• Les visages de la pandémie
    http://www.laviedesidees.fr/Les-visages-de-la-pandemie.html

    De la pandémie Covid-19, nous semblons peiner à prendre la mesure. Son arrivée est soudaine, ses effets incertains et ses conséquences à long terme encore imprévisibles. La Vie des Idées rassemble un ensemble de textes sur les épidémies qui en explorent les multiples facettes.

    #Société #International #maladie #catastrophe #épidémie #contagion

    • dossier passionnant !

      Je pointe (j’ai pas encore tout lu…)

      La peste et la chute - La Vie des idées
      http://www.laviedesidees.fr/La-peste-et-la-chute.html

      L’Empire romain s’est effondré parce que le climat s’est modifié au Ve siècle. Le refroidissement a favorisé le développement de germes et de pandémies dévastatrices, qu’on ne peut cependant comprendre sans s’intéresser à la mondialisation romaine et à la circulation des produits et des hommes.

    • Dans le Retour des Épidémies :

      Le dernier mile - La Vie des idées
      http://www.laviedesidees.fr/Le-dernier-mile.html

      Faut-il encore croire en l’éradication de la poliomyélite ?

      L’éradication totale de la poliomyélite est-elle un but raisonnable ? À l’occasion du 24 octobre, journée mondiale de lutte contre la polio, Claire Magone décompte les effets pervers d’une campagne qui n’a plus d’autre fin qu’elle-même et risque de porter préjudice à d’autres enjeux de santé mondiale.

      déjà pointé ici il y a 6 ans et demi par @la_vie_des_idees, mais toujours d’actualité

    • … dans le même ouvrage :

      Sida : l’eldorado africain ? - La Vie des idées
      http://www.laviedesidees.fr/Sida-l-eldorado-africain.html

      Perçue dans les années 1990 comme un continent menacé d’écroulement par le sida, l’Afrique représente aujourd’hui un ensemble d’opportunités pour les chercheurs et les laboratoires. Fanny Chabrol analyse les logiques indissociablement humanitaires, sécuritaires et capitalistes qui sous-tendent ce renversement et composent aujourd’hui la « santé globale ».
      […]
      Le double régime de la santé globale – humanitaire et sécuritaire – est lié à ce nexu_s (King 2002) entre sécurité nationale et intérêts commerciaux formalisé dès 1997 dans un rapport de l’_Institute of Medicine intitulé « America’s Vital Interest in Global Health : Protecting Our People, Enhancing Our Economy, and Advancing Our International Interests ». Les auteurs du rapport notent alors que « les États-Unis sont un leader mondial dans le champ de la recherche biomédicale (…). L’incapacité à s’engager dans la résolution des problèmes de santé globaux diminuerait la stature de l’Amérique dans le champ de la santé et mettrait en péril sa propre santé, son économie et sa sécurité nationale ».
      […]
      La « migration au Sud » des essais cliniques est motivée par la quête d’une « valeur de surplus », un terme désignant la rentabilité croissante du vivant (biologique) dans les stratégies d’accumulation capitaliste. Ces reconfigurations globales du capitalisme autour de la bio-économie ou du bio-capital expliquent l’essor d’une nouvelle philanthropie de la santé globale dominée par la fondation Bill & Melinda Gates.

    • … ça continue …
      Le risque et la multitude - La Vie des idées
      http://www.laviedesidees.fr/Le-risque-et-la-multitude.html

      L’échec de la campagne de vaccination contre le virus H1N1 a parfois été mis sur le compte des « folles rumeurs » circulant sur Internet. Cette interprétation rate l’essentiel, selon Jean-Baptiste Fressoz, qui propose un parallèle historique stimulant entre l’inoculation de la variole au XVIIIe siècle et l’épisode de 2009. Son analyse fait ressortir les limites du risque comme technique de conviction et de gestion des corps.
      […]
      Penser l’échec vaccinal en termes de communication avec un message (les probabilités), un émetteur (le ministère de la Santé), un récepteur (le public) et des interférences (Internet, les rumeurs, les antivaccinateurs, etc.) est profondément inadéquat. Il répète à deux siècles et demi de distance l’utopie d’une sphère publique docile recevant passivement l’information probabiliste, le web maléfique remplaçant les salons frivoles. Or, aujourd’hui comme en 1760, la situation du patient ne correspond aucunement à ce schéma communicationnel hiérarchique : la définition sociale des effets secondaires du vaccin passe par la « sphère publique connectée » et se cristallise dans les innombrables narrations médicales postées sur le Net. Dès le début de la campagne de vaccination, les forums médicaux et les réseaux sociaux furent assaillis de questions, de témoignages et de photographies de rougeurs vaccinales. Dans la tradition du patient des Lumières narrateur de son corps, les internautes grippés et vaccinés racontent leurs expériences subjectives de la maladie.