement légitimes : mais alors que la “réussite sociale” s’obtient seul – et parfois au dépend de son entourage de classe, comme le montre bien Edouard Louis dans ses derniers livres – les revendications de ce type se gagnent plus facilement en collectif.

      Abolir les classes plutôt que de changer de classe. Voici un projet littéraire et politique qui charmera nettement moins la bourgeoisie.

  • (Vidéo) FACE À MACRON ET AUX BOURGEOIS, ON FAIT QUOI MAINTENANT ?
    https://www.frustrationmagazine.fr/le-media-on-fait-quoi

    Le Média : “Face à des défaites successives du mouvement social, que faire ? Et maintenant, on fait quoi ? C’est le titre de la très belle édition papier de Frustration, le magazine désormais en ligne de la guerre des classes, comme il se présente lui-même. On fait quoi ? Si l’on en croit l’équipe […]