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    • Pour mieux faire passer leur loi renforçant les outils de gestion de la crise sanitaire, il a fallu admettre à l’Assemblée Nationale que ce n’est pas une vague mais un « raz de marée » qui va impacter système hospitalier.

      En raison de cette flambée des contaminations, « probablement plus d’un million de Français sont positifs actuellement au coronavirus » et « 10 % de la population française est cas contact », a estimé le ministre.

      S’appuyant sur le cas de la situation en Angleterre, où l’évolution de la vague épidémique est en avance de huit à dix jours sur la France, M. Véran a dit estimer, suite à un échange informel avec d’autres ministres de la santé, qu’« il y aurait une baisse de 50 % à 70 % des hospitalisations avec le variant Omicron ». « Mais si vous avez six ou sept fois plus de cas, l’impact sanitaire, de toute façon, se fait ressentir », a-t-il immédiatement précisé, en constatant que le variant Omicron est, au 29 décembre, encore peu présent chez les malades hospitalisés en France.

      Le ministre de la santé a ensuite répété la stratégie du gouvernement, axée sur une vaccination massive, pour freiner la hausse du nombre de contaminations. « Le vaccin est efficace après trois doses : quand on est à jour de son rappel, plus de 90 % de réduction des formes graves, y compris face à Omicron », a déclaré Olivier Véran, rappelant que « dans les hôpitaux parisiens de l’AP-HP, 70 % des patients qui sont en réanimation ne sont pas vaccinés ». Le ministre s’est ensuite adressé aux 5,4 millions de personnes non vaccinées en France – notamment les « indifférents », selon M. Véran, « souvent des jeunes » se disant « j’ai pas le temps, je vis ma vie » – et a averti : « Je le dis aux personnes qui ne sont pas vaccinées, il y a vraiment peu de chance que vous puissiez passer, cette fois-ci, entre les gouttes. »

      Multiplication des clusters en prison

      Cette flambée épidémique provoque également la multiplication des foyers de contamination dans les prisons françaises, selon des statistiques communiquées mercredi par le ministère de la justice. Au niveau national, 370 contaminations ont été détectées parmi les quelque 70 000 détenus, 448 parmi le personnel (sur environ 40 000), récapitule ce bilan du ministère établi au 27 décembre.

      Un important foyer a notamment été identifié dans la prison de Perpignan, où 84 détenus et 15 membres du personnel ont été diagnostiqués positifs au Covid-19. La contrôleuse générale des lieux de privation de liberté, Dominique Simonnot, a pour sa part fait état, mercredi sur Franceinfo, d’autres foyers de contamination à « Rennes, à Béziers, à Argentan [et] un autre dans le Lot ».

      « Et c’est normal : avez-vous entendu un mot des prisons dans les allocutions du premier ministre ou du ministre de la santé [le 27 décembre]  ? Moi non », a commenté Mme Simonnot. « Une mesure spéciale serait salutaire. On condamne quelqu’un à de la prison, pas à attraper le Covid », a-t-elle ajouté.

      Plusieurs syndicats de personnels pénitentiaires attendent des mesures renforcées, notamment la distribution de masques FFP2. « Si on n’agit pas très vite, le risque de dysfonctionnement est important. Avec la hausse de la population carcérale, la potentialité de contamination est beaucoup plus importante qu’en 2020 », a estimé Wilfried Fonck, secrétaire national de l’Union française des agents pénitentiaires-Union nationale des syndicats autonomes (UFAP-UNSA) Justice.

      C’est le même enjeu dans les centres de rétention.
      Ces matons sont à l’avant garde ^^ Va-t-on -enfin !- voir les premiers concernés exiger la fourniture de FFP2 par les employeurs, pour eux, et mieux encore pour les usagers et clients (école, transports en commun).

      #prison #FFP2 #paradoxe_de_simpson (mais pas pour le grand public)

    • Si le gouvernement communique peu sur le masque FFP2 (...) c’est aussi parce que les stocks ne sont actuellement pas suffisants.
      https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/masques-sanitaires/covid-19-pourquoi-la-france-n-a-pas-davantage-recours-au-masque-ffp2-al

      ... exiger le masque FFP2 dans tous les lieux accueillant du public pourrait être vu comme une mesure liberticide.

      Pour que cette nouvelle restriction soit acceptée sans heurt par la population, l’exécutif n’aurait sans doute pas d’autre choix que de le proposer gratuitement, à l’entrée des lieux concernés par exemple. C’est en tout cas l’avis de l’épidémiologiste Antoine Flahault. "Comme le masque FFP2 est plus cher que les autres, si le gouvernement le recommandait, il risquerait d’avoir à le proposer gratuitement dans les cas où il serait exigé et cela pourrait ne pas l’enthousiasmer, et en tout cas ne pas hâter sa décision", confirme-t-il à L’Express.

      A moins qu’avec la recrudescence de l’épidémie, notamment depuis Noël, le gouvernement se décide à changer son fusil d’épaule. L’exécutif mise depuis un an sur la stratégie du tout vaccin, conjugée au strict respect des gestes barrières, mais si la courbe des contaminations venait à s’inverser dans les pays qui ont opté pour le port du masque FFP2, il serait sans doute bien obligé de revoir sa copie.

      Parce que des ruptures de stock ne sont pas à exclure

      Si le gouvernement communique peu sur le masque FFP2, malgré les recommandations du Conseil scientifique pour que ce modèle filtrant soit porté par « les personnes les plus fragiles ou non vaccinées, dès que cela est possible », c’est aussi parce que les stocks ne sont actuellement pas suffisants.

      Les autorités françaises disposent actuellement de 600 millions de masques FFP2. Une quantité qui pourrait rapidement se révéler insuffisante si ces masques filtrants venaient à être finalement imposés par le gouvernement et ce même si les industriels locaux – au nombre désormais de 32, contre 4 au début de la crise sanitaire – assurent être capables d’en produire 20 à 25 millions par semaine, selon France 2.

      La fabrication des masques FFP2 a été quasiment à l’arrêt entre avril et octobre, "avec une chute de la production d’environ 90%" par rapport à 2020, souligne Christian Curel, le président du syndicat des fabricants de masques F2M sur BFMTV. Le nombre d’emplois de la filière, estimé à 10 000, a même quant à lui été "divisé par deux", notamment face à la concurrence chinoise.

  • Conseil de défense sanitaire : pas de couvre-feu le 31 décembre ni de prolongation des vacances scolaires
    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/variant-omicron/infofranceinfo-conseil-de-defense-sanitaire-pas-de-couvre-feu-le-31dece

    « Nous allons prendre des mesures moins fortes mais plus durables », décrypte un ministre. L’obligation du port du masque à l’extérieur va de nouveau être à l’ordre du jour, en particulier au centre des grandes villes et en cas d’attroupement.

    « Ces mesures peuvent paraître modestes par rapport aux autres vagues de l’épidémie, reconnaît un membre du gouvernement, mais aujourd’hui, on a le vaccin. » L’exécutif prévoit ainsi de supprimer la période d’isolement pour les cas contacts d’une personne positive au variant Omicron, à condition qu’ils disposent d’un schéma vaccinal complet.

    On ne va rien faire, mais plus longtemps. (Le dernier pari de ce genre n’a pas été un échec, c’est juste qu’il n’avait pas marché.)

  • Covid-19 : une femme de 57 ans avec un faux certificat de vaccination meurt dans un hôpital à Garches
    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/covid-19-une-femme-de-57-ans-avec-un-faux-certificat-de-vaccination-meu

    Admise pour une infection au Covid-19, cette femme de 57 ans avait présenté un faux certificat de vaccination à son entrée à l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine).
    […]
    Cette femme a été admise à l’hôpital au début du mois de décembre, pour une infection au Covid-19. Son état de santé a rapidement interpellé les équipes médicales : « C’était la première fois que nous étions confrontés une personne jeune, sans aucun antécédent médical connu, a priori vaccinée, et qui développait une forme d’une gravité remarquable par sa sévérité », explique le professeur Djilali Annane.

    Un faux certificat, un traitement mal adapté
    Les équipes du service de réanimation réalisent alors de nombreux tests pour déceler une éventuelle maladie inconnue de la victime, sans succès. C’est en revanche en pratiquant des tests de détection d’anticorps que le mystère est levé : la femme avait présenté un faux certificat de vaccination. Malheureusement, il était trop tard pour changer son traitement et la quinquagénaire est décédée peu de temps après. "On n’est jamais en colère contre ses patients mais lorsque nous avons eu la révélation du fait qu’elle n’avait pas été vaccinée, nous avons mieux compris le déroulement de son histoire clinique."

    •  Durant l’année 2020, c’est-à-dire au plus haut de l’épidémie de Covid 19 :
      • Les patients Covid représentaient 5% des patients en réanimation au maximum.
      • Les patients Covid représentaient 2% de l’ensemble des patients hospitalisés sur l’année
      • 0.6% des gens de plus de 80 ans sont décédés du Covid à l’hôpital alors que, les insuffisances cardiaques tuent 15% de cette classe d’âge chaque année ;
      • Il est apparu que la grippe attaque les personnes sans comorbidité de façon plus virulente que le Covid !
      • Pendant ce temps là, 5800 lits étaient supprimés dans les Hôpitaux.

      Chiffres de L’ATIH (Agence Technique de l’Information sur l’Hospitalisation).

      https://atih.sante.fr/information-medicale/covid-19

  • La mise en perspective un an après, permet de voir que rien ne justifie l’injustifiable !

    Comment la France a perdu près de 80 000 lits d’hospitalisation publics en vingt ans https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/infographies-comment-la-france-a-perdu-pres-de-80-000-lits-d-hospitalis

    Xavier Bertrand a été Ministre de la Santé.
    Roselyne Bachelot a été Ministre de la Santé.
    Gabriel Attal était au cabinet de Marisol Touraine au Ministère de la Santé.
    Olivier Véran était rapporteur général du budget de la Sécu.
    Tous ocupent encore des postes à responsabilités.

    Covid-19 : le Conseil constitutionnel censure la possibilité pour les directeurs d’établissements d’accéder au statut vaccinal des élèves

    Les Sages, en revanche, ont donné leur feu vert au recours au pass sanitaire jusqu’au 31 juillet 2022. https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/pass-sanitaire/covid-19-le-conseil-constitutionnel-censure-la-possibilite-pour-les-dir

    Faudrait pas non plus les prendre pour un contrepoids démocratique… :)))

  • En Mayenne : les écoliers plutôt contents de ne pas porter le masque ce lundi 8 novembre | Le Courrier de la Mayenne
    https://actu.fr/pays-de-la-loire/laval_53130/en-mayenne-les-ecoliers-plutot-contents-de-ne-pas-porter-le-masque-ce-lundi-8-n

    Ce genre de littérature qui fait la part belle aux affects sans un seul instant aborder les mesures de prophylaxie : le masque protège des aérosols, bordel de dieu !

    Sinon, pour l’apprentissage de la lecture, c’est sur le nez, le masque. Pas sur les yeux ...

    #masques #écoles #bullshit #cojonesvirus

  • Quinze présidents de département refusent de payer le RSA aux non-vaccinés privés d’emploi
    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/solidarites/quinze-presidents-de-departement-refusent-de-payer-le-rsa-aux-non-vacci

    Dans une lettre ouverte envoyée ce vendredi au Premier ministre, les présidents de départements demandent de ne pas payer le RSA aux personnes non vaccinées qui sont privées d’emploi pour cette raison.

    Quinze présidents de #département ont signé une lettre ouverte envoyée vendredi 29 octobre au Premier ministre, demandant à ne pas payer le #RSA aux personnes qui ont perdu leur #emploi faute de vaccin, comme le leur demande l’Etat, rapporte France Bleu. Ils reprochent au gouvernement d’obliger les départements à verser le RSA aux personnes non-vaccinées et qui ont, pour cette raison, perdu leur #travail. dans des professions où la #vaccination est obligatoire.

    Les présidents annoncent avoir reçu une lettre de la CAF, la Caisse d’allocation familiale, précisant la décision de l’Etat en expliquant que "les personnes non-vaccinées voyaient leurs ressources neutralisées et basculaient de fait dans le RSA".

    Pour Xavier Fortinon, le président (#PS) du département des Landes interrogé par France Bleu Gascogne, l’État "prend une décision, que je ne commente pas, mais qu’il l’assume et qu’il ne demande pas à d’autres de payer à sa place." Il ne faut pas demander "au département de financer les pertes de ressources des personnes qui ne sont pas vaccinées". Il assure ne pas attaquer l’État en raison du coût financier de la mesure mais sur une question de principe.

    "Une décision prise sans consultation des départements"

    Les élus dénoncent "une décision prise par le ministère des Solidarités et de la Santé sans consultation des départements". Le RSA est un "dispositif d’insertion sociale et professionnelle" et il ne peut "remplacer une allocation nationale versée suite à un arrêt d’activité pour motif d’absence de passe sanitaire", appuie la lettre consultée par France Bleu.

    Cette lettre ouverte a été signée par les présidents des départements de Gironde, du Gers, des Landes, de Seine-Saint-Denis, de l’Aude, du Tarn, de la Nièvre, de la Lozère, de la Haute-Vienne, des Pyrénées-Orientales, de l’Ariège, du Lot-et-Garonne, des Côtes-d’Armor, de la Haute-Garonne et de la Loire-Atlantique.

    quand ce qu’il reste de pouvoir PS pose des « questions de principe »...

    #guerre_aux_pauvres

  • INFO FRANCEINFO. Les Parisiens déménagent, la capitale perd 6 000 écoliers en un an
    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/deconfinement/info-franceinfo-les-parisiens-demenagent-la-capitale-perd-6-000-ecolier

    Cette année, la ville de Paris compte 6 000 écoliers de moins que l’année scolaire précédente (2019-2020), soit une baisse inédite de 5%, a appris franceinfo auprès du rectorat de Paris mardi 12 octobre 2021. La crise sanitaire est une des causes de cette baisse, avec le départ de nombreuses familles de la capitale. Cette chute de 6 000 élèves dans les écoles publiques du premier degré est beaucoup plus importante que lors de l’année précédente. Au mois de septembre 2020, 3 700 écoliers en moins avaient été décomptés.
    Baisse généralisée dans tous les arrondissements

    En moyenne, depuis dix ans, la ville de Paris perd 2 500 écoliers chaque année. Si 43 classes ont tout de même été ouvertes dans des quartiers de Paris qui restent dynamiques comme les 13 et 17e arrondissements, 63 classes ont fermé au total lors de cette rentrée scolaire à Paris. Tous les arrondissements de la capitale sont concernés, mais les arrondissements les plus touchés par les baisses sont les 9e, 10e et 11e arrondissements. « C’est assez énorme, on a jamais eu autant de pertes d’élèves en un an », témoigne la directrice d’une école du 20e arrondissement de Paris qui compte cette année 115 élèves, contre 140 l’an dernier.

    Selon cette directrice, beaucoup de familles sont parties vivre en banlieue ou en région. « Nous, on en profite, ajoute-t-elle. Nous avons des classes avec des petits effectifs, ce sont de très bonnes conditions pour les enseignants et les élèves. » Le nombre moyen d’élèves par classe est de 20,5 à Paris, selon les chiffres du rectorat. Ce qui n’empêche pas la directrice d’être inquiète sur le futur de son école : « Nous allons travailler sur les effectifs de la rentrée scolaire, et il faudra probablement envisager des fermetures de classes ».

  • Gifle, menaces de mort, vigilance policière... La responsable du centre de vaccination d’Uzès vit avec « du stress en permanence »
    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/pass-sanitaire-une-medecin-vit-sous-la-menace-des-antivax_4801399.html

    Plusieurs médecins sont victimes de violences et de dérapages par des anti-pass sanitaire. Certains doivent être placés sous protection. Portrait de l’une d’entre elles, dans le Gard.

    (Et comme d’habitude, dans les commentaires, illico les abrutis qui viennent justifier parce que le passe sanitaire, ça c’est la vraie violence, la vaccination ça c’est super-trop-violent, etc. Et la modération de FranceTvTruc qui laisse ainsi justifier les menaces et violences contre une femme médecin.)

  • Covid-19 : Christiane Taubira refuse d’appeler les Guyanais à se faire vacciner
    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/covid-19-christiane-taubira-refuse-d-appeler-les-guyanais-a-se-faire-va

    « Je n’ai pas vocation à appeler à la vaccination. » L’ex-ministre de la Justice Christiane Taubira s’est refusée, jeudi 23 septembre, à appeler la population de la Guyane, dont elle est originaire, à se faire vacciner contre le Covid-19. « Je suis un responsable politique qui n’est pas en exercice et qui, par conséquent, ne dispose pas des éléments d’information qui lui permettraient formellement soit de donner consigne, soit de considérer qu’au vu de ces éléments d’information je considère que je tiens un propos responsable », a-t-elle dit sur RTL.

    Alors qu’on faisait remarquer à l’ex-députée de Guyane que cette position était « facile » pour elle, dont la parole est pourtant considérée comme forte à gauche, elle a fait valoir que c’était justement « parce que cette parole [était] forte » qu’elle « ne la décrédibilise[rait] pas ». « La question du poids, de la légitimité, de la crédibilité de la parole publique est une vraie question », a jugé Christiane Taubira.

  • Absence de pass sanitaire : « Très peu de patrons vont virer un collaborateur car le problème numéro un c’est le recrutement », estime le patron du Medef
    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/pass-sanitaire/absence-de-pass-sanitaire-tres-peu-de-patrons-vont-virer-un-collaborate

    Si le pass sanitaire était prolongé après novembre, « il faudrait trouver une solution. On a un énorme problème de recrutement dans ce pays, mais là il y a presque des injonctions contradictoires. On nous dit d’embaucher, d’augmenter les salaires, mais de l’autre on nous dit qu’il faut qu’ils aient le pass sanitaire. Donc il va falloir trouver un équilibre. Si c’est temporaire ça peut marcher, si ça ne l’est pas on aura un problème », a insisté Geoffroy Roux de Bézieux.

  • Face aux patients hostiles au vaccin contre le Covid-19, le grand désarroi des médecins généralistes : « Nous prenons la défiance en pleine figure »
    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/face-aux-patients-hostiles-au-vaccin-contre-le-covid-19-le-grand-desarr

    Pour Paula M., cette épidémie ne fait « qu’enfoncer le clou » d’une méfiance déjà existante vis-à-vis de la médecine générale : « A tort ou à raison, il y a une montée de la défiance face aux médicaments depuis des années », témoigne Paula M. Céline B., par ailleurs membre du collectif NoFakeMed qui alerte sur les dangers des « fake médecines », observe de son côté « un recours de plus en plus fort aux médecines traditionnelles ou naturelles ».

  • #Covid-19 : l’#OMS demande à la #Chine la publication de « toutes les données » sur les premiers cas
    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-l-oms-demande-a-la-chine-la-publication-de-toutes-les-donnees-

    Pour Peter Embarek, chef de la délégation de scientifiques internationaux envoyés en Chine par l’OMS, la fuite du virus d’un laboratoire de Wuhan, la ville chinoise où les premiers cas ont été détectés fin 2019, fait partie des hypothèses « probables ». « Un employé [d’un laboratoire] infecté sur le terrain en prélevant des échantillons relève de l’une des hypothèses probables. C’est là que le virus passe directement de la chauve-souris à l’homme », a-t-il déclaré à la chaîne publique danoise TV2.

    Dans un documentaire (en danois) diffusé jeudi, le scientifique s’est montré très critique envers Pékin. Selon lui, il a été difficile pour son équipe de discuter de cette théorie avec les scientifiques chinois.

    • Hypothèse du laboratoire : la piste d’une pression chinoise relancée - Heidi.news
      https://heidi.news/sante/hypothese-du-laboratoire-la-piste-d-une-pression-chinoise-relancee

      Pourquoi c’est compliqué. Sollicité par le Washington Post pour un commentaire, Ben Embarek a d’abord invoqué une erreur de traduction du danois vers l’anglais. Le porte-parole de l’OMS a ajouté que l’interview s’était déroulé il y a « des mois », et qu’il y a, à ce stade, « pas de nouveaux éléments ni de changement de la position selon laquelle toutes les hypothèses restent sur la table ». Dans un communiqué publié le 12 août, l’OMS a rappelé que les enquêtes complémentaires demandées par le rapport doivent être menées dès que possible, mais qu’il convenait de « dépolitiser la situation » pour que la recherche de l’origine de Sars-CoV-2 ne tourne pas au « blame game ». Plus facile à dire qu’à faire, tant le sujet est devenu brûlant entre Pékin et Washington. Ce vendredi 13 août, la Chine a rejeté l’appel de l’OMS pour une nouvelle enquête sur son territoire.

  • Les #soignants dépassés par la quatrième vague de #Covid-19 en #Martinique : « De plus en plus de patients arrivent dégradés »
    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/temoignages-les-soignants-depasses-par-la-quatrieme-vague-de-covid-19-e

    Face à la hausse des admissions en réanimation des malades du Covid-19, la rotation des missions de la #réserve_sanitaire en Martinique s’accélère. Des réservistes décrivent une épidémie en pleine ascension.

  • Non vaccinés pour raison de santé : l’impasse sanitaire – Libération
    https://www.liberation.fr/societe/sante/non-vaccines-pour-raison-de-sante-limpasse-sanitaire-20210802_T3EER4PJRZB

    La mise en place du pass sanitaire plonge dans une zone grise les Français qui ne peuvent pas se faire vacciner pour raisons médicales mais qui n’entrent pas dans les exemptions officielles.

    « Vacciner », « vacciner », « vacciner », ne cesse-t-on de répéter au gouvernement. Très bien, quand on ne peut pas pour raison médicale, on fait comment ? D’après le ministre de la Santé, Olivier Véran, ils ne seraient que « quelques centaines » dans ce cas. Ils sont en réalité bien plus nombreux et souffrent de pathologies si diverses que leur nombre est difficile à quantifier. Le gouvernement a fixé trois contre-indications à la piqûre : les personnes allergiques à des composants du vaccin, les personnes ayant fait « une réaction type myocardite, péricardite et hépatite sévère ayant nécessité une hospitalisation » après leur première injection ou les jeunes ayant fait un « syndrome PIMS » (pour syndrome inflammatoire multisystémique pédiatrique), une complication « extrêmement rare » qui a touché certains enfants et adolescents à la suite d’une infection par le coronavirus. Aux yeux du ministère de la Santé, seules les personnes entrant dans une de ces trois cases sont officiellement exemptées de vaccination.

    Pourtant, de nombreuses autres personnes ne peuvent pas non plus, d’après l’avis de leurs médecins, se faire vacciner. Du moins pour le moment. Il s’agit de patients qui suivent des traitements pour des maladies immunodépressives, souffrent de Covid long ou ne peuvent tout simplement recevoir aucun vaccin pour des raisons de santé. Or, ces personnes l’assurent : elles aimeraient se faire vacciner.

    D’autant plus qu’après une (courte) accalmie sur le front sanitaire, la quatrième vague de l’épidémie est bel et bien là. De nombreuses villes ou départements instaurent de nouvelles mesures restrictives. De son côté, le gouvernement lui aussi accélère. Dans son allocution du 12 juillet, Emmanuel Macron a annoncé l’extension du pass sanitaire à la quasi-totalité des lieux de vie. Ainsi, pour accéder aux bars, restaurants, cinés et salles de sport et même aux lieux de travail, chacun devra bientôt pouvoir attester de son parcours vaccinal complet ou présenter un test PCR négatif de moins de 48 heures. Pour les personnes ne pouvant se faire vacciner pour raisons médicales, cela s’apparente à une double peine : « Déjà que nous sommes malades, que nous ne pouvons pas nous protéger du Covid-19, mais en plus bientôt nous n’aurons plus accès aux lieux de loisirs où l’on peut un peu se vider la tête. C’est juste pas possible de faire des tests tous les deux jours… » grince Sonia, 32 ans, atteinte de spondylarthrite ankylosante. Libération a recueilli les témoignages de plusieurs personnes qui, comme elle, restent non-vaccinées par contrainte médicale. Toutes demandent que leur cas soit reconnu par les différentes instances, pour ne pas être pénalisées en cas de contrôle mais surtout pour « vivre plus ou moins normalement, comme les autres ».

    Stéphanie : « J’ai vraiment l’impression d’avoir la double peine »

    Quand au début du mois de mai dernier, Stéphanie, enseignante, décroche un créneau pour sa vaccination, elle ne fait pas encore partie des publics autorisés. « Je suis tout à fait provaccin, c’était très important pour moi de me faire vacciner le plus vite possible », explique-t-elle. Le 3 mai, Stéphanie, se rend donc tout sourire, convocation en main, au centre Covid de Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine). Elle se fait injecter le précieux liquide et repart soulagée. Sauf que, quatre jours plus tard, Stéphanie ressent de nouveau les symptômes de sa maladie auto-immune. L’enseignante est atteinte de la maladie de Basedow, une maladie qui « surexcite » sa thyroïde. « Après le vaccin, j’ai refait de la tachycardie, ça m’a provoqué un épuisement total comme il y a cinq ans quand j’ai contracté la maladie, raconte-t-elle. En gros, le vaccin m’a rendue très malade. »

    Quand se rapproche sa seconde injection, l’enseignante, pas convertie en antivax pour autant, se renseigne tout de même auprès des nombreux médecins qui la suivent. « Je me suis dit, quand même, vu l’état dans lequel ça m’a mis, puis-je vraiment recevoir ma deuxième dose ? » Elle rencontre donc son endocrinologue, sa rhumatologue, une généraliste, une infirmière et deux cardiologues. Tous sont formels : leur patiente doit attendre que sa maladie soit stabilisée pour pouvoir envisager sa deuxième injection. Problème : cela pourrait prendre de longs mois. « Quand j’ai chopé la maladie il y a cinq ans, on a mis un an et demi avant de trouver le bon dosage du traitement qui m’a stabilisée, se souvient-elle. Je n’ai pas envie de passer une année à faire des tests tous les deux jours. » Pourtant sans seconde injection, c’est bien des tests négatifs de moins de 48 heures que Stéphanie devra fournir si elle veut se rendre au cinéma. « La seule activité que je peux encore faire compte tenu de mon état de santé », explique-t-elle. Surtout, l’enseignante s’interroge sur son travail : « Comment ça va se passer pour moi ? Vais-je pouvoir accéder à mon école ? »

    Pour éviter de « vivre enfermée » et ne pas risquer d’être pénalisée à cause de son pass sanitaire incomplet, l’enseignante aimerait donc pouvoir bénéficier d’une attestation officielle. Ce qui n’a pas l’air au goût du jour. Contacté, le ministère de la Santé renvoie vers l’interview d’Olivier Véran dans le Parisien du 23 juillet. Devant quelques lecteurs non vaccinés du journal, le ministre de la Santé déclarait : « Tous ceux qui vous disent […] “j’ai une maladie auto-immune, je ne peux pas” […] se trompent. Ce ne sont pas des contre-indications. » Un avis que ne semblent donc pas partager les spécialistes qui suivent Stéphanie. « J’ai vraiment l’impression d’avoir la double peine, d’un côté je ne peux pas me protéger du virus, mais en plus je vais bientôt être contrainte de ne plus bouger de chez moi », regrette-t-elle.

    -- Carla, 24 ans, atteinte de fibrodysplasie ossifiante progressive
    Carla : « Nous sommes les oubliés de la société et de l’Etat »

    Carla, 24 ans, le sait, les gens dans sa situation sont très peu nombreux. « On est moins d’une centaine en France à souffrir de ma maladie, je suis le seul cas en Corse », raconte-t-elle. Elle souffre de fibrodysplasie ossifiante progressive (FOP), une pathologie très rare mais surtout extrêmement invalidante : « J’ai une maladie qui touche mes muscles, tendons et tissus mous, explique-t-elle. Toute atteinte au muscle et donc toute injection intramusculaire comme les vaccins peut provoquer une poussée inflammatoire suivie d’une ossification extrêmement douloureuse entraînant une limitation de mes mouvements et donc une réduction de ma mobilité. » Pour ses médecins donc, hors de question de l’autoriser à se faire vacciner contre le Covid-19. « Pourtant dans l’idée, je ne suis surtout pas antivaccin », tient-elle à préciser.

    « Le problème, c’est que malgré mon état, j’ai vu que je ne vais pas faire partie des rares cas contre-indiqués pour la vaccination pour le Covid-19 », poursuit la jeune femme qui regrette que l’on parle de tout ce qui concerne les potentiels effets secondaires mais que personne n’évoque le mode d’administration en lui-même. « J’ai bien écouté l’allocution du Président, il n’a absolument pas parlé des gens dans ma situation », grince Carla. Suivie à l’hôpital Necker à Paris, elle sait qu’obtenir une attestation de son médecin « ne devrait pas être un problème », mais elle craint fort que, vu n’entrant pas dans les trois cas de figure d’exemption retenus par les autorités sanitaires, ce document n’ait guère de valeur aux yeux de ceux qui seront chargés de contrôler les passeports sanitaires.

    Face à ce trou dans la raquette, Carla cherche donc à se faire entendre. Dans la nuit suivant l’allocution du chef de l’Etat, elle se lance dans la rédaction d’une pétition qu’elle publie dès le lendemain sur la plateforme Change.org. Après une présentation de sa situation, Carla écrit : « Allons-nous être, une fois de plus, stigmatisés, discriminés, pénalisés, et encore plus isolés que nous le sommes déjà dans la société actuelle ? Nous sommes les oubliés de la société et de l’Etat. » La Corse veut des réponses concrètes : « Sera-t-il possible d’obtenir un QR code pour les personnes présentant ce cas de figure ? Ou un certificat du médecin mentionnant la contre-indication totale à tout vaccin peut suffire ? » Elle demande au gouvernement de « trancher, trouver une solution et en informer les malades, les professionnels et la population ». Mercredi soir, près de 17 500 personnes avaient signé son « cri du cœur ».

    Diane : « Mon cas n’entre pas dans les contre-indications »

    En décembre, Diane, 28 ans, contracte le Covid. « Rapidement, j’ai ressenti une immense fatigue, c’est comme si d’un coup j’avais le corps d’une personne de 85 ans », raconte la journaliste. Après une courte accalmie, Diane reprend le travail de chez elle, mais rechute vite : « Ça a été les mêmes effets que quelques semaines plus tôt, l’horreur. » Pour la presque trentenaire, marcher cinquante mètres reste difficile.

    Malgré tout, quand la vaccination s’ouvre à sa catégorie d’âge, Diane se renseigne auprès de son médecin. « Je sais qu’une personne atteinte du Covid n’a pas le droit de se faire vacciner mais je ne savais pas bien ce qu’il en était en cas de Covid long », précise-t-elle. Sans hésitation, son généraliste lui déconseille vivement de se faire piquer « compte tenu de son état de faiblesse ». « A ce moment-là je me dis : il va y avoir un problème étant donné que mon cas n’entre pas dans les trois contre-indications détaillées par le gouvernement », explique Diane. Depuis qu’elle est tombée malade elle regrette que « si peu d’études soient faites en France concernant le Covid long ». Très vite, elle demande à son médecin s’il a entendu parler d’une exemption du pass sanitaire. Sa réponse est non.

    Pour avoir (enfin) des réponses claires, la journaliste se permet de contacter un conseiller du ministre de la Santé, Olivier Véran. Dans un long message, elle lui fait part de sa situation et de son « parcours du combattant ». Un échange qui n’apporte finalement pas vraiment d’éclaircissement. En substance, l’entourage du ministre lui explique ne pas disposer de données précises ou de recul suffisant concernant les Covid longs et lui préconise de se tourner vers les médecins traitants. « C’est assez terrible, on ne donne pas de consigne et on laisse les médecins traitants prendre des décisions qui peuvent être assez lourdes », grince Diane. La jeune femme, qui se prive d’aller dans les bars ou les restaurants, aimerait juste pouvoir retourner au cinéma. « C’est doublement énervant parce que non seulement on me prive de la seule chose de vie normale que je pouvais encore m’accorder, mais en plus on nous met au même niveau que ceux qui refusent le vaccin par idéologie, regrette Diane. On se sent vraiment punis. »

    https://seenthis.net/messages/923367

    #vaccin #covid-19 #covid_long #non_vaccinés #non_vaccinables

  • Ah, l’entretien que j’ai entendu ce matin à la radio est en ligne :
    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/les-non-vaccines-evinces-des-colleges-et-lycees-en-cas-de-contamination

    Le titre et l’introduction sont tellement mauvais que c’en est scandaleux :

    Cours à distance pour les non-vaccinés en cas de contamination dans une classe : une mesure « déconnectée de la réalité », estime le SNES-FSU

    Imposer les cours à distance aux collégiens et lycéens non vaccinés, lorsqu’un cas de Covid-19 est détecté dans une classe à partir de la rentrée, est une mesure « déconnectée de la réalité », a estimé mercredi 28 juillet sur franceinfo la secrétaire générale adjointe du syndicat d’enseignants SNES-FSU, Sophie Vénétitay, après les annonces du ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer.

    Or ce n’est pas du tout (mais alors pas du tout) sa façon de s’exprimer, où elle prend un soin assez admirable à critiquer les mesures tout en insistant sur l’importance de la vaccination.

    Sophie Vénétitay : On sait que la vaccination est un moyen incontournable pour sortir de l’épidémie. Mais là, on voit qu’il y a encore des trous dans la raquette et que c’est une solution qui semble assez déconnectée de la réalité. Par exemple, on sait qu’en 6e, un certain nombre d’élèves ont moins de 12 ans. Or, ils ne sont pas éligibles à la vaccination. Qu’est-ce qu’on va faire pour le niveau 6e ? On sait aussi que les 12-16 ans sont la tranche d’âge qui a commencé la vaccination le plus tard. Le ministère nous disait la semaine dernière que 20% des 12-16 ans avaient commencé leur vaccination, et on ne sait pas où on en sera au mois de septembre. Il y en aura encore beaucoup qui, même s’ils souhaitent être vaccinés, ne l’auront pas été. Donc on voit bien qu’il y a des problèmes opérationnels qui se posent très concrètement. On se demande aussi qui va contrôler, dans un collège ou un lycée, les élèves vaccinés et non-vaccinés.

    Donc maintenant, évidemment ça circule sur les réseaux sociaux, avec un sens totalement inversé de ce qu’elle dit, et même un sens assez contraire à la mesure annoncée par le ministère.

    Parce que la situation précédente (et logique), c’est qu’au premier cas détecté, c’est la fermeture de toute la classe. Donc « imposer des cours à distance », c’était justement la norme jusqu’à maintenant. La nouveauté, c’est qu’au lieu d’envoyer tout le monde chez eux, on laisserait les gamins vaccinés en classe. Avec un ministre qui affirme de manière totalement erronée que les gamins vaccinés ne sont pas contagieux (m’enfin c’est cohérent, c’est déjà un miracle que Fétide admette l’idée totalement disruptive que les enfants non vaccinés pourraient transmettre le virus dans leur classe).

    Du fait le truc circule chez les anti-trucs, mais c’est faux. La critique logique n’est pas de critiquer qu’on « impose les cours à distance aux collégiens et lycéens non vaccinés » après un cas avéré dans une classe, mais qu’on cesse d’appliquer le principe de précaution à tous les élèves.

    Mais même ça, la dame ne le dit pas comme ça. Elle parle de « trous dans la raquette » et de « problèmes opérationnels qui se posent très concrètement ». Elle regrette qu’on n’évoque pas les tests dans le second degré, « un moyen incontournable de casser les contaminations ». Rien à voir avec le titre qui suggère qu’elle s’indigne qu’on ségrégationne les enfants non-vaccinés.

  • La tranche d’âge des 10-19 ans à Montpellier atteint maintenant un taux d’incidence de 946. Wow.

    Si le collège de ma gamine était ouvert, avec ses 900 élèves, ça veut dire qu’il y aurait en permanence 8 gamins testés positifs dans l’établissement. Si on prend les effectifs de 3 classes, statistiquement il y a un gamin testé positif. (Et si je suis bien, ce ne sont que les gens réellement testés, cela dans une tranche d’âge beaucoup plus souvent asymptomatique, donc sans doute plus sous-détectée que les tranches plus âgées.)

    Si ça continue comme ça en septembre, ça va être compliqué de laisser les classes ouvertes… Je ne sais pas quelles sont les règles maintenant que c’est le vacances, mais en mars il y avait cette règle :
    https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A14307

    De la maternelle au lycée, l’apparition d’un seul cas confirmé d’un des variants dits « sud-africain » ou « brésilien » parmi les élèves, implique la fermeture de la classe concernée. Il en est de même si l’élève est cas-contact d’un parent ou d’un membre de la fratrie contaminé par un de ces deux variants. Tous les élèves et les professeurs doivent alors se faire tester le jour même.

    Vu que le Delta est encore plus contagieux, je ne vois pas pourquoi cette règle ne s’appliquerait pas. Avec le niveau de circulation actuel, ça nous donnerait chaque classe fermée une semaine sur trois. Je sens qu’au ministère Blanquer, on va encore nous faire dans l’épidémiologie créative…

    Les 20-29 sont maintenant à 1416. Ça va encore pas être triste, le présentiel à la fac… (Chaque fois que tu as 70 jeunes réunis, tu as statistiquement un testé positif dans le lot. Combien de jeunes contagieux non détectés ?)

    À Perpignan les 10-19 sont à 1200. Un gamin testé positif à chaque fois que tu as 83 gamins. Les 20-29 sont à 1918 : quand tu réunis 52 jeunes, tu as un testé positif (et à nouveau : combien de non détectés parce qu’asymptomatiques et non testés). C’est assez simple, du coup : tu fais un soirée bien arrosée avec quelques dizaines de jeunes dans un bar, et c’est un miracle si à la fin de la soirée tu n’as pas un cluster.

    • Les 20-29 sont maintenant à 1416. Ça va encore pas être triste, le présentiel à la fac… (Chaque fois que tu as 70 jeunes réunis, tu as statistiquement un testé positif dans le lot. Combien de jeunes contagieux non détectés ?)

      Je ne te l’envoie pas dire... Et les conséquences sur la réussite des étudiant⋅e⋅s

      Quand je vois le carnage cette année là où j’enseigne (une vingtaine d’abandons en première année, sur une promo de 60 en IUT, du jamais vu !), j’ose pas imaginer ce que ça va être, surtout combiné à la mise en place d’une réforme du diplôme de merde (mais c’est un autre sujet), appliquée à des étudiant⋅e⋅s cobayes d’un nouveau bac issu d’une réforme de merde.

    • Y’avait qu’à demander : aujourd’hui Blanquer nous sort donc son génial plan de sécurisation des écoles :
      https://www.education.gouv.fr/annee-scolaire-2021-2022-protocole-sanitaire-et-mesures-de-fonctionne

      La seule nouveauté par rapport à l’ancien, pour éviter qu’on ferme les classes à tout bout de champ, ce n’est pas d’éviter que les gamins se contaminent, c’est évidemment de réduire la sécurité des enfants : les vaccinés resteront en classe dans tous les cas.

      Et évidemment, pour les capteurs de CO2, c’est toujours en mode démerdentiel :

      Il est recommandé d’équiper les écoles et établissements scolaires de capteurs mobiles

      Pour les filtres HEPA, c’est en mode tu ouvres la fenêtre si tu peux. Juste une mention d’une hypothétique « ventilation » :

      Lorsque le renouvellement de l’air est assuré par une ventilation, son bon fonctionnement doit être vérifié et son entretien régulier doit être réalisé.

      Donc pas d’obligation, pas de financement (y’a plus de fric, ils l’ont donné aux flics), juste tu te débrouilles. (Évidemment, puisque c’est juste « recommandé », si j’insiste auprès du collège pour qu’on finance ces choses, ils pourront m’envoyer chier à leur bon vouloir.)
      Le document « Repères » ne comporte aucune mention du terme « filtration » ou juste « filtre » :
      https://www.education.gouv.fr/media/91520/download
      (rappel : le ministre se méfie de cette diablerie).

      (Et évidemment il n’explique pas comment on va gérer des classes hybrides. Dans le collège de ma gamine, la visio en période de confinement c’était au bon vouloir de chaque enseignant – donc généralement pas de visio – alors la classe à la fois en présentiel et en distanciel, ce n’est plus du démerdenticiel : ça relève du miraclenciel.)

      (À noter aussi : ce matin dans ma radio, une syndicaliste avec un discours extrêmement critique sur ces mesures – ou absence de –, tout en prenant soin de rappeler régulièrement l’importance du vaccin pour tous.)

    • Le Monde souligne en une par des guillemets une belle formule de JMB

      Au collège et au lycée, seuls les élèves non vaccinés seront « évincés » s’il y a un cas de Covid dans leur classe, a fait savoir le ministre de l’éducation nationale mercredi.

      Faut-il y voir un « tri » assumé entre adolescents vaccinés et non vaccinés ? Ce fonctionnement va en tout cas poser la question de la communication aux établissements du statut vaccinal des élèves.

      « Nous sommes dans une logique très rationnelle, a défendu M. Blanquer. Quand vous êtes vacciné, vous ne risquez pas de continuer à contaminer les autres. (…) Ma boussole est de maintenir les écoles ouvertes (…) et de faire en sorte que les enfants et les adolescents de France aillent au maximum à l’école. »

      https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/07/28/covid-19-jean-michel-blanquer-envisage-quatre-scenarios-pour-la-rentree_6089

      Castex avait lui aussi raconté des bobards sur l’efficacité des #vaccins (on nous joue la carte potion magique et #panacée, comme Raoult et tous les autres). La méfiance est distillée à chaque occasion. On se fait l’opposition dont on a besoin. Et on pointera l’irresponsabilité de covidés irrationnels pour mieux occulter la politique criminelle du gouvernement.

      Edit les personnes ayant reçu deux doses "n’ont plus de chance d’attraper la maladie", Jean Castex, 13 juillet, TF1
      https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/vrai-ou-fake-vaccins-contre-le-covid-19-jean-castex-a-t-il-raison-d-aff

      #in_retrospect #fake_news #confusionnisme #école #obscurantisme

    • En fait, le terme « évincer » est très officiellement dans le document publié ce matin :

      Dans les collèges et les lycées, un protocole de contact-tracing renforcé sera mis en œuvre pour identifier les élèves ayant eu des contacts à risque avec un cas positif et les évincer des établissements durant 7 jours (à l’exception de ceux justifiant d’une vaccination complète).

      Je pense moi aussi que ces gens font exprès.

      Ici on va avoir un petit scandale (légitime) sur le mot « évincer » lui-même, on va pouvoir monter en épingle la réaction des anti-trucs…, on va avoir des checknews sur le thème « Non, le ministre n’a pas dit qu’il fallait “génocider” les non vaccinés », et ne surtout pas aborder le fond : le fait que le « nouveau protocole » est encore moins protecteur que le précédent (puisque scientifiquement mensonger), au moment où on a une contagiosité infiniment plus grande et que les jeunes de 10-19 sont clairement massivement touchés.

    • Avec des lieux publics ou des établissements scolaires réservés aux personnes vaccinées, vous ne craignez pas d’ajouter encore une couche de discrimination sociale ?

      Alain Fischer, président du conseil d’orientation de la stratégie vaccinale : Pour les établissements scolaires, ça me semble exclu : on ne peut pas rejeter un enfant au motif qu’il n’est pas vacciné. Ça relève du droit élémentaire à l’éducation et du minimum obligatoire de vie commune. Mais pour les activités socioculturelles ou sportives, j’y suis favorable. En vérité, je ne crains pas les risques de société à deux vitesses : je crois sincèrement que le caractère incitatif va l’emporter.

      Alain Fischer : « L’idée que le virus pourrait circuler chez les jeunes sans conséquence pour le reste de la société est un leurre »
      https://justpaste.it/6sucs

      avec aussi : #pathologies_chroniques #surpoids #immunodéprimés (200 000, non protégés par deux doses...)

    • J’ai trouvé sur internet un article complémentaire
      Mélanie Heard : « Protéger les jeunes doit compter au rang des premières urgences face au variant Delta »
      https://justpaste.it/7m15k

      Enfin, les connaissances ont aussi progressé sur l’impact du Covid-19 chez les enfants : si les syndromes inflammatoires aigus et les hospitalisations représentent de faibles proportions parmi les infectés (environ 100 fois moins que pour les adultes), leur nombre deviendra rapidement inquiétant si le dénominateur se compte en dizaine de milliers. En outre, les symptômes persistants post-infection, ou #Covid_long, concernent les mineurs comme les adultes : fatigue chronique, maux de tête ou difficultés à se concentrer durant plusieurs mois pourraient concerner un cas sur 20 selon les données de l’Office national de statistiques britannique – soit potentiellement 2 500 nouveaux enfants chaque jour au pic de la quatrième vague.

      #enfants #jeunes

    • #éviction est le terme consacré dans la production administrative de l’Éducation nationale ou, en l’espèce, l’Assurance maladie :

      L’éviction de la collectivité est réservée à 11 pathologies seulement
      L’éviction de la collectivité est une obligation réglementaire pour certaines pathologies. Ces dernières sont peu nombreuses :
      > L’angine à streptocoque
      > La coqueluche
      > L’hépatite A
      > L’impétigo (lorsque les lésions sont étendues)
      > Les infections invasives à méningocoque
      > Les oreillons
      > La rougeole
      > La scarlatine
      > La tuberculose
      > La gastro-entérite à Escherichia coli
      > La gastro-entérite à Shigelles

      Collectivités de jeunes enfants et maladies infectieuses – Guide pratique (p. 9)
      https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/collectivites-maladies-infectieuses_assurance-maladie.pdf
      (document de novembre 2006)