Cancers pédiatriques : mystérieux cas dans l’Eure et en Loire-Atlantique

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  • L’introuvable explication des cancers pédiatriques en France
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/02/04/cancers-pediatriques-l-introuvable-explication_6028351_3244.html


    Marie Thibaud (à g.), du collectif Stop aux cancers de nos enfants, et Lisa King, de Santé publique France Pays de la Loire, à Sainte-Pazanne, le 25 novembre 2019.
    SEBASTIEN SALOM-GOMIS / AFP

    De plus en plus de parents d’enfants malades signalent de nombreux cas dans des communes dissiminées sur le territoire français.

    Sainte-Pazanne et Ligné en Loire-Atlantique, Igoville dans l’Eure, Saint-Rogatien en Charente-Maritime, Les Rousses dans le Jura… Ces communes de quelques milliers d’habitants disséminées sur le territoire ont un point commun : être l’épicentre de « clusters », avérés ou supposés, de ­cancers pédiatriques. L’épidémiologie définit le terme comme un « regroupement d’enfants de moins de 18 ans souffrant d’une même maladie dans une zone géographique et dans une période données et dont le nombre rapporté à sa population est perçu comme inhabituellement élevé ». Ils ont tous été repérés par un parent ou proche de jeune patient, grâce au bouche-à-oreille. Et ces derniers cherchent désormais sans relâche des réponses à l’inexplicable.

    « Quand j’ai découvert, en discutant dans les couloirs du CHU de Rouen, où ma fille de 5 ans est ­traitée depuis août 2019, que cinq autres enfants de notre petite ville étaient touchés aussi, ça m’a interpellée », raconte Charlène ­Bachelet, qui a finalement signalé « dix cas » concomitants à l’agence régionale de santé (ARS) de Normandie en octobre 2019.

    « Frise chronologique »
    Chloé Fourchon, mère d’une fillette de 4 ans diagnostiquée il y a un an et demi, a, pour sa part, recensé neuf enfants « -principalement nés entre 2012 et 2015_ », vivant dans cinq communes mitoyennes du Haut-Jura, et dont les cancers se sont déclarés entre 2014 et 2019, à partir d’indiscrétions entendues chez des commerçants. Début juillet 2019, elle a adressé une « frise chronologique- » récapitulative à l’ARS de Bourgogne-Franche-Comté. « _Ça m’a pris un peu de temps, dit-elle, car ces enfants sont suivis aussi bien à Lyon qu’à Besançon, voire à Genève, en Suisse. »

    A Ligné, juste avant Noël, c’est la maman d’un garçon de 5 ans atteint d’une leucémie qui a demandé au maire de saisir l’ARS Loire-Atlantique-Vendée après avoir établi, « à partir d’échange avec les familles concernées », la « cartographie » de « six cas » diagnostiqués dans le « Pays d’Ancenis » entre décembre 2017 et octobre 2018.

    #paywall
    et sans rapport, sans doute, avec mon billet immédiatement précédant…
    https://seenthis.net/messages/824088