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  • Chine. Pas de nouveau #mort du Covid-19, après un changement dans la manière de compter les décès
    https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/chine-pas-de-nouveau-mort-du-covid-19-apres-un-changement-de-methodolog
    https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMjEyODlhMmQwMjZlM2Y5ZWJjYzZmMTI0ODRiYjQzYTZiZTU?width=1260&he

    « Après une infection par le variant Omicron, la principale cause de décès (des patients) sont des maladies sous-jacentes », s’est défendu mardi Wang Guiqiang, un responsable de la Santé de la ville de Pékin. « Seul un petit nombre meurent directement d’une insuffisance respiratoire causée par le Covid », a-t-il insisté.

  • Covid-19. Pourquoi la propagation du virus ne ralentit-elle pas l’été ? On vous répond
    https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/covid-19-pourquoi-la-propagation-du-virus-ne-ralentit-elle-pas-l-ete-on

    Pourtant, on le sait , les virus se propagent plus facilement l’hiver. Les pièces fermées, le manque d’aération, les réunions en lieux clos sont tout autant de facteurs qui expliquent la diffusion des virus dès l’automne.

    Sans blague. Ce qu’ils nient depuis des mois, ils te disent que « Pourtant on le sait ».

  • La Macronie récompense ses héros. Aujourd’hui, le ministère de la santé décore la présidente de la société française de pédiatrie.

    Décret du 13 juillet 2022 portant promotion et nomination dans l’ordre national de la Légion d’honneur
    https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046045274

    Ministère de la santé et de la prévention
    Au grade de chevalier

    […]

    Mme Gras-Le Guen, née Gras (Christèle, Florence, Jacqueline), professeur des universités-praticien hospitalier, cheffe du service de pédiatrie générale et des urgences pédiatriques d’un centre hospitalier universitaire ; 31 ans de services.

  • Saturation des hôpitaux en Sarthe : l’ARS leur demande d’activer le plan blanc
    https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/covid-19-saturation-des-hopitaux-en-sarthe-l-ars-leur-demande-d-activer

    Les hôpitaux sarthois font face à un manque de personnel et un afflux de patients en raison des épidémies de grippe, gastro-entérite et Covid-19. L’Agence régionale de santé leur demande d’activer le plan blanc, pour s’organiser face à la crise.

    C’est comment qu’ils disaient dans les journaux en début de semaine ? Ils disaient que cette fois, tout va bien, les hôpitaux vont bien, tout se passe comme si on était en endémie. Comme déjà à Noël quand l’autre, là, Blachier, disait que la vague Omicron était une vague fantôme. Et d’une certaine façon, seulement 20000 morts en deux mois, c’était comme l’année précédente, une vague... Fantôme.

    La page Gogole News de l’instant :


    Où on y trouve les deux idées exprimées en même temps... la catastrophe perpétuelle derrière nous, et le plan blanc qui recommence, mais qui n’est pas catastrophique...

  • UK Covid infections climb by a million in a week - BBC News
    https://www.bbc.com/news/health-60872687

    Au #Royaume-Uni, le nombre de malades du #Covid-19 atteint des records dans l’#indifférence
    https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/au-royaume-uni-le-nombre-de-malades-du-covid-19-atteint-des-records-dan

    Contrairement à la dernière vague, les autorités ne montrent aucune volonté d’adopter de quelconques mesures et la flambée actuelle se déroule dans une relative indifférence du public, l’actualité étant dominée par la guerre en Ukraine et la chute du pouvoir d’achat.

    #politique #criminel #criminels #MSM

  • Pourquoi avons-nous l’impression d’être coincés dans « Un jour sans fin » depuis deux ans ?
    https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/pourquoi-avons-nous-l-impression-d-etre-coinces-dans-un-jour-sans-fin-d

    Les faux départs se multiplient, les bouts du tunnel succèdent aux bouts du tunnel. « Avec l’été, #on a cru que c’était fini et ça recommence. Avec la vaccination, #on a cru que c’était fini et ça recommence. Et maintenant les variants Delta puis Omicron », énumère l’historien.

    "#on a cru"

    Là, il t’explique que les plus hautes instances de gouvernance, on peut les désigner d’un simple "#on" qui les exonère en quelque sorte de leur parfaite incapacité à additionner 1+1.

    La dépolitisation fait des ravages.

    • Qu’est ce qui est le plus facile, d’imaginer qu’ils ne sont pas capables d’1+1 ou qu’ils en sont parfaitement capables mais qu’ils se moquent totalement de notre santé ?
      Ça serait si horrible parce qu’alors toutes les autres stratégies choisies depuis deux années ne seraient non-pas dans l’intérêt du plus grand nombre ou dans l’intérêt de notre santé (celles des adultes et des enfants) mais purement que mensonges, poudre aux yeux et euros dans leurs poches.

    • il y a au moins deux « on », celui de l’article qui veut nous faire croire que c’est un nous, et celui qui désigne le monstre froid, façon « on a décidé que les masques à l’intérieur n’était plus nécessaire, on a décidé que 300 morts par jours relevait de l’acceptable ». ce on là est très incriminant puisqu’il vise l’impersonnalité du pouvoir (on pourrait dire les militants de l’économie dans leur ensemble, histoire de ne pas s’en tenir à une petite couche de « décideurs » ou de fondés de pouvoir du capital à vilipender)

      quant à notre santé, si elle est à nous, elle n’est pas à eux. elle ne compte donc qu’au regard de critères qui sont les leurs ; faire travailler, faire faire la guerre, tabler sur la population comme signe de puissance face à une autre puissance, etc. et si elle est à eux, si elle leur appartient, leur pouvoir sur la chose dont ils sont propriétaires c’est d’en user, et d’en abuser (c’est la liberté du propriétaire, au fondement de la violence sociale actuelle), en tout cas il me semble.

      https://seenthis.net/messages/947083

      edit « on veut nous faire fabriquer de l’immunité, et c’est l’#apoptose qui vient »

  • Covid-19. Neuf millions de Français menacés de perdre leur passe sanitaire, prévient Olivier Véran
    https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/covid-19-neuf-millions-de-francais-menaces-de-perdre-leur-passe-sanitai

    En outre, le ministre de la santé avait un message à faire passer aux Français ce mardi matin : A la date du 15 février 2022, neuf millions de personnes pourraient perdre le bénéfice du passe vaccinal. « C’est beaucoup, plus que ce que nous avions imaginé. »

    Comment ça, « plus que ce que nous avions imaginé » ? Imaginer quoi ? Les règles, les critères, les délais de validité du passe sont décidés par ce gouvernement, et les dates de vaccination sont connues jour par jour… C’est pas comme si des événements extra-terrestres lui étaient tombés dessus, au ministre. (Bon sang : oh, une deuxième vague, quelle surprise ; oh le pari qui n’a pas marché, quelle surprise ; oh des contaminations dans les écoles, quelle surprise ; oh, la contamination par aérosols, quelle surprise ; on n’a pas de campagne de vaccination des enfants, mais oh, le taux de vaccination des enfants est invraisemblablement faible, quelle surprise ; oh, 130 000 morts, quelle surprise… C’est assez mignon comme ces gens adorent se faire surprendre.)

    Alors dans la logique de ce passe vaccinal, nous avons 9 millions de personnes qui vont perdre leur passe vaccinal alors qu’elles sont vaccinées 2 doses. Mais dans le même temps, la politique du « laisser contaminer » contamine des centaines de milliers de personnes chaque jour, dont évidemment un certain pourcentage de personnes qui n’ont reçu aucune dose de vaccin, fabriquant ainsi à la chaîne du « passe vaccinal activé mais non vacciné ». On a pour six mois encore des gens qui ont fait Delta, donc passe vaccinal actif, alors qu’ils ne sont pas du tout vaccinés et qu’il n’ont quasiment aucune protection contre Omicron. (Quant à savoir si Omicron protège contre Omicron, hé ben le consensus scientifique au ministère est : « on n’est pas l’abri d’une bonne nouvelle »…)

    On a même de plus en plus de témoignages (sur seenthis, sur touiteur…) de gens qui cherchent absolument à se contaminer volontairement pour activer leur passe vaccinal, sans pour autant se faire vacciner. Et donc en même temps, on va désactiver plusieurs millions de passes de gens qui sont vaccinés deux doses.

    Ce gouvernement ne déçoit jamais (mais apparemment il manque d’imagination).

    • De ce que j’entends autour de moi… les gens sans vaccination ou même avec moins de 3 doses cherchent à pécho le Covid pour avoir ce nouveau pass vaccinal… Puisque dans les règles (https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A15121) il y a :

      Le résultat d’un test RT-PCR ou antigénique positif attestant du rétablissement du Covid, de plus de 11 jours et de moins de 6 mois.

      Donc on pourrait presque dire que c’est totalement contre-productif, car des gens du coup veulent se faire contaminer…

  • « Ne pas affoler les parents » : ce que l’on sait des rares hospitalisations d’enfants pour Covid-19
    https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/ne-pas-affoler-les-parents-ce-que-l-on-sait-des-rares-hospitalisations-

    Fabienne Kochert, présidente de l’Association française de pédiatrie ambulatoire et pédiatre libérale à Orléans, distingue quatre groupes au sein des 64 enfants annoncés en réanimation le 4 janvier pour Covid-19. Selon elle, un tiers d’entre eux sont des nourrissons de moins de trois mois arrivés avec de la fièvre et dont le prélèvement s’est révélé positif au Covid-19. « On ne sait pas s’il y a un rapport avec la fièvre », explique la pédiatre.

    Un second groupe est constitué d’enfants ayant développé une co-infection, avec la grippe ou la bronchiolite, par exemple. Là encore, « on ne sait pas si la co-infection avec le Covid-19 modifie les symptômes », explique Fabienne Kochert. En troisième, on retrouve les enfants avec une fragilité face au Covid-19, ayant une pathologie chronique ou un cancer, par exemple. « Ce sont surtout des enfants hospitalisés pour autre chose », note la pédiatre.

    Elle est là pour t’expliquer qu’il y a augmentation des hospitalisations, mais qu’en fait, "c’est pas lié au covid, et que c’est par hasard qu’ils sont tous covid+ et que bon, en fait, on sait pas s’il y a un rapport avec la fièvre, et en fait, on s’en fout, vous inquiétez pas, on gère, tout va bien".

  • Passe sanitaire : quelle #Surveillance redouter ?
    https://www.laquadrature.net/2021/08/19/passe-sanitaire-quelle-surveillance-redouter

    Les critiques du passe sanitaire dénoncent unanimement un « danger autoritaire ». Assez justement, la CNIL elle-même présente ce danger comme « le risque d’accoutumance et de banalisation de tels dispositifs attentatoires à la vie privée et de…

    • #critique_techno, et surtout : #acceptabilité

      Je ne pense pas qu’il faut éluder ces questions, et ça va dans les deux sens :
      – si on est sincèrement de gauche/anar contre la surveillance, on ne doit pas éluder la question sanitaire, et comment à notre façon, dans une société qu’on aimerait, comment on voudrait gérer les problèmes sanitaires, notamment avoir bien plus de personnes vaccinés et comment ne pas avoir des comportements dangereux (ex : ne pas avoir des gens non vaccinés sans masque dans un lieu fermé : école, resto, musée, etc)
      – si on est sincèrement de gauche/anar pour la solidarité sanitaire, pour le fait de prendre réellement soin les uns des autres et donc pour le vaccin à fond et pour le masque en même temps, et pour les capteurs CO2, etc, on ne doit pas éluder la question de la surveillance et de l’acceptabilité de mesures liberticides horribles, et là aussi on doit réfléchir obligatoirement à comment on voudrait « imposer » l’idée du vaccin au max de gens mais sans l’imposer physiquement par la contrainte et l’emploi de technologies de ce genre.

      Reformulé :
      – si on est contre le passe et la surveillance, on se doit d’affirmer clairement être pour le vaccin et sa propagation massive et affirmer dans les mêmes textes comment y parvenir au mieux sans autoritarisme sur les individus
      – si on est pour le vaccin et toutes les autres mesures importantes, on se doit d’affirmer clairement être contre la surveillance par technologies et affirmer dans les mêmes textes comment augmenter les mesures sans autoritarisme sur les individus

      (Je précise « sur les individus » car c’est différent d’imposer des choses à des organisations, entreprises, etc : par ex rendre obligatoire les capteurs CO2 et les ventilations avec extraction d’air dans les lieux fermés accueillant du public : écoles, restaurants, etc.)

      Ce texte de @laquadrature rentre dans le premier cas, et même s’il y a un petit passage évoquant des mesures à prendre, je trouve qu’il n’insiste pas assez du tout.

      il a refusé de déployer ou de tester l’efficacité de mesures alternatives qui ne causeraient aucun risque pour les libertés (telles que des campagnes de communication bienveillantes, transparentes et non-paternalistes pour inviter à se faire vacciner), ou des mesures complémentaires ambitieuses (tel que le déblocage de financements pour permettre le dédoublement des salles de classe et leur aération, ce que le gouvernement à tout bonnement écarté).

      Pour que les anti-passe qui sont anti-sanitaire (anti-vax, anti-masque, etc) ne puissent pas récupérer un texte qui est clairement contre la surveillance techno, il me semble qu’il FAUT être bien plus clair, bien plus explicite, en ayant un chapitre dédié avec un gros intertitre dédié, à ce point : réaffirmer que oui le virus est dangereux et il faut faire des choses ambitieuses pour le réduire à mort. Pas juste à l’intérieur d’un chapitre qui critique l’efficacité du passe !

      Un point bienvenue tout de même à la fin :

      Dernier rappel stratégique : si le gouvernement français se permet d’imposer de tels outils de détection et d’exclusion des personnes qu’il juge indésirables, c’est notamment car il peut reprendre à son compte, et redynamiser à son tour, les obsessions que l’extrême droite est parvenue à banaliser dans le débat public ces dernières années afin de traquer, de contrôler et d’exclure une certaine partie de la population. La lutte contre les risques autoritaires du passe sanitaire serait vaine si elle ne s’accompagnait pas d’une lutte contre les idées d’extrême droite qui en ont été les prémices. La lutte contre le passe sanitaire ne doit pas se faire avec, mais contre l’extrême droite et ses obsessions, qu’elles soient dans la rue ou au gouvernement.

      #covid-19 #autoritarisme #politique_sanitaire #santé #santé_publique #solidarité #pédagogie #extrême-droite #récupération

    • D’autant que la Quadrature s’est déjà illustrée en rejetant toute forme d’application de traçage des contaminations, par principe, malgré le travail sérieux de spécialistes sur le sujet pour proposer des façons de faire non intrusives. (Attitude infantile, je crois, a été utilisé par un de nos amis par ici.)

      La première partie subtilement titrée « Contrôler pour exclure », traitée sur l’analogie avec la façon de traiter les personnes étrangères, au lieu de considérer qu’il s’agit d’une obligation vaccinale, est un choix très problématique. Ce n’est pas aussi grave que les analogies avec l’Allemagne nazie ou l’Apartheid, mais c’est du même tonneau : la question ici peut être traitée sous l’angle de l’obligation vaccinale, qui est ouverte à tous et totalement socialisée (et pas de partir dans l’analogie avec des situations où l’on est juif par la naissance, noir par la naissance, étranger par la naissance, c’est-à-dire une discrimination basée sur un statut inhérent et réputé immuable des individus).

      Traité sous l’angle de l’obligation vaccinale, on n’est plus totalement dans l’ordre de la nouveauté dans l’« exclusion » (on l’a déjà répété ici) : en tant que parents, on livre déjà régulièrement le carnet de vaccination de nos enfants pour les entrées à l’école (je me demande si on ne fournit pas aussi des preuves d’assurance scolaire/parascolaire et de sécu en septembre), et je ne crois pas que ça passe par des agents de l’État assermentés. Du coup oui il y a des soucis, mais le choix initial de partir sur l’« exclusion » et la « répression » des étrangers plutôt que l’obligation vaccinale, c’est un choix problématique. (Zut, toujours ce choix de dramatiser à l’extrême la vaccination.)

      Problème accentué ici par le fait que le dernier argument est le plus mauvais : « Obligation de prouver la nécessité », qui ressort de la naïveté (ou de la mauvaise foi). Outre le fait que l’impact de l’annonce sur la remontée des premières injections a été spectaculaire pendant les vacances, on n’a par ailleurs jamais attendu de « prouver » que ça fonctionne pour nous enfermer complètement pendant le premier confinement, et nous imposer d’interminables fermetures des lieux publics, de nos loisirs et des activités des enfants pendant des mois, et des couvre-feus pendant de longues semaines.

      À l’inverse, l’argument que je partage, c’est celui-ci (puisque j’ai écrit grosso modo la même chose ici) :

      Certes, la police entend réaliser des contrôles d’identité pour lutter contre ces échanges mais, si l’efficacité du système repose au final sur des contrôles de police aléatoires, il n’était pas nécessaire de déployer des mécanismes de surveillance de masse pour aller au-delà ce qui se fait déjà en la matière, par exemple avec les ordonnances manuscrites délivrées par les médecins que la police peut vérifier en cas de soupçons. Cela permettrait au moins de diminuer les risques d’accoutumance à un nouveau système de contrôle de masse.

      Mais dans le genre « acceptabilité », on a un problème d’une autre ampleur : les gens gueulent encore plus fort quand ils voient arriver les flics contrôler les passes dans un restaurant que quand c’est le serveur qui vient le faire avec son smartphone.

      Et surtout, vu le premier paragraphe sur le fait que l’obligation vaccinale contrôlée par la police est déjà une « exclusion » et une « répression » (par principe condamnable), il est clair que c’est ici un argument réthorique auquel on n’est pas censé adhérer réellement.

    • Pour mémoire, en avril 2020, « Que penser du protocole de traçage des Gafam ? » :
      https://www.laquadrature.net/2020/04/29/que-penser-du-protocole-de-tracage-des-gafam

      qui se terminait par la recommandation de consulter « risques-traçages.fr » :
      https://risques-tracage.fr
      dont l’argument essentiel était ce contre-exemple totalement crétin :


      (oui : un patron qui utiliserait et configurerait un smartphone pour chaque personne à laquelle il ferait passer un entretien d’embauche, pour savoir s’il a attrapé le Covid dans les 15 jours qui suivent - oh là là, mon dieu non je vais pas embaucher quelqu’un qui a eu le Covid !). Et en gros c’était ça le principal argument qui a tourné partout pour rejeter les applications conçues en mode privacy-first. (Ah ah, rétrospectivement, tout déconne complètement dans cette BD).

    • @arno comme dit plus haut, ce qu’écrit @laquadrature ne me satisfait pas, car pas assez explicite sur le fait que la vaccination est importante (en addition et non en remplacement des autres moyens) et doit être massivement diffusée, mais dans ce cas en donnant des billes concrètes sur comment on aimerait le faire de manière non autoritaire.

      Mais ce que tu dis, du coup, ne me satisfait pas non plus, car
      – une obligation vaccinale sur une population entière, non ça n’est pas quelque chose qui existe déjà et ya jamais trop eu ça
      – la comparaison avec l’école est justement un peu fallacieuse : il s’agit d’une obligation portant sur un faible pourcentage de la population à un instant T, et en plus une fois que c’est fait et contrôlé, on n’a pas à le re-contrôler car ce sont toujours les mêmes enfants qui vont dans le même établissement, pendant des années. Autrement dit c’est une politique de prévention sur le long terme : on finit par vacciner des générations entières, mais… sur des années et des années ! Alors que pour une obligation vaccinale qui porterait sur la population entière, il faut contrôler 100% de la population, dans 100% des lieux (fermés, et ouverts avec foule), en continu, toutes l’année, et en contrôlant plusieurs fois les mêmes personnes : ça n’a vraiment vraiment rien à voir avec l’entrée (unique) à l’école. Je ne crois pas que cette argument puisse convaincre grand monde du coup.
      – il y a encore plein de raisons de pas réussir à avoir les deux doses même quand on veut : à commencer par les pays riches qui accaparent, et à l’intérieur d’un pays riche chez nous, ya un biais quand on habite dans une grande métropole où c’est facile, yavait pas assez de doses au départ, ya des déserts médicaux, ya des difficultés sociales, etc : si là avec l’état en déclin du système de santé on impose une obligation stricte, je sais même pas si c’est matériellement possible
      – ça ne prend pas en compte l’histoire de la démocratie sanitaire (Sida, Act up, etc) et ses possibilités non coercitive

      Et dans tout ça bien sûr il faut aussi prendre en compte que :
      – le complotisme est une des maladies majeures du siècle, qu’il est mille fois plus fort qu’aux époques précédentes (n’en déplaise aux rassuristes du « ça a toujours existé » : pas dans ces proportions), qu’il touche toutes les classes sociales, des élites au pouvoir, au péquin moyen
      – qu’en France, mais ça vaut pour d’autres pays, on a une très faible éducation scientifique, là aussi toute classe sociale confondue (des gens ayant fait plein d’études mais dans des domaines précis, ne comprennent pas comment fonctionne la recherche, ce qui fait qu’on peut dire que ça marche ou pas, etc)
      – que les médias unidirectionnels de masse qui restent (télé, radio surtout), et qui pourraient être utilisés pour de la vulgarisation sérieuse et populaire, sont presque tous des trucs privés immondes (la question étant : sont-ils vraiment incontrôlables, ou bien est-ce que l’État pourrait faire jouer le CSA, ce genre d’autorité, pour faire interdire des propos manifestement dangereux) et sur ceux publics ya pas vraiment de politique de vulgarisation massive

      Une lueur d’optimisme au fond de moi me dit qu’il y a forcément encore des choses possibles qui ne soient pas trop autoritaires (et surtout pas avec des technologies modernes de surveillance) pour augmenter la vaccination. Mais il faudrait pour ça détailler ces solutions concrètes, pas être dans le vague, avoir un « programme » clair qu’on peut opposer à la fois au gouvernement qui fait n’importe quoi, et aux anti-passe qui sont anti-sanitaires. C’est possible ou pas ?

      Je suis bien conscient qu’on ne doit pas confondre les solutions à long terme (remettre à balle d’éducation à la méthode scientifique dès le plus jeune âge, d’éducation à la logique, à l’argumentation) avec qu’est-ce qu’on peut bien y foutre là maintenant tout de suite pour que le max de gens se protègent au mieux les uns les autres (vaccins ET masques lorsque pertinent ET aération, etc) sans rapport avec de la carotte ou du bâton.

      Bref, sale époque. (Déso je suis en mode désespérance complète depuis une semaine avec des amis qui sont anti-passe mais car anti-sanitaire, et qui en plus relaient sans distinction des fachos parce qu’allant dans leur sens.)

    • Sur la Quadrature, un point qui renforce le problème que tu soulèves (ne pas insister sur ce qu’il faut faire de positif en faveur de la vaccination), c’est qu’ils se positionnent nettement avec les questions Covid dans la dénonciation (à mon avis infantile) d’un supposé « solutionnisme technologique » (c’était très explicite avec le contact tracing). Or, quand on aborde les questions liées à la vaccination, ça devient vite un argument anti-vax, parce que qu’est-ce que c’est au fond la vaccination sinon une solution technologique à une maladie ? Donc quand tu es sur un thème « oh là là, faut pas faire ça c’est du solutionnisme technologique », si tu ne rappelles pas intensément qu’il y a tout de même un geste technologique vital (le vaccin), tu laisses la porte ouverte à un bon gros délire.

      –----

      Sinon, oui tu as raison, tout ne se fait pas déjà tel quel. Mais à l’inverse, l’idée que tout ça c’est la technopolice et que c’est totalement nouveau et disproportionné, c’est du flan. Parce qu’on se soumet déjà à un grand nombre de contrôles par des autorités pas totalement légitimes, largement non contrôlées, notamment sur la question des vaccins (et des assurances).

      Je me disais justement que cette histoire de QR-Code qualifié de technopolice est ici un problème, ou un fausse-promesse du titre de l’article. Parce que l’article ne donne aucune information sur des risques proprement techniques liés au QR-Code : est-ce que la QR-Code est lu dans l’application du smartphone qui contrôle, ou bien est-ce que c’est centralisé ? est-ce que l’information nominative est stockée dans le smartphone (pour servir par exemple de carnet de rappel en cas de contamination dans le restaurant) ? Rien de tout ça n’est abordé (justement parce qu’il me semblait que le principe du QR code était juste de faire apparaître un écran vert, pas d’expédier tes aller et venues au ministère de l’intérieur).

      Au point que l’article est obligé d’avoir une lecture un peu biaisée :

      Pourtant, paradoxalement, dans son format actuel, le passe sanitaire n’apparaît pas comme étant lui-même un outil de régulation très efficace. […] Et, quand bien même les passes seraient attribués aux « bonnes personnes », en l’état celles-ci peuvent facilement les partager avec les « mauvaises personnes ».
      […]

      Comme vu plus haut, certains proposent déjà un nouveau système affichant le visage des personnes contrôlées.

      Or le système du visage est présenté comme une façon justement de résoudre le problème du partage de passes, sans pour autant imposer le contrôle des papiers d’identité (et même sans connaître l’identité de la personne) :
      https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/pass-sanitaire/une-nouvelle-application-pour-verifier-le-passe-sanitaire-en-protegeant

      Du coup on est dans la critique tech sans arguments techs : reprocher dans un paragraphe le fait qu’on peut truander facilement le passe, parce que seule la police peut contrôler les identités (oh…), et dans le paragraphe suivant présenter comme l’horreur suprême une proposition qui vise explicitement à résoudre ce problème tout en préservant l’anonymat du porteur du passe. Je dis pas que la proposition serait parfaite, mais là on est clairement dans la posture automatique à la con.

      L’aspect « technopolice », ici, se résume au fait que c’est un QR Code (falsifiable qui plus est !) lu par un smartphone. Mais si ça ne sort pas du téléphone, si ce n’est pas stocké (je ne sais pas exactement : ce n’est juste pas abordé dans l’article, alors que ça devrait être la spécialité de la Quadrature – de ce que j’ai toujours lu par ailleurs, les informations ne quittent pas le téléphone qui scanne, ne sont pas stockées, et ne sont pas centralisées, ce qu’avait rappelé la CNIL), c’est l’équivalent d’un document officiel imprimé, sous forme numérique. L’« innovation », c’est qu’on le met sous forme de QR code, et pas d’un document officiel imprimé réputé infalsifiable – parce que c’est pratique, parce que c’est pas cher, etc. (et là, un vrai document imprimé infalsifiable, tu m’étonnes que ça gueulerait encore plus à l’ausweis… et là tu peux être certain qu’il y aurait la photo dessus).

      Pour dire autrement : tu utilises le terme « technique moderne de surveillance », mais justement l’article ne donne aucune indication de cela. Sauf preuve du contraire, ce QR Code est moins « innovant » et moins intrusif (« surveillant »), techniquement, que le simple fait de payer avec sa carte de crédit, ou de simplement se promener avec son smartphone dans la poche.

      Alors sauf à également gueuler contre l’existence même des smartphones et des cartes de paiement, le texte se résume à gueuler contre le fait que c’est une obligation vaccinale déguisée. On revient à, dès le début, insister sur le fait que c’est destiné à « exclure » et « réprimer », ce qui est une vision extrêmement orientée et restrictive du principe d’obligation vaccinale.

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      La question de préférer des solutions non-autoritaires. Pourquoi pas, mais nous vivons dans le monde qui existe, pas dans le monde idéal de l’anarchie réalisée, et nous devons vivre maintenant. C’est toi-même qui a (me semble-t-il) assez longuement argumenté contre ces postures qui refusent le vaccin ou d’autres trucs, parce que dans un monde idéal, on n’aurait pas de zoonoses ni de conditions de vie qui nuisent à notre santé. Je pense qu’on peut avoir des arguments similaires ici.

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      Un aspect là-dessus, pour revenir à ton argument sur le fait de rappeler l’importance de la vaccination et autres gestes barrières et solidaires, c’est qu’il est aussi très problématique de réclamer que ce soit l’État qui fasse la pédagogie, surtout quand on ne la fait pas soit-même.

      Dans une logique de démocratie libérale (le monde dans lequel nous vivons), l’État ne fait pas tout (sauf à accepter les délires bonapartistes sarkozo-macronistes) : les corps intermédiaires, constitués, société civile, etc., servent largement à cela. Or tous les groupes politiques sont allés faire la retape pour Raoult (y compris Mélenchon), on attend encore les syndicats là-dessus (pourtant, c’est leur rôle la pédagogie sur la sécurité), les médias, c’est même pas la peine, etc. On cite le SIDA et Act’Up, mais qui fait le job aujourd’hui, si ce n’est une petite vingtaine de femmes et hommes médecins qui nous informent et debunkent les conneries essentiellement sur Twitter ? (De fait, ceux-là sont totalement légitimes à dénoncer l’absence de pédagogie et de politiques positives du gouvernement, et le font en permanence, et en même temps, de ce que j’ai vu pour l’instant, ne sont généralement pas hostiles au passe sanitaire.)

      On arrive au point où le Pape (le Pape !) est plus clair et plus explicitement progressiste sur la question de la vaccination qu’un François Ruffin (bravo les gens).

      Ça devient tout de même compliqué de réclamer des méthodes non-autoritaires et plus de communication positive, quand les seuls qui font de la pédagogie depuis 18 mois, c’est une vingtaine de gus sur Twitter (qui, par ailleurs, ne sont pas soutenus par les partis politiques, ni par les syndicats, ni par grand monde en général, alors qu’ils se prennent des sauts de merde à longueur des journées de la part de la complosphère et de la raoulsphère).

      Et dans une logique anar, je suppose que je n’ai pas besoin de trop développer à quel point il est vain de réclamer de la « pédagogie » à l’État. (D’autant qu’ici, les anti-fas défilent à côté des panneaux contre Soros et le Great Reset, entourés de slogans anti-vaccination. Ce qui fait qu’à nouveau, le Pape fait plus de pédagogie en faveur de la vaccination que les anars de Montpellier.)

  • Covid-19. Avec la fin des tests « gratuits », comment pourra-t-on suivre l’épidémie en France ?
    https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/covid-19-avec-la-fin-de-la-gratuite-des-tests-comment-va-t-on-suivre-l-

    En France, le nombre de tests quotidiens bat des records cet été. Le 13 août, plus d’un million de tests ont été réalisés sur tout le territoire, selon les données de Santé publique France. Depuis le début de l’épidémie, les chiffres quotidiens des tests nous permettent de suivre presque en temps réel l’évolution de l’épidémie. Ces chiffres sont appelés à disparaître. Le 4 août, le gouvernement a annoncé la fin de la gratuité de ces tests pour la mi-octobre. Quelles conséquences va avoir cette décision sur le suivi du Covid-19 dans le pays ?

    L’entrée en vigueur des tests payants devrait bel et bien chambouler les données nationales, selon les spécialistes. En réservant les tests gratuits aux personnes qui ont une ordonnance, la nouvelle mesure va drastiquement modifier l’échantillon des personnes testées. Sous l’effet du frein financier, le nombre de tests va être amené à baisser. Conséquence : l’échantillon très varié de population qui allait se faire tester depuis le début de l’épidémie, régulièrement ou non, sera désormais considérablement réduit.
    « Le même indicateur ne voudra plus dire la même chose qu’avant »

    Laurent Chambaud, médecin de santé publique et directeur de l’École des hautes études en santé publique (EHESP), confirme : « Le même indicateur ne voudra plus dire la même chose qu’avant. Le taux de positivité des tests par exemple, un élément très important du suivi de l’épidémie, va probablement évoluer ».

    Ainsi, les premiers chiffres seront à prendre avec « prudence », commente Antoine Flahault, épidémiologiste et directeur de l’Institut de santé globale de Genève. Avec une amélioration à prévoir au bout de quelques semaines. « Un nouvel équilibre devrait être atteint. Le taux de reproduction du virus sera à nouveau analysable, puisque le nombre de tests effectués chaque jour, plutôt sur prescription désormais, devrait redevenir assez constant », explique-t-il. Mais « le suivi de l’épidémie ne peut pas se faire juste par un indicateur. En santé publique, il vaut toujours mieux être sur un faisceau », fait remarquer Laurent Chambaud.
    Un indicateur trop imprécis

    D’autant plus que les scientifiques ne sont pas tous convaincus par la fiabilité des chiffres des tests, trop volatils : « On a des problèmes depuis le début avec cet indicateur : chaque semaine on teste plus ou moins. L’an dernier, il y a eu énormément de tests en fin d’année pour les fêtes par exemple », explique Mircea Sofonea, maître de conférences en épidémiologie et évolution des maladies infectieuses à l’université de Montpellier.

    Avec son équipe, ils préfèrent considérer les données hospitalières et de réanimation, beaucoup plus précises et robustes. Mais ces données ont un inconvénient : elles arrivent trop tard, avec un décalage de presque trois semaines sur l’évolution des contagions.

    Alors, comment le gouvernement va-t-il pouvoir prendre des décisions, en cas de flambée de l’épidémie ? Aujourd’hui, les nouvelles mesures sont fondées sur le taux d’incidence : le nombre de cas de Covid-19 pour 100 000 habitants. Ce chiffre est lui-même dépendant du nombre de cas, et relié aux résultats des tests. « Ça va demander aussi de réviser la stratégie de dépistage des nouvelles contaminations », estime Laurent Chambaud.
    Des tests gratuits « comme des sondages »

    Concrètement ? Des méthodes existent. Pour Mircea Sofonea, la prise de décision doit désormais se fonder sur deux critères : les modèles mathématiques calculés par ordinateur, et les échantillons tests, réalisés sur des groupes de populations représentatifs. « C’est comme la méthode des sondages », compare le spécialiste, qui réclame cette mesure.

    L’idée est de prendre régulièrement un échantillon de la population, et de le tester de façon gratuite. « Ce serait des données précieuses. On n’aurait pas les mêmes volumes de tests, mais les statistiques sont là pour ça », commente l’épidémiologiste, qui invite à mettre en place ces tests en priorité là où l’on observe des signaux de reprise. Des solutions qui pourraient être mises en place à l’échelle nationale par les Agences de santé, comme cela existe déjà en Angleterre.

    D’autres outils pourraient aussi compléter le suivi de l’épidémie. Pour Antoine Flahault, il faut « séquencer massivement » pour être à l’affût des nouveaux variants, mais aussi « mesurer le taux de la couverture vaccinale pour repérer les poches de sous-vaccination qui sont des zones à risque ». Et bien sûr, continuer à tester les cas symptomatiques et les cas contacts.
    Faut-il rendre les tests PCR et antigéniques payants ?
    D’autant plus que, pour Antoine Flahault, la France ne pouvait pas continuer à réaliser autant de tests chaque jour : « On ne peut pas continuer pendant des années à un rythme qui était au départ dicté par l’urgence pandémique, », explique-t-il. « Si le virus doit s’installer durablement sur la surface du globe, il nous faut trouver des dispositifs pérennes et suffisamment fiables pour guider efficacement les politiques publiques. » Connaître presque en temps réel l’évolution de l’épidémie chaque jour était un luxe, dont il va falloir apprendre à se passer.

  • Covid-19. Les enfants nés pendant la crise sanitaire présenteraient un QI plus faible
    https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/covid-19-les-enfants-nes-pendant-la-crise-sanitaire-presenteraient-un-q

    Ces travaux n’ont néanmoins pas encore reçu l’aval d’autres scientifiques, précise The Guardian. Leurs auteurs ont estimé à 78 le niveau standardisé du QI moyen des enfants nés pendant l’épidémie dans l’Etat de Rhode Island (Etats-Unis). Le chiffre observé auparavant se situe quant à lui autour de 100. Pour arriver à ces conclusions, les auteurs de l’étude ont utilisé les données relatives à 672 enfants nés à terme et en bonne santé. Dans le détail, 308 étaient nés avant janvier 2019, 176 entre janvier 2019 et mars 2020 et 188 après juillet 2020.

  • Une 4e vague moins forte que prévu, si la vaccination se poursuit, selon l’institut Pasteur
    https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/une-4e-vague-moins-forte-que-prevu-si-la-vaccination-se-poursuit-selon-

    L’institut Pasteur a mis à jour ses modélisations concernant l’évolution de l’épidémie de coronavirus. Grâce au passe sanitaire, au retour de certains gestes barrières, et à la hausse importante de la vaccination, la quatrième vague pourrait être moins forte que prévu à l’hôpital.

    Où tu apprends que la 4ème vague que tous les membres du gvt t’ont expliqué qu’elle était imprévue, était finalement prévue.

  • Covid-19. Les contaminations explosent dans les bars et discothèques : faut-il durcir les mesures ?
    https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/covid-19-les-contaminations-dans-les-bars-et-boites-de-nuit-se-multipli

    La réouverture des bars et a fortiori des discothèques pourra-t-elle durer face à l’explosion de cas de coronavirus ? De plus en plus de cas de cluster et de contaminations dans des lieux de fêtes sont recensés un peu partout en France.

    Santé Publique France fait savoir ce vendredi 23 juillet que le nombre de nouveaux cas disant avoir fréquenté un bar est en augmentation de 192 %. Comme le laissaient penser plusieurs études publiées ces derniers mois, l’analyse des nouveaux cas prouve donc que les bars et restaurants sont bien des lieux à haut risque de contamination.

    […]

    Le même phénomène s’observe dans les discothèques. À Bordeaux, un cluster a été identifié dans une boîte de nuit avec 81 personnes testées positives. D’autres clusters avec des dizaines de cas ont été repérés dans des discothèques situées dans les Vosges ou dans le Doubs, malgré le passe sanitaire imposé à l’entrée. Aux Pays-Bas, un millier de personnes ont été contaminées lors d’un festival et des clusters dans des boîtes de nuit ont eu lieu.

    Invité de BFM TV ce vendredi, le président du Conseil scientifique Jean-François Delfraissy, a affirmé qu’il était dangereux d’aller en discothèques. « Une série de grands clusters est partie à partir de discothèques » dans plusieurs pays européens, a-t-il rappelé.

  • La paille, la poutre, tout ça…
    https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/pass-sanitaire/direct-covid-19-le-passe-sanitaire-adopte-les-contaminations-au-plus-ha

    Emmanuel Macron, pour qui les Jeux devaient se tenir, estime que le Japon a quelque peu manqué d’anticipation face aux variants avec sa stratégie zéro Covid.

    Au même moment, son ministre Blanquer prépare la rentrée de mes petits sous variant delta en annonçant la création d’un comité de lutte contre le « wokisme » et la « cancel culture ».

  • Les syndicats sont morts, les partis politiques sont morts, les élites intellectuelles sont mortes, la presse est aux ordres, la science appartient aux multinationales, plus personne n’a de bouclier à lever ou la force d’en lever un. C’est tellement facile d’être Macron en 2021.

    Esprit de contradiction - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/politique/esprit-de-contradiction-13-07-2021-DOMCSOEIGRABZB7EPYJFMH5TBY.php

    En choisissant la fermeté, le président a provoqué certaines réactions hostiles mais pas de levée de boucliers. Surtout, les Français les plus attentistes se résignent à se faire vacciner.