Du Mont Sinjar à Mâcon, l’exil des Yézidis
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Fin 2018, Nadia Murad obtenait d’Emmanuel Macron la promesse que la France accueille 100 femmes yézidies avec leurs enfants. L’engagement auprès de cette minorité religieuse ancestrale victime de génocide en #Irak et en #Syrie a été honoré. En un an, et par groupes de 20 femmes, les 100 mono-familles ont été sorties du Moyen-Orient et accueillies et installées aux quatre coins de la France.
Malgré la peur et l’horreur, et sans comprendre pourquoi le simple fait d’être Yézidi est devenu synonyme de persécutions, les rescapés des griffes de Daech et de ses appuis, certains des réfugiés commencent doucement à relever la tête.
Extraordinaire #générosité de Macron, ému par la prix Nobel et qui concède l’arrivée de 100 « familles » (je cite l’intervenant), soit des femmes veuves, pas d’hommes. Le type évite la question puis finit par répondre que c’est parce qu’elles sont spécialement vulnérables. J’imagine que la peur du « garçon arabe » n’a rien à voir avec cette décision. Mais que c’est laid, de vérifier que chaque personne mérite bien de recevoir l’asile. Oh et puis de les laisser dans la nature douze mois plus tard (#autonomie, on dit).
Clémence Bectarte
avocate, coordinatrice du groupe d’action judiciaire de la FIDH et co-présidente de la coalition française pour la CPI
Julien Boucher
directeur général de l’#OFPRA