• La colère monte aux Beaux-Arts de Paris
    1 mars 2020 Par Antoine Perraud
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/010320/la-colere-monte-aux-beaux-arts-de-paris
    L’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, avant de rejoindre le mouvement de grève prévu le 5 mars dans l’enseignement supérieur, s’est livrée à une performance protestataire symptomatique, ce dimanche 1er mars.

    Pour ceux qui ont la faiblesse de ne pas être au courant, Paris accueille – depuis le 24 février et jusqu’au 3 mars – la semaine de la mode (« Fashion Week », dit forcément ce petit monde franglaisant). Ça défile à tout-va (le matraquage n’est que publicitaire) dans la capitale française, après des présentations déjà menées dollar battant à New York, Londres et Milan : 70 marques et 5 000 visiteurs d’un milieu où le paraître a supplanté l’être, du berceau à la tombe.

    Dimanche 1er mars à 14 heures, le styliste américain Thom Browne envahissait l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris (Ensba), écrin dévolu à ses collections automne-hiver 2020-2021. Mais voilà, certains étudiants ne l’entendaient pas de cette oreille et ont proposé, sous la pluie, une performance devant leur établissement fermé à la canaille pour accueillir les déesses et les dieux de la mode.

    Déjà mardi 25 février, à l’occasion d’un « événement Louboutin » très talon rouge, des étudiants et quelques professeurs s’étaient manifestés pour protester contre cette privatisation à outrance de l’espace public, menée par les Beaux-Arts et son directeur, Jean de Loisy.

    Pour ceux qui occupent une position de pouvoir avec pour tout bagage leur vision comptable – en notre Ve République où tout semble à louer ou à vendre –, la tentation est grande de rentabiliser un site si prestigieux : entre le quai Malaquais et les rues Bonaparte, Jacob et des Saints-Pères, en cette partie du VIe arrondissement de Paris où les appartements se négocient 30 000 € du mètre carré.

    Que font encore là ces chenapans d’étudiants – pourquoi ne pas les envoyer au-delà du périphérique, comme naguère les salariés voisins de La Documentation française, qui avaient l’outrecuidance de travailler face à la Seine ?

    Jérôme Espitalier, l’un des porte-parole du mouvement, explique à Mediapart que la direction a tenté de diviser les étudiants qui se partagent le site : les artistes d’une part, les architectes de l’autre. La réponse fut une triple revendication commune. Les étudiants, unis, réclament d’avoir leur mot à dire sur la pédagogie, l’avenir du site et ses privatisations intempestives.

    Le site des Beaux-Arts, où tout le monde est à l’étroit, est menacé d’une amputation de locaux à la suite de l’action menée par François Pinault contre un bâtiment qui fait de l’ombre à son hôtel particulier de la rue des Saint-Pères. Le Conseil d’État a donné raison au milliardaire en décembre 2019 et ledit bâtiment doit être rasé d’ici la fin de l’année, privant les étudiants en architecture d’infrastructures essentielles (laboratoires de recherche des doctorants, salles de cours et ateliers de fabrication).

    « Nous ne sommes pas contre la destruction de ce bâtiment provisoire installé en 2001, à condition qu’il soit remplacé par un autre, qui témoigne de la vitalité architecturale contemporaine dans un site en évolution, tout en dotant étudiants et enseignants de locaux dignes de ce nom et cessant donc de perpétuer la précarité dans laquelle nous vivons », précise Jérôme Espitalier.

    Se sentant défiée, humiliée, négligée, l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris entend donc se joindre au mouvement général de grève lancé pour le 5 mars dans l’enseignement supérieur et la recherche.

    • L’Ecole des beaux-arts aimerait se libérer du fait du prince
      9 juillet 2015 Par Antoine Perraud
      https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/090715/lecole-des-beaux-arts-aimerait-se-liberer-du-fait-du-prince?onglet=full
      Les étudiants de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris entendent profiter du limogeage de Nicolas Bourriaud pour négocier une nomination de leur prochain directeur, en vertu d’un processus enfin transparent et participatif consenti par le ministère de la culture : pas gagné d’avance !

      L’étudiante peste : « Regardez le bazar du démontage d’une soirée Dassault ! » Le pandémonium est patent : caisses noires et chromées regorgeant de matériel, au milieu de débris verriers, de détritus et autres reliefs festifs jonchant le sol de la cour vitrée du Palais des études. Nous sommes à Paris, au cœur de l’École nationale supérieure des beaux-arts, qu’un acronyme idiot désigne parfois comme l’Ensba.

      Le désordre ne résulte pas du bal des Quat’z’Arts – remis au goût du jour en 2012 par l’établissement, après de mémorables éditions entre 1892 et 1966. La dégradation du lieu, éphémère mais violente, résulte d’un processus qui reste en travers de la gorge de l’étudiante : « Le désengagement de l’État oblige notre école, sous-financée, à s’offrir comme un écrin. De gros intérêts sont prêts à verser leur obole pour bénéficier d’une enclave patrimoniale à deux pas de la Seine, là où déjà le luxe colonise à tour de bras : la Samaritaine, l’hôtel de la Monnaie, la grande poste de la rue du Louvre… »

      Ce mercredi 8 juillet 2015 au matin, l’étudiante se rend à une petite assemblée générale inopinée dans l’amphithéâtre d’honneur. Elle fait partie des délégués de l’an dernier, qui ont demandé à rencontrer ceux de cette année. Les aînés reprochent à leurs puînés d’avoir inconsidérément pris la défense du directeur de l’École, Nicolas Bourriaud, mis à pied le 2 juillet par Fleur Pellerin.

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      Les représentants actuels ont en effet écrit à la ministre de la culture, le 6 juillet, pour exiger le maintien du limogé à son poste, avec la phrase de trop, selon les représentants d’antan : « Les objectifs que vous fixez à l’éventuel nouveau directeur sont déjà des priorités pour Nicolas Bourriaud et ont tous été réalisés ou sont en cours de résolution en accord avec les différents corps actifs à l’école, donnant un bilan positif à l’institution. » Voilà des arguments martelés dans la presse, de Télérama à Mediapart, par le remercié soi-même, qui s’est livré à une campagne éclair d’interviews.

      Les contempteurs de Nicolas Bourriaud le condamneraient-ils à une double peine : être viré puis réduit au silence ? Marc Pataut, professeur notoirement opposé au directeur congédié, relativise pour Mediapart, d’une formule cinglante : « Bourriaud est parti comme il est arrivé. » Traduction : en bénéficiant de l’arbitraire puis en le subissant ; il fut un ayant droit du fait du prince, avant que de s’en retrouver la victime…

      La nomination de Nicolas Bourriaud à la direction des Beaux-Arts intervint au déclin de l’ère Sarkozy, en octobre 2011. Frédéric Mitterrand et son cabinet de la rue de Valois cherchaient quelqu’un de plus pimpant que l’excellent Henry-Claude Cousseau, dandy policé, en place depuis onze ans à l’Ensba. M. Cousseau faisait preuve d’une retenue rare. Il avait été échaudé par l’affaire de l’exposition « Présumés innocents », accueillie au musée de Bordeaux qu’il dirigeait. C’était en 2000. Le maire, Alain Juppé, avait refusé d’inaugurer cet événement culturel qu’une campagne dénonçait comme « pédophile » et « pornographique », avant qu’une association, La Mouette, n’estât en justice contre le conservateur, exfiltré vers les Beaux-Arts à Paris.

      Le circonspect Cousseau n’a pas démérité, comme en témoigne le catalogue d’une exposition récapitulative de 2011 : « Soudain déjà ». Mais le vibrionnant Nicolas Bourriaud a profité de la discrétion décennale qui précéda son surgissement sur place, pour se poser en lumière après les ténèbres. À l’entendre, il aurait réveillé une École aux allures de belle endormie : discours que serait en droit de tenir le philosophe Yves Michaud, nommé directeur des Beaux-Arts par Jack Lang en 1984, qui, lui, releva une institution véritablement vétuste et nécrosée.

      Cependant Nicolas Bourriaud s’est posé, avec un culot d’acier, en réformateur signalé, singulier et suprême. Il prétend avoir ouvert l’École à des professeurs étrangers : l’ancienne direction a beau jeu de nous rappeler que des enseignants venus du Japon, d’Italie, ou de Cuba avaient été recrutés avant 2011. Il se pose en créateur d’une cafétéria pour les étudiants, mais un ancien délégué, Clément Boudin, le récuse pour Mediapart : « Bourriaud voulait à l’origine créer un restaurant de luxe donnant sur la rue Bonaparte, où nous aurions eu quelques facilités. Nous avons refusé un tel schéma en exigeant un lieu qui nous soit dévolu et non un endroit où nous aurions été tolérés. Il a cédé, transformant ensuite sa défaite en initiative et défendant à contrecœur notre idée, tout en ayant l’habileté de se l’approprier ! Surtout, il n’a jamais été capable de présenter un projet, à part une liste de mécènes pour épater la galerie. »

      Charlotte Novaresio, déléguée des étudiants élue cette année, ne l’entend pas de cette oreille et nous confie son exaspération : « Nos représentants de l’an dernier n’avaient qu’une idée en tête : virer le directeur. Ils refusaient le dialogue, opposaient un non de principe à tout ce qui venait d’en haut, au nom de leur conviction idéologique que l’art et le marché ne vont pas de pair et que la seule place des artistes est la place du Tertre ! Moi, je pense qu’il faut construire plutôt que de faire continuellement la guerre : accepter le dialogue, passer des compromis, savoir se montrer diplomate… »
      Tralala bling-bling

      Comment, d’une année sur l’autre, les vues estudiantines peuvent-elles se montrer si diamétralement opposées ? Les anciens déléguées, combatifs, ont été élus par plus de 120 étudiants sur les quelque 500 que comptent les Beaux-Arts – une participation apparemment faible mais exceptionnelle dans une école où prime l’individualisme légendaire d’artistes en herbe souvent déjà sur leur Aventin, qui se double d’une inquiétude quant à l’avenir virant à l’angoisse démobilisatrice.

      Un événement s’était montré fédérateur à l’automne 2013 : la façon qu’avait eu Ralph Lauren de s’accaparer le site en mécène un rien prédateur, évinçant les étudiants de leurs ateliers pour les besoins de son tralala bling-bling : défilé de mode, dîner fin, autosatisfaction à tous les étages. Avec Nicolas Bourriaud en bateleur et passe-plats…

      La magie du défilé aux Beaux-Arts de Ralph Lauren © Paris Match

      À l’époque, Paris-Match vantait l’événement dans un déchaînement de crinolines, tandis que regards.fr, site propre à la gauche alternative, critiquait ce raout déraisonnable, relayant la colère étudiante avec des vidéos probantes. En janvier 2014, l’élection des délégués, dans la foulée de la lutte contre l’invasion de Ralph Lauren, avait poussé sur le devant de la scène les éléments les plus politisés : des contestataires au verbe haut, capables de mener la vie dure à Nicolas Bourriaud.

      Celui-ci sut faire profil bas. Il opéra un recul tactique passant pour reconnaissance de ses torts. Puis il sut diviser pour régner. Résultats : en janvier 2015 de nouveaux délégués étudiants sont désignés par une vingtaine de votants seulement, tant l’amertume et le découragement avaient gagné les rangs.

      Et voici donc qu’après le renvoi du directeur, en ce 8 juillet 2015, se retrouvent face à face les élus de l’année, qui s’estiment raisonnables, et ceux de l’an dernier, qui les jugent manipulés. Dans l’amphithéâtre d’honneur bien défraîchi – Ralph Lauren avait promis de le rénover mais retira ses billes après son fiasco événementiel de l’automne 2013 –, sous la peinture à la cire de Paul Delaroche représentant soixante-quinze figures dominantes de l’art grec, romain, gothique et renaissant, une douzaine d’étudiants tentent de trouver un terrain d’entente. Quelles revendications présenter au ministère de la culture, dont des représentants ont promis de les recevoir, rue de Valois, en fin d’après-midi ?

      La petite troupe traversée d’antagonismes décide de ne pas se focaliser sur Nicolas Bourriaud, pomme de discorde toujours vive, qui revient néanmoins par inadvertance sur le tapis : il savait nous écouter, geignent les nouveaux délégués ; non, grognent les anciens, il n’obéissait qu’aux rapports de force que nous parvenions à instaurer. Il a été chassé comme un malpropre, plaident les uns ; nenni rétorquent les autres, il avait été reconduit pour un an seulement par Aurélie Filippetti l’été dernier.

      Le groupe convient toutefois que ceux qui s’offusquent du dégommage du directeur comme ceux qui s’en réjouissent, doivent nouer un pacte quant à la suite des événements : plus question d’accepter une nomination opaque conduisant au parachutage d’un copain ou d’un affidé du pouvoir, forcément accueilli dans la défiance, quelles que soient ses possibles qualités.

      Urbain Gonzalez, leader historique de la contestation d’octobre 2013 contre Ralph Lauren, donne le la : « Le ministère de la culture a un scandale médiatique à répétition dans les pattes. Les journalistes ne s’intéressent qu’aux intrigues de sérail : Nicolas Bourriaud sera-t-il remplacé par Éric de Chassey, poussé par Julie Gayet ? Ne cédons pas à de tels leurres et battons-nous pour que notre parole soit entendue. La parole des étudiants a beaucoup plus de poids que celle des professeurs, qui défendent leur bout de gras et tournent pour la plupart comme des girouettes selon le vent. Or c’est à nous tous de choisir qui prendra la tête de l’École, en concertation avec le personnel administratif qui a aussi son mot à dire. Exigeons la concertation et la transparence pour que les préférés du pouvoir ne puissent plus débouler. Que la ministre comprenne que si elle nous colle encore une fois un directeur selon les vieilles méthodes, ça va être la merde dans l’École ! À l’heure où l’eau fuit dans les ateliers, ne nous bernons plus sur la capacité de Nicolas Bourriaud à lever des fonds de façon magistrale. Si nous nous battions pour sauver la tête du directeur, nous serions infantilisés par le ministère. En revanche si nous nous battons pour sauver l’École, c’est pas désespéré ! »

      Faux nez du marché

      Le groupe dépasse ses divisions et se soude, jusqu’à trouver une résolution à faire valoir auprès du ministère : suspendre le processus de nomination du successeur de Nicolas Bourriaud tant que n’est pas réécrit le décret de 1984, qui fixe dans le plus grand flou la désignation du directeur des Beaux-Arts – aucune durée de mandat n’est par exemple précisée. « Nous exigeons que tous les acteurs de l’École soient partie prenante de cette réécriture », affirme ainsi la petite assemblée dans une note qu’elle remettra dans quelques heures rue de Valois.

      Faut-il du reste un directeur ? Les discussions reprennent de plus belle, entre ceux qui ont un besoin d’incarnation et ceux qui croient en un modèle collectif et collégial, à l’allemande, ayant notamment prévalu à l’Académie des beaux-arts de Düsseldorf. Là encore, le cénacle estudiantin trouve une façon de transformer ses divergences en proposition, prenant au mot l’humeur délibérative affichée par Fleur Pellerin. L’AG pose ainsi ses exigences : « Conformément à la volonté exprimée par la ministre de mettre en place une gouvernance plus collaborative de l’école, nous demandons que celle-ci soit dirigée par un conseil ad hoc composé en nombre égal de membres du personnel, des professeurs et des étudiants, ainsi que de l’équipe administrative, jusqu’à la validation du décret écrit dans ces conditions de concertation. »

      Dans l’amphithéâtre d’honneur, impression d’assister à l’an I de la démocratie aux Beaux-Arts de Paris. Avec ces fusées ou ces ornières qui, depuis 1789, caractérisent de telles sessions où se mêlent l’action, la réflexion, le possible et l’utopie. Tout cela va-t-il se fracasser, rue de Valois, sur quelques cerveaux reptiliens de la bureaucratie française autoproclamés « serviteurs de l’État » ?

      En attendant ce choc de l’idéal démocratique et de la raison administrative, finalement prévu à 18 heures au ministère de la culture le mercredi 8 juillet 2015, nous interrogeons l’un des rares enseignants qui ose s’exprimer en ces temps incertains : Jean-François Chevrier. Il a tenté de s’engager dans la vie des Beaux-Arts avant de comprendre qu’il s’était trompé sur Nicolas Bourriaud. Celui-ci, selon lui, envisageait la transparence et la concertation telles de simples concessions tactiques entre deux nominations de suppôts – tel Jean-Luc Vilmouth, dont il fit son bras droit et qui n’a pas donné suite à notre demande d’entretien.

      Pour Jean-François Chevrier, l’ancien directeur pratiquait une sorte de bonneteau qui mystifiait son monde : il délaissait la mission pédagogique de l’École au profit d’un prétendu « centre d’art », qui n’était en définitive que le faux nez du marché. Le marché, qui soudoie déjà certains étudiants inquiets pour leur avenir et qui pensaient trouver en Nicolas Bourriaud un futur facilitateur en raison de ses liens avec le milieu. Le marché, qui menace, l’air de rien et même l’air de se poser en vecteur de modernité, le pluralisme de l’art actuel.

      Chez les étudiants activistes de l’automne 2013 contre Ralph Lauren, Jean-François Chevrier a trouvé des pionniers « en avance sur le corps enseignant » : « Cette minorité d’étudiants est consciente de la menace qui pèse sur leur liberté de pensée, donc sur leur créativité. Cette minorité protège ses instruments, y compris l’institution publique des Beaux-Arts. Les bonnes idées viennent toujours de peu de gens et je regarde leur lutte comme très encourageante dans la misère ambiante. Cette nouvelle génération sait qu’il y a place pour autre chose que ce que propose le marché. Mais cet autre chose que Jeff Koons, pour dire vite, cet affranchissement précaire, doit être défendu bec et ongles, fût-ce avec ce que d’aucuns considèrent comme des naïvetés déplacées. Pour ma part, je tiens simplement à dire que je trouve ces jeunes gens remarquables. »

      Une telle impression n’a sans doute pas même effleuré, de 18 heures à 18 h 30, ceux qui reçurent la délégation de douze étudiants des Beaux-Arts rue de Valois : Pierre Oudart, directeur adjoint chargé des arts plastiques à la Direction générale de la création artistique, flanqué d’Arthur Toscan du Plantier, ancien conseiller en communication de Bertrand Delanoë puis d’Aurélie Filippetti, devenu auprès de Fleur Pellerin « conseiller chargé des relations avec les acteurs culturels et institutionnels ».

      La même étudiante qui pestait contre le bazar du démontage de la soirée Dassault, le matin aux Beaux-Arts, rive gauche, soupire en fin de journée, au ministère de la culture, rive droite : « Ils nous ont dit qu’ils n’avaient pas pour mandat de débattre mais de transmettre. »

    • Merci pour le rappel de l’enfarinage de ce gros misogyne de Bustamente. Pour Nicole Esterolle c’est drole de savoir qu’il dit pique-pendre sur les étudiantes des beaux arts mais pourtant il a selectionner mon travail d’ex étudiante des beaux-arts pour le montrer sur son site comme art Esterollo-compatible.