• Inde : la fabrique mondiale des ingénieurs - Le Journal du week-end | TF1
    https://www.tf1.fr/tf1/jt-we/videos/inde-la-fabrique-mondiale-des-ingenieurs-51069288.html

    Microsoft, Google, Twitter, Adobe ou encore IBM, ces ingénieurs devenus PDG de la Silicon Valley ont tous un point commun, ils sont Indiens. Ce n’est pas une coïncidence, l’Inde est la plus grande fabrique d’ingénieurs au monde. Près de 350 000 ingénieurs sont formés

    Reportage incidemment passionnant où on t’explique qu’en Inde, chaque année, ils forment plus d’ingénieurs que dans l’ensemble des pays occidentaux. Démonstration sans en avoir l’air de combien chez nous, nous avons abandonné l’idée qu’il pourrait être pertinent d’avoir des formations efficaces afin d’élever le niveau d’éducation de nos populations.

    La priorité chez nous étant de supprimer les services publics, pour que ces services soient rendus par le privé, avec collecte de dividendes au passage, évidemment, il n’est pas envisagé qu’en procédant de la sorte, on se tire une balle dans le pied. Les quelques ingénieurs formés chez nous sont aspirés par les grandes entreprises, avec inflation impressionnante des salaires, et indisponibilité croissante de main d’œuvre pour les plus petites entreprises.

    Pour de rire, nos ingénieurs sont des champions, ils finissent boulangers (et promis, je n’ai rien contre le métier de boulanger).

    « Ancien ingénieur, j’ai ouvert ma pâtisserie française en Inde » | Les Echos Start
    https://start.lesechos.fr/travailler-mieux/metiers-reconversion/ancien-ingenieur-jai-ouvert-ma-patisserie-francaise-en-inde-1409671

    Ingénieur de formation, Maxime Montay, 28 ans, a travaillé durant cinq ans en Inde pour le groupe agroalimentaire français Soufflet. Il officie désormais derrière les fourneaux, après avoir créé sa pâtisserie française à New Delhi.

  • Dans la tech, 77 % des femmes se sentent sous-payées selon une étude | Les Echos Start
    https://start.lesechos.fr/travailler-mieux/salaires/dans-la-tech-77-des-femmes-se-sentent-sous-payees-selon-une-etude-191

    Au niveau européen, l’écart salarial non ajusté entre les genres - c’est-à-dire fourni sans correction des différences nationales en matière de caractéristiques individuelles des femmes et hommes salariés - est de 19 %. Dans le détail, c’est la France qui s’en sort le mieux (15 %) contre 26 % au Royaume-Uni et 22 % en Allemagne. En revanche, la France n’emploie que 39 % de femmes dans les start-up tech contre 44 % chez les Britanniques et 43 % chez les Allemands.

    Autre donnée marquante : on compte seulement 11 % de femmes dans les équipes de développement contre 82 % dans les métiers de l’assistanat. Par ailleurs, les femmes ne représentant que 17 % des postes dans les comités de direction.
    Le stress de la négociation

    Outre le niveau de rémunération et la faible représentation des femmes, 36 % des répondantes se disent extrêmement stressées à la seule idée de négocier leur salaire, par crainte de « se sous-estimer ou de se surestimer ». En témoigne l’une d’entre elles restée anonyme : « Ce n’est pas le fait d’avoir à négocier qui me stresse le plus. Mais de devoir se battre pour obtenir un salaire approprié. »

    La transparence des salaires sur les offres d’emploi constitue également un obstacle à franchir. 83 % des femmes interrogées estiment que l’indication du salaire sur les offres devrait être une priorité. Car la transparence est un vecteur d’égalité.

    #femmes #tech #informatique #inégalités_salariales

  • Rentrée : les jeunes profs épuisés de plus en plus nombreux à démissionner | Les Echos Start
    https://start.lesechos.fr/travailler-mieux/metiers-reconversion/rentree-les-jeunes-profs-epuises-de-plus-en-plus-nombreux-a-demission

    (...) sur l’année scolaire 2008-2009, on recensait 364 démissions contre 1.417 en 2017-2018, sur un total de 879.722 profs alors en poste. La tendance est encore plus marquée chez les profs stagiaires (lauréats du concours mais pas titularisés) passant de 144 en 2008-2009 à 703 neuf ans plus tard. Depuis, aucune mise à jour de ces chiffres n’a été publiée. Sollicité sur cette question, le ministère de l’Education nationale n’a pas répondu à nos demandes.

    En plus d’être datés, ces pourcentages sous-estimeraient, selon Rémi Boyer, largement le nombre d’enseignants qui trouvent le moyen de quitter la fonction publique. Leur nombre se chiffrerait cette année plutôt entre « 40.000 et 60.000 », constituant un halo de départs bien plus alarmant.

    « Objectif démission 2022 ! »

    La démission est généralement la dernière marche du désengagement des profs. En amont, il existe plusieurs stratégies pour se détacher de l’Education nationale. L’une d’entre elles, assez commune, est la « mise en disponibilité » pour une durée comprise entre deux et trois ans, renouvelable selon les motivations initiales. Par exemple, pour élever un enfant de moins de 8 ans, un prof peut se rendre disponible pendant trois ans renouvelables ou pour créer ou reprendre une entreprise durant deux ans maximum, détaille le site du ministère.

    [...]

    Possible pour les fonctionnaires depuis janvier 2020, il y a la rupture conventionnelle comme autre voie de scission - cette fois d’un commun accord. Le premier bilan dressé par le ministère, quatorze mois plus tard, fait état de 1.064 demandes d’enseignants dans les 30 académies françaises. Parmi elles, seulement 296 ont été acceptées - soit 76 % des demandes ont été rejetées.

    Hélas, on peut aussi y ajouter les profs en arrêt maladie (intermittents ou de longue durée), corollaires des burn-out et antichambre des démissions.

    #éducation #démission #enseignants #profs #école