« Attention danger : Olivier #Veran voulait enlever le terme "Sécurité Sociale" de la Constitution et c’est justement parce que la Sécu est inscrite dans la constitution que ça lui a évité d’être mise en concurrence selon les directives européennes. Vous sentez la direction prise ? »
Qui a essayé de supprimer toute référence à la Sécurité sociale dans notre Constitution à l’exception d’une seule ? Olivier Véran. À l’été 2018, le député LaREM passé par le PS fait voter un amendement pour que 8 des 9 occurrences à la « Sécurité sociale » dans notre loi fondamentale soient remplacées par « protection sociale ». Pourquoi ? Parce que la Sécurité sociale n’est, par définition juridique, pas soumise à la concurrence, contrairement à la protection sociale ! Si Olivier Véran a finalement reculé après les révélations de notre journal sur son funeste projet, il continue chaque année de s’attaquer à la Sécu. En tant que rapporteur général du budget de la Sécurité sociale, il impose tous les ans une nouvelle cure d’austérité à la Sécu et aux hôpitaux, qui a commencé par une coupe nette de 4,2 milliards votée en 2017.
Le neurologue, qui a certes tenté sans succès de ne pas faire reposer les mesures concédées aux gilets jaunes sur les comptes de la Sécu, est aussi celui qui a défendu dès le début la suppression des cotisations maladie et chômage et la hausse de la CSG. Il veut aujourd’hui s’en prendre aux retraites pour achever son œuvre : c’est lui qui sera chargé du volet organique de la réforme, c’est-à-dire tout ce qui complète la Constitution en étant placé au-dessus des lois ordinaires… Le Medef doit déjà se frotter les mains.
L’humanité Dimanche
« Pour nous, mettre comme ministre celui qui avait été à la manœuvre pour faire voter la loi de finance, qui motive aujourd’hui le mouvement à l’hôpital, ça frise la provocation »
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