• De Dacca à Sumène, un capitalisme qui se nourrit de régressions, par Sophie Hancart (Actuchômage)
    http://www.actuchomage.org/2012120223412/Social-economie-et-politique/de-dacca-a-sumene-un-capitalisme-qui-se-nourrit-de-regressions.html

    Qu’en conclure ? Que le capitalisme transnational, après avoir patiemment semé depuis quarante ans du chômage de masse et une précarisation de l’emploi dans les pays où il y a un code du travail afin de faire chuter les salaires — car oui, le chômage est voulu et organisé —, estimant cependant que ces régressions sociales, tant désirées pour décupler leurs profits, ne vont pas assez vite et qu’un retour en arrière de 100 ans lui serait davantage lucratif, le capitalisme transnational fait travailler pour rien et au mépris de leur vie des salarié(e)s dans des pays pauvres où il n’y a, justement, pas de code du travail. Et, comble du raffinement, la boucle est bouclée quand les populations appauvries des pays où il y a encore un code du travail sont obligées d’acheter des produits bon marché, fabriqués dans ces pays pauvres où il n’y a pas de code du travail et où les syndicats sont interdits.