Le paradis néo-libéral des « villes modèles » ne verra pas le jour, par Guillaume Beaulande (Le Monde diplomatique)

/2012-11-29-Honduras

  • #Relations_Internationales #Amérique_latine

    –-De Santiago à Caracas, la main noire de Washington, par Franck Gaudichaud (Le Monde diplomatique, juin 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/06/GAUDICHAUD/53071

    En Amérique latine, l’ère des coups d’Etat en douce, par Maurice Lemoine (Le Monde diplomatique, août 2014)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/08/LEMOINE/50711

    Combat de l’aigle et du dragon en Amérique latine, par Anne-Dominique Correa
    https://www.monde-diplomatique.fr/2021/10/CORREA/63589
    #Asie_Chine #Etats-Unis

    Dégel sous les tropiques entre Washington et La Havane, par Patrick Howlett-Martin (Le Monde diplomatique, novembre 2014)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/11/HOWLETT_MARTIN/50943


    Ce qui attend l’Amérique latine sous la présidence Trump, par Alexander Main (Le Monde diplomatique, janvier 2017)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2017/01/MAIN/57004
    #WikiLeaks

    " Les câbles diplomatiques du département d’État révélés par WikiLeaks en 2010 et 2011 peignent un tableau différent : les diplomates américains recourent à des méthodes bien rodées pour affaiblir, récupérer ou éliminer des mouvements politiques gênants — entendre « de gauche »"

    "Le 28 juin 2009, le président du Honduras Manuel Zelaya, proche du Venezuela, était renversé par l’armée. La secrétaire d’État Hillary Clinton refusait de reconnaître le coup d’État, ce qui aurait conduit à suspendre la plupart des aides américaines. Les manœuvres de Washington contribuant à la réussite du putsch ont scandalisé la région (3), sans que cela empêche les États-Unis de soutenir les gouvernements conservateurs qui se sont succédé depuis à Tegucigalpa."

    " Argentine et Brésil ont basculé à droite après douze années de gouvernements progressistes. Chaque fois, l’administration Obama a apporté son concours à ces évolutions : opposition aux prêts des institutions multilatérales accordés à Buenos Aires (rapidement levée après l’arrivée au pouvoir du conservateur Mauricio Macri en 2015) et soutien diplomatique au gouvernement par intérim au Brésil alors qu’une procédure de destitution (controversée) contre la présidente Dilma Rousseff était encore en cours"

    "Nul ne sait quelle sera réellement l’action du nouveau président américain. Depuis le début de la campagne, il s’est montré démagogue et capricieux. Mais la composition de son cabinet éclaire néanmoins la politique probable de son administration"

    "Quid de Cuba ? Toute remise en question de la politique d’ouverture susciterait l’opposition d’une grande partie du monde des affaires, soucieux de profiter d’un nouveau marché"

    " une certitude : la principale menace pour l’hégémonie américaine dans la région proviendra de #Chine"

    #Asie

    #Cuba veut le marché… sans le capitalisme, par Renaud Lambert (Le Monde diplomatique, octobre 2017)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2017/10/A/57967

    La Bolivie les yeux vers les flots, par Cédric Gouverneur (Le Monde diplomatique, septembre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/09/GOUVERNEUR/53715

    #Commerce_international #Routes_maritimes #Transports #Panama_canal #Chine #Etats-Unis #Amérique_Centrale #Amérique_Latine #Amérique_du_Sud

    Qui a tué Berta Cáceres ?, par Cécile Raimbeau (Le Monde diplomatique, octobre 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/10/RAIMBEAU/56454
    #Libéralisme #Energie #Privatisations

    "l’oligarchie est la principale bénéficiaire de cet emballement pour la « houille blanche » (l’énergie hydroélectrique), encouragé par les prêts de banques internationales — Banque mondiale, Banque interaméricaine de développement (BID) et Banque centre-américaine d’intégration économique (BCIE) — et les filiales des agences de coopération européennes qui se consacrent au soutien du secteur privé des pays du Sud : la française Proparco (filiale de l’Agence française de développement), l’allemande DEG, la néerlandaise FMO… Ces organismes d’économie mixte n’hésitent pas à s’allier plus ou moins discrètement avec des fonds de pension et des multinationales, à travers des montages complexes."

    –Équateur : De Rafael Correa à Guillermo Lasso en passant par Lenin Moreno
    13 avril par Eric Toussaint
    http://www.cadtm.org/Equateur-De-Rafael-Correa-a-Guillermo-Lasso-en-passant-par-Lenin-Moreno?var_m

    –Fièvre des canaux en #Amérique_centrale, par François Musseau (Le Monde diplomatique, septembre 2014)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/09/MUSSEAU/50759

    -"Sur l’échiquier géostratégique, le Panamá s’attend à en tirer avantage. Outre son canal, il dispose de six ports, d’un chemin de fer, d’une voie rapide et, avec Colón, de la plus vaste zone de libre-échange du monde après Hongkong. « Plus qu’un couloir, ce chenal est en passe de devenir un grand carrefour logistique », confirme M. Alberto Alemán, ex-directeur du canal, aujourd’hui à la tête de Panamá Pacífico, un complexe de 1 400 hectares où sont installées une centaine de multinationales, à l’est de la capitale. « Il y a ici le seul port avec des terminaux dans les deux océans. C’est un atout crucial. »

    Mais la concurrence s’aiguise, et d’autres projets de raccourci maritime ont vu le jour, avec des degrés d’avancement divers. Le plus simple se situe au nord : le passage du Nord-Ouest, qui relie Pacifique et Atlantique via l’archipel arctique canadien. Avec le réchauffement climatique, cette route glacée pourrait offrir, à terme, un nouvel itinéraire aux navires." ;

    –" le Salvador, le Honduras et le Costa Rica ont évoqué en 2011 la création de voies de passage sur leurs territoires. Début 2012, le Guatemala a créé un organisme, le Couloir interocéanique du Guatemala (CIG), qui prévoit de relier deux ports — à construire — pour un coût de 7,5 milliards de dollars. Il ne s’agit pas là de percement, mais de « canaux secs » acheminant les marchandises d’un porte-conteneurs à un autre par voie ferrée ou routière.

    Depuis la fin des années 2000, un même projet d’un coût similaire existe en Colombie, pays baigné par les deux océans. « En réalité, plus que des canaux secs, il s’agit de réseaux de transports densifiés, commente l’analyste péruvien Luis Esteban Manrique sur le site Infolatam. Avec le désavantage, pour les compagnies maritimes, qu’elles paient cher le chargement et le déchargement des marchandises. » Selon la Banque interaméricaine de développement (BID), une cargaison de 10 000 conteneurs équivaut à 18 trains, ou 5 800 camions. En d’autres termes, il faudrait plusieurs kilomètres de trains pour décharger un seul porte-conteneurs...

    De tous les projets de corridor interocéanique, celui du Nicaragua est de loin le plus ambitieux — et le plus controversé. Car les autorités ont bel et bien l’intention de percer un canal sur près de 300 kilomètres." ;

    –"Alors que le canal panaméen ne peut accueillir les porte-conteneurs de plus de 110 000 tonnes, celui-là permettrait le passage de colosses de métal de 250 000 tonnes mesurant jusqu’à 450 mètres de long. Son tracé, approuvé en juillet dernier, avait déjà été imaginé par les conquistadors espagnols." ;

    –"la concession accordée par Managua à HKND illustre les ambitions stratégiques de Pékin. Selon le site nicaraguayen El Confidencial, derrière M. Wang se cache l’Etat chinois lui-même. Tout comme le projet de canal sec en Colombie, ceux du Guatemala et du Salvador sont financés par la .

    « Il existe un “rêve chinois”, confie un interlocuteur qui souhaite conserver l’anonymat. Celui de contrôler un couloir stratégique par lequel passerait le gros des exportations du pays vers les Amériques. »" ;

    –"Bien qu’ils aient rétrocédé le chenal panaméen, les Etats-Unis dominent son trafic, et les navires battant pavillon nord-américain y bénéficient d’une priorité de passage, ce qui peut retarder sensiblement les autres porte-conteneurs. « Stratégiquement, c’est toujours leur canal, nous assure Miguel Antonio Bernal, professeur de droit constitutionnel à l’université de Panamá. C’est là qu’ils font passer leurs sous-marins ; là qu’ils interviendront militairement dès que leurs intérêts seront contrariés. Même nos autorités l’ont admis. »"

    Routes maritimes des Amériques, par Cécile Marin (Le Monde diplomatique, septembre 2014)
    http://www.monde-diplomatique.fr/cartes/canaux-am-centrale

    Honduras : Le paradis néolibéral des « villes modèles » ne verra pas le jour, par Guillaume Beaulande (Le Monde diplomatique, 29 novembre 2012)
    http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2012-11-29-Honduras
    Passage en force au #Honduras, par Alexander Main (Le Monde diplomatique, janvier 2018)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2018/01/MAIN/58277
    #Relations_Internationales_Etats-Unis
    #Etats-Unis_Relations_Internationales

    Verrouillage fiscal en Amérique centrale, par Mikaël Faujour (Le Monde diplomatique, décembre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/12/FAUJOUR/54388

    -"Pour Aaron Schneider, chercheur à l’université de Denver, « dans les sociétés contemporaines marquées par une croissante interconnexion et interdépendance, le vrai contrat social est la politique fiscale (2) »." ;
    –"L’ouvrage de l’Institut centre-américain d’études fiscales (3) montre comment l’élite locale a « socialisé les coûts privés à travers la dette publique », organisé l’impossibilité juridique et constitutionnelle de toute réforme fiscale contraire à ses intérêts, ou encore augmenté les impôts indirects (les plus injustes). Avec méthode, elle a ainsi construit une paix néolibérale, quitte à exercer le pouvoir elle-même" ;
    –" Fini la logique de la guerre froide : elles sont passées d’une domination par la coercition et la force à une domination par le consentement "

    Panamá sans les Panaméens, par Allan Popelard & Paul Vannier (Le Monde diplomatique, juillet 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/07/POPELARD/53193

    Au Nicaragua, que reste-t-il du sandinisme ?, par Bernard Duterme (Le Monde diplomatique, septembre 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/09/DUTERME/56231

    Nicaragua : intensification des pressions diplomatiques sur Ortega. 17.07.2018
    https://www.lemonde.fr/ameriques/article/2018/07/17/nicaragua-intensification-des-pressions-diplomatiques-sur-ortega_5332483_322

    Au Nicaragua, une élection privée d’opposition. par Gabriel Hetland , novembre 2021
    https://www.monde-diplomatique.fr/2021/11/HETLAND/64036

    Le piège de la dépendance se referme sur le Mexique, par James M. Cypher (Le Monde diplomatique, avril 2017)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2017/04/CYPHER/57364#Traités_commerciaux_ALENA #ALENA #Libre_Echange #Mexique #Etats_Unis

    Au Mexique, « modernisateurs » d’hier et d’aujourd’hui, par James M. Cypher (Le Monde diplomatique, avril 2017)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2017/04/CYPHER/57343
    #Economie

    Nouvelle donne en Amérique latine (Le Monde diplomatique, janvier 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/01/A/54514
    #Amérique_latine #Amérique_du_Sud

    L’illusion colombienne : du « modèle » néolibéral latino- américain aux manifestations réprimées dans le sang
    27 mai par Maxime Perriot
    https://www.cadtm.org/L-illusion-colombienne-du-mode%CC%80le-ne%CC%81olibe%CC%81ral-latino-ame%CC%8

    Feu sur l’« ennemi intérieur » en #Colombie
    https://www.monde-diplomatique.fr/2021/06/ALLEN/63171

    –Le tourniquet présidentiel péruvien
    https://www.monde-diplomatique.fr/2021/01/MIGUS/62657

    Pour la première fois, un président qui ressemble à la population
    Au #Pérou, deux mondes face à face. de Romain Migus 
    https://www.monde-diplomatique.fr/2021/09/MIGUS/63481

  • Honduras : Le paradis néo-libéral des « villes modèles » ne verra pas le jour | Guillaume Beaulande (Le Monde diplomatique)
    http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2012-11-29-Honduras

    Le Honduras a bien failli succomber récemment aux « méthodes miracles » néo-libérales d’un nouveau genre. Ce petit Etat d’Amérique centrale, dont la démocratie fut déjà prise en otage le 28 juin 2009, est ravagé par la pauvreté (1), autant que par la répression. Un Etat dans l’Etat, tel est en substance le projet de ces fameuses villes modèles de l’économiste libéral Paul Romer, censé faire renaître la croissance économique dans les régions du monde les plus touchées par la pauvreté, le chômage et la précarité. (...) Source : Le Monde diplomatique