Hier vendredi soir, avec la grande, on est allés voir le concert de Benoît Tranchand (Benoît Preteseille) à la galerie En traits libres :
▻https://benoit-tranchand.bandcamp.com/album/les-mauves
Hé ben c’était trop trop bien.
Hier vendredi soir, avec la grande, on est allés voir le concert de Benoît Tranchand (Benoît Preteseille) à la galerie En traits libres :
▻https://benoit-tranchand.bandcamp.com/album/les-mauves
Hé ben c’était trop trop bien.
Découvrir que Benoît Preteseille a partagé un projet avec @l_l_de_mars :
▻https://www.preteseille.net/portfolio/carre-carre-carre-carre
Et qu’il y a un album de dessins de L.L. de Mars publié chez ION, la maison d’éditoin de Preteseille :
►https://ionedition.net/livres/museo-infinito
Sinon en début de soirée, c’était dédicace à En traits libres (#Montpellier).
On a retrouvé Mattt Konture, et notre copine Sandra Vérine, pour la dédicace de l’album Voyages en Paréidolie :
▻https://www.lassociation.fr/catalogue/voyages-en-pareidolie
Album très expérimental : depuis 2017 (depuis qu’on est à Montpellier), à chaque fois qu’on passe à l’atelier, on voit Mattt et ses ami·es tamponner sur de grandes feuilles avec des papiers froissés imbibés d’encre, puis tenter d’y discerner des personnages, des animaux fantastiques… Je me souviens que lors d’un de nos passages avec les enfants, notre petit cousin de Séville avait été invité à gribouiller sur la grande feuille qui, aujourd’hui, sert de couverture à l’album.
On s’est aussi fait dédicacer Les poupées sanglantes de Bénoît Preteseille (2020) :
▻https://atrabile.org/catalogue/livres/les-poupees-sanglantes
Il y avait aussi Antoine Bréda, pour son album Les boules, mais là j’étais pas trop sûr que je puisse partager l’album avec les enfants, alors ce sera pour plus tard. Ça a l’air très chouette, mais le sujet est un peu hum-hum, me semble-t-il.
▻https://6pieds-sous-terre.com/collection-plantigrade/antoine-breda-les-boules/-u3187
La bien belle entrée de l’exposition d’Antoine Bréda :-)
Sinon, mercredi, on était déjà à En traits libres pour la séance mensuelle de fanzine.
Je viens de retrouver les photos des cousins avec Mattt Konture et Janko, travaillant sur le grand poster qui est devenu la couverture de l’album (j’ai vérifié, sur une autre photo on reconnaît bien le poster).
Juillet 2018 tout de même…
Bastien Vivès: la morale de la polémique – L’image sociale
▻http://imagesociale.fr/10890
Protester contre la consécration d’une œuvre ou d’un auteur fait partie des formes les plus banales de ce débat, et n’est l’apanage d’aucun camp. A ma gauche : la critique féministe du César décerné à Polanski en 2020 ; à ma droite : la disqualification réactionnaire du Nobel attribué à Annie Ernaux en 2022. Dès lors qu’on admet que le champ culturel n’est pas un héritage figé, mais le lieu même de la confrontation des idées, le débat apparaît comme l’outil indispensable de la manifestation de l’évolution des sensibilités. La protestation qui a accueilli le projet de carte blanche du festival d’Angoulême s’inscrit précisément dans ce cadre : elle traduit la préoccupation nouvelle des violences sexuelles, l’intégration récente de la question de l’inceste, le souci d’éviter la banalisation de modèles néfastes et de protéger les victimes. Bien entendu, la création culturelle implique la liberté d’expression, mais celle-ci n’a jamais été sans limites. C’est très exactement à discuter de ces limites que sert le débat public.
LE postulat de base :
Une fois pour toutes : agiter l’épouvantail de la censure n’a pour seul objectif que de refuser le débat. C’est un argument de dominant, qui vise à préserver le statu quo – raison pour laquelle la dénonciation de la « cancel culture » est devenue un réflexe des paniques morales du camp conservateur.
Après, place au #débat.
Personne pour dire que la programmation d’une expo Bastien Vives à Angoulème est un coup de pied de l’âne de la direction du festival qui digère mal que le jury de l’année dernière ait désigné Julie Doucet présidente de l’édition 2023 en lui attribuant le Granx Prix 2022 ?
Ah ben si !
▻https://www.actuabd.com/+BD-Egalite-s-exprime-au-sujet-de-Vives+
▻https://www.nouvelobs.com/bibliobs/20221222.OBS67449/derriere-l-affaire-bastien-vives-la-gronde-des-autrices-de-bd.html
Mais apparemment, ça rentre pas dans la caboche.
Il est juste que l’expo Vives soit annulée. Non pas parce qu’elle aurait consacré un artiste problématique. Mais parce que elle constitue un instrument de l’invisibilisation des femmes. Y compris en remplissant l’espace médiatique avec des circonvolutions sur l’art, la morale et mon cul sur la commode
Je rêve d’un numéro de Dirty Plotte tout entier consacré à l’empalement de Franck Bondoux...
Nul ne prétend que la lecture d’un album de Vivès provoquera mécaniquement le viol d’un enfant – pas plus que la vision d’une caricature antisémite ne suscitera fatalement une violence raciste. En revanche, il serait ridicule de nier que dans les deux cas, le jeu avec le fantasme et la légitimation symbolique que représente sa figuration est bien ce que recherche le public de ces productions. Dans un de ces registres, nous avons décidé qu’il était préférable de prohiber ce jeu dangereux.
Un commentaire du blog de Jean-No qui parle du point de vue d’une autrice.
Blanche
25 décembre 2022 à 11 h 12 min
Sur ta suggestion, je copie ici la très longue réponse que je t’ai faite sur Mastodon.
Je fais partie des signataires de la tribune publiée sur Médiapart, et je ne me sens pas « mauvais gagnant », parce qu’on n’a pas gagné.
La direction du FIBD a choisi l’annulation pour protéger Vivès et se dédouaner à peu de frais en disant en gros « on était prêts à discuter de la responsabilité de l’artiste, mais ces hystériques ne nous ont pas laissé le choix ». Sauf qu’il n’y a aucune réflexion sur la responsabilité du FIBD.
Je vais commencer par pointer que je suis d’accord avec plusieurs choses, et que c’est pour ça que j’ai l’espoir qu’on puisse en discuter réellement. Je suis d’accord avec le fait que le saupoudrage de persos appartenant à des minorités dans une œuvre pour se donner bonne conscience de façon superficielle sans changer le reste du modèle médiatique n’est pas un horizon souhaitable. C’est pauvre, et c’est souvent une arme pour faire taire ces minorités. Je suis d’accord aussi avec le fait qu’il faut toujours se méfier des arguments de moralité pour censurer l’art, et en tant que personne queer (et blanche et privilégiée par ailleurs), c’est quelque chose que je n’ai jamais oublié et qui m’a précisément fait réfléchir longuement au « cas Vivès ». L’argument de la loi n’est pas suffisant du tout (et d’ailleurs la tribune évite délibérément cet angle).
Mais je crois que ce texte pêche par une focalisation sur l’individuel, c’est-à-dire la responsabilité de l’artiste (et son avenir professionnel une fois mis devant ses responsabilités), sans voir tout le reste : Qui a la possibilité de devenir artiste ? Comment l’art est influencé et médiatisé par différentes instances (les maisons d’éd., les médias culturels, les institutions publiques, les festivals…) ? Quel est leur rôle, avec quelles conséquences ?
Et je crois que c’est particulièrement facile à comprendre au sujet de l’argument pour la légitimité des acteurices à jouer ce qu’iels ne sont pas. Il faut absolument voir le documentaire « Disclosure » sur Netflix qui discute des conséquences réelles et profondes du « droit des personnes cis à jouer des persos trans » à la fois en termes de représentation et d’opportunités de travail quasi-inexistantes pour les acteurices trans aux É-U. Idem sur la question de l’actrice noire « pas assez foncée » pour jouer Nina Simone : l’idée que « ça va trop loin » sous-entend que quand même, un Noir est un Noir, il faut pas chipoter, et ignore complètement la réalité et les conséquences dramatiques du colorisme, qui est entretenu et renforcé à un niveau collectif par la mise en avant systématique d’actrices et de célébrités noires à la peau claire.
Mais ça n’est pas qu’une question d’image : au cœur du problème, il y a évidemment ce qui est raconté. Et donc la question de la légitimité de tout un chacun à créer des œuvres parlant de ce qu’on est pas. Là aussi, le problème n’est pas à regarder uniquement au niveau individuel, mais plutôt à l’échelle collective. Avec l’argument « rien de ce qui est humain ne m’est étranger », les auteurs blancs privilégiés peuvent continuer à être publiés, c’est super, rien à changer. Sauf qu’il y a des conséquences systémiques sur l’accès à la profession d’auteur, à l’argent et à l’exposition médiatique. Le problème, ce n’est pas qu’individuellement, quelqu’un parle d’un sujet « de l’extérieur », c’est qu’iel prend la place de quelqu’un qui pourrait en parler « de l’intérieur », et qui aurait des choses à exprimer qu’iel serait seul·e à pouvoir exprimer justement sans tomber dans une représentation superficielle à la Benetton. Quand on fait l’effort de lire, d’écouter ou de regarder l’art de personnes appartenant à ces diverses communautés (ou minorités non organisées en communautés, d’ailleurs), on se rend compte qu’iels ont des choses à dire, à nous apprendre sur l’expérience humaine, et qu’on est généralement très loin d’une bienpensance aseptisée. Mais justement, il faut faire l’effort, il faut aller chercher, parce qu’iels sont maintenu·es à l’écart.
Il y a des limites matérielles et financières à ce qui peut être publié, et quand certaines catégories de la population trustent la profession, c’est précisément là qu’on se retrouve avec des décisions qui soit mettent en avant le même pt de vue oppressif traditionnel (sexiste, raciste, etc.) en se cachant derrière la nécessaire liberté absolue de l’art, soit ne laissent la place qu’à des produits de consommation pseudo-inclusifs tièdes parce qu’iels ne comprennent pas les enjeux.
Et au-delà du pouvoir de décision des maisons d’éd. ou des financeurs, il y a un « milieu », un système (là aussi) de sociabilités qui continue à exclure, en exigeant par exemple des autrices qu’elles acceptent de bonne grâce de côtoyer des auteurs dont tout le monde sait qu’ils sont des connards dangereux, parce qu’il faudrait voir à pas être trop chiantes non plus. Déjà qu’on les laisse publier leurs histoires de filles, hein. À répéter pour les autres minorités.
Et là-dedans, le FIBD a un rôle important, à la fois de lieu de sociabilisation des auteurices, et de prescripteur culturel (subventionné par de l’argent public). Un artiste peut se rêver en sale gosse irrévérencieux, en poil-à-gratter de la société bla bla bla, mais le FIBD ne peut pas. Le FIBD, de par sa fonction, présente un art qui se retrouve de fait « art officiel », légitime et institutionnel. Le FIBD a une fonction politique. Et c’est là qu’on ne peut pas ignorer « la morale », dans le sens des valeurs que le FIBD défend activement. Pour moi et les autres signataires de la tribune, le féminisme – c’est-à-dire la lutte pour parvenir à une égalité de fait dans la société – est important. Or Vivès, malgré toutes les qualités narratives et artistiques de ses œuvres, est ouvertement, bruyamment, agressivement anti-féministe.
Si le FIBD ne lui consacre pas d’expo, il ne le censure en rien. Mais s’il lui consacre une expo, il met de fait en avant un discours conservateur et excluant. Le problème, c’est qu’au moment de faire la programmation, ça ne dérange visiblement pas la direction artistique du FIBD, et que dans le communiqué (non-signé) annonçant l’annulation, à aucun moment la responsabilité morale du FIBD n’est évoquée.
C’est marrant, parce que l’expression « on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre » appliquée dans ce texte aux mobilisé·es contre l’expo, c’est exactement celle qui m’est venue à l’esprit au sujet de Vivès et d’au moins un des directeurs artistiques du FIBD, qui se pensent comme des critiques d’une bien-pensance hégémonique, alors qu’ils sont au contraire du côté de l’ordre établi, favorisés dans l’accès aux postes et aux prix. Dans ma métaphore, le beurre, c’est l’absence totale de responsabilité parce « l’art, m’voyez », et l’argent du beurre, c’est à la fois l’argent qu’ils touchent et la position d’être en mesure de se faire plaisir à écrire les BD ou monter les expos qu’ils veulent (celles qui célèbrent les femmes en montrant les gros nichons de la crémière, bien sûr).
Cette année il y a 3 expos consacrées à des autrices sur 11 expos individuelles (+ 4 expos collectives où on risque de retrouver le même genre de proportion), et il faudrait s’estimer heureux·ses ?! L’expo Vivès, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase, mais il reste bien rempli, le vase. Elles restent bien là, les inégalités. Ras-le-bol. On devrait continuer à se contenter de miettes, et dire merci en plus ?
Si on se rassemble pour signer des tribunes et des pétitions, c’est parce qu’on ne se bat pas contre un auteur, mais contre tout un système discriminatoire. Et on est loin d’avoir gagné.
Mais j’accueille volontiers la discussion, puisque j’ai forcément moi aussi des angles aveugles.
@ktche à défaut d’empaler Franck Bondoux, Julie Doucet va sortir un leporello de près de 20 mètres et de plus d’un demi kilo à l’association.
▻https://www.lassociation.fr/catalogue/suicide-total
Évènement de Galerie Arts Factory et L’Association
▻https://www.facebook.com/events/724673695964892
Grand Prix du Festival d’Angoulême 2022, l’autrice canadienne Julie Doucet sera le vendredi 20 janvier à la galerie Arts Factory pour présenter et déplier « Suicide Total », un livre monstre de 20 mètres de long !
au même endroit Amandine Urruty the model exposition personnelle du 17/01 au 25/02.
▻https://artsfactory.net/index.php/amandine-urruty-4
Après « une année de fonte record », ces deux glaciers des Pyrénées françaises ont été déclarés morts - Edition du soir Ouest-France - 24/11/2022
▻https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2022-11-24/apres-une-annee-de-fonte-record-ces-deux-glaciers-des-pyrenees-francais
Rayés de la liste ! Deux des neuf glaciers des Pyrénées françaises vont sortir de l’inventaire des glaciologues. L’hiver marqué par un déficit de neige, l’été précoce et caniculaire, les anomalies climatiques de l’automne et « les dépôts de sable du Sahara » augmentant les effets du rayonnement solaire ont eu raison des glaciers du Boum et du Portillon, près de Luchon (Haute-Garonne). « Leur mort est déclarée ! On ne les mesurera plus », annonce le glaciologue Pierre René qui les ausculte depuis vingt ans, à 2 800 m d’altitude.
la violence des changements actuels....c’est effrayant
Dans les Pyrénées, « on est en passe d’assister à la disparition complète des glaciers »
▻https://www.liberation.fr/environnement/climat/dans-les-pyrenees-on-est-en-passe-dassister-a-la-disparition-complete-des
« Le manque de précipitations n’est pas en cause dans la fonte des glaciers pyrénéens, détaille Pierre René, car le stock de neige qui tombe est à peu près constant. Les températures sont les véritables responsables. » Le glaciologue sort des graphiques. La courbe de la fonte pourrait se calquer sur celle de la hausse du thermomètre planétaire. « L’intégralité du réchauffement est liée à l’activité humaine » et aux émissions de gaz à effet de serre qu’elle génère, rappelle Christophe Cassou, bonnet bleu et barbe de trois jours. Selon l’Observatoire pyrénéen du changement climatique (OPCC), les températures ont augmenté de 1,6°C en moyenne dans les Pyrénées en l’espace de soixante ans, une hausse plus rapide que la moyenne planétaire. (...)
Ses congénères pyrénéens devraient suivre le même chemin. Pierre René estime qu’ils n’en ont plus que pour vingt à trente ans. « On est en passe d’assister à leur disparition complète, alors qu’ils étaient là depuis des millénaires. Ça fait quelque chose, surtout quand on sait que les activités humaines en sont responsables », regrette le scientifique.
La fonte menace-t-elle l’accès à l’eau pour les vallées ? « Les glaciers ne représentent pas grand-chose dans les Pyrénées. L’eau des vallées provient plutôt du manteau neigeux, or la neige arrive désormais plus tard et finit plus tôt. S’il y a des pics de fonte précoces, cela réduit le soutien de débit des rivières au printemps », précise l’hydroclimatologue Florence Habets, directrice de recherche au CNRS et professeure principale du groupe d’étudiants de l’ENS. Pierre René complète : « La conséquence la plus importante est la perte de biodiversité dans cet espace de vie glacière, il y a du vivant sur et en périphérie du glacier, comme les algues et les puces des glaciers. »
Sans oublier une « perte esthétique et irréversible des paysages. Un glacier habille les cimes et donne naissance à des cours d’eau, là ça va devenir plus minéral ». Plus tard, la verdure regagnera le terrain libéré, et formera un jour une forêt. La fréquentation de la montagne deviendra aussi plus dangereuse : « Dans les zones rocheuses, il y aura plus de chutes de pierres, certains itinéraires deviennent même impraticables », avertit le glaciologue.
#glaciers #Pyrénées #réchauffement_climatique #capitalocène #écologie
J’en ai déjà causé ici, mais cet été dans la vallée de Chamonix, la montagne était belle... mais les vallées glacières faisaient peine à voir. Tout en haut, vu depuis la vallée, ce jaune (de sable du sahara) et gris (des rochers qui tombent sur les glaciers) de plus en plus marqué au fil des jours, c’était d’un triste. Au point que ça nous a découragé d’aller voir tout ça de près.
(les fameuses vues...)
Il y a encore beaucoup d’eau, mais ça fond vraiment à toute allure. Les rivières gonflent fortement en journée : un midi on a fait un picnic sur le bord de la rivière. Le soir, l’endroit où on était installé était dans l’eau. Ca a toujours été plus ou moins le cas, mais pendant cette semaine d’août, c’était particulièrement significatif.
Les habitants qui restent à l’année sont dans un état proche de la dépression, quand on évoque avec eux les glaciers d’il y a 20 ans.
Quant aux glaciers des Pyrénées, je les ai toujours trouvé ridicules... à part ceux du Mont Perdu que je n’ai vu que de loin... Ceux que j’ai pu approcher pour de vrai à la fin du siècle dernier ont quasiment disparu. Exemple :
Glacier du Petit-Vignemale — Wikipédia
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Glacier_du_Petit-Vignemale
La partie inférieure, désormais séparée du reste du glacier, est en situation de grande vulnérabilité.
En 2020, les deux zones de glaces ne représentent plus que 0,05 km2.
Quel va être l’impact sur l’approvisionnement en eau douce ?
Les glaciers sont des stocks d’eau douce, qui ralentissent le ruissellement de cette eau douce vers la mer...
La fonte des glaces n’est que la partie émergée de l’iceberg.
▻https://www.lassociation.fr/catalogue/mon-lapin-quotidien-23
Un atlas mondial mesurant les vitesses d’écoulement et les épaisseurs de plus de 200 000 glaciers, ainsi qu’un article scientifique dans la revue Nature Geoscience.
▻http://ige-vis.univ-grenoble-alpes.fr/glaciers/index.html
Mentionné ici : ►https://theconversation.com/un-premier-atlas-mondial-pour-estimer-les-volumes-deau-des-glaciers
Une carte pour la surveillance des étendues recouvertes de glace ou de neige dans l’hémisphère Nord (réactualisée quotidiennement).
►https://www.meteociel.fr/observations-meteo/neige-glace.php?region=nh
Le pain est-il encore l’origine des tartines ?
▻https://www.lassociation.fr/catalogue/mon-lapin-quotidien-11
Faudra leur expliquer le RGPD à l’association parce que leur cookie consent ne permet pas de refuser.
Quand peut-on affirmer que c’est le pompon ?
►https://otexier.blogspot.com
Retrouvez dans ses pages un focus sur le Grand Soulagement, un programme de relaxation politique à objectif tendrement insurrectionnel imaginé par Quentin Faucompré et Cyril Pedrosa. De nouvelles têtes feront également leur apparition dans ce numéro 18 : Fred Fivaz, Anne Van Der Linden, Stéphane Blanquet ou encore #Olivier_Texier.
Le Grand Soulagement. Objectifs 1, 2, 3 et 4. Par Quentin Faucompré et Cyril Pedrosa
▻https://blogs.mediapart.fr/cyril-pedrosa/blog/190421/le-grand-soulagement-objectifs-1-2-3-et-4-par-quentin-faucompre-et-c
Le Grand soulagement : « Au gré des désirs »
▻https://cqfd-journal.org/Le-Grand-soulagement-Au-gre-des
La France frémit. Et avec elle le monde. D’étranges #affiches aux messages radicaux ont en effet été placardées sur les murs de plusieurs villes hexagonales. Sous l’intitulé « Le Grand soulagement », elles proposent de drastiquement reconsidérer notre quotidien. Avec des intitulés fort alléchants. Au choix : « Remplacer Macron par de petites pelures de clémentines ». Ou « Remplacer la 5G par le point G ». Voire : « Remplacer le capitalisme par une bonne sieste ». Comme on adhère pleinement à ce programme, on a voulu en savoir plus. Et on a donc demandé à Quentin Faucompré ce que porte cette énigmatique campagne d’affichage, instiguée avec l’auteur de BD Cyril Pedrosa et lancée en avril dernier.
Coquelicots d’#Irak
Lewis Trondheim et Brigitte Findakly forment en bande dessinée comme à la ville un duo depuis de nombreuses années. Si la bibliographie pléthorique de Lewis Trondheim n’a plus de secret pour personne, celle de Brigitte Findakly, son épouse et coloriste, quoique toute aussi importante, reste moins connue. De Pif Gadget, à ses débuts, au Chat du Rabbin, des Formidables aventures de Lapinot au Retour à la terre, en passant par Ralph Azham, on lui doit la mise en couleurs d’une centaine d’albums dont certains ont été les plus marquants de ces dernières années.
Avec ce livre à quatre mains, Lewis Trondheim délaisse ses animaux anthropomorphisés et dessine de véritables êtres humains pour raconter l’histoire de celle qui partage sa vie. Née en Irak, d’un père irakien et d’une mère française à l’orée des années 1960, le livre retrace son enfance passée à Mossoul, ville du nord de l’Irak, à une époque où, bien avant l’arrivée au pouvoir de Saddam Hussein, se succèdent coups d’État et dictatures militaires. Déroulant le fil de ses souvenirs, on découvre alors une vie de famille affectée par les aberrations de la dictature et leurs répercussions sur la vie quotidienne, jusqu’à l’inéluctable exil vers la France au début des années 1970. Une arrivée en France elle aussi difficile, une expérience migratoire faite de difficultés administratives, sociales et culturelles.
Dans ce récit qui prend pour toile de fond une triste actualité, Lewis Trondheim et Brigitte Findakly brossent en saynètes percutantes et sans ambages, mais pas moins sensibles, la trajectoire singulière de la coloriste qui, pour la première fois, occupe le premier rôle dans un livre. Ponctué de photos et de parenthèses sur les coutumes, la culture irakienne et les souvenirs de Brigitte Findakly, on partage avec elle, la nostalgie de ceux qui ont laissé derrière eux leur pays d’origine, et les liens fugaces qui subsistent. À l’image des coquelicots qui fanent si vite.
pénurie de masques - mesures de panique
▻https://seenthis.net/messages/841994
mon pangolin d’avril
Le temps du confinement, ce n’est pas le covid mais un autre virus étrange qui a infecté notre Lapin, pour provoquer chez lui une mutation sans précédent dans le règne animal, en le transformant en pangolin : Mon Pangolin d’Avril… Ce furent 30 pages télé-publiées sur les internets entre le 9 avril et le 10 mai.
▻https://www.lassociation.fr/catalogue/mon-lapin-quotidien-14
Aujourd’hui guéri, Mon Lapin Quotidien revoit la lumière du jour avec un numéro consacré à LA NUIT. CQFD.
Rien ne dure sur cette terre.
Quoi, vraiment, on vivrait,
sur cette terre ?
Rien ne dure pour toujours
sur cette terre :
Il n’y a que du un petit peu.
Le Jade ? Il peut se rompre.
L’or ? Il peut se casser.
Les plumes du quetzal ?
elles se délitent.
Rien ne dure pour toujours
sur cette terre :
Il n’y a que du un petit peu.
Quoi, on dirait des choses vraies,
Ici-bas, Donneur de la vie ?
Non, on est en plein rêve,
C’est juste un rêve ;
Personne ne parle pour de vrai.
Quoi, les hommes seraient réels ?
Non : notre poème lui-même ne l’est pas.
Nezahualcὀyotl, poète et souverain de Texcoco
(cité de la vallée de Mexico-Tenochtitlản) au XVᵉ siècle.
▻https://www.lassociation.fr/catalogue/posada-genie-de-la-gravure
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Nezahualcoyotl
Poesia de Nezahualcóyotl
▻http://www.los-poetas.com/netz1.htm#%C2%BFEres t%C3%BA verdadero%E2%80%A6?
Yo Nezahualcóyotl lo pregunto:
¿Acaso de veras se vive con raíz en la tierra?
Nada es para siempre en la tierra:
Sólo un poco aquí.
Aunque sea de jade se quiebra,
Aunque sea de oro se rompe,
Aunque sea plumaje de quetzal se desgarra.
No para siempre en la tierra:
Sólo un poco aquí.