Les personnes handicapées vivent sous le seuil de pauvreté.
Les personnes handicapées n’ont pas de quoi subvenir à leurs besoins les plus élémentaires : se loger correctement, manger correctement, se soigner correctement.
Nombreuses sont celles qui n’ont pas de logement autonome ou vivent dans des lieux fermés ou peine à sortir de chez elles.
Elles ne peuvent pas accéder aux lieux publics, aux administrations, aux écoles, aux tribunaux, aux cabinets médicaux, aux commerces situés à proximité, aux cafés, aux bars, aux restaurant, aux cinémas, aux théâtres, aux clubs de sport ou de danse et à une grande partie des lieux de loisirs et de socialisation.
Elles n’ont pas assez d’heures d’aide humaine dans leur quotidien pour s’habiller, prendre leur douche, se déplacer.
Elles n’ont pas assez de soutien financier pour acquérir les meilleurs outils techniques qui pourraient leur faciliter la vie.
Elles ne trouvent pas de travail ou sont exploitées jusqu’à la corde ou freinées dans leurs carrières.
Elles galèrent pour tenir à l’école ordinaire et accéder aux études supérieures.
Elles sont infantilisées, méprisées, insultées, fliquées par tout le monde et en premier lieu par les services et administrations qui sont supposés les aider.
Elles sont suspectées constamment de ne pas être capables de connaître leurs besoins et de faire mauvais usage des aides et des prestations qu’on leur concède.
Elles subissent des discriminations réelles dans tous les domaines…
MAIS ! Hold on ! Madame Le Quesnoy – pardon Sophie Cluzel [3] – déclare dans le JDD la veille de la Conférence Nationale du handicap s’inquiéter pour notre vie sexuelle et tous les journalistes se jettent sur l’assistance sexuelle. Tout le reste, ce qui nous empêche vraiment de vivre, passe à la trappe.