• A force de focaliser notre attention sur Cyril Hanouna (la voix de son maître « Bollorhée »), on en oublierait presque que les services de pédiatrie de l’hôpital public en sont réduits à trier les enfants malades.

    https://www.egora.fr/actus-pro/hopitaux-cliniques/69663-tri-perte-de-chance-en-pediatrie-la-situation-a-l-hopital-est

    Le nombre de lits fermés dans les services pédiatriques rend difficile, voire impossible, la prise en charge de tous les jeunes patients, alerte le Collectif Inter-Hôpitaux (CIH). Une situation d’autant plus critique dans le contexte actuel, marqué par une violente épidémie de bronchiolite.

    “Les difficultés que nous rencontrons actuellement sont totalement inédites”, a déclaré le Dr Oanez Ackermann du service d’hépatologie pédiatrique du Centre hospitalier universitaire Bicêtre (AP-HP), dont 10 lits sur 24 sont actuellement fermés. “En ce mois d’octobre, nous n’avons pas pu accueillir cinq enfants en situation d’urgence vitale” et nous avons dû annuler “25 hospitalisations programmées depuis plusieurs mois”, a déploré le pédiatre, à l’occasion d’une conférence de presse organisée par le Collectif Inter-Hôpitaux (CIH).

    L’absence de places d’hospitalisation oblige les hospitaliers à faire “du tri”, s’insurgent ces derniers. “Des enfants en situation d’urgence ne peuvent pas être pris en charge par les services compétents”, dénonce le CIH. Le Dr Véronique Hentgen, pédiatre au Centre hospitalier de Versailles, évoque ainsi, par exemple, le report d’une chirurgie pour une infection ganglionnaire. Pour le Dr Christophe Marguet, chef de service au CHU de Rouen, la situation est d’autant plus grave “que l’hôpital public est le seul recours en médecine pédiatrique”.

  • 1264€ pour de l’hydroxychloroquine : l’enquête d’un généraliste sur le « système » de facturation de l’IHU du Pr Raoult | egora.fr
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    Pour « bétonner tout ça », le généraliste « commence à faire ce qu’on appelle le contradictoire » et contacte l’IHU, l’AP-HM, l’ARS et la Cnam. Il entre alors dans « un jeu de bonneteau » où chaque interlocuteur se renvoie la balle, quand ils ne bottent pas tout simplement en touche. « L’ARS m’a dit qu’ils n’avaient pas les chiffres, alors que moi, je suis juste un généraliste à 25 euros et je les ai les chiffres… », lâche-t-il. L’ARS reconnaît néanmoins une « progression importante » des HDJ à l’AP-HM, à laquelle le service des maladies infectieuses a « largement contribué ». De son côté, la Cnam répond qu’à la suite du courrier du directeur de l’ANSM en mai 2020 « il avait été estimé qu’il n’y avait pas lieu à action ». Et Christian Lehmann de s’interroger sur ce que le « Dominique Martin 2021 » devenu médecin-conseil de la Cnam répondrait aujourd’hui au « Dominique Martin 2020 » qui a lancé l’alerte…Et l’AP-HM alors ? Libération et Egora auront droit à la même réponse policée. "Les patients se présentant à l’IHU pour un test PCR s’avérant positif ont été rappelés afin d’être pris en charge par le pôle maladie infectieuse de l’AP-HM, situé au sein de l’Institut Hospitalo-Universitaire (IHU) Méditerranée Infection.

  • L’Ordre soutient les médecins démissionnaires de l’hôpital | egora.fr
    https://www.egora.fr/actus-pro/hopitaux-cliniques/54688-l-ordre-soutient-les-medecins-demissionnaires-de-l-hopital

    Dans un communiqué, l’Ordre des médecins réagit à la crise de l’hôpital et aux démissions administratives des chefs de service, « emblématiques d’une situation sans précédent ».

    « Devant le désarroi de nos confrères hospitaliers, l’Ordre des médecins rappelle l’urgence qu’il y a pour le Gouvernement à mettre en oeuvre des réponses pratiques pour l’hôpital public, symbole de l’excellence de notre système de santé et source de fierté pour l’ensemble de nos concitoyens », indique le communiqué. L’instance exige de la ministre de la Santé « des réponses rapides aux demandes des médecins et des professionnels de santé, en termes notamment de financement et de gouvernance ».

    Agnès Buzyn recevra vendredi 17 janvier une délégation de six médecins démissionnaires.