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  • Viols, séquestrations et violences : le collaborateur d’une sénatrice Renaissance placé en garde à vue
    https://www.leparisien.fr/faits-divers/viols-sequestrations-et-violences-le-collaborateur-dune-senatrice-renaiss

    Visé par au moins six plaintes, le conseiller politique d’une sénatrice de la majorité a été interpellé mercredi par la PJ parisienne dans le cadre d’une enquête ouverte pour de multiples infractions, notamment sexuelles. Une perquisition a été menée au Sénat.

    Pratiques sexuelles extrêmes imposées, étranglements, coups violents, humiliations, menaces de mort et même possible contamination à un virus. Les soupçons pesant sur ce collaborateur parlementaire au parcours brillant, œuvrant auprès d’une sénatrice Renaissance (majorité), sont lourds. Très lourds. Âgé de 26 ans, ce jeune homme, diplômé de Sciences-po Paris et conseiller politique au Sénat depuis cinq ans, a été placé en garde à vue ce mercredi dans les locaux du 3e district de la police judiciaire de Paris.

    Je ne comprends pas ce qu’on lui reproche : « Pratiques sexuelles extrêmes imposées, étranglements, coups violents, humiliations, menaces de mort et même possible contamination à un virus », ce n’est pas ce qu’on appelle « Faire ses preuves », en Macronie ?

  • Ari Boulogne, le fils illégitime d’Alain Delon, retrouvé mort à Paris - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/faits-divers/ari-boulogne-le-fils-illegitime-dalain-delon-retrouve-mort-a-paris-20-05-

    Ari Boulogne, photographe de 60 ans, a clamé pendant des décennies être le fils d’Alain Delon, ce que le monstre du cinéma français a toujours contesté. Sa mère, Nico, mannequin et chanteuse du célèbre groupe Velvet Underground, décédée en 1988, a toujours affirmé que son fils était le fruit d’une liaison éphémère avec le comédien, au début des années 1960.

    Ari Boulogne, né Christian Aaron Päffgen, avait déposé en septembre 2019 une demande de reconnaissance en paternité devant le tribunal judiciaire d’Orléans (Centre-Val de Loire), Alain Delon possédant une résidence dans le Loiret. En août 2020, le tribunal avait déclaré « la juridiction française territorialement incompétente ». Une décision confirmée en appel en septembre 2021, car « Alain Delon rapporte la preuve que son domicile est en Suisse », où il réside depuis 1984, selon le jugement de la cour d’appel d’Orléans. Ari Boulogne avait chargé son avocat de se pourvoir en cassation. Le pourvoi devrait très prochainement aboutir. Un combat qui pourrait être désormais porté par ses deux enfants.

    Alain Delon a toujours nié être le père biologique de cet enfant qui a toutefois été en grande partie élevé par Édith, la mère d’Alain Delon. Celle-ci l’a ensuite adopté, avec son deuxième mari, Paul Boulogne, qui lui a donné son nom. Dans son autobiographie (« L’amour n’oublie jamais », éditions Pauvert), Ari Boulogne s’est épanché sur sa relation fusionnelle avec sa mère, qui l’avait plongé dans la toxicomanie. « De mes 16 ans jusqu’à la fin, nous avons partagé la même drogue, la même seringue. C’était une manière d’être ensemble », avait-il confié en 2018 au JDD.

  • Condamné pour avoir drogué une collaboratrice, l’ex-patron de l’Institut Montaigne se désiste de son appel
    https://www.leparisien.fr/faits-divers/condamne-pour-avoir-drogue-une-collaboratrice-lex-patron-de-linstitut-mon

    « Cette affaire fut épique en termes de rapport de force avec le parquet et le gouvernement qui ont tout fait pour le protéger. C’est ce chemin qu’il faut suivre en matière de violences sexuelles », a réagi l’avocat de Sophie Conrad, Arié Alimi.

    La décision du tribunal de retenir l’intention sexuelle avait amené Sophie Conrad à déposer une plainte distincte pour « tentative de viol ». L’enquête est toujours en cours. Une autre plainte, accusant les enquêteurs parisiens de partialité dans ce dossier, a été confiée début janvier à un juge d’instruction lillois.

  • « Une maladresse » : à Toulouse, des policiers demandent aux écoles de compter les absents pour l’Aïd - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/faits-divers/une-maladresse-a-toulouse-des-policiers-demandent-aux-ecoles-de-compter-l

    Des policiers ont envoyé un mail aux chefs d’établissements de Toulouse pour leur demander de « fournir les chiffres de l’absentéisme le jour de l’Aïd », qui marque la fin du ramadan.

  • Festival de Cannes : la Palme d’or du greenwashing
    https://disclose.ngo/fr/article/festival-de-cannes-la-palme-dor-du-greenwashing

    Voyages en jets privés et en hélicoptères, séjours sur des yachts… Pour compenser les émissions de CO2 générées par les déplacements et l’accueil des stars, la direction de l’événement se vante de financer des projets écologiques à travers le monde, dont le principal, situé au Zimbabwe, a tout de la fiction. Lire l’article

  • Demande de l’UJFP au Premier Ministre canadien de ne pas extrader Monsieur Hassan Diab suite à un jugement inique
    Sonia Fayman 09/05/23 UJFP
    https://ujfp.org/lettre-de-sonia-fayman-au-premier-ministre-canadien-sur-la-situation-juridique

    Paris, le 8 mai 2023

    Monsieur le Premier Ministre,

    Nous nous permettons d’attirer votre attention sur la situation tout à fait critique du professeur Hassan Diab, citoyen canadien, condamné à une peine de prison à perpétuité par la justice française qui a, par ailleurs, demandé à votre gouvernement de l’extrader.

    Au regard de différents éléments, on peut affirmer que ce jugement a été obtenu à la suite d’un déni de justice ; entre autres parce que la cour n’a pas tenu compte du travail approfondi de deux juges français anti terroristes, Jean-Marc Herbaut et Richard Folzer, qui avaient conclu que les preuves avancées ne résistaient pas à l’analyse. Leur conclusion avait finalement abouti à la libération de M. Diab alors qu’il avait déjà effectué trois ans en prison.

    Le seul aspect positif de ce procès est qu’il a permis aux parties civiles d’être entendues quarante ans après les faits. On se doit de souligner que tout cela s’est fait sur fonds de consensus acceptant, sans aucune preuve tangible, la culpabilité de M.Hassan Diab.

    Le juge Herbaut, entendu à la barre, a exposé comment de fausses preuves ont été remises sur la table au mépris de toute réalité et du travail de déconstruction de ce qu’il convient d’appeler de fausses preuves. Face à une telle évidence, le tribunal est resté de marbre et a prononcé cette sentence inique. N’est-il pas légitime de se demander si la justice française ne s’est pas contentée d’un coupable idéal alors que le criminel ayant commis cet horrible et injustifiable attentat court toujours ? (...)

  • Manifestations contre la réforme des retraites : un rapport dénonce l’« instrumentalisation » de la garde à vue à des fins de maintien de l’ordre.
    La Contrôleure générale des lieux de privation de liberté dénonce, dans un rapport publié mercredi 3 mai, des gardes à vue « dépourvues de base légale » et s’inquiète d’une « banalisation de l’enfermement » à titre préventif.
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/05/03/manifestations-contre-la-reforme-des-retraites-un-rapport-denonce-l-instrume

    Ce rapport accablant met en évidence de « graves atteintes aux droits fondamentaux », des gardes à vue « dépourvues de base légale » et fait part de ses « vives inquiétudes » face à cette « banalisation de l’enfermement ».

    Dans un courrier envoyé au ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, qui a été destinataire de ce rapport le 17 avril, la contrôleure générale, Dominique Simonnot, ne se contente pas de constater les « carences alarmantes » détectées dans le travail des agents qui ont procédé aux interpellations. Elle en attribue en grande partie la responsabilité aux « instructions » données par la Préfecture de police et le parquet de Paris, encourageant un recours massif aux interpellations « à titre préventif ».

    Cette approche « préventive » du maintien de l’ordre, qui n’est prévue par aucun texte de loi, « révèle ainsi non seulement une instrumentalisation des mesures de garde à vue à des fins répressives, mais également un dévoiement de l’autorité judiciaire, dont le rôle constitutionnel (…) n’est pas de garantir la sécurité juridique des mesures de police, a fortiori lorsqu’elles ont sciemment été prises en méconnaissance de la loi ».

    • Dominique Simonnot, c’est comme la LDH, faudrait peut-être voir à envisager de la dissoudre :
      https://www.huffingtonpost.fr/justice/article/gerald-darmanin-repond-a-dominique-simonnot-sur-les-gardes-a-vue-prev

      Dans sa réponse en date du 2 mai Gérald Darmanin fait valoir que la contrôleuse « excède ses compétences, notamment lorsqu’elle dénonce “une instrumentalisation des mesures de garde à vue à des fins répressives” ».

    • « Les instructions données par la préfecture de police et le parquet de Paris, de même que le classement sans suite de 80% des procédures , révèlent un recours massif, à titre préventif, à la privation de liberté à des fins de maintien de l’ordre public, dénonce Dominique Simonnot. Conformément à la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’Homme, le droit français conditionne pourtant expressément le recours à une mesure de garde à vue à l’existence d’un soupçon caractérisé quant à la commission ou la tentative d’infraction. »
      https://www.francetvinfo.fr/societe/prisons/retraites-la-controleuse-generale-des-lieux-de-privation-de-liberte-den
      ce qui laisse 20% de possible incarcération alors que la surpopulation carcérale atteint un nouveau record en fRance.
      https://seenthis.net/messages/979544
      le rapport en question du #CGLPL
      https://seenthis.net/messages/1001545

    • Dominique Simonnot : « Je n’ai pas été nommée pour plaire au pouvoir » | Mediapart
      https://www.mediapart.fr/journal/france/030523/dominique-simonnot-je-n-ai-pas-ete-nommee-pour-plaire-au-pouvoir

      La Contrôleuse des lieux de privation de liberté constate « un recours massif » aux gardes à vue pendant les manifestations contre la réforme des retraites, « à titre préventif » et « à des fins de maintien de l’ordre public ». Gérald Darmanin estime qu’elle « excède ses compétences ». Elle réagit sur Mediapart.

    • Donc les gardes à vue que vous avez vues, vous, étaient majoritairement abusives ?
      Exactement. Et je le regrette. C’est un peu aberrant. Je comprends que c’est très compliqué, qu’il y a beaucoup de monde, que les policiers n’en peuvent plus, que leur métier est très dur. Bien sûr qu’il faut arrêter ceux qui s’en prennent aux policiers : on a vu des images épouvantables de violences contre les policiers, personne ne peut les cautionner. Mais le boulot des policiers, c’est de garder leurs nerfs, et d’arrêter ceux qu’il faut arrêter. La loi, c’est la loi, et c’est tout. On ne peut pas s’asseoir sur la loi dès qu’il y a un évènement particulier…

      À l’issue de ces gardes à vue abusives, il n’y a pas de recours possible ?
      Non. Et les conditions de garde à vue sont particulièrement immondes. Je vous assure qu’il faut avoir le cœur bien accroché pour entrer dans ces cellules. Au commissariat de Nice, des avocats ont noté ce que nous constatons souvent : des cellules ignobles, des draps avec des couvertures dégueulasses, des matelas qui ne sont pas désinfectés, des toilettes ignobles, sans chasse d’eau, ou qu’il faut actionner de l’extérieur. Résultat : l’État vient d’être condamné par le tribunal administratif de Nice à améliorer en urgence les cellules sous peine d’astreintes financières. Nous l’avions déjà signalé, le ministre de l’intérieur n’a pas voulu nous écouter. Je salue l’action des avocats qui se saisissent de ces sujets. C’est par le droit qu’on y arrivera, puisque politiquement cela semble impossible. Il faut dire aux Français combien ça nous coûte à tous de ne pas se tenir conformément à la loi. C’est d’ailleurs la même chose sur la surpopulation carcérale : le fait qu’il n’y ait pas plus de détenus que de places de prison, ça viendra avec des recours d’avocats au nom de leurs clients, qui vont faire condamner l’État. Il faut faire payer l’État.

    • Gardes à vue abusives : « Je me sens insulté », Nuñez réagit au rapport de la Contrôleuse des prisons - Le Parisien
      https://www.leparisien.fr/faits-divers/gardes-a-vue-abusives-je-me-sens-insulte-nunez-reagit-au-rapport-de-la-co

      […]
      « C’est totalement faux, je ne passe aucune instruction sur les interpellations préventives, a réagi ce mercredi matin le préfet de police de Paris Laurent Nuñez, invité sur CNews. Je me sens insulté, offensé quand j’entends dire ça. Je demande à mes effectifs de faire cesser des infractions. Je demande d’interpeller uniquement les auteurs de ces infractions. »

      Le préfet de police s’est justifié en recontextualisant les nombreuses gardes à vues qui ont suivi les manifestations contre la réforme des retraites : « Ce sont des interpellations massives, dans des cortèges sauvages » où sont commis des « incendies, des dégradations ». « Il est parfois difficile de caractériser la nature de l’infraction dans un groupe », dit-il, pour expliquer le nombre élevé de personnes relâchées sans poursuite.

      « Scènes collectives de violences »
      « Par nature, les scènes collectives de violences telles que celles concernées par les contrôles rendent complexes aux services enquêteurs l’attribution de la responsabilité individuelle, dans le temps de la garde à vue, au sens pénal », a également répondu Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, dans un courrier adressé à Dominique Simonnot.

      « On pourra regretter que le rapport, malgré la consultation de procédures judiciaires individuelles, ne cite jamais les références de celles dont certaines citations sont extraites, rendant particulièrement complexe l’apport d’éléments de réponse sur la forme et le fond », a-t-il déploré.

    • La susceptibilité de Nuñez a de quoi interroger. Il n’accepte aucune vexation comme si toutes les exactions n’étaient pas documentées.
      https://www.hrw.org/fr/news/2023/05/04/alerte-aux-restrictions-de-lespace-de-la-societe-civile-en-france
      Est-il aussi chatouilleux que Darmanin ? Celui-ci déclarait s’étouffer, en entendant parler de violences policières, juste après les meurtres de George Floyd, de Cédric Chouviat ... et de tant d’autres victimes de la police.

  • Retraites : le FN/RN de Marine Le Pen, l’autre parti du capital | Minuit dans le siècle
    https://spectremedia.org/minuit-dans-le-siecle/?playing=1293

    Le Front national devenu récemment Rassemblement national (FN/RN) a indéniablement conquis une frange de l’électorat populaire au cours des quatre dernières décennies. Pour autant, défend-il un programme favorable aux intérêts matériels des classes populaires ? Pas le moins du monde, comme on le montre dans cet épisode avec l’économiste Denis Durand. Durée : 38 min. Source : Spectre

    https://episodes.castos.com/60c88ecb8244e2-60091627/a207c241-b842-4fb6-947e-90749fb68b71-EpDenisDurand.mp3

    • On constate ici, à juste titre, la continuité idéologique existant entre la droite libérale et l’extrême droite, notamment pour ce qui concerne la conception du rôle de l’État dans le maintien de l’économie capitaliste.

      Pour autant, on semble considérer que l’opposition au « fascisme » représente non seulement une fin en soi, mais une priorité, s’appuyant sur maintes références historiques parfaitement valides.

      Chaque période historique n’est-elle pas singulière ? N’y a t-il pas lieu de déterminer les continuité et les rupture, afin d’éviter les erreurs d’appréciation de la réalité ?

      On retrouve, de mon point de vue, toute l’ambiguïté de l’antifascisme : c’est au nom de cet antifascisme épidermique que nombre de personnes ont voté à deux reprises et retourneront voter contre Le Pen aux élections, sans forcément faire le bilan d’une situation politique actuelle où les décisions politiques les plus autoritaires s’installent au sein de démocraties ordinaires.

      Ces décisions politiques les plus autoritaires et liberticides sont mises en œuvre par un personnel politique tout à fait classique et « non-fasciste », arrivé au pouvoir à l’issue d’un barrage contre l’extrême droite.

      Alors certes, on sait, que le RN est démagogue, qu’il n’a aucune cohérence politique et qu’il est prêt à raconter tout et son contraire pour arriver au pouvoir mais qu’en est-il des responsabilités de cette gauche (d’où est issu, rappelons-le, Macron) à cette situation ?

      De ce point de vue, l’analyse du capitalisme monopoliste d’État et des « problèmes de la gauche » pour contre-argumenter vis à vis de Le Pen sur le rôle de l’État, qui est évoquée à la fin de ce document me semble quand même assez ras du plancher car elle ne renvoie essentiellement qu’à une perspective électorale.

    • Toujours sur le sujet, en complément de l’exemple donné par @mad_meg : ce retour à chaud de l’action menée cet après-midi au stade de France où nous étions quelques personnes (pas seulement la CGT !) à distribuer des cartons et des sifflets afin de permettre aux supporters d’exprimer leur opposition à la réforme des retraites, à la 49,3e’.

      On a eu affaire, vers 19 heures, à un troupeau d’une centaine de supporters ultras nantais, qui se sont montrés particulièrement teigneux contre nous. Je ne sais pas vraiment comment on pourrait qualifier ces personnes mais ils présentaient tous les attributs, jusqu’à la caricature, des bandes fascistes, sans avoir la certitude qu’ils l’étaient.

      Tout ça pour un bide total. La 49,3e‘ est passée complètement inaperçue ; pire, le commentateur de la TV s’est fait un plaisir de signaler « quelques timides sifflets »...

      Décidément le sport, faut vraiment le prendre à la racine pour en venir à bout. A méditer pour les JO…

      Toujours est-il que cela me semble être une métaphore assez pertinente de la situation : des bandes virilistes et folkloriques – mais incontestablement dangereuses, localement – qui illustrent assez bien le climat de violence sociale du moment, des bataillons de CRS protégeant un pouvoir présidentiel ultra confiné (dans les vestiaires) et une masse de spectateurs avides de jeux.

      Mieux vaudrait ne pas considérer qu’il s’agisse de fascisme (passé ou à venir), car nous y sommes et c’est cela qu’il faut traiter dès maintenant.

    • « Il prônait des valeurs de famille et d’honneur » : qui est François Jay, l’ancien allié du RN mis en examen pour proxénétisme à Bordeaux ?
      Par Marie-Hélène Hérouart
      Publié le 03/05/2023 à 17:46 , Mis à jour le 04/05/2023 à 10:45
      Interpellé après un an d’enquête menée par la police nationale, François Jay, un ancien allié du RN, a été mis en examen pour proxénétisme et blanchiment aggravés, vendredi. Interpellé après un an d’enquête menée par la police nationale, François Jay, un ancien allié du RN, a été mis en examen pour proxénétisme et blanchiment aggravés, vendredi.

      Inscrit sur la liste RN-Siel en 2014, François Jay a siégé pendant un an au conseil municipal de Bordeaux, en remplacement de Jacques Colombier. Propriétaire de nombreux biens immobiliers, il a été mis en examen pour proxénétisme aggravé, vendredi.

      Le Figaro Bordeaux

      Sur son téléphone, qui bascule directement sur répondeur, une voix féminine enjouée lance d’un ton chantant : « Bonjour, laissez un message à François Jay ». Interpellé et placé en garde à vue du 23 au 25 avril après un an d’investigations menées par la police nationale de Bordeaux, François Jay est bien le « proxénète profiteur » désigné par l’enquête, selon une information dévoilée par Sud Ouest et confirmée au Figaro par une source proche du dossier. L’ancien conseiller municipal de Bordeaux, mis en examen vendredi pour proxénétisme et blanchiment aggravés, est accusé d’avoir été à la tête d’un « réseau de prostitution de femmes asiatiques dans l’agglomération bordelaise ». Il aurait agi aux côtés d’un trentenaire de nationalité chinoise, arrêté simultanément.

      « Il n’était pas vraiment Rassemblement national (RN), il était étiqueté Souveraineté, indépendance et libertés (Siel) », réagit auprès du Figaro Nicolas Florian. Et c’est à ce titre que François Jay, troisième sur la liste RN-Siel, a siégé au conseil municipal de la Ville à partir de 2018 en remplacement de Jacques Colombier (RN), tout juste élu député européen. Malgré leur alliance pour les municipales de 2014, le parti d’extrême droite et Siel avaient alors coupé les ponts, deux ans plus tôt, en raison de la tournure « identitaire » de la formation menée par Paul-Marie Coûteaux, précise Jimmy Bourlieux, délégué du RN en Gironde. Un lien « ténu », selon ce dernier, qui souligne par ailleurs que « même s’il était sortant, François Jay n’a pas été reconduit, même à une position inéligible, sur la liste municipale du RN en 2020 ».

      Il avait une tolérance zéro sur l’immigration et la délinquance
      Nicolas Florian, ancien maire de Bordeaux (LR)

      Maire de Bordeaux au moment du passage de François Jay au conseil municipal, Nicolas Florian se souvient d’un élu qui « prônait un certain nombre de valeurs, qui parlait de famille et d’honneur ». « C’était aussi un opposant par principe sur les questions de vivre ensemble. Il fallait frapper fort, avec une tolérance zéro sur l’immigration et la délinquance. Mais, il n’était pas très à l’aise avec les questions de logements », ajoute encore l’ancien édile. Et pour cause : le sexagénaire est propriétaire de très nombreux biens immobiliers (maisons, appartements, immeubles, garages) à Bordeaux et au Lège Cap Ferret. Ce sont ces lieux qu’il est soupçonné d’avoir mis à disposition pour des activités de prostitution « en profitant de faveurs sexuelles de temps en temps », selon le parquet de Bordeaux, au moment « collecter les loyers ».

      Un autre politique local évoque un homme ayant la réputation de « traîner dans pas mal d’affaires louches », aperçu au bras « d’une Ukrainienne de 19 ans » avec qui il « avait l’air d’entretenir une relation peu saine ». François Jay était également très proche de l’association d’extrême droite Bordeaux nationaliste, à qui il prêtait des locaux. Depuis la dissolution du groupe par Gérald Darmanin début février, les lieux sont occupés « gracieusement » par la Bastide Bordelaise, qui n’a pas souhaité répondre à nos sollicitations.

      Placé sous contrôle judiciaire en échange d’une caution de 100.000 euros, François Jay, comme le second mis en cause dans cette affaire, est présumé innocent. Son supposé complice a quant à lui été placé en détention provisoire à la prison de Gradignan.

      Le pus infect touche des millions dans la prostitution mais avec 100.000€ il est libre, vive l’amérique !

  • Une enquête ouverte après une plainte contre Gérald Darmanin pour « complicité de disparition forcée » d’un Tchétchène - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/faits-divers/une-enquete-ouverte-apres-une-plainte-contre-gerald-darmanin-pour-complic
    https://www.leparisien.fr/resizer/Tg2weKylU1NHHv1NZzl4qiIkrvQ=/1200x675/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/leparisien/RLOOUABOL5AEXJC6R3FN5TEVFA.jpg
    Voilà pourquoi il attaque la LDH…

    Avant l’invasion de l’Ukraine en février 2022, les relations entre Moscou et Paris étaient bonnes notamment sur l’épineux dossier tchétchène, après l’assassinat de Samuel Paty. C’est dans ce contexte qu’une juge du pôle crimes contre l’humanité du tribunal de Paris enquête sur une plainte pour « complicité de disparition forcée » visant deux préfets et le ministre de l’Intérieur français Gérald Darmanin après l’expulsion controversée d’un Tchétchène en Russie en avril 2021, selon une source proche du dossier, a révélé l’AFP ce jeudi.

    Une source judiciaire a confirmé l’ouverture de cette information judiciaire à la suite de la plainte avec constitution de partie civile de la Ligue des droits de l’Homme (LDH), de l’épouse et des enfants de Magomed Gadaev, un opposant notoire au dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov mais présenté par les autorités françaises comme affilié à la mouvance islamiste. Pour Manon Fillonneau, chargée du dossier migratoire à Amnesty International, cette enquête « est une bonne nouvelle » parce que ces expulsions ou tentatives sont « contraires au droit international » et ont valu « trois condamnations à la France en 2022 par la CEDH », la Cour européenne des droits de l’Homme.

    • Après de longs démêlés judiciaires, la Cour nationale du droit d’asile (CNDA) rend le 10 mars 2021 un avis estimant contraire au droit international son éventuelle expulsion vers la Russie. Le ministère de l’Intérieur prend néanmoins un arrêté ordonnant son expulsion vers Moscou le 8 avril 2021, exécuté le lendemain.
      [...]
      La plainte d’avril 2021 pour complicité de disparition forcée, de détention arbitraire, d’actes de torture et de barbarie, ainsi que mise en danger délibérée de la vie d’autrui vise aussi nommément Seymour Morsy, alors préfet de la Haute-Vienne et Didier Lallement, alors préfet de police de Paris.

      Gérald Darmanin, signataire par délégation de l’arrêté d’expulsion du 8 avril 2021, est aussi mis en cause par l’avocat des plaignants, Me Arié Alimi, car il a « collaboré avec les autorités russes et tchétchènes pour la disparition d’un demandeur d’asile. » [...] Une plainte distincte à la Cour de justice de la République a été classée en septembre 2021. Sollicité, le ministère de l’Intérieur n’a pas répondu dans l’immédiat.

      Bon anniversaire Gérald !

    • Un autre article de la VDN (7/04/2023) :

      Né en 1984 en Tchétchénie, engagé dans la rébellion tchétchène en 2002, Magomed Gadaev dit avoir tenté d’échapper au pouvoir tchétchène à partir de 2006 et avoir fait l’objet de violences, d’arrestations et de détentions. Il obtient en 2010 le statut de réfugié en Pologne, puis se rend en France en 2012, qui lui refuse l’asile.

      En 2019, le préfet de Haute-Vienne (centre-ouest), où réside M. Gadaev, entame une démarche pour obtenir sa réadmission vers la Pologne. M. Gadaev, connu au sein de la communauté tchétchène de France mais fiché « S » depuis 2013 par les services de sécurité, est « une menace pour l’ordre et la sécurité publics », justifient alors les autorités françaises, arguant qu’il « évolue dans la mouvance islamiste liée à la rébellion tchétchène ».

      Mais Varsovie refuse. Après de longs démêlés judiciaires, la Cour nationale du droit d’asile (CNDA) rend le 10 mars 2021 un avis estimant contraire au droit international son éventuelle expulsion vers la Russie. Le ministère de l’Intérieur prend néanmoins un arrêté ordonnant son expulsion vers Moscou le 8 avril 2021, exécuté le lendemain.

      Quelques mois après l’assassinat de l’enseignant français Samuel Paty, le 16 octobre 2020, par un jeune réfugié de cette région du Caucase, la France a en effet accéléré les expulsions des ressortissants tchétchènes.

      M. Darmanin s’est rendu à Moscou pour en discuter les modalités, suscitant des critiques d’associations sur le risque de tortures voire d’exécutions illégales.

      La plainte d’avril 2021 pour complicité de disparition forcée, de détention arbitraire, d’actes de torture et de barbarie, ainsi que mise en danger délibérée de la vie d’autrui vise nommément Seymour Morsy, alors préfet de la Haute-Vienne et Didier Lallement, alors préfet de police de Paris.

      Mais M. Darmanin, signataire par délégation de l’arrêté d’expulsion du 8 avril, est aussi mis en cause par l’avocat des plaignants, Me Arié Alimi, car il a « collaboré avec les autorités russes et tchétchènes pour la disparition d’un demandeur d’asile. »

      « (Ses) actes récents confirment sa proximité idéologique avec ces régimes », a aussi lancé l’avocat, au lendemain de déclarations de M. Darmanin mettant en cause la LDH, fustigées à gauche et par des associations.

      https://www.lavoixdunord.fr/1313196/article/2023-04-07/une-plainte-pour-complicite-de-disparition-forcee-vise-deux-prefets-et-

  • Quand une note des renseignements fait l’éloge des Soulèvements de la Terre, Gaspard d’Allens
    https://reporterre.net/Quand-une-note-des-renseignements-fait-l-eloge-des-Soulevements-de-la-Te

    Depuis plusieurs mois, les autorités ont dans le collimateur Les Soulèvements de la Terre — l’un des collectifs organisateurs de la mobilisation à Sainte-Soline (Deux-Sèvres) contre les mégabassines. Reporterre s’est procuré une note des renseignements généraux datée de novembre 2022 qui révèle le long travail d’investigation mené par les services de police sur le mouvement. À l’époque, Le Parisien l’avait déjà citée dans un article.

    En filigrane, la police reconnaît « l’ingéniosité », « l’intelligence » et « la communication parfaitement maîtrisée » des activistes qui ont su rallier autour d’eux intellectuels, associations et syndicats pour créer un véritable mouvement social de l’eau et devenir « un acteur majeur de la contestation écologique radicale ».

    Les renseignements voient Les Soulèvements de la Terre comme une véritable menace. Ce qui expliquerait d’ailleurs le discours du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, qui réclame leur dissolution.

    Les Soulèvements de la Terre : révélations sur le fer de lance de l’écologie radicale en France, 20 décembre 2022
    https://www.leparisien.fr/faits-divers/les-soulevements-de-la-terre-revelations-sur-le-fer-de-lance-de-lecologie

    C’était le 11 décembre en fin d’après-midi, jour de l’arbre de Noël de la société Lafarge à Bouc-Bel-Air (Bouches-du-Rhône). Vêtus de combinaisons blanches et masqués, plus d’une centaine d’activistes se sont introduits en force dans l’usine du cimentier

    #paywall..

    #renseignements #police #écologie #Soulèvements_de_la_Terre #transversalité #écosabotage #désarmement

  • Un non-voyant porte plainte pour violences contre un chauffeur Uber qui refusait de le transporter avec son chien guide
    https://www.leparisien.fr/faits-divers/hors-de-controle-un-chauffeur-uber-refuse-de-prendre-en-charge-et-brutali

    Par Caroline Piquet Le 13 mars 2023

    Anthony Martins-Misse, dynamique chef d’entreprise non-voyant et judoka paralympique de 33 ans, ne se sépare jamais de son chien guide d’aveugle, Nepia. Ce lundi 6 mars à Paris, il est 8h45 lorsqu’il commande un VTC sur la plateforme Uber, accompagné de sa belle-mère et de sa fille, qu’il doit déposer à l’école. Mais une fois sur place, le chauffeur refuse de faire monter Nepia à bord de son véhicule.

    « Je lui réponds calmement que c’est contraire à la loi. Et que s’il refuse la prise en charge, il risque une amende et la suspension de son compte par Uber », relate Anthony, que nous avons rencontré. L’article 88 de la loi n° 87-588 du 30 juillet 1987 garantit en effet l’accès des chiens guides d’aveugles à tous les transports, sous peine d’une amende allant jusqu’à 450 euros.

    Anthony, qui a déjà essuyé plusieurs refus de chauffeurs Uber pour faire monter son chien dans le véhicule, filme systématiquement ses courses. Dans la vidéo des faits, que nous avons pu consulter, on peut voir le chauffeur inviter Anthony à réserver un chauffeur avec l’option — payante — permettant de voyager avec un animal à bord. « Cela ne concerne évidemment pas les chiens guide d’aveugle », s’exaspère Anthony. « Je comprends que cela soit inquiétant et angoissant de faire monter un chien aussi grand que le mien dans une voiture. C’est pour ça que je propose systématiquement qu’il monte dans le coffre. »
    « Effacez la vidéo, sinon je ne vous prends pas »

    Le chauffeur avance qu’il serait allergique aux chiens. Une passante, se présentant comme infirmière, se mêle à la conversation, et prévient à son tour que la loi lui interdit ce refus de prise en charge. Elle lui lance qu’en cas d’allergie, il lui suffit de mettre un masque. Le chauffeur semble enfin consentir à faire monter Anthony.

    Le chef d’entreprise, pensant avoir eu gain de cause, s’apprête à faire monter son chien dans le coffre. Mais le chauffeur refuse tout net. Le ton monte. « Effacez la vidéo, sinon je ne vous prends pas », lance ce dernier. « Il me touche au niveau du sternum. Je dois lui dire à six reprises, de façon un peu virulente, de ne pas me toucher », rapporte Anthony.

    Le chauffeur finit par dire qu’il va prendre le chien. « Je ne vais pas te laisser dans la merde », l’entend-on promettre. Mais il veut d’abord faire une réclamation auprès d’Uber. Alors que le chauffeur est en train de pianoter sur son téléphone, Anthony se décide à ouvrir la portière arrière, et fait monter son chien à bord. La situation dégénère. Sur les images, on voit le chauffeur se ruer, en hurlant, sur Anthony.
    Il tire la chienne « comme un fou »

    La suite, très tendue, n’est pas visible. Selon le récit d’Anthony, le chauffeur lui aurait « mis un coup dans les côtes ». « Je le tire contre moi pour le bloquer et je lui dis de se calmer », rapporte Anthony. « Il me lâche, je le lâche et il part comme une furie de l’autre côté du véhicule. Il ouvre la porte côté passager arrière gauche, et il attrape Nepia, alors que j’essaie de mon côté de la faire sortir. Il la tire comme un fou, et je retrouve Nepia sur la banquette alors qu’elle était au sol ».

    On entend le chauffeur, hors de lui, crier qu’il « ne veut pas du chien dans la voiture » qu’il a payée 60 000 euros. « Il était hors de contrôle », dénonce Anthony.

    Anthony, choqué, se met en retrait, et se décide à remonter chez lui. « J’ai laissé mon chien à la maison, en me disant qu’elle avait besoin de se reposer. J’ai sacrifié mon confort dans l’autonomie à cause d’un chauffeur qui a refusé de me prendre en charge et qui m’a agressé. »
    « Ce chauffeur n’était ni formé, ni informé »

    Mardi 7 mars, Anthony a déposé plainte contre le chauffeur pour violences sur personne vulnérable. « Cette affaire symbolise tout un pan des situations que nous vivons au quotidien. J’ai la boule au ventre quand j’appelle un VTC sur Uber. » Ce lundi, selon nos informations, un médecin-légiste a prescrit à Anthony une ITT de 4 jours.

    Un cas loin d’être isolé, selon Me Matthieu Juglar, l’avocat d’Anthony. « Ce sont des professionnels qui facturent des sommes passablement élevées, en affirmant que les chiens d’assistance sont acceptés à bord. Or, ce n’est pas le cas. Manifestement, ce chauffeur n’était ni formé, ni informé. Les sanctions, pour être dissuasives, devraient être financières. »

    Le Centre indépendant d’éducation (CIE) - Chiens guides du cœur, propriétaire de Nepia, a déposé plainte également pour ce refus d’accès, et pour les violences infligées à l’animal. « Après les faits, Nepia a été réticente à l’idée de monter dans une voiture, et était inhabituellement stressée au guidage », dénonce Lucas Granit, chargé de développement du CIE. « On a de plus en plus de bénéficiaires qui n’osent plus utiliser ce service. C’est intolérable ». Contacté, le parquet de Paris n’a pas donné suite à nos sollicitations.
    Uber suspend le chauffeur, le gouvernement condamne

    Uber a pour sa part condamné cette « discrimination grave » et affirme avoir « le jour même procédé à la suspension définitive du compte du chauffeur ». « La prise en charge d’un passager et de son chien d’assistance est obligatoire et inscrite dans la loi. Nous le rappelons régulièrement aux chauffeurs lorsque nous les sensibilisons au handicap », a ajouté un porte-parole de la plateforme, dans un cours communiqué transmis au Parisien.

    Anthony souhaite interpeller le gouvernement, pour lui demander de renforcer le statut du chien d’assistance. « Il ne faut plus décorréler le chien du maître. Refuser le chien, cela doit signifier refuser la personne. Une agression du chien, c’est aussi une agression de son maître. Quand ce chauffeur s’en prend physiquement à Nepia, il s’en prend à mes yeux. »

    Contactée par Le Parisien, Geneviève Darrieussecq, ministre déléguée chargée des Personnes handicapées, a condamné « avec la plus grande fermeté cette infraction » et apporté « évidemment tout [son] soutien à M. Misse ». « Je demande à Uber de veiller au futur à la sensibilisation et la formation de ses conducteurs et de sanctionner tout manquement immédiatement », a ajouté la ministre.

    Après la bousculade, on peut entendre dans la vidéo une personne tenir des propos xénophobes envers le chauffeur. « Je ne sais pas qui a tenu ces propos. Je les condamne avec la plus grande fermeté », a dénoncé Anthony.

  • Le directeur du parti « Les Centristes » en garde à vue pour trafic de cocaïne de synthèse
    https://www.leparisien.fr/faits-divers/le-directeur-du-parti-les-centristes-en-garde-a-vue-pour-trafic-de-cocain

    Selon nos informations, recoupées de source judiciaire, Nicolas Jeanneté, 57 ans, a été interpellé ce lundi par les policiers de la brigade des stupéfiants (BS) de la police judiciaire parisienne dans le XVIe arrondissement de Paris et placé en garde à vue en fin de journée. Directeur du parti Les Centristes mais également élu à la mairie de Paris dans le XVe arrondissement, chargé notamment de la sécurité, il est soupçonné de s’être livré… à un trafic de stupéfiants lors de soirées dites « chemsex », ces soirées au cours desquelles les participants ingèrent d’importantes quantités de drogues afin d’améliorer leurs performances sexuelles.

    […]

    Sur les réseaux sociaux pourtant, l’élu centriste ne manque pas d’audace et de pourfendre les fléaux de la drogue. « Lors du dernier conseil de Paris, j’ai alerté sur les effets dévastateurs de cette nouvelle drogue 3MMC consommée dans les soirées chemsex. Déjà neuf overdoses. J’ai réclamé des permanences gratuites anonymes avec addictologues et soutien psychologique », écrivait le quinquagénaire en novembre 2022 sur Twitter alors qu’il était déjà visé par l’enquête judiciaire. « Nous devons aider les bailleurs sociaux à expulser les dealers et leurs familles condamnés par la justice pour trafic de drogue », écrivait encore cet élu qui siège à la mairie de Paris dans le groupe Républicains, Centristes et Indépendants.

  • Deux AG post manifestation aux abords de République à Paris ce soir s’ajouteront aux blocages du jour (chantier de la piscine olympique à Saint-Denis) et en cours (TIRU, Derichebourg, ...)

    Cortège commun des chômeurs, précaires et galériens
    https://paris-luttes.info/assemblee-generale-le-15-mars-a-16782

    Le capitalisme contraint au #travail tj plus longtemps, tj plus souvent, dans des conditions toujours plus dégradées... Prenons le temps de vivre et de lutter ! Une poignée de personnes issues des luttes contre le #chômage et la #précarité proposent de faire cortège commun à la manif, rv à 13h, métro Varenne. Parmi les banderoles : « #Retraites, Chômage, #RSA ... En lutte contre le travail contraint » et « Contrer le contrôle ». (...) Pour réfléchir ensemble à nos modes d’intervention dans le mouvement contre la réforme des retraites, contrer les réformes en cours et gagner de nouveaux droits dans ce moment de mobilisation massive Pour créer des espaces d’auto-organisation, trouver les moyens d’agir collectivement, contre l’atomisation, et contribuer à bloquer la machine capitaliste de mise au travail généralisée… (...) assemblée générale à 19h

    Bloquer Paris - Appel à se retrouver après la manif du 15 mars
    https://paris-luttes.info/bloquer-paris-appel-a-se-retrouver-16786

    Pour contrer la dispersion, décider ensemble des appels des prochains jours, se rencontrer au-delà de nos fonctions sociales, organiser des actions

    voir @bloquerparis

    #grève #manifestation #assemblée_générale #blocage #Paris

  • Pierre Palmade, le crash du cocaïnomane invétéré - Le Temps
    https://www.letemps.ch/opinions/pierre-palmade-crash-cocainomane-invetere

    Après avoir fait trois blessés graves et entraîné la mort d’un enfant à naître dans un terrible accident de la circulation, l’humoriste semble avoir touché le fond. Les médias racontent cette spirale infernale

    L’éditorial de RTL va droit au but : « Il ne faut pas de complaisance vis-à-vis de ces acteurs maudits ou de ces stars dont on dit presque joliment qu’elles ne parviennent pas à échapper à leurs démons. On leur pardonnerait presque leurs écarts, leurs dérives et ils suscitent de la tendresse. […] Il y en a marre de l’artiste qui vient, sur les plateaux de télévision ou dans la presse people, pleurer à cause de ses addictions dans un exercice d’autodérision qui attendrirait son public. »

    Pour Pierre Palmade, dont Le Figaro raconte longuement « la descente aux enfers », ces démons de la drogue dataient de plusieurs années. Et ça s’est bien mal terminé ce week-end. Son domicile de Cély-en-Bière, en Seine-et-Marne, a été perquisitionné dimanche, deux jours après le grave accident de la route qui a impliqué l’humoriste vendredi vers 19h, selon les agences de presse, qui relaient une « source proche de l’enquête ». Entamée dans la matinée, la perquisition a pris fin dans l’après-midi, selon la même source, confirmant une information du Parisien. Une vingtaine de policiers et gendarmes ont été mobilisés.

    Un couple qui disposait d’une caméra embarquée dans son véhicule et se trouvait sur les lieux de l’accident a remis une vidéo à la police, a-t-on appris ce dimanche de source judiciaire, confirmant une autre information du Parisien, très en pointe sur ce sujet. Celle-ci va pouvoir exploiter ce document, dans l’espoir d’apercevoir les deux personnes en fuite qui accompagnaient l’humoriste dans son véhicule. Il s’agirait de deux passagers âgés d’une vingtaine d’années, appelés par la police à se rendre.

    Les jours de Pierre Palmade, grièvement blessé, n’étaient plus en danger samedi, selon sa famille. En revanche, aucune information officielle n’était disponible dimanche sur l’état de santé de trois autres personnes grièvement blessées dans l’accident. Un homme d’une quarantaine d’années au volant, sa belle-sœur trentenaire et le fils du conducteur, âgé de 6 ans, avaient été transportés vendredi soir avec un pronostic vital engagé dans différents hôpitaux de la région parisienne.

    D’après un cousin du conducteur joint dimanche soir par l’AFP, ce dernier était encore dans le coma et s’apprêtait à être opéré une cinquième fois. « Il est cassé de partout », a rapporté Babacan Yakut au sujet de son cousin maçon, évoquant des blessures aux jambes, aux bras et au dos. « On est choqués, trop choqués. Depuis trois jours, tout le monde est à l’hôpital. On fait des prières, on attend qu’il se réveille », a confié ce gérant de restaurant. L’enfant de 6 ans, cadet des trois enfants du conducteur, et la belle-sœur qui était enceinte au moment des faits et a fini par perdre son bébé, seraient toujours dans le coma.

    Enquête ouverte

    Le procureur de la République de Melun, Jean-Michel Bourlès, a déclaré que l’humoriste avait été testé positif à la cocaïne. « Les analyses toxicologiques ont mis en évidence que Pierre Palmade conduisait sous l’emprise de produits stupéfiants. » Une enquête a donc été ouverte pour homicide et blessures involontaires qui ont entraîné une incapacité totale de travail supérieure à trois mois, par conducteur sous l’emprise de produits stupéfiants. Un pompier a témoigné sur TF1 de ce terrible fait divers.

    🇫🇷 Accident de Pierre Palmade : “On estime qu’un décès sur cinq” est dû à un conducteur qui a consommé de la drogue https://t.co/dh7dbSLDFS
    — Revue de presse Police & Réalités (@PoliceRealites) 13 février 2023

    BFMTV a précisé que « Palmade faisait la fête avec de jeunes gens, deux escort-boys rencontrés sur les réseaux sociaux, et beaucoup de drogue. Il aurait voulu aller chercher à manger dans un hypermarché à proximité. Selon les analyses, sa prise de cocaïne était récente au moment de l’accident », précise aussi Le Matin.ch. Tous auraient consommé « des drogues de type chemsex par injection, de la 3MMC par exemple », selon le journal Centre Presse. « On a confiance dans le tribunal », a réagi Babacan Yakut, espérant une peine exemplaire.

    Compagnon de la nuit et de ses excès, Pierre Palmade avait déjà été condamné en 1995 à une amende pour consommation de cocaïne, alors qu’un vaste réseau de distribution de drogue, qui alimentait le show-business, venait d’être démantelé. En 2019, il avait aussi été placé en garde à vue pour « usage et acquisition de stupéfiants » après avoir été faussement accusé de viol. C’était « l’histoire de trop », promettait-il au Monde, auquel il expliquait avoir « repris de la cocaïne » ce soir-là après « des mois d’abstinence ». « Cette rechute m’a ramené à la réalité. C’est une leçon. […] Je veux me rétablir, sortir de cette maladie illégale », assurait-il….

    Dans cette vidéo de l’émission C à vous, publiée par La Dépêche du Midi, l’humoriste revenait sur sa consommation de drogue en l’évoquant au passé, « comme s’il était parvenu à tourner la page ». Au magazine people Gala, il confiait alors : « Je confondais métier et identité. » Mais « on ne guérit pas de l’addiction. On remporte juste des victoires successives, heure après heure. Il y a encore des situations – comme faire la fête – qu’on assimile aux produits. On doit les dissocier. Je le fais. Pas le choix. C’est ça ou j’y laisse la vie », disait-il il y a six ans.

    « La dépendance à la cocaïne est très sournoise […] C’est la drogue la plus sournoise que je connaisse », expliquait-il, toujours en 2019, sur le plateau de C à vous. « Je ne savais pas à 20 ans que c’était une maladie, je pensais que c’était un divertissement. J’ai subodoré à 30 ans que c’était un poison, à 40 ans, j’étais sûr que j’étais cocaïnomane et que j’allais dans le mur. » Aujourd’hui, il va bientôt avoir 55 ans et risque entre cinq et dix ans de prison.

    Autre polémique, le post Facebook ci-dessus parle des différences de traitement entre people et nobodies dans les faits divers sanglants. Et le magazine Public évoque aussi le faux pas de l’actrice Isabelle Mergault qui, sur Twitter, a exprimé la peine qu’elle avait pour son ami de toujours et son acolyte des Grosses Têtes. Très maladroitement, laissant penser aux internautes qu’elle n’avait pas de compassion pour les autres victimes. Elle a fini par s’excuser publiquement, non sans agacement :

    Oui bien sûr. Jai vu le nom de Pierre, j’ai réagi à chaud. Évidemment, bien évidemment que vous pensons tous aux 4autres passagers ! https://t.co/0aQrdK2pe8
    — Isabelle Mergault (@IsaMergault) 11 février 2023

    Le Figaro rappelle encore que Pierre Palmade s’était dévoilé « dans une autobiographie parue en 2019 : Dites à mon père que je suis célèbre (avec la collaboration d’Eric Libiot, Editions Harper Collins) ». Il y écrivait notamment : « Je m’en sors sans accident, sans maladie, sans dette, sans vrais ennemis, sans cadavre… Si je pouvais devenir Claude Rich après avoir été Gainsbourg… » Et confessant :

    J’ai l’impression d’avoir été une caricature du show-business

    • Accident de Pierre Palmade : le téléphone de l’humoriste retrouvé par les gendarmes - Le Parisien
      https://www.leparisien.fr/faits-divers/accident-de-pierre-palmade-le-mystere-du-telephone-disparu-de-lhumoriste-

      Dans le cadre d’une seconde enquête ouverte par le parquet de Melun pour « infraction à la législation sur les stupéfiants », des gendarmes ont finalement retrouvé le téléphone de Pierre Palmade. Son exploitation est en cours.

      Une enquête peut en cacher une autre. Alors que les policiers de Melun sont chargés d’élucider les circonstances du grave accident provoqué par Pierre Palmade sur une route départementale de Seine-et-Marne, le parquet de Melun a, selon nos informations, ouvert une seconde enquête judiciaire, cette fois pour « infraction à la législation sur les stupéfiants ». Cette procédure, confiée à la gendarmerie, vise l’usage et la détention de cocaïne de l’humoriste, positif à cette drogue lorsqu’il conduisait vendredi soir, ainsi que ses éventuels liens avec des dealers.

      Dans le cadre de cette enquête parallèle, les gendarmes de la brigade de recherches de Fontainebleau ont retrouvé le téléphone de l’humoriste dans sa maison de Cély-en-Bière (Seine-et-Marne). Contrairement à ce que nous avions indiqué dans un premier temps, l’appareil n’avait donc pas disparu mais était saisi dans le cadre de cette seconde procédure.

      L’exploitation de cet appareil pourrait s’avérer cruciale pour les policiers dans l’identification des deux passagers qui accompagnaient Palmade et ayant pris la fuite. Pour l’heure, les premières analyses n’ont pas révélé de données exploitables s’agissant des fuyards. La gendarmerie nationale est compétente pour les infractions commises sur le ressort de la commune où vivait l’artiste.

      Du matériel d’injection retrouvé

      En service de réanimation au Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne), sans que ses jours ne soient en danger, Pierre Palmade ne pourra pas être entendu par les enquêteurs avant le milieu de semaine. Dans l’attente de ses explications, les policiers recherchent activement les deux passagers, susceptibles d’être poursuivis pour « non-assistance à personne en danger ».

      Des interrogations avaient été émises concernant d’éventuelles destructions de preuves au domicile de l’humoriste. En effet, entre le moment de l’accident et la perquisition dimanche matin des policiers et gendarmes, une femme de ménage était intervenue au domicile de Pierre Palmade pour réaliser un nettoyage sommaire. Entendue lors d’une audition libre, elle disait avoir trouvé la maison en désordre mais n’avoir rien jeté, compilant les détritus dans des sacs-poubelles pour conserver les preuves.

      Les policiers n’avaient alors trouvé aucune drogue à leur étonnement. En revanche, ils avaient découvert du matériel d’injection avec un résidu de liquide en cours d’analyse, ainsi que des objets de nature sexuelle. Selon des témoignages qu’ils ont recueillis, les deux passagers en fuite seraient revenus le vendredi soir à proximité de la résidence de Cély-en-Bière où ils auraient récupéré des bagages. Une piste qui doit être encore confirmée par l’exploitation des images des caméras de Perthes, une commune limitrophe, saisie par les enquêteurs. Ce lundi matin, chose rare, le ministère de l’Intérieur a formellement appelé les fuyards à se rendre.