As a Palestinian rights defender, I’m proud to stand with Jonathan Pollak

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  • As a Palestinian rights defender, I’m proud to stand with Jonathan Pollak
    By Mohammed Khatib January 15, 2020 - +972 Magazine
    https://www.972mag.com/khatib-pollak-rights-defenders

    I was standing in the fields of the West Bank village of Bil’in 15 years ago when my phone rang from an Israeli number. On the line, someone was speaking in a mix of broken Arabic and Hebrew. At the time the Israeli military had just begun targeting Bil’in to build the apartheid wall, and while the bulldozers had started working in the nearby village of Budrus, activists were showing up at our village too.

    Among the first people to come to Bil’in was the person on the phone. I’ll admit, at first I found him odd, even a bit freakish: he looked like a punk teenager, wearing strange clothes and with a wild haircut dyed with different colors. Full of energy and spirit, he walked up to us and got right down to business.

    “We are a group of anarchists against the wall,” he said, “and we want to support you in your struggle.” (...)

    #Jonathan_Pollak

    • Pour l’arrestation d’un militant de la gauche israélienne, le tribunal s’aligne sur la musique incitative des colons
      11 janvier | Michael Sfard pour Haaretz |Traduction J.Ch. pour l’AURDIP |Tribunes
      https://www.aurdip.org/pour-l-arrestation-d-un-militant.html

      Le militant de gauche Jonathan Pollak a été arrêté lundi. Des agents infiltrés sont venus sur son lieu de travail, l’ont informé qu’il était en état d’arrestation, l’ont menotté et mis dans une voiture de police. Ils agissaient sur ordre du juge Dov Pllock du Tribunal de District de Jérusalem. Pollock a fait arrêter Pollak parce qu’il ne s’était pas présenté au tribunal pour y répondre à une plainte privée au pénal contre Pollak et deux camarades militants par l’organisation d’espionnage et d’infiltration Ad Kan. En signant ce mandat préjudiciable et inutile, le juge a offert à Ad Kan une victoire exceptionnelle et a à nouveau transformé le système judiciaire en collaborateur important de la droite antidémocratique dans sa persécution de la gauche idéologique, qui reste ferme dans son refus d’accepter le crime de l’occupation.
      Avant de poursuivre, je dois révéler : Jonathan Pollak est un refuge, un ami, au sens de camarade, un frère de combat, un homme que j’admire grandement et auprès duquel j’ai tant appris au long des années de notre militantisme, lui sur le terrain et moi dans les tribunaux.
      2ème révélation : Je méprise Ad Kan et m’active à repousser ses attaques contre mes clients, avec un succès notoire. Toute l’existence de cette organisation – connue pour implanter des espions dans des associations comme Ta’ayush et Breaking the Silence (Briser le Silence) et pour entraîner les journalistes dans des gros titres à sensation, qui se révèlent sans fondement, sur de supposées graves infractions à la sécurité par les militants anti-occupation – est dépendante de ses parrains politiques de droite qui sont en position de pouvoir.
      En d’autres termes, dès que le régime colonial de droite prendra fin, cette organisation tombera dans l’oubli : elle ne peut survivre sans accès aux centres du pouvoir gouvernemental qui lui fournissent une tribune et de l’influence. Ad Kan est l’une des organisations mutantes de la société civile qui ont récemment pris racine ici, qui agissent au nom du gouvernement et largement en coordination avec lui, pour rendre le fort plus fort et pour affaiblir et réduire au silence le faible et la minorité. C’est à cette organisation que l’honorable juge a confié l’arrestation de Pollak. (...)