https://www.leparisien.fr

  • « Venez me chercher » : le terrible récit des derniers mots de Hind Rajab, 6 ans, morte à Gaza

    La fillette palestinienne a vu ses proches périr sous ses yeux, puis s’est retrouvée seule face aux tirs, avant de ne plus donner signe de vie. Son corps sans vie a été retrouvé ce samedi à Gaza.

    Par L.A. avec AFP -Le 10 février 2024 à 14h53, modifié le 10 février 2024 à 19h55 - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/international/israel/venez-me-chercher-le-terrible-recit-du-dernier-soupir-de-hind-rajab-6-ans
    https://www.youtube.com/watch?v=hxT9FTi8da4

    Seule, coincée par un déluge de feu au milieu des cadavres de ses proches. Hind Rajab avait joint les secours, en vain, la voix brisée par la terreur. Ses suppliques poignantes avaient ému le monde entier. La petite fille palestinienne de 6 ans a été retrouvée morte, samedi à Gaza.

    Il y a près de deux semaines, Hind et certains membres de sa famille cherchent à fuir la violence des combats. Leur véhicule est arrêté par des chars de Tsahal, quand ceux-ci ouvrent le feu, selon le récit de la famille. La fillette survit miraculeusement, et parvient à joindre des proches par téléphone. Les autres occupants de la voiture sont tous morts. Pendant des heures, elle survit dans la voiture, prisonnière au milieu des cadavres et des tirs, en pleine opération israélienne à Gaza-ville.

    Elle avait peur, elle était terrifiée et elle était blessée au dos, à la main et au pied », avait raconté son grand-père, la voix gorgée de sanglots. Le Croissant-Rouge palestinien (PRCS) avait confirmé qu’une de ses standardistes avait eu Hind au téléphone, puis entendu un bruit de tirs. Dans un enregistrement qu’il a diffusé, on entend la petite voix de la fillette supplier, la voix rongée par la terreur : « Venez (…) me chercher », « J’ai tellement peur, s’il vous plaît, venez ». En vain.

    💔For over three hours, Hind has desperately pleaded with our teams for rescue from the occupation tanks surrounding her, enduring gunfire and the horror of being alone, trapped among the bodies of her relatives shot by the Israeli forces in front of her eyes. The PRCS heroes… pic.twitter.com/VT00WJaP1B
    — PRCS (@PalestineRCS) February 3, 2024

    Après ces appels, personne n’avait plus eu de nouvelles de la fillette, tout comme des secouristes envoyés pour la secourir. « Pendant plus de trois heures, la petite fille a désespérément imploré nos équipes de venir la sauver des tanks (israéliens) qui l’entouraient, subissant les tirs et l’horreur d’être seule, prisonnière au milieu des corps de ses proches tués par les forces israéliennes sous ses yeux », avait ajouté le Croissant-Rouge. Du haut de ses six ans, comme des milliers d’enfants palestiniens, Hind est une victime des ravages de la guerre.

    Sa dépouille et celle de plusieurs membres de sa famille ont été retrouvées samedi matin dans la voiture près d’une station essence du quartier de Tel al-Hawa, après que les chars israéliens se sont retirés de la zone à l’aube, a annoncé sa famille, qui a accusé les Israéliens de les avoir tués. Les corps des deux secouristes du Croissant-Rouge palestinien (PRCS) envoyés pour la secourir ce jour-là ont été retrouvés eux aussi samedi matin, dans leur ambulance, à quelques mètres de là, a précisé le PRCS dans un communiqué.
    Ambulance ravagée et calcinée

    « Hind et tous ceux qui se trouvaient dans la voiture ont été tués », a déclaré son grand-père, Baha Hamada. « Ils ont été retrouvés par des membres de (notre) famille qui sont allés à la recherche de la voiture et l’ont trouvée près de la station essence », une zone jusque-là inaccessible en raison de la présence militaire israélienne, a-t-il expliqué. « Hind Rajab a été tuée par les forces d’occupation (israéliennes) avec tous ceux qui se trouvaient avec elle dans une voiture », a confirmé le ministère de Santé du Hamas dans un communiqué, appelant « les institutions des droits de l’Homme et les Nations unies à une enquête sur ce crime odieux ».

    https://seenthis.net/people/kassem

    • 13 février 2024 - 17h50
      https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240213-en-direct-la-pression-internationale-s-intensifie-pour-un-accord-entre-

      L’émoi autour de la mort d ’Hind Rajab , une jeune gazaoui de 6 ans

      Washington demande à Israël d’enquêter « urgemment » sur la mort « déchirante » de Hind Rajab. Cette fillette de 6 ans, et plusieurs autres membres de sa famille, ont été retrouvés morts la semaine dernière dans la ville de Gaza. Encerclés dans leur voiture par les forces israéliennes, ils contactent le Croissant Rouge palestinien pour demander de l’aide. L’appel au secours de la petite fille et de sa cousine est enregistré au standard. Il est, depuis, largement diffusé sur les réseaux sociaux, et suscite beaucoup d’émoi, raconte notre correspondant à Jérusalem, Sami Boukhelifa.

      L’enregistrement dure quelques secondes à peine. Effroyable. À l’appareil, Layan Hamada, la cousine, jeune gazaouie âgée de 15 ans, est terrifiée. « Ils nous tirent dessus. Le char est juste à côté », dit-elle. Ses derniers mots : « Nous sommes cachés dans notre voiture. » Viens le silence… glaçant. Et puis, une voix fluette apparaît. La petite Hind Rajab, 6 ans, supplie : « J’ai si peur, s’il vous plaît, venez me chercher ». L’opératrice tente de la rassurer. « Nous allons t’envoyer quelqu’un », promet-elle.

      Une mission difficile puisque le Croissant Rouge palestinien doit d’abord obtenir le feu vert de l’armée israélienne, avant de se rendre sur la zone en question. Le service de secours palestinien affirme « avoir négocié un accès sécurisé avec les forces israéliennes ».

      Trois heures après avoir reçu l’appel, une ambulance est dépêchée sur place. À son bord, deux urgentistes. Après le retrait de l’armée israélienne de la zone, les corps des deux secouristes sont retrouvés dans leur véhicule pulvérisé, à quelques mètres de la voiture qui transportait les deux jeunes filles et leur famille.

  • « C’est l’envie qui a pris le dessus... » : un militaire de 47 ans condamné pour une relation tarifée avec une collégienne - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/faits-divers/cest-lenvie-qui-a-pris-le-dessus-un-militaire-de-47-ans-condamne-pour-une

    Un adjudant-chef des armées a comparu ce vendredi devant le tribunal de Valenciennes (Nord) pour recours à la prostitution d’une mineure de 14 ans. Il a écopé d’une peine de 2 ans d’emprisonnement avec sursis, et six mois ferme.

    Par Clara Seren-Rosso, envoyée spéciale à Valenciennes (Nord)
    Le 9 février 2024 à 21h57

    En toutes circonstances, je me conduis avec honneur, courage et dignité. C’est la seconde phrase du code d’honneur du soldat. Difficile aujourd’hui pour Jérôme C., 47 ans et adjudant-chef des armées, de s’en targuer. Il a laissé son galon d’or chez lui, et comparaît en jean délavé devant le tribunal de Valenciennes (Nord), pour sollicitation d’images pornographiques et recours à la prostitution d’une collégienne de 14 ans via un site de rencontres sur Internet et un réseau social. Et à la barre ce vendredi, d’honneur, de courage et de dignité, Jérôme C. en manque face au père de la victime.

    « Je ne comprends pas. C’est une enfant. Pourquoi ces gens ont accepté ? » Après dix mois d’enquête, le père d’Élodie (le prénom a été changé) veut des réponses. Le 11 avril 2023, sa femme et lui signalent à la gendarmerie que leur fille n’est pas rentrée du collège. Les données téléphoniques de l’adolescente permettent de la retrouver dans le Pas-de-Calais, chez l’un des treize hommes que les gendarmes arrêtent rapidement après la fugue. Comme Jérôme C., ils ont tous entretenu des relations sexuelles avec Élodie, tarifées ou non.

    « Elle fait jeune, sur les photos… »

    Peut-être son père obtiendra-t-il des explications des douze autres prévenus lors de leur audience le 25 avril prochain, car de l’adjudant-chef, il n’en aura pas. Même lorsque l’avocat de la famille, Me Grégory Frère, lui rappelle l’âge de sa propre fille au moment des faits : à peine un an de plus qu’Élodie. Même lorsqu’il dépose sous ses yeux des photos d’Élodie, en sweat, casque sur les oreilles, très jeune, indéniablement.

    « J’ai fait abstraction de tout, même de son visage. C’est l’envie qui a pris le dessus, j’étais dans le déni », bafouille le prévenu. Lors de leur « plan voiture » à 100 euros en février 2023, près de Bouchain (Nord), Jérôme C. pouvait-il ignorer qu’Élodie était mineure ? Les questions de son père et de leur avocat dépassent le prévenu, à qui la présidente ne parvient à arracher que des débuts de phrases. « Elle fait jeune, sur les photos… », reconnaît-il, les jambes flageolantes, en passant sa main dans ses cheveux blonds. Comme s’il s’en rendait compte tout à coup. La présidente lit pourtant des textos envoyés par le militaire quelques jours après sa relation sexuelle avec Elodie : « T’es à l’école ? », « Oublie pas de m’envoyer une photo de ton minou ». Réponse de l’adolescente : « Je peux pas, je suis en cours ».

    Pire, ces 1 077 messages, le prévenu semble ne plus savoir pourquoi il les a échangés avec Élodie. « Ah non, ça n’était pas sexuel ! », s’indigne-t-il, quand la présidente évoque le caractère pornographique des photos intimes qu’il demandait à la collégienne. « Vous allez nous dire que c’était à visée artistique ? », lance la juge, exaspérée. Pas de réponse. Des réponses, c’était pourtant ce qu’était venu chercher le père d’Élodie, stoïque sur le banc du premier rang. « Vous comprenez pourquoi le recours à la prostitution de mineurs est interdit Monsieur ? », tente la magistrate. « Je ne sais pas, je me suis perdu, c’est affreux », capitule le prévenu.
    « Son propre fils lui tourne aujourd’hui le dos ! »

    Tant bien que mal, et peut-être trop tard, son avocat tente de justifier les propos confus du militaire tout au long de l’audience : « Monsieur est sous anxiolytiques (…) il a peut-être eu quelques petits éléments d’égarement. » Et d’ajouter, en se tournant vers son client en larmes : « Son propre fils lui tourne aujourd’hui le dos ! » Mais malgré ses efforts, la défense n’attire pas la sympathie de la présidente. Et pour cause : l’adjudant utilisait un pseudo pour communiquer avec Élodie, un prénom, celui de son fils. Un « détail glauque » que s’empresse de rappeler la magistrate, avant de se retirer pour délibérer.

    « Le père d’Élodie espère juste que ses agresseurs aillent en prison », confie Me Frère. Jugement : dix-huit mois de prison avec sursis, et six mois ferme aménageables. À l’annonce de sa peine, Jérôme C. se tient à la barre, tête baissée. Le père de la victime, lui, regarde droit devant lui, sans sourciller malgré la déception. Honneur, courage et dignité. Trois valeurs qu’on reconnaît plus facilement au parent qu’à l’adjudant à l’issue de cette audience.

  • Gaza : mort d’un Palestinien travaillant à l’Institut français, faute de médicaments - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/international/israel/gaza-mort-dun-palestinien-travaillant-a-linstitut-francais-faute-de-medic

    « C’est le troisième agent palestinien qui décède à Gaza », a déploré de son côté la seconde source diplomatique. « Le malaise grandit chez les agents du Quai d’Orsay, qui souhaitent qu’un hommage soit rendu à ces agents de l’État tragiquement disparus », a-t-elle ajouté.

  • Les premiers revers de l’uniforme à l’école - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/societe/les-premiers-revers-de-luniforme-a-lecole-03-02-2024-DNMCZRIE6FHLDBP7UGMI


    L’uniforme a l’école est déjà en vigueur dans les classes élémentaires et maternelles de l’institut [#privé] Saint-François-de-Paul à Nice (Alpes-Maritimes), ici en septembre 2023. Mais dans les collèges où on a laissé le choix aux élèves, ces derniers ont massivement voté contre.

    Pour participer à l’expérimentation, les établissements volontaires doivent obtenir l’aval du conseil d’école ou d’administration. Les premières déconvenues n’ont pas tardé. Parents d’élèves, collégiens et lycéens ont déjà mis à mal la liste établie par le ministère.

    L’uniforme, non merci ! À peine annoncée, l’expérimentation de l’uniforme à l’école voulue par le ministère de l’Éducation nationale connaît ses premières volte-face. À Marseille (Bouches-du-Rhône), par exemple, les quelque 500 collégiens de Chape ont été invités à s’exprimer sur la mise en place de la tenue unique via l’application Pronote. Sur les trois quarts des élèves ayant participé au scrutin, 66 % ont voté contre. La direction de l’établissement a suspendu le projet dans la foulée. Au département désormais de trouver un autre établissement volontaire. Mais les délais sont serrés : l’appel à manifestation d’intérêt du ministère sera clos le 15 février.

    Même cas de figure au Mans (Sarthe). Consultés par vote électronique, les élèves de la cité scolaire Touchard-Washington ont rejeté, à 78 %, l’idée d’une tenue unique, proposée par la présidente LR de région, Christelle Morançais. « La suite ? Il n’y en aura pas, affirme Jean-François Bourdon, le proviseur du lycée. J’étais partant pour l’expérience quand la région m’a contacté, mais à la condition que les élèves et les étudiants soient partants aussi. Là, il n’y a pas photo. » Le proviseur assure ne pas être déçu » que l’aventure s’arrête prématurément. « Les élèves ont connu une expérience démocratique comme rarement ils en ont eu.

    edit

    seule une vingtaine d’établissements seraient volontaires

    http://www.touteduc.fr/fr

    #école #uniforme #règlement_intérieur #vote #mdr

  • RFI - 4 février 2024 - 07h17
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240204-en-direct-gaza-pilonn%C3%A9e-autour-zone-tampon-isra%C3%ABl-veut-%C3%A9

    Un drapeau israélien flotte à côté des décombres de bâtiments détruits à Gaza, vu de Sderot, en Israël, 3 février 2024. © Dylan Martinez / Reuters

    Inquiétudes autour d’une zone tampon qu’Israël veut établir à Gaza

    Israël s’applique à créer, au sein de la bande de Gaza, une zone tampon censée renforcer la sécurité du sud du pays, empiétant sur un territoire palestinien déjà exigu et faisant craindre de sérieuses violations des droits de ses habitants. Ces dernières semaines, l’armée israélienne a donc entrepris de rendre inhabitable une bande d’un kilomètre de large, d’un bout à l’autre de Gaza. Dans sa partie la plus étroite, le territoire ne dépasse pas les six kilomètres de large. Plus de 30% des bâtiments de cette langue de terre ont été détruits, affirme Adi Ben Nun, professeur à l’université hébraïque de Jérusalem, sur la base d’images satellites.

    Des experts soulignent aujourd’hui que le déplacement forcé de Gazaouis pourrait constituer une violation des droits de la guerre. « Nous voyons des preuves croissantes qu’Israël rend inhabitables de vastes zones de Gaza. Cela pourrait relever de crimes de guerre », dit Nadia Hardman, spécialiste des droits des réfugiés pour l’organisation Human Rights Watch. « Si le gouvernement israélien veut une zone tampon, il a tous les droits d’en créer une en Israël » mais « pas de s’approprier du territoire dans Gaza », renchérit sur X Ken Roth, professeur à l’Université Princeton aux États-Unis.

    Washington, allié indéfectible d’Israël, l’a elle même averti sans détour. « Nous restons clairs sur le fait de ne pas empiéter » sur le territoire de Gaza, déclarait en janvier le secrétaire d’État américain Antony Blinken. Israël songe pourtant à cette zone tampon depuis au moins 2005, date à laquelle l’armée avait unilatéralement évacué les quelque 8 000 colons israéliens qui s’y étaient établis. Ce retrait avait mis fin à la présence israélienne sur le territoire, qui datait de la guerre de 1967. Israël, considéré internationalement comme un occupant illégal, avait finalement renoncé au projet, mais a conservé depuis le contrôle des frontières et imposé un blocus sur Gaza.

  • Guerre en Ukraine : les États-Unis pourraient stocker de nouvelles puissantes ogives nucléaires en Angleterre - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/international/guerre-en-ukraine-les-etats-unis-pourraient-stocker-de-nouvelles-puissant

    Des contrats d’achat de la Défense américaine montrent, selon le journal The Telegraph, que la base anglaise de Lakenheath se prépare à accueillir des bombes à gravité B61-12.

    Alors que la guerre en Ukraine approche des deux années et que, malgré ses difficultés sur le terrain , la Russie semble une menace croissante, les États-Unis envisagent de stationner des armes nucléaires au Royaume-Uni pour la première fois en quinze ans, rapporte The Telegraph.

  • « On va arrêter de faire des lois » : Emmanuel Macron cherche-t-il à contourner le Parlement ? - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/politique/on-va-arreter-de-faire-des-lois-emmanuel-macron-cherche-t-il-a-contourner
    https://www.leparisien.fr/resizer/963uP__Nkg-lsEJEv3U5o5naO9E=/1200x675/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/leparisien/LVW3JEJOQJB4HILEDTTFAIEJDQ.jpg

    La formule, attribuée à Emmanuel Macron en Conseil des ministres, le 17 janvier, est évidemment provocatrice : « On va arrêter de faire des lois. » Car le gouvernement n’a bien sûr pas l’intention de ne plus déposer de projets de loi et bien d’autres textes seront étudiés à l’avenir. Mais elle en dit long sur un virage que le chef de l’État semble déterminé à aborder, après l’épisode de la loi immigration, qui s’est étalé pendant des mois.

    Face aux parlementaires de la majorité, réunis à l’Élysée le 15 janvier dernier, Emmanuel Macron a assumé la nouvelle méthode. « On a pris beaucoup de lois ces dix-huit derniers mois, beaucoup de ces lois sont à décliner sur le terrain », commence le chef de l’État, citant des domaines aussi divers et variés que la sécurité, la justice, l’éducation, la culture, l’industrie ou encore l’énergie.

    Puis il a prévenu : « Il y a beaucoup de choses qu’on peut faire hors textes. Ce n’est pas simplement le fait de faire moins de lois. On a fait autant de textes dans les premiers mois de cette mandature que sous la précédente. Simplement, on a fait plus de textes d’initiatives parlementaires, moins d’initiative gouvernementale mais avec beaucoup plus d’amendements. » La salle des fêtes de l’Assemblée nationale est restée parfaitement silencieuse face à ces changements de pied, prônés par le président.

    #démocratie

  • Qu’est-ce que la « neige industrielle », ce phénomène météorologique observé par endroits en France ce week-end ? - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/meteo/quest-ce-que-la-neige-industrielle-ce-phenomene-meteorologique-observe-pa

    Si ces conditions sont souvent synonymes de brouillards et stratus tenaces dans les plaines et les vallées, c’est l’activité humaine qui produit cette neige. « La pollution liée aux industries, à la circulation, aux appareils de chauffage vient charger l’air ambiant d’humidité supplémentaire mais aussi de petites particules solides appelées noyaux de condensation », explique Météo France. C’est alors que « par température négative et en l’absence de vent, la vapeur d’eau se fixe sur ces noyaux, gèle et se transforme en neige », précise le service météorologique.
    Des chutes de neige difficiles à prévoir

    Dans le quartier de Saint-Simon, à Toulouse (Haute-Garonne), cette neige également dite « de pollution » est tombée en raison de la présence de l’incinérateur du Mirail, le plus polluant de France. Cela explique notamment pourquoi ces zones où tombe la neige industrielle sont très localisées.

  • Paris : la famille de Clothilde, AESH en fin de vie et privée de salaire, demande des comptes au rectorat - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/amp/paris-75/paris-la-famille-de-clothilde-aesh-en-fin-de-vie-et-privee-de-salaire-dem

    Paris : la famille de Clothilde, AESH en fin de vie et privée de salaire, demande des comptes au rectorat

    Hospitalisée en soins palliatifs, Clothilde lutte pour obtenir ses salaires d’accompagnante pour élèves en situation de handicap (AESH) dans un lycée du XIe, non perçus pendant des mois d’arrêt « maladie grave ». Alors qu’elle n’en a plus la force, ses enfants poursuivent le combat « pour toutes les personnes dans son cas qui n’ont pas ses moyens ».

  • Guerre Israël-Hamas : les violences de colons israéliens contre les Palestiniens de Cisjordanie au plus haut - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/international/israel/guerre-israel-hamas-tel-aviv-et-gaza-entament-2024-sous-les-bombes-et-les

    La guerre se poursuit en ce premier jour de l’année 2024. Les bombardements israéliens ont continué dimanche soir, tandis que la situation humanitaire à Gaza demeure très complexe. Israël dit se préparer à une guerre longue.

    Je crois qu’ils nous disent que le pic est passé, et qu’on peut passer à autre chose.

  • Toute la maison de retraite a signé en soutien à Gérard (74 ans)
    Si vous reconnaissez des noms qui figuraient dans une pétition en soutien à la corrida, ne vous étonnez pas, c’est bien le cas.
    97 ans - Judith Magre (actrice),
    89 ans - Pierre Richard (acteur),
    89 ans - Nadine Trintignant (réalisatrice et écrivain),
    87 ans - Joël Séria (réalisateur),
    86 ans - Francis Veber (réalisateur),
    85 ans - Jacques Henric (écrivain),
    85 ans - Daniel Humair (musicien et peintre),
    84 ans - Bertrand Blier (réalisateur),
    82 ans - Bernard Murat (metteur en scène),
    81 ans - Tanya Lopert (actrice),
    81 ans - Marie-France Brière (productrice et réalisatrice),
    80 ans - Josée Dayan (réalisatrice),
    80 ans - Jean-Marie Rouart, de l’Académie française (écrivain),
    80 ans - Jacques Dutronc (chanteur et acteur),
    77 ans - Jean-Claude Dreyfus (acteur),
    77 ans - Charlotte Rampling (actrice),
    77 ans - Brigitte Fossey (actrice),
    76 ans - Patrice Leconte (réalisateur),
    75 ans - Nathalie Baye (actrice),
    75 ans - Myriam Boyer (actrice),
    75 ans - Gérard Darmon (acteur),
    75 ans - Catherine Millet (écrivain),
    74 ans - Serge Toubiana (critique de cinéma et ancien directeur de la Cinémathèque française),
    74 ans - Jacques Weber (acteur),
    74 ans - Boualem Sansal (écrivain),
    73 ans - Philippe Caubère (acteur),
    73 ans - Paulo Branco (producteur),
    71 ans - Rudy Ricciotti (architecte),
    70 ans environ - Myriam Boisaubert (poète),
    70 ans environ - Marie Beltrami (styliste),
    70 ans - Arielle Dombasle (chanteuse),
    69 ans - Dominique Besnehard (acteur et producteur)
    67 ans - Christine Boisson (actrice),
    66 ans - Clémentine Célarié (actrice),
    66 ans - Carole Bouquet (actrice),
    65 ans - Charles Berling (acteur),
    64 ans - Victoria Abril (actrice),
    64 ans - Jean-Marie Besset (auteur dramatique),
    64 ans - Antoine Duléry (acteur),
    60 ans - Roberto Alagna (chanteur),
    60 ans - Christophe Barratier (réalisateur),
    59 ans - Vincent Perez (acteur),
    59 ans - Michel Fau (acteur et metteur en scène),
    59 ans - Benoît Poelvoorde (acteur),
    58 ans - Yvan Attal (acteur et réalisateur),
    58 ans - Karine Silla-Perez (actrice et réalisatrice),
    57 ans - Stéphanie Murat (réalisatrice),
    57 ans - Emmanuelle Seigner (actrice),
    57 ans - David Belugou (décorateur de théâtre),
    56 ans - Carla Bruni (chanteuse),
    53 ans - Stéphan Druet (metteur en scène),
    50 ans - Lilian Euzéby (artiste peintre),
    50 ans - Chiara Muti (actrice),
    47 ans - Afida Turner (chanteuse),
    35 ans environ - Marion Lahmer (actrice).
    32 ans - Yannis Ezziadi (acteur et auteur) (Instagram précise : éditorialiste à Causeur / Défenseur de la corrida)

    • Il y aurait beaucoup à dire sur l’attelage pour le moins baroque des signataires – à de très rares exceptions près tous âgés de plus de 55 ans – où se côtoient des proches de l’acteur (Nathalie Baye, Francis Veber, Bertrand Blier…), l’écrivaine Catherine Millet, l’académicien Jean-Marie Rouart, la diva Arielle Dombasle ou encore l’improbable Afida Turner. On pourrait aussi leur reprocher l’absence de toute évocation des femmes qui se disent victimes des agissements de Gérard Depardieu, et leur argument spécieux selon lequel il faudrait arrêter de parler des actions en justice contre l’acteur en vertu de sa contribution « à l’histoire de l’art, de la plus haute des manières ». Mais puisqu’ils agitent l’épouvantail de la « cancel culture » dont serait victime de Gérard Depardieu, examinons ce pseudo-effacement.

      https://www.telerama.fr/cinema/effacer-gerard-depardieu-vraiment-7018648.php

    • « Tu flippes toi aussi et tu as bien raison » : les graves accusations de Lucie Lucas à l’encontre de Victoria Abril, signataire de la tribune Depardieu | Télé 7 Jours
      https://www.programme-television.org/news/people/polemique/tu-flippes-toi-aussi-et-tu-as-bien-raison-les-graves-accusatio

      « J’ai beaucoup à dire sur certaines personnes de cette liste délicieuse de co-signataires… avec TOUT ce que les jeunes générations ont de dossiers sur vous, j’espère que vous êtes prêts à la retraite parce qu’on ne vous protègera plus », a-t-elle poursuivi sans citer de noms…sauf un, celui de Victoria Abril. Lucie Lucas a en effet porté de graves accusations contre celle à qui elle donnait la réplique dans la série Clem de TF1. « Victoria… Tu veux qu’on parle de tes nombreuses agressions y compris sexuelles envers tes partenaires ? A y réfléchir, je ne suis pas surprise que tu aies signé ce torchon… Tu flippes toi aussi, et à y réfléchir tu as bien raison ».

    • Depardieu : une tribune bien de notre temps [Le point de vue de CL] - Charente Libre.fr
      https://www.charentelibre.fr/editorial/depardieu-une-tribune-bien-de-notre-temps-le-point-de-vue-de-cl-179442

      Par Maurice BONTINCK - m.bontinck@charentelibre.fr, publié le 26 décembre 2023 à 19h43, modifié le27 décembre 2023.

      Plutôt que de causer cinéma, partons dans ses coulisses. Plutôt que de raconter la Bible, intéressons-nous à la genèse. Partageons ce conte sorti le 25 décembre pour demander de ne « pas effacer Gérard Depardieu ». Comme tout conte de Noël qui se respecte, c’est d’abord une histoire familiale : comment la petite famille des proches et la grande du cinéma – surtout celle du XXe siècle - vont-elles bien pouvoir sauver le soldat Gérard à qui l’on ose reprocher sa grivoiserie et sa passion pour la gent féminine ? On ne peut plus rien dire, rien faire, rien cacher. La période est triste, comme la chair post « Me too » qui ne se tait plus assez.

      Pendant les agapes, tout ce petit monde cogite. Entre la poire et le fromage, l’idée d’une tribune émerge ; la mise en doute du travail de Complément d’enquête et le soutien d’Emmanuel Macron à « l’immense acteur » n’ont pas suffi à laver son honneur. Et qui de mieux pour écrire une tribune qu’un spécialiste de l’exercice proche de la famille Depardieu ? Il a 32 ans et s’appelle Yannis Ezziadi. Il a déjà écrit une tribune pour la corrida, une en faveur de l’écrivain pédophile Gabriel Matzneff. S’il est inconnu du grand public, le qualificatif « d’acteur » lui colle aux basques sitôt qu’il arpente les colonnes du Figaro, de Causeur, de Valeurs Actuelles ou les plateaux de Cnews et Hanouna. Aucun ne manque pour reconstruire ce monde déconstruit qui s’en prend au génie français. Et ce n’est pas un hasard si tous ces canaux médiatiques là sont aujourd’hui dans un soutien appuyé à cette tribune.

      Le conte familial devient bataille culturelle et idéologique. Avec comme paradoxe seulement apparent que ces artistes quasiment tous de « gôche » sont prêts à tout pour faire bloc autour de leur ami. Même à frayer avec l’extrême autre bord politique, sans toujours s’en rendre compte. Trop d’émotions. La seule victime c’est lui. Les seuls coupables sont ceux qui prendraient prétexte de quelques ‘dérapages’ pour « effacer » le génial Cyrano de Rappeneau. Les mêmes ont déjà commencé à vouloir « effacer » Noël, « effacer » toutes les traditions comme la corrida ou les hommes virils. Pour Noël, Trump et Fox News le disent depuis vingt ans, c’est que c’est vrai.

      Depardieu, c’est la liberté qu’on assassine. Celle qui permet aux intouchables de toucher et aux plus faibles de se taire. C’est le symbole de l’effondrement intellectuel d’une caste transformée en chiens de garde qui préfèrent aboyer dans tous les sens pour remettre en cause l’époque plutôt qu’eux-mêmes.

      Depardieu en Cyrano nous manque. Il leur aurait offert ce qu’ils n’ont plus : son panache.

    • 80 ans et 65 ans, ça aurait encore fait monter la moyenne d’âge.

      Gérard Depardieu : ces deux immenses stars qui auraient disparu de la tribune de soutien à l’acteur au dernier moment - Closer
      https://www.closermag.fr/people/gerard-depardieu-ces-deux-immenses-stars-qui-auraient-disparu-de-la-tribun

      Selon Le Canard Enchaîné, Catherine Deneuve et Alain Chabat auraient dans un premier temps accepté de signer cette tribune avant de finalement faire marche arrière.
      « [Ces] deux célébrités ne figurent pas dans la liste, alors que, selon un témoin, leurs noms circulaient depuis trois jours », peut-on ainsi lire dans les colonnes de l’hebdomadaire.

    • Nadine Trintignant, signataire de la tribune pour Depardieu, regrette une « grave erreur »

      La réalisatrice explique au « Point » qu’elle ignorait que le comédien Yannis Ezziadi, proche d’Eric Zemmour, était à l’origine de la tribune de soutien à Depardieu.

      https://www.huffingtonpost.fr/culture/article/nadine-trintignant-signataire-de-la-tribune-pour-depardieu-regrette-u

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      Gérard Depardieu accusé de viol : Yvan Attal et Carole Bouquet « mal à l’aise » par rapport à la tribune qu’ils ont signée

      OUPS L’un n’est finalement « pas totalement » en phase avec le texte quand l’autre est très embarrassée par les idées d’extrême droite de l’auteur de la tribune

      https://www.20minutes.fr/arts-stars/people/4068539-20231229-gerard-depardieu-accuse-viol-yvan-attal-carole-bouquet-ma

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    • Ah ah ah, Nadine Trintignant, Carole Bouquet, Yvan Attal, Gérard Darmon, ça commence à faire beaucoup à pas savoir lire. A vouloir se défiler en sentant le vent tourner de leur niaiserie ignorante alors que ce sont de sacrés gros soutiens de beaufs de zemerdour et du torchon causeur adorateur des violences patriarcales. #pitoyables #célébrités_françaises #lèches_cul

    • Et en gros c’est toujours un peu le même petit monde violophile qui s’agglutine à d’autres proches pour faire des adeptes de la défense de violeurs.

      Si tu tires le fil, ça fonctionne en cascade, Judith Magre (ex de Claude Lanzmann décédé en 2018, signataire de la pétition Polanski) a joué pour Bernard Murat dont la fille Stéphanie Murat a joué avec la sœur de Emmanuelle Seigner qui est la femme de Polanski.
      Signataires aussi de la Polanski’s petition, tu retrouves évidemment Catherine Millet et Jacques Henric, des proches de Sollers (bon il a pas pu signer, il est mort) les deux derniers étant signataires de la pétition pro-pédophile initiée par Matzneff en 1977 de « l’Affaire de Versailles ».
      Et le coordinateur de ce Depardieu boy’s club et écrivaillon de causeur, raciste fasciste et sexiste avait aussi soutenu Matzneff.

      Donc il faut vraiment être stupide et hors-sol pour aller poser sa signature à cet endroit putride.

    • La déconfiture

      Charles Berling se désolidarise, Josée Dayan a exprimé des regrets vendredi, mais ils portaient principalement sur le pedigree de machin, Toubiana assure aussi ne pas avoir su qui était à l’origine du texte, Dominique Besnehard s’en veut d’avoir été naïf.

      https://www.liberation.fr/culture/affaire-depardieu-charles-berling-presente-ses-excuses-apres-avoir-signe-

      Affaire Depardieu : la contre-tribune défendant les victimes de violences sexuelles dépasse les 2 500 signatures
      https://www.liberation.fr/culture/affaire-depardieu-angele-judith-chemla-waly-dia-600-artistes-fustigent-un

    • ça s’étiole …
      https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/cinema/ma-signature-etait-un-autre-viol-jacques-weber-lui-aussi-regrette-son-sou

      Jacques Weber lui aussi regrette son soutien à Gérard Depardieu

      « J’ai par réflexe d’amitié signé à la hâte, sans me renseigner, oui j’ai signé en oubliant les victimes et le sort de milliers de femmes dans le monde qui souffrent d’un état de fait trop longtemps admis, écrit Jacques Weber dans une tribune publiée par Mediapart. Ma signature était un autre viol. » Et d’ajouter : « Malgré l’amour ou l’admiration que ses amis, sa famille et la famille du cinéma lui portent (à Depardieu), nous ne devons pas empêcher la vérité d’éclore ».

  • Décès de Clémentine Vergnaud : « Impossible de comprendre pourquoi ce cancer l’a touchée » - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/societe/sante/deces-de-clementine-vergnaud-impossible-de-comprendre-pourquoi-ce-cancer-

    Elle a ému des millions d’auditeurs de franceinfo par ses mots simples et le récit de son combat contre la maladie, qu’elle racontait sans fard dans les onze épisodes de son podcast « Ma Vie face au cancer ». La journaliste Clémentine Vergnaud, décédée ce samedi 23 décembre à seulement 31 ans, se battait contre une forme de tumeur rare, qui touche deux personnes sur 100 000. Et surtout les hommes d’un certain âge, autour de 70 ans, souvent diabétiques gros consommateurs d’alcool et de tabac. Rien à voir donc avec cette jeune femme à la vie sans excès.

    Une énigme médicale, pour Wulfran Cacheux, gastro-entérologue et spécialiste des cancers digestifs à l’hôpital privé Pays de Savoie, à Annemasse (Haute-Savoie) et président de l’association Panach, en aide aux malades atteints d’un cancer.

    Qu’est-ce qu’un cancer des voies biliaires ?

    Wulfran Cacheux. C’est un cancer rare associé fréquemment aux maladies chroniques du foie. On peut citer la surcharge en graisse autour de cet organe et la consommation de tabac comme facteurs de risque, comme dans beaucoup d’autres cancers. On associe également ce cancer, qu’on appelle cholangiocarcinome, à des maladies inflammatoires des voies biliaires, comme la cholangite sclérosante primitive, elle aussi une maladie rare. Dans les pays sous-développés, toutes les infections biliaires causées par des parasites ou des bactéries peuvent aussi en être à l’origine. Il y a trois types de cholangiocarcinomes : ceux qui se concentrent à l’intérieur du foie, qui se déclenchent souvent à la suite d’une maladie chronique du foie comme la cirrhose, et ceux qui se développent à l’extérieur de l’organe, davantage liés aux maladies des voies biliaires.

    Comme expliquez que Clémentine Vergnaud ait été atteinte de cette maladie à seulement 30 ans ?

    Impossible de le savoir car, à son âge et, je crois, sans aucun antécédent, il n’y a aucune raison pour qu’elle soit la cible d’un tel cancer, sauf si elle souffrait d’une des maladies chroniques que je viens d’évoquer. On ne peut pas non plus évoquer aujourd’hui un facteur héréditaire, car il n’y a pas, dans l’état actuel de nos connaissances scientifiques, de syndrome génétique lié au cholangiocarcinome.

    Qu’entendez-vous par cancer rare ?

    Le cholangiocarcinome, ce ne sont que 3 000 nouveaux cas par an, c’est qui est très peu par rapport à d’autres cancers. C’est une goutte d’eau en comparaison à ceux de la prostate, 80 000 environ, ceux du sein, près de 60 000, et ceux du colon, avec environ 45 000 cas.

    Quelle est l’espérance de guérison d’un cancer des voies biliaires ?

    Quand il est localement avancé ou que des métastases sont déjà apparues lors de sa découverte, il n’y a malheureusement pas d’espoir d’en réchapper. C’est un cancer qui a une médiane de survie inférieure à deux ans.

    Connaissiez-vous le cas de Clémentine Vergnaud ?

    J’ai suivi, comme beaucoup, son histoire à la radio. Elle communiquait d’une manière extrêmement positive la manière dont elle vivait cette épreuve. Un talent qui a créé beaucoup d’empathie autour d’elle et de ce cancer peu connu.

  • Soupçons de traite d’êtres humains, mineurs, gardes à vue… Ce que l’on sait de l’avion immobilisé dans la Marne - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/faits-divers/soupcons-de-traite-detres-humains-mineurs-gardes-a-vue-ce-que-lon-sait-de

    Les plus de 300 passagers indiens d’un avion en provenance de Dubaï et à destination du Nicaragua sont toujours retenus à l’aéroport de Vatry, où ils devaient faire une simple escale technique.

    Le mystère est toujours épais, mais les informations commencent à arriver. Depuis jeudi soir, un Airbus A340 de la compagnie roumaine Legend Airlines est immobilisé à l’aéroport de Vatry (Marne), à 150 km à l’est de Paris. En cause, un « signalement anonyme » faisant état d’un possible trafic d’êtres humains, selon le parquet de Paris.

    L’appareil devait initialement ne faire qu’une escale technique en France sur son trajet entre Dubaï et Managua (Nicaragua), mais les 303 passagers ne sont pas encore repartis.

    Qui sont les passagers ?

    L’avion transportait 303 Indiens. Parmi eux se trouvent « 13 mineurs non-accompagnés, ainsi que des mineurs accompagnés », a indiqué la protection civile ce samedi. Un chiffre qui n’a pas encore été confirmé par les autorités.

    Certains sont même très jeunes, puisqu’un bébé de 21 mois était à bord. Le plus âgé des mineurs est âgé de 17 ans.

    Où se rendait l’avion ?

    L’avion est parti de Dubaï et devait rejoindre le Nicaragua après une escale à l’aéroport de Vatry, uniquement destinée à ravitailler l’Airbus et renouveler l’équipage.

    Selon une source proche du dossier, les passagers indiens, probablement des travailleurs aux Émirats arabes unis, pourraient avoir planifié de se rendre en Amérique centrale afin de tenter ensuite d’entrer illégalement aux États-Unis ou au Canada. L’autre hypothèse, sur laquelle l’enquête va se pencher, est que ces personnes aient été embarquées à bord de l’avion pour être déplacées à des fins d’exploitations.

    Pourquoi a-t-il été immobilisé ?

    Les autorités ont reçu un « signalement anonyme » selon lequel ses passagers indiens de l’avion étaient « susceptibles d’être victimes de traite des êtres humains » en bande organisée.

    L’enquête, menée par la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco), vise à « vérifier si des éléments viendraient corroborer » les soupçons de traite d’êtres humains, selon le parquet. « La Direction nationale de la police aux frontières (notamment l’Oltim, Office de lutte contre le trafic illicite de migrants), la gendarmerie des transports aériens et la brigade de recherche de Vitry-le-François ont été co-saisies et procèdent aux auditions et vérifications des conditions et objectifs de transport des passagers », a également précisé le parquet.

    Où sont les passagers ?

    Les 303 passagers indiens de ce vol étaient toujours confinés dans le hall d’accueil de l’aéroport de Vatry ce samedi matin, a constaté un journaliste de l’AFP. Ils y demeurent depuis jeudi soir, la zone ayant été transformée par arrêté préfectoral en zone d’attente pour étrangers.

    Par ailleurs, deux des passagers étaient en garde à vue vendredi soir. L’équipage - composé de 15 personnes pour la liaison Dubaï-Vatry et de 14 ou 15 pour le trajet Vatry-Managua - a pu quitter les lieux. « Tous les membres de l’équipage ont été auditionnés et autorisés à repartir librement, et à rentrer chez eux s’ils le souhaitent », a fait savoir ce samedi Liliana Bakayoko, qui se présente comme l’avocate de la compagnie aérienne.

    Comment les passagers sont-ils pris en charge ?

    Des lits individuels ont été mis à disposition des passagers dans l’aéroport de Vatry, tout comme des toilettes et des douches. La distribution de trois repas par jour est assurée, avance la préfecture de la Marne. Par ailleurs, une zone « famille » a été installée « pour assurer l’intimité parent-enfant », poursuit la même source.

    La loi prévoit que s’il arrive en France par avion et que l’embarquement vers son pays de destination lui est refusé, un étranger peut être maintenu en zone d’attente pendant quatre jours maximum par la police aux frontières. Ce maintien peut ensuite être prolongé de huit jours par un juge des détentions et de la liberté (JLD), puis de huit jours supplémentaires à titre exceptionnel. Au maximum, en fonction des recours, le maintien en zone d’accueil peut atteindre 26 jours.

    Que dit la compagnie ?

    L’avion immobilisé appartient à Legend Airlines, une petite compagnie roumaine dont la flotte est composée de quatre avions, dont deux A340-313.

    Liliana Bakayoko, qui se présente comme l’avocate de Legend Airlines, a assuré à l’AFP que « la compagnie estime qu’elle n’a rien à se reprocher, n’a commis aucune infraction et se tient à disposition des autorités françaises ». L’entreprise compte « se porter partie civile si des poursuites sont initiées par le ministère public, ou porter plainte » dans le cas contraire, a-t-elle ajouté.

  • Loi immigration : Aurélien Rousseau quitte le gouvernement, les médecins regrettent un ministre « très humain » - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/politique/loi-immigration-aurelien-rousseau-quitte-le-gouvernement-les-medecins-reg

    Le ministre de la Santé, mal à l’aise avec le contenu du projet de loi immigration, a décidé de quitter le gouvernement. Il sera remplacé, par « intérim », par son ancienne ministre déléguée, Agnès Firmin-Le Bodo. Ce mercredi matin, Élisabeth Borne balayait pourtant un « non-sujet ».

    C’est bon Aurélien. En tant que "non-sujet", tu es relevé de ton serment. Tu pourras te mettre minable H24 pendant #dry_january.

  • Premiers pas sur la lune, assassinat de Kennedy : « Ces fake news sont des cas d’école » - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/societe/premiers-pas-sur-la-lune-assassinat-de-kennedy-ces-fake-news-sont-des-cas
    https://www.leparisien.fr/resizer/oFcj4PO94kCh1awqMlXz2Ve6fdE=/1200x675/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/leparisien/4NB6P6OZARCRJOOYI44TBJHVO4.jpg

    Interview
    Société
    Premiers pas sur la lune, assassinat de Kennedy : « Ces fake news sont des cas d’école »

    Professeure en sciences de l’information et de la communication à l’université de Lorraine, Anne Cordier estime que s’informer sur Internet n’est pas mauvais en soi, mais que l’éducation aux médias et à l’information mérite d’être revue.
    Par Frédéric Gouaillard
    Le 19 décembre 2023 à 06h10

    #Anne_Cordier #Fake_News #Accès_information

  • Après 36 ans de conduite, cet habitant de l’Eure découvre que son permis n’a jamais été valable ! - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/eure-27/apres-36-ans-de-conduite-cet-habitant-de-leure-decouvre-que-son-permis-na

    Installé du côté de Pont-Audemer (Eure), Stéphane Vinot n’a rien d’un chauffard, ni d’un délinquant. Et pourtant, depuis 36 ans, le technico-commercial en informatique de 55 ans roulait sans permis. Et sans le savoir. Il faut dire qu’un permis, il en avait un dans sa poche, mais émis à Abidjan en Côte d’Ivoire le 15 septembre 1987, là où résidaient ses parents depuis des années.

    Seulement voilà, il y a quelques semaines, lors d’un contrôle routier, les gendarmes locaux lui indiquent à sa grande surprise que ce document ne lui permet pas de prendre le volant et qu’il n’a plus le droit de conduire sur les routes françaises comme il l’a raconté à nos confrères de l’édition locale de Paris-Normandie.
    Déjà contrôlé « sans que cela pose problème »

    Contacté depuis, Stéphane Vinot n’en revient toujours pas. « Lorsque j’ai fait mes études en France, j’ai conduit avec. Puis je suis reparti plusieurs fois en Afrique, avant de me réinstaller en France. À aucun moment on ne m’a fait remarquer que mon permis n’était pas valide. Ni quand je louais une voiture, ni personne chez mon assureur. J’ai même déjà été contrôlé par les forces de l’ordre, sans que ça ne pose aucun problème ». Il n’en reste pas moins qu’il est convoqué en janvier prochain au tribunal judiciaire d’Évreux pour répondre de son infraction. « J’ai même eu le droit à la prise d’empreintes, aux photographies de face et de profil… On ne se sent pas vraiment à l’aise même si pour l’instant personne ne remet en cause ma bonne foi ». D’après ce que lui a annoncé son avocate, qui lui a avoué n’avoir jamais eu à traiter pareil cas, il ne devrait pas écoper d’une amende supérieure à 500 euros en raison du caractère exceptionnel de son histoire. Mais il attend tout de même de voir.
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    Le permis de conduire fête ses 100 ans : pourquoi il est toujours aussi important

    Habitant en milieu rural, depuis sa mésaventure, il doit se débrouiller avec sa famille et ses amis pour se déplacer, aller chez ses clients. Car il ne peut même pas demander un « permis blanc » pour aller travailler ou effectuer des trajets urgents. « Mon permis n’étant ni suspendu, ni annulé, je n’ai aucun recours. Et même si j’ai la chance d’être bien entouré et d’avoir des solutions, ça reste forcément très compliqué. J’ai hâte de pouvoir reconduire ».
    Repasser le permis

    Dans un premier temps, il a essayé, sans succès, de contacter l’ambassade de Côte d’Ivoire afin d’obtenir les différents papiers nécessaires à un éventuel échange de permis, ce qu’il est en principe possible de faire entre les deux pays. « Mais même avec tous les papiers, ça peut prendre plusieurs mois, voire plus ». Alors, afin de récupérer son précieux sésame, il a dû s’inscrire dans une auto-école, là où sa fille prépare également son permis. « Elle le passe en conduite accompagnée et officiellement, c’était moi le conducteur accompagnateur. La preuve qu’apparemment tout était en règle à ce moment-là avec mon permis ivoirien », souligne d’ailleurs Stéphane Vinot qui aurait aimé un traitement un peu moins administratif et un peu plus « humain » de cet imbroglio qui, en plus des coûts qu’il a générés, risque de le faire redevenir « jeune permis », avec toutes les contraintes qui vont avec.

    « Il va falloir que je tire ça au clair. D’ailleurs, si j’ai choisi de témoigner, c’est que je me dis que je ne suis peut-être pas le seul dans une situation similaire. Si au moins, mon histoire peut servir à d’autres, ce sera déjà ça ».

  • Les nitrites interdits dans les croquettes mais autorisés dans le jambon
    https://www.leparisien.fr/societe/sante/les-nitrites-interdits-dans-les-croquettes-mais-autorises-dans-le-jambon-

    Pépite réglementaire passée inaperçue, l’Europe a considéré cet été que l’ajout de nitrite de sodium dans les croquettes de nos chiens ou la pâtée de nos chats étaient dangereux pour leur santé et l’a interdit, alors qu’elle a renoncé à le bannir dans la charcuterie à destination des humains.

  • Ascension et chute d’une petite raclure médiatique sous couverture de « syndicalisme » policier.

    Le médiatique Matthieu Valet se voit retirer son mandat de porte-parole du syndicat des commissaires SICP - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/faits-divers/le-mediatique-matthieu-valet-se-voit-retirer-son-mandat-de-porte-parole-d

    Après six ans d’exercice, Matthieu Valet s’est vu retirer ce vendredi son mandat de porte-parole du Syndicat indépendant des commissaires de police (SICP), a appris Le Parisien de sources concordantes. Une décision votée à l’unanimité par le bureau national du syndicat policier, après la publication de plusieurs « articles de presse » prêtant à leur secrétaire national adjoint des « ambitions politiques pour les élections européennes de 2024 », précise le SICP, dans un communiqué transmis au Parisien.

    Selon Le Canard Enchaîné, Jordan Bardella aurait approché le très médiatique commissaire, chef adjoint de la BAC du Val-de-Marne, pour lui proposer de rejoindre sa liste. Dans nos colonnes, Matthieu Valet avait contesté le 16 novembre toute velléité politique. Devant le bureau national, vendredi, Matthieu Valet a de nouveau fermement démenti avoir été approché par le Rassemblement national. « Ce sont des rumeurs. On ne m’a rien proposé, et je n’ai rien demandé », martèle ce samedi Matthieu Valet, contacté par nos soins.

    Menteeeeeur !!!

    « Bardella veut faire une liste CNews de gens vus à la télé »

    Parmi les noms qui circulent, celui de l’ancien président du Printemps républicain et ex-PS Amine El Khatmi qui indique que « ça n’a jamais été d’actualité » même si des cadres RN ont tâté le terrain auprès de lui. Ou encore d’un autre habitué des plateaux, le porte-parole du syndicat indépendant des commissaires de police Matthieu Valet qui précise que « pour l’instant, ce n’est pas du tout d’actualité ». « Bardella veut faire une liste CNews de gens vus à la télé », croit savoir une source parlementaire. « Les seuls à avoir les noms, c’est Jordan Bardella et Marine Le Pen. Personne d’autre n’est au courant », évacue-t-on dans l’entourage du chef.

    https://www.leparisien.fr/amp/elections/europeennes/europeennes-le-casse-tete-de-la-composition-de-la-liste-pour-jordan-barde

  • La mer Rouge sous la pression des houthistes yéménites
    https://archive.ph/2023.12.15-115002/https://www.lemonde.fr/international/article/2023/12/15/la-mer-rouge-sous-la-pression-des-houthistes-yemenites_6205987_3210.html

    La multiplication des assauts houthistes en mer Rouge affecte d’ores et déjà fortement le commerce maritime d’Israël, dont les bâtiments sont les premières cibles revendiquées des rebelles. Le 9 décembre, le groupe avait déclaré dans un communiqué qu’il « empêcherait le passage des navires à destination de l’entité sioniste » si la nourriture et les médicaments ne pouvaient pas entrer dans la bande de Gaza.

    Quels que soient le pavillon des navires ou la nationalité de leurs propriétaires, les bâtiments à destination d’Israël « deviendront une cible légitime pour nos forces armées », précisait la milice yéménite.

    Certaines compagnies maritimes ont donc décidé de détourner leurs navires et préfèrent désormais contourner l’Afrique pour rallier la Méditerranée, ajoutant quelque 13 000 kilomètres à leur itinéraire et de dix à quatorze jours de navigation. Près d’une vingtaine de navires israéliens empruntent ainsi actuellement cette longue route, dont des bâtiments de ZIM, le plus gros armateur israélien. L’allemand Hapag-Lloyd et le chinois Cosco ont aussi dérouté des navires. Mais pas le français CMA CGM, numéro trois mondial des porte-conteneurs, qui n’a pas renoncé au passage par la mer Rouge et le canal de Suez, même sans soutien de navires militaires.

    […]

    Les attaques des houthistes, principalement au moyen de drones bon marché (entre 10 000 et 50 000 euros pièce) mettent aussi au défi la soutenabilité des moyens engagés par les marines militaires pour les contrer. Ces dernières semaines, l’US Navy et la marine française ont dû tirer des missiles d’une valeur de plusieurs millions d’euros pour protéger leurs bâtiments ou des navires commerciaux. « Quand on “tue” un Shahed [un drone iranien low cost] avec un Aster [le missile français notamment utilisé en mer Rouge], en réalité c’est le Shahed qui a tué l’Aster », a ainsi estimé le chef d’état-major des armées françaises, le général Thierry Burkhard, lors d’un colloque le 7 décembre, à l’Institut Montaigne, à Paris.