Donner des bloqueurs de puberté à des enfants dits « trans » équivaut à un saut dans l’inconnu.

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  • Donner des bloqueurs de puberté à des enfants dits « trans » équivaut à un saut dans l’inconnu. | TRADFEM
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    La triptoréline est présentée par les cliniques du genre comme un « bouton de pause » qui ne bloque pas nécessairement la puberté pour toujours, mais peut offrir un « répit » pendant que des jeunes décident de franchir ou non l’étape de la transition sexuelle. Sinon, il leur suffit d’arrêter de prendre les bloqueurs et la puberté naturelle s’enclenchera. Quel parent, face à un enfant en grande détresse, hésiterait à appuyer sur un tel bouton ?

    • L’autrice pose la question parce que c’est un gros débat dans d’autres pays où le progrès est désormais incarné par la possibilité pour des enfants prépubères de s’engager contre l’avis de leurs parents dans des parcours trans dont certains effets sont irréversibles. Toute autre position est considérée comme « transphobe », le mot magique pour désavouer ses adversaires. Alors que... beaucoup de jeunes ont de problèmes avec leur corps, beaucoup ont des problèmes avec l’homophobie de leur entourage qu’ils et elles ont ou non intériorisée et on les aiguille vers des parcours trans de manière légère au vu de tout ça. C’est bien de laisser la porte ouverte mais pas d’y engouffrer une partie, grosse ou petite, de gosses qui sont seulement gays, lesbiennes ou pas des clichés genrés. Parce que les détransitions sont vraiment douloureuses : infertilité, corps qui ne « passe » plus dans aucun genre, sentiment d’être désormais incomplet·e et... attaques violentes de certain·es activistes trans qui accusent des jeunes de 20 ans qui témoignent de leur parcours d’être des suppôts de la #LGBTphobie ! Bref, merci @tradfem de mettre à disposition ces articles bien documentés - même si certains sont de fait #transphobes et inutilement méprisants envers les personnes trans. « Un (sic) transfemme », vraiment ?

      Une statistique, incontestée par le GIDS et par les cliniques du genre nord-américaines, révèle qu’en l’absence d’une intervention d’ordre médical, environ 85 % des enfants dysphoriques de genre se réconcilient avec leur sexe biologique après la puberté. Comme l’indique le GIDS : « La persistance [à s’identifier comme trans] était fortement corrélée avec le début des interventions physiques, telles que le bloqueur hypothalamique. » De plus, la grande majorité de ces enfants non conformes reçus dans les cliniques — des filles qui préfèrent les cheveux courts et le skateboard, des garçons qui aiment les poupées Barbie — deviendront en grandissant des lesbiennes ou des gays. Dans le maelström de l’adolescence, se peut-il que ces jeunes confondent une attirance pour le même sexe avec l’idée d’être transgenre ?

      Les spécialistes en médecine clinique pensent que la cascade naturelle d’hormones sexuelles déclenchées à la puberté peut résoudre la haine de jeunes pour leur corps. Mais si la puberté est empêchée, cela ne peut se produire. De plus, l’affirmation selon laquelle les bloqueurs sont totalement réversibles, que la puberté naturelle démarrera simplement quand on cessera de les prendre, même des années plus tard, n’est pas vérifiée — en effet, presque personne ne vit cela.

      Le « protocole néerlandais » a été rapidement adopté par les cliniques du genre partout dans le monde, mais des médecins britanniques, qui ont respecté une approche dite d’« attente vigilante », sont restés prudent-e-s au début, refusant de prescrire des bloqueurs aux moins de 15 ans. Mais ces produits ont rapidement fait l’objet d’une revendication autant politique que médicale : des transactivistes ont soutenu que les refuser aux enfants équivalait à de la « transphobie ».

    • En 2011, le GIDS s’est lancé dans une étude portant sur 44 de leurs jeunes patient-e-s ; le Dr Michael Biggs, professeur agrégé au département de sociologie d’Oxford, a analysé les résultats de cette enquête, que le GIDS n’a publiés qu’au compte-gouttes. Il a notamment constaté que les enfants — bien que plus heureux et confiants au bout de six mois — ont constaté après un an « des problèmes internalisés et une insatisfaction corporelle, en particulier chez les enfats nées filles ». Le résultat le plus alarmant constaté était l’augmentation marquée du nombre de patient-e-s qui validaient la déclaration suivante : « J’essaie délibérément de me blesser ou de me tuer ». Étant donné que les parents se font constamment répéter (de facon tout à fait erronée) que leurs enfants se suicideront s’ils et elles ne prennent pas de bloqueurs, cette tendance nécessite certainement un examen plus approfondi.

    • C’est parfois les mêmes. Certaines femmes trans sont très proche du milieu proxénète et putiers et on fait comme si des violeurs ne pouvaient pas avoir la ruse de se faire passer pour leurs victimes afin de leur nuire encore plus. Les pédosexuels et pedocriminels prétendent souvent avoir l’esprit d’enfants, se sentir mieux en tant qu’enfant et Matzneff se prétend comme tel. Est-ce qu’un pedosexuel peut performer son age et faire changer son age sur ses papiers d’identité pour se rendre en adequation avec son ressenti d’agisme ?

    • Ce n’est pas pareil, ces personnes n’ont pas intérêt immédiat à ce que tel ou tel gosse devienne trans. (Alors que j’ai déjà vu un père sourd dire qu’il aurait été malheureux si son fils n’avait pas été sourd... Acceptable ? Pour lui ce n’est pas un handicap, c’est une culture.)

      Le front était bien trop large et se divise enfin, certain·es commencent à flairer que la cause trans se développe sur fond de LGBphobie, de conformisme de genre (si tu aimes les camions, tu es un garçon en vrai) et d’intérêts pharma qu’on aborde à peine. Ça fait quelque temps que j’attends que ça se déchire parce que pour des féministes non-trans il y a vraiment une grosse gêne : on dit que c’est la pire discrimination possible alors il faut être solidaire sans discernement. Et plein de femmes s’en prennent plein la gueule parce qu’elles osent penser comme elles le souhaitent, d’autres se sentent en incapacité de penser ces questions avec leurs outils et attendent que des trans leur disent quoi penser. Le jour où elles comprendront qu’il y a des intérêts et des valeurs très diverses, elles reprendront leur liberté de penser. Mais pas encore ! En tout cas ne soyons pas aussi bêtes qu’on nous le propose : il n’y a pas de « parapluie trans », il y a des groupes très divers. Donc certains sont flippants.