• Covid-19 : une France sans cap ni boussole face à la septième vague

      *Peu de messages de prévention, aucune mesure forte, le tout sur fond d’incertitude scientifique : la gestion de la pandémie souffre de la lassitude des Français, mais aussi de la concurrence d’autres crises, alors que le nombre de cas quotidiens s’élève à 100 000 en moyenne au 1er juillet.

      Nul ne sait précisément jusqu’où elle montera. Depuis début juin, la septième vague se déploie en France et les variants d’Omicron BA.4 et BA.5 se diffusent rapidement dans la population. Les conséquences en matière de mortalité et sur le système de santé sont encore limitées, mais les chiffres flambent et l’hôpital est plus fragile que jamais. En fin de semaine dernière, le président du conseil scientifique, le professeur Jean-François Delfraissy, estimait, sur l’antenne de RTL, que des tensions pourraient se faire jour dans le système hospitalier vers la fin juillet. Selon les dernières données du gouvernement, en date du 1er juillet, 960 personnes atteintes du Covid-19 se trouvent en soins critiques, avec une reprise amorcée depuis le 20 juin. https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus/carte-et-donnees Plus de 16 000 personnes sont hospitalisées, avec désormais près d’un millier d’admissions quotidiennes. Soit une progression de 31 % au cours des sept derniers jours par rapport à la semaine précédente. Au 1er juillet, près de 100 000 nouveaux cas quotidiens étaient relevés en moyenne, en hausse de près de 60% par rapport à la semaine précédente. L’augmentation ne faiblit pas.

      L’évolution de l’épidémie

      Au seuil de l’été, cette nouvelle vague survient aussi dans une atmosphère de vacance scientifique et politique. Le conseil scientifique, qui devrait cesser ses activités le 31 juillet, a rendu, le 23 juin, un avis minimaliste de cinq pages au gouvernement, mis en ligne lundi 4 juillet. https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/avis_conseil_scientifique_23_juin_2022.pdf?TSPD_101_R0=087dc2 Ce dernier, deux fois remanié en six semaines, n’a guère été proactif dans la gestion de la situation sanitaire. Celle-ci semble être tombée dans un puits de désintérêt, dévaluée par la lassitude, mais aussi par la concurrence d’autres crises : la guerre en Ukraine, l’inflation et le pouvoir d’achat, la sécheresse, la recomposition du paysage politique. Peu de messages de prévention, aucune mesure forte, le tout sur fond d’incertitude scientifique : la gestion de la pandémie a basculé dans un grand flou.

      Un brouillard épidémiologique

      Pour la première fois depuis le début de l’épidémie, aucune équipe de chercheurs en épidémiologie n’a rendu publiques des projections pour la vague en cours, septième du nom. En cause, la difficulté de l’exercice. « Il y a maintenant beaucoup de profils d’immunité différents avec des effets différents qui rendent la modélisation de cette vague plus difficile que celle des vagues précédentes, explique-t-on du côté de l’Institut Pasteur. Si on cherche à modéliser tous les effets, étant donné l’incertitude sur certains paramètres, le système est instable. »

      Une nouvelle génération de modèles est en cours de développement, mais l’aboutissement n’est pas pour tout de suite, selon l’Institut. « Cela explique pourquoi l’Institut Pasteur n’a pas publié de projections pour BA.4/BA.5 pour le moyen terme. Nous espérons pouvoir de nouveau proposer prochainement des projections à court terme pour ce qui concerne la charge hospitalière. »

      L’équipe de l’épidémiologiste Mircea Sofonea (université de Montpellier) n’a pas, elle non plus, publié de projections. Le scientifique montpelliérain pointe, lui aussi, la difficulté de l’exercice, ainsi que le désengagement de l’Etat dans le financement de ses travaux. https://seenthis.net/messages/966203#message966207 « Au printemps 2021, les appels à projets sur le Covid-19 de l’Agence nationale de la recherche se sont arrêtés, et quatre des cinq projets que nous avons soumis auprès de différents organismes de financement ont été rejetés, parfois sans raison scientifique solide, explique M. Sofonea. Via notre seul projet retenu, nous n’aurons de quoi payer l’unique poste supplémentaire par rapport à notre composition prépandémique que jusqu’en octobre 2023. Finalement, nous ne sommes dans mon équipe que deux permanents à travailler sur le Covid. C’est absolument décourageant. »

      Le découragement le dispute à l’amertume. « J’ai travaillé près de six mois sur le rapport de l’Anses [Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail] sur la transmission du nouveau coronavirus par aérosols, raconte l’épidémiologiste. Aucune conséquence n’a été tirée de ce travail, qui m’a tout juste valu une indemnité de 242 euros. » Les chercheurs ne sont pas plus immunisés contre la frustration et la lassitude.

      Une vague sur un hôpital en crise

      « Il est difficile de dire quel sera, en France, le retentissement en décès et hospitalisations de la vague épidémique BA.4/BA.5 qui débute. » Dans son avis rendu public lundi, le conseil scientifique ne fait pas mystère des incertitudes de la nouvelle vague. Une chose est sûre : alors que les indicateurs épidémiques grimpent, les hospitalisations pour Covid-19 augmentent à leur tour dans les services de médecine et désormais en soins critiques. « Cela continue de remonter doucement », résume le professeur Rémi Salomon, à la tête de la Conférence des présidents de commissions médicales d’établissement (CME) de CHU.

      « Il est probable que les hospitalisations vont continuer à augmenter, puisque le nombre de cas progresse toujours, rappelle l’épidémiologiste Mahmoud Zureik. Au vu des tendances actuelles, on devrait arriver à 2 000 entrées par jour, c’est un peu supérieur à la sixième vague, ce serait moins que la cinquième… On voit qu’on bénéficie encore de l’immunité acquise grâce à la vaccination. » Par rapport à la dernière vague estivale – la quatrième –, qui a touché principalement les régions touristiques et du littoral, au premier rang Provence-Alpes-Côte d’Azur, cette septième vague apparaît pour l’instant « plus diffuse », se déployant de manière relativement « homogène » dans l’ensemble des régions, l’Ile-de-France en tête.

      « Si le sujet se limitait au Covid-19 pour l’hôpital, l’impact serait important mais modéré, mais on craint surtout que cela précipite la rupture », reprend le professeur de santé publique à l’université Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines. Car les chiffres ont beau être encore fort éloignés des rebonds épidémiques qui ont saturé les services hospitaliers, impossible d’être serein dans un hôpital en crise. L’été constitue toujours une période tendue en matière de ressources humaines, en raison des congés des soignants, mais encore plus cette année, avec un manque de personnels qui oblige de nombreux services à fermer plus de lits que d’habitude. Sans oublier les services d’urgence, qui fonctionnent déjà de manière dégradée dans plusieurs établissements, comme à Bordeaux ou à Grenoble.

      « Il faut tout faire pour limiter la diffusion épidémique, notamment avec le masque dans les lieux confinés, quand bien même ce n’est plus une question de “vie ou de mort” pour cause de Covid et que l’impact hospitalier demeure relativement faible, car c’est la santé de tout le monde qui est jeu », pointe le docteur Thierry Godeau, de la Conférence des présidents de CME de CHU, rappelant « les difficultés qui existent déjà pour soigner ceux qui en ont besoin ». « Nous voyons une remontée de l’absentéisme [autrement appelée arrêts maladie..., ndc] chez les personnels pour cause de Covid-19 depuis une quinzaine de jours, cela nous inquiète beaucoup, abonde Rémi Salomon, à l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris. Nous avons aussi de plus en plus de patients dont nous devons déprogrammer l’opération, car ils sont positifs au Covid-19. »

      La réponse minimaliste du gouvernement

      Face à la septième vague de Covid-19, le gouvernement entend n’agir que façon minimaliste. Sans contraintes ni répression [et surtout sans information ni prévention, ndc].A l’heure de prendre ses nouvelles fonctions de ministre de la santé, lundi 4 juillet, François Braun a beau avoir décrit « un système de santé à bout de souffle », celui-ci devra résister, bon an mal an, à la montée attendue des hospitalisations liées à la propagation du variant BA.5. Le premier texte de loi que doit examiner le Parlement cette semaine est lié à l’« urgence sanitaire ». Mais il ne comporte que deux articles. Le premier entend assurer la continuité du suivi de l’épidémie, notamment par l’intermédiaire des tests, et le second doit permettre d’instaurer un contrôle sanitaire aux frontières de l’Hexagone, y compris avec la Corse et les territoires d’outre-mer, si la situation l’exigeait. Un régime transitoire après la fin programmée de l’état d’urgence sanitaire, le 31 juillet.

      Après plus de deux ans de pandémie, le gouvernement a d’ores et déjà écarté l’idée d’imposer des mesures trop coercitives, difficilement acceptées par une population lasse. Sans majorité absolue au sein d’un Parlement qui compte désormais de nouveaux opposants au passe sanitaire, le gouvernement semble résigné à faire profil bas. Une attitude qui s’est d’ores et déjà traduite sur la question du port du masque dans les transports : une recommandation qui n’est, pour l’heure, assortie d’aucune obligation. « Le gouvernement répond modestement parce que la nouvelle composition de l’Assemblée ne leur permet pas de passer en force, bien qu’ils aient encore beaucoup de moyens d’action au niveau réglementaire, sans avoir à passer par l’Assemblée jusqu’au 31 juillet », estime Ugo Bernalicis, député du Nord pour La France insoumise.

      Aucune campagne de communication ambitieuse n’a été lancée en direction des personnes les plus à risque, afin de promouvoir le deuxième rappel (quatrième dose), dont l’efficacité contre les formes graves est avérée. « La proportion des plus de 80 ans l’ayant effectué n’est que de 22,2 % au 20 juin, relève le conseil scientifique dans son avis du 23 juin. Il est important de pratiquer ce rappel au plus vite, ainsi que pour les personnes sévèrement immunodéprimées ou à très haut risque de formes sévères. »

      La ruée sur les tests

      Au minimalisme gouvernemental répond le retour à une forme de fébrilité dans la rue. Le nombre de tests antigéniques et PCR en est un bon indicateur. Il franchit désormais de nouveau la barre des 2 millions par semaine, pour friser avec les 2,5 millions la semaine du 27 juin. Très loin, certes, des records à plus d’un million de tests quotidiens de la fin d’année 2021, quand le variant Omicron du SARS-CoV-2 déferlait sur la France, mais similaire au niveau de juillet 2021, quand l’extension du passe sanitaire déclenchait une ruée vers les laboratoires et les pharmacies. Cette fois, avec une hausse de plus de 25 % des PCR ces deux dernières semaines, les laboratoires ne sont « pas encore sous tension », tempère Jean-Claude Azoulay, vice-président du Syndicat national des médecins biologistes.

      Avec une augmentation de plus de 50 % des tests antigéniques, ce sont les pharmacies qui sont encore en première ligne. « Certaines personnes vont jusqu’à se faire tester deux à trois fois dans la même journée, en changeant de pharmacies, pour être certaines de ne pas être des faux positifs » [eh oui, il ya de gens qui ont compris, ndc], témoigne le docteur Azoulay. Devant les officines ou les barnums installés sur les trottoirs, les files d’attente commencent à se reformer et à s’allonger. « Tous les quatre à cinq mois, nous nous retrouvons sous pression », explique-t-on à l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine. L’organisation syndicale attend une « impulsion » du nouveau ministre de la santé pour « relancer la vaccination » à un moment où la protection vaccinale arrive en fin de cycle.

      Les entreprises sans boussole

      Si les levées de restriction liées à la pandémie de Covid-19 permettent aux salariés de partir en vacances à l’étranger, ceux qui restent redécouvrent les joies du port du masque au bureau. Le nombre de nouveaux cas est reparti à la hausse en juin, avec la fin de l’obligation de travailler masqué. Et les entreprises le constatent chaque jour.

      Le 28 juin, la première ministre, Elisabeth Borne, a bien encouragé la population à respecter la distanciation physique et le port du masque dans « les lieux de promiscuité », « les espaces clos » et en particulier « les transports en commun ». Mais les employeurs n’ayant pas reçu de nouvelles consignes du ministère du travail, le protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprise face à l’épidémie n’a pas été réactivé.

      La réaction des salariés est plutôt modérée : la demande de télétravail n’a pas augmenté. « Ils ont appris à gérer. On en voit qui remettent le masque dans la journée par prudence. D’autres nous demandent si on peut organiser la vaccination. Sans nouvelles consignes des pouvoirs publics, on recommande juste de faire la troisième dose, si ce n’est pas déjà fait », explique Benoît Serre, vice-président de l’Association nationale des DRH [ de merde, ndc], qui réunit quelque 5 000 entreprises issues de tous les secteurs.

      Mais les DRH communiquent du bout des lèvres : « On a juste rappelé les règles en cas de contamination et de cas contact, car les salariés ne savaient plus ce qu’il fallait faire, commente Benoît Serre. Les employeurs ne veulent pas être à l’origine d’un mouvement de panique. » Tenus responsables de la santé de leurs salariés, ils avaient intégré les règles de distanciation dans leur usage de « prévention des risques » [ben voyons, ndc]. Ils ne les ont pas supprimées avec la fin de l’application du protocole sanitaire, le 14 mars. https://travail-emploi.gouv.fr/le-ministere-en-action/coronavirus-covid-19/protocole-national-sante-securite-salaries#:~:text=À%20compter%2. *

      https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/07/05/covid-19-le-grand-flou-de-la-septieme-vague_6133348_3244.html

      #covid_long, #aération, #PCR, jamais cités, #masques, aucune précision

      #Covid-19 #BA.5 #santé_publique #aérosols #hôpital #salopards

    • on notera les propos parfaitement politicards de #LFI
      qui zappe lorsqu’on lui cause covid et s’empresse de blablater assemblée nationale.

      « Le gouvernement répond modestement [sic] parce que la nouvelle composition de l’Assemblée ne leur permet pas de passer en force, bien qu’ils aient encore beaucoup de moyens d’action au niveau réglementaire, sans avoir à passer par l’Assemblée jusqu’au 31 juillet » estime Ugo Bernalicis, député du Nord pour La France insoumise.

      faut vivre et mourir sans « contraintes » ni « restrictions », ni masques, ni bouclier (politique). À quoi sert la Nupes ?

    • Tout comme les troufions russes qui ne veulent pas mourir à la guerre en Ukraine, il nous faudra peut-être nous suicider pour échapper au virus. (ping @arno )

      Vendredi dernier, au bled, Madame la Maire convie ses administrés pour des « retrouvailles post covid » dans la « nouvelle salle des fêtes ». Sur une centaine de personnes présentes, trois portaient un masques (dont madame et moi). Après les discours, pour ne pas se faire contaminer autour du « verre de l’amitié » dans un « moment de convivialité », on s’est cassé fissa.
      C’t’aprèm, courses dans l’église du coin : aucune personne (sauf madame et moi) ne portait le masque. Même les caissières ont découvert leur museau alors qu’il y a une semaine encore, la plupart d’entre elles était masquée).
      Ça me fatigue, mais d’une force ...

    • ValK 💫 #InactionDirecte @ValKphotos
      https://twitter.com/ValKphotos/status/1544409242639155201

      #AN : première audition du nouveau ministre de la santé #Braun par la commission des lois.
      Sur les 7 questions posées par les député-es LFI, au moins 2 se font sans masque et flirtent avec les revendications antivax #Covid_19. Une cata.
      Merci @Deputee_Obono de relever le niveau.

      mais qu’est- ce qu’elle fait Obono ? elle se croit au NPA ? que quelqu’un la prévienne qu’elle est l’assemblée nationale !

    • @colporteur y a pas que LFI qui flirte avec l’antivax, selon comment on interprète ce qui est dit ; voilà ce que dit l’article de Slate :

      Notre emmental se réduit essentiellement au vaccin (dont on rappelle qu’il n’a pas grande efficacité sur la transmission) et donc à une seule couche non pharmacologique : le port du masque.

      et à la fin :

      Enfin, et c’est une des pistes avancées par le gouvernement, nous questionnons la pertinence de la mise en place d’un pass sanitaire aux frontières cet été, sachant l’inefficacité des vaccins à réduire la transmission des sous-variants d’Omicron, les seuls qui circulent désormais dans le monde.

      ok, c’est spécifiquement relatif à l’inefficacité sur la transmission mais c’est assez facilement interprétable comme du « ça sert à rien » glissant vers l’antivax non ? :-)

      et en même temps, ils recommandent clairement et fortement la 4eme dose pour les >60 ans et immunodéprimés, cf section "4eme dose et fissa" :

      Ces dernières nouvelles redoublent l’importance d’administrer fissa la quatrième dose aux plus de 60 ans et aux personnes les plus vulnérables. Mais pour tous les autres, s’ils veulent limiter les risques de Covid sévères, trois doses vaccinales les protègeront. Et s’ils veulent éviter les Covid longs, des mesures non pharmaceutiques complémentaires simples pourraient s’avérer être le meilleur rempart, même imparfait.

      et là aussi, on peut interpréter la partie "mais pour tous les autres" comme de la minimisation de l’utilité de la 4eme sur la « population générale », voire, de la non-incitation ;

      à ce sujet, vous avez des infos ou retour d’expérience sur la « durée de protection » de la 3ème dose ? Ptet une étude sur la pop portugaise, p.ex. les <70, vaxed cet hiver, qui a vu passer le BA.5 ces 3 derniers mois ?

    • le passage de l’article de Slate sur les « maigres » efforts de comm [du gouv - qui s’en lave les mains] :

      Ne dispersons pas nos maigres efforts en matière de communication : voir le gouvernement continuer à promouvoir le lavage des mains ne relève-t-il pas de la preuve d’un manque de classement des priorités dans les messages à diffuser pour prévenir le Covid ? Au mieux, ce sera peut-être efficace pour limiter la propagation des salmonelles dans les campings cet été…

      Pas d’avancée sur la qualité de l’air. La seule couche qui n’est quasiment pas abordée par la communication officielle –ou sinon de manière accessoire–, alors qu’elle est fondamentale dans la gestion de cette pandémie, c’est l’amélioration de la qualité de l’air intérieur. L’aération, la ventilation, la filtration et la purification de l’air des lieux clos qui reçoivent du public ne sont pas des sujets qui intéressent et mobilisent un tant soit peu nos autorités. Il est pourtant plus que jamais nécessaire que les lieux collectifs soient sécurisés concernant la qualité de l’air qu’on y respire.

      MDR ? la suite, a propos des écoles, est encore plus marrante :-)

    • On espère au moins que les vacances d’été permettront aux établissements scolaires de se mettre aux normes.

      (ptdr)

      Pas de rentrée en septembre : ça vaudrait aussi (et surtout) pour les élèves car, comme le dit le proverbe, « Pas de rentrée en septembre, pas de covid en décembre » ...

    • A propos des retrouvailles post-covid organisée par la mairie du bled l’autre soir, une des conseillères municipales était en train d’incuber son petit variant. Elle a été déclarée positive trois jours plus tard. Étonnant, non ?

    • N’empêche sur Twitter, t’as un type un peu populaire pour autre chose que le covid et qui d’un coup dévoile qu’il est positif et que bon, « faisez gaffe les potos », il se prend l’avalanche de tordus qui lui répondent qu’il est complètement stupide, que le vaccin sert à rien, que eux, ils vont bien, ils l’ont eu, et rien ne s’est passé, et que eux, ils savent que le monde tourne et que le covid est une grippette. Cf. F. Malaussena cet après-midi.
      https://twitter.com/malopedia/status/1544944022740951040

  • Seenthis Toi qui sais tout, j’ai une petite question : une structure associative qui accueille du public peut-elle décider de subordonner l’accès à ses locaux à la présentation du passe sanitaire ?

  • Santé Publique France, 08/01/2021 :
    • décès covid à l’hôpital : 276 (cvh :265)
    • hospitalisations covid : 24 377 (-111)

    décès, 3 jours consécutifs autour de 265-270 en tendance, du côté du profil hebdomadaire, on quitte les chaos des semaines atypiques…
    hospitalisations, toujours légère baisse

    tiens, la page ad hoc sur gouvernement.fr n’a pas été actualisée hier 7 janvier… et pas encore à cette heure-ci pour l’info sur les EHPAD
    https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus/carte-et-donnees

  • La copine me prévient, son aînée est positive. Du coup la seconde, 12 ans, sera testée mardi prochain. Mais ce qui m’a surpris, le plus jeune, 9 ans, ne sera pas testé. L’ARS lui a dit « on ne teste pas les enfants de moins de 11 ans, sauf s’ils ont des symptômes ».

    Ben alors, comme on sait si les enfants de moins de 11 ans ne contaminent pas, ou peu, leurs copains, si on ne teste que les symptomatiques alors que les jeunes enfants sont notoirement asymptomatiques ?

    • D’après ce qu’elle me dit : auto-isolement pendant une semaine, et de toute façon le test d’un cas-contact, c’est sept jours après le dernier contact avec la personne. (Ce qui est régulièrement reproché aux politiciens, qui se font tester dans le lendemain et disent que c’est OK.)

      Et d’après elle (elle se fait tester chaque semaine avec sa fille, rapport à leur activité sportive), test le matin, résultat en soir, au pire le lendemain.

    • Là non plus ça marche pas fort. Voilà ce que j’envoyais à un ami le 11 octobre dernier
      https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus/tests-et-depistage

      Si j’ai été identifié comme cas contact, je serais contacté par les services de l’Assurance Maladie qui me demanderont de rester en « quatorzaine préventive » et m’indiqueront quand réaliser mon test (immédiatement si je vis dans le même foyer que la personne contaminée, ou en observant un délai de 7 jours après mon dernier contact avec cette personne, si je ne vis pas avec elle). Je dois alors prendre rendez-me dans un lieu d’examen médical. Aucune prescription médicale ne me sera demandé.

      La page a changé mais il reste une version similaire là
      https://www.gouvernement.fr/sites/default/files/fiche_detailleje_suis_un_contact_a_risque.pdf

      Je vis sous le même toit que la personne malade
      Je ne vis pas sous le même toit que la personne malade
      Quand faire le test ?
      • Immédiatement
      dans un laboratoire indiqué par l’Assurance Maladie ou sur le site santé.fr.
      • Je m’isole immédiatement jusqu’au résultat du test.

      Il était cas contact de sa colocataire et je m’étonnais que la personne qui lui avait téléphoné pour le compte de l’AP-HP lui ait dit de s’isoler en attendant 7 jours avant de se faire tester (ce que j’avais mis sur le compte d’embauches à la va vite de gens mal payés et peu au fait des protocoles à appliquer).

      On vérifie que le #traçage_prospectif foire en tous sens, trop de contaminations, sans aucune nouvelle sur le #traçage_rétrospectif dont le lancement semblait envisagé.

      Heureusement on a des indicateurs pas trop nuls en provenance de l’hôpital. Laissons de côté les Ehpad et les domiciles, où l’on débute pourtant des hospitalisations avec assistance respiratoire, au moins en Île de France...

      #tests #cas_contact

    • Je me doute bien. Vous allez devoir négocier un moment bizarre (je met un masque lorsque je dois séjourner chez ma mère pour pouvoir lui rendre visite, pffff). L’ami en question a lui aussi été dans le gaz de l’incertitude augmentée par des contradictions manifestes. J’ai souligné l’incohérence et le gâchis croyant qu’il ne reste parfois que la colère pour tenir. Pas de quoi en faire une théorie générale. Vous trouverez d’autres ressources j’en suis sûr.

    • Pour la 2e fois en 2 mois, les gens de la CPAM qui me contactent sont incapables de donner des renseignements clairs et non contradictoires sur la garde des gamins. Ça fait 6 mois qu’on est dedans. Cas zéro, aucune question, aucune, de où j’aurai bien pu être contaminé.

      @arnoferrat par ce canal
      https://twitter.com/arnoferrat/status/1321568010306527232

      Déjà que les organisations syndicales et politiques des adultes (salariés, profs et parents) n’ont guère moufté, ils n’ont vraiment aucune raison de se soucier des enfants.

      Beaucoup aimé le Mac du jour : les écoles resteront ouvertes, et faites attention les vieux quand vous voyez des enfants, mettez un masque.

  • CONSEILS SANITAIRES

    Sommaire
    Confinez-vous
    Lavez-vous les mains
    Évitez de vous toucher les yeux, le nez et la bouche
    Toussez et éternuez dans votre coude ou dans un mouchoir et jetez-le de suite
    Désinfectez
    Privilégiez les aliments cuits
    Lavez vos vêtements idéalement à 60 degrés
    Faites attention aux médicaments que vous prenez
    Conseils : si vous devez quand même sortir (fabrication de masques, de gel hydro-alcoolique etc.)
    Conseils : si vous pensez être atteint.e par le covid19
    Conseils : si vous partagez un logement
    Conseils : si vous êtes une personne plus à risque

    Confinez-vous
    "Les mesures de confinement actuelles sont insuffisantes, face à l’impossibilité pour nombre de personnes de recevoir des soins vitaux en raison de la ruine des hôpitaux et du manque criant de personnel, les collectifs de soignants appellent - en date du 21 mars - au confinement total. S’il ne permettra pas d’endiguer le virus, il peut permettre au moins que l’afflux de patients graves vers les établissements de santé ne dépasse pas leurs capacités de prise en charge comme c’est actuellement le cas dans le Grand-Est et en Corse". https://static.mediapart.fr/files/2020/03/22/20200321-cdp-confinement-total-1-3.pdf
    #restecheztoi1.

    Lavez-vous les mains
    « Pour se laver les mains de façons efficace, il faut enlever ses bagues et autres bijoux, utiliser de l’eau et se mouiller complètement les mains. Prendre du savon (de 1 à 3 ml) et bien le faire mousser. Savonner les mains pendant au moins 15 secondes en prenant le soin de frotter entre les doigts, le dos de la main, les poignets et les avant-bras. »2

    Évitez de vous toucher les yeux, le nez et la bouche ou lavez-vous bien les mains avant de le faire.
    Le covid19 survit sur les mains et pénètre dans l’organisme par les muqueuses : "muqueuse conjonctivale3 (les yeux), muqueuse nasale (narines), lèvres ou muqueuse buccale et oro-pharyngéeces"4.
    Il est, à ce sujet, conseillé d’éviter le port de lentilles de contact et de mettre des lunettes.5

    Toussez et éternuez dans votre coude ou dans un mouchoir et jetez-le de suite

    Désinfectez
    Il n’y a pas encore d’étude sur le covid-19 à ce sujet, mais on sait que les autres coronavirus (ceux du Sras, du Mers et ceux qui provoquent de simples rhumes) survivent sur les surfaces inanimées : sur les objets (la vaisselle etc.), les tissus (serviettes de toilette, vêtements etc.), le papier (livres etc.), les surfaces (le bois, le plastique, le fer etc.). Il n’y a pas de raisons que le covid-19 diffère à ce sujet. Il "devrait, comme ses semblables, persister - sur ces surfaces - en moyenne entre 4 et 5 jours.6

    A savoir que :
    Cette persistance peut « être efficacement inactivés par des procédures de désinfection des surfaces". Notamment avec des solutions à base d’alcool (entre 62 et 72 %), d’eau oxygénée ou d’hypochlorite de sodium (de l’eau de javel)7. Il est donc plus que conseillé de désinfectez régulièrement : les poignets (de porte, de frigo), les robinets, la chasse d’eau, les interrupteurs, la télécommande, le clavier de votre ordinateur etc.
    Cette persistance diminue de manière importante à des températures dépassant les 30 °C. Et au contraire, les températures plus basses favorisent sa persistance qui peut aller jusqu’à neuf jours.

    Privilégiez les aliments cuits
    Par prudence, vous pouvez privilégier le cuit au cru (la cuisson faisant perdre son potentiel infectieux au virus)
    Certains (comme le Pr Gayet CHRU de Strasbourg) conseillent d’éviter notamment les fruits et les légumes crus qui ne s’épluchent pas ou qu’on mange avec la peau8
    Des avertissements circulent, de même, au sujet des aliments d’origine animal peu ou pas cuits.9

    Lavez-vos vêtements : idéalement à 60 degrés
    Plusieurs médecins (la virologue Anne Goffard, Gilles Pialoux médecin du service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Tenon) attestent de la perte du potentiel infectieux du Covid 19 à partir d’une exposition à 56 °C pendant vingt à trente minutes ou à 65°C pendant cinq à dix minutes. En bref, si vous avez la possibilité d’accéder à une machine à laver, lavez vos vêtements à 60 degrés.

    Faites attention aux médicaments que vous prenez
    Surtout ne prenez AUCUN anti-inflammatoire non stéroïdiens (AINS) , c’est valable pour les comprimés comme pour les pommades (aspirine, indometacine, diclofenac, ketoprofene, flubiprofene, celecoxib... tout ce qui finit par metacine, profene , coxib ...),
    Les AINS sont prescrits dans le traitement au long cours des douleurs de l’arthrose et des rhumatismes chroniques, ou en cure courte pour passer un cap douloureux et aigu en cas de douleurs articulaires (causées par l’arthrose, l’arthrite, le mal de dos, etc.) ; mais aussi pour les douleurs de règles, de dents, les maux de tête, les coliques néphrétiques, les traumatismes, les suites d’opération.
    En voici une liste non-exhaustive :
    acéclofénac (Cartrex), acide méfénamique (Ponstyl), acide niflumique (Nifluril), acide tiaprofénique (Flanid, Surgam), alminoprofène (Minalfène), célécoxib (Celebrex), dexkétoprofène (Enantyum), diclofénac (Flector, Voltarène), étodolac (Lodine), étoricoxib (Arcoxia), fénoprofène (Nalgésic), flurbiprofène (Antadys, Cebutid), ibuprofène (Advil, Antarène, Brufen, Hémagène, Ibupradoll, Intralgis, Nurofen, Nureflex, Spedifen, Spifen, Upfen), indométacine (Indocid), kétoprofène (Profénid, Ketum, Toprec), méloxicam (Mobic), nabumétone (Nabucox), naproxène (Alevetabs, Antalnox, Apranax, Naprosyne), piroxicam (Brexin, Cycladol, Feldène, Zofora), sulindac (Arthrocine)- ténoxicam (Tilcotil)10
    ni aucun corticoïde :
    Altim, Betamethasone, Betnesol, Celestene, Cortancyl, Decadron, Dectancyl, Depo-Medrol, Dexamethasone, Diprostene, Hexatrione, Hydrocortancyl, Kenacort Retard, Medrol, Methylprednisolone, Neodex, Neofordex, Prednisolone, Solumedriol, Solupred
    Prendre uniquement du Paracétamol ( Dafalgan, Doliprane).
    Limiter cependant la prise de ces derniers, car ils ont tendance à diminuer la réponse immunitaire.
    Pour les asthmatiques cependant, le consensus médical semble aussi s’établir pour le maintien des prises de corticoïdes inhalées (donc en très petites quantités), éventuellement complétées par des inhalations à l’eau chaude seule et/ou par une augmentation maîtrisée de traitements bronchodilatateur (ventoline).
    Pour les malades chroniques, prenant des corticoïdes, ne pas interrompre le traitement. Demandez conseil rapidement si symptômes grippaux, difficultés. Le professeur Francis Berenbaum, chef du service de rhumatologie à l’hôpital Saint-Antoine avance toutefois dans un Tweet : « Vous pouvez poursuivre [votre traitement], mais vous devez l’arrêter en cas de fièvre ou de syndrome grippal. » 11
    Si vous ne pouvez pas vous passer de ces médicaments, il est nécessaire de consulter son médecin traitant afin qu’il vous indique la marche à suivre.

    Conseils : si vous devez quand même sortir
    Conservez une distance physique
    Maintenez une distance avec les personnes que vous croisez d’au moins un mètre et demi.
    Saluez les personnes que vous rencontrez sans contact physique (bannir les poignées de main, la bise, le check etc.)

    Portez un masque
    Le port d’un masque anti-projection (de type masque chirurgical qui protège les personnes que vous croisez) est recommandé par l’académie nationale de médecine : http://www.academie-medecine.fr/communique-de-lacademie-pandemie-de-covid-19-mesures-barrieres-ren
    Il existe des tutos pour fabriquer ses propres masques.
    Des masques en tissus lavables : 12 : https://www.infirmiers.com/pdf/masque-tissu.pdf
    ou des masques en papier jetables ici : https://www.youtube.com/watch?v=7Lg0jnJ3hEo

    Ne pas confondre ces masques avec les masques jetables FFP2 susceptibles de protéger d’une contamination. Les FFP2 sont désormais réservés aux soignant.e.s. Si vous en avez en stock, voir ici des conseils pour bien vous en servir et notamment vérifier leur étanchéité par un fit-check : https://www.youtube.com/watch?v=YJ3hqLPXsNg).13

    Préparer son gel hydralcoolique : https://www.who.int/gpsc/5may/tools/system_change/guide_production_locale_produit_hydro_alcoolique.pdf?ua=1

    De retour chez vous
    Il est conseillé de retirer à l’entrée de votre logement et de les y laisser : vos chaussures, votre manteaux, votre sac. Bref, tout ce qui a pu être contaminé dehors.
    Soyez attentifs de même aux objets que vous ramenez de l’extérieur. Il est, par exemple, plus prudent de vous débarrasser des emballages des produits alimentaires avant de les ranger dans votre cuisine.
    Pensez à désinfecter les objets que vous avez touchés dehors : clé, téléphone etc.
    Et puis, bien sûr, dès votre retour : lavez-vous les mains

    Conseils : si vous pensez être atteint.e par le covid19
    Il est conseillé d’appeler votre médecin traitant.
    Et uniquement en cas de symptômes très graves le SAMU au 15 (ou au 114 pour les personnes sourdes ou malentendantes)
    Par ailleurs, un numéro vert d’informations sur le coronavirus fonctionne 24h/24 et 7j/7 pour obtenir des renseignements : 0800 130 000

    Conseils : si vous partagez un logement
    Si vous partagez votre logement, il est important de se donner des règles communes concernant les règles d’hygiène (nettoyage des parties communes, règles de vie, etc) et surtout des règles à adopter quand vous rentrez chez vous après une sortie à l’extérieur.
    Si vous pensez être atteint.e par le Covid-19, le mieux (mais c’est rarement possible !) c’est « de rester dans une pièce spécifique, en évitant les contacts avec les autres occupants du domicile, d’aérer régulièrement14. Et si possible, une salle de bain et des toilettes spécifiques sont à privilégier. »
    Si ça n’est pas possible, « il est recommandé de se laver les mains fréquemment, de ne pas toucher d’objets communs et de laver quotidiennement les surfaces fréquemment touchées (poignées, téléphones mobiles, etc.) »15

    Conseils : si vous êtes une personne plus à risque
    Dans de nombreux quartiers des groupes de soutien et d’auto-support se mettent en place, n’hésitez pas à vous faire connaître pour que d’autres puissent faire vos courses et se rendre pour vous à la pharmacie.
    Notons qu’il est conseillé dans ce cas que vos courses, médicaments etc. soient déposés sur votre pallier. Il n’est pas judicieux dans une perspective de réduction des risques que les aidant.e.s rentrent chez vous.
    Liste des personnes considérées comme particulièrement à risque
    Selon le Haut conseil de la santé publique HCSP16, vous êtes considérées à risque si :
    – vous êtes âgé.e.s de 70 ans et plus ;
    – vous êtes enceintes à partir du 3ème trimestre ;
    – vous présentez une obésité morbide (indice de masse corporelle > 40kg/m2 : par analogie avec la grippe A(H1N1) ;
    – vous souffrez d’une insuffisance rénale chronique dialysée, d’une insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV ;
    – vous êtes atteint.e.s de cirrhose au stade B au moins ;
    – vous avez des antécédents (ATCD) cardiovasculaires : hypertension artérielle, ATCD d’accident vasculaire cérébral ou de coronaropathie, chirurgie cardiaque ;
    – vous êtes diabétique insulinodépendant.e ou si vous présentez des complications secondaires à une pathologie (micro ou macro angiopathie) ;
    – vous souffrez d’insuffisances respiratoires chroniques, si vous êtes sous oxygénothérapie, asthmatique, si vous souffrez de mucoviscidose ou de toute autre pathologie chronique respiratoire susceptible de décompenser lors d’une infection virale ;
    – vous souffrez d’une immunodépression

    Notes de fin
    1https://twitter.com/CollectInterHop?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E123856
    2 https://www.cchst.ca/oshanswers/diseases/washing_hands.html
    3 Cheng-weiLu, Xiu-fenLiu, Zhi-fangJia "2019-nCoV transmission through the ocular surface must not be ignored" The Lancet, Volume 395, Issue 10224, 22–28 February 2020, Page 39
    4 https://www.medisite.fr/pneumonie-bronchite-coronavirus-peut-on-etre-contamine-par-les-aliments.555
    5 http://www.ordre.pharmacien.fr/content/download/495594/2238442/version/1/file/Conseils-pharmaciens_stade3-VDEF.pdf
    6 Voir à ce sujet ici : une étude allemande qui fait référence : https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0195670120300463,
    Le résumé en français :https://sciencepost.fr/combien-de-temps-le-coronavirus-covid-19-peut-il-survivre-sur-differente
    Un article de vulgarisation ici : https://fr.wikihow.com/pr%C3%A9venir-le-coronavirus
    7 Des conseils nettoyages ici : https://www.topsante.com/medecine/maladies-infectieuses/zoonoses/coronavirus-comment-laver-et-produits-nettoyants-635710
    8 https://www.medisite.fr/pneumonie-bronchite-coronavirus-peut-on-etre-contamine-par-les-aliments.555
    9 https://lemedecin.fr/teleconsultation/coronavirus.php
    10 Source : https://www.lefigaro.fr/sciences/coronavirus-la-liste-des-medicaments-contenant-des-anti-inflammatoires-non-
    11 Sources : Cf Ministre de la santé sur la prise d’anti-inflammatoires : https://twitter.com/olivierveran/status/1238776545398923264
    Cf Odile Le Nais, infectiologue Cochin (4min10s), https://www.franceculture.fr/emissions/journal-de-18h/journal-de-18h-emission-du-samedi-14-mars-2020


    Cf https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/03/16/coronavirus-mise-en-garde-contre-l-ibuprofene_6033233_3244.html
    Informations relues par des médecins et praticiens hospitaliers sur le fil telegram Infos médicales et scientifiques - Covid19 ENTRAIDE/INFOS https://t.me/joinchat/C9clbVWaiJ6A8Qy45lvLZA
    Un article du Lancet du 11 mars évoquait le fait que l’ibuprofène augmentait le nombre de récepteurs ACE2 sur lesquels se fixe le coronavirus. Sans en dire plus sur la dose prise par les patients concernés.
    12 Ou ici : https://www.youtube.com/watch?time_continue=1090&v=1748ttJEP-I&feature=emb_logo

    13 A ce sujet notons que la barbe compromettrait l’étanchéité des masques. Voir ici : https://www.youtube.com/watch?v=TEjk4SfMkF8
    - Société de Réanimation de Langue française, "Comprendre et appliquer les mesures d’isolement" , 12 mars).
    14 La ventilation de la pièce aidera à évacuer l’air, ce qui peut minimiser les risques de contamination de ceux/celles susceptibles d’y entrer https://fr.wikihow.com/pr%C3%A9venir-le-coronavirus
    15 Ministère des solidarités et de la santé : https://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/maladies/maladies-infectieuses/coronavirus/coronavirus-PS
    16 https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus#xtor=SEC-3-GOO-[{adgroup}]-[425080454107]-search-[corona%20virus]

  • https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus

    La nouvelle attestation de déplacement française inclue une mention discrète des déplacements à titre gratuit, entendre-là pour percevoir de l’aide alimentaire. Sont autorisés des

    déplacements pour effectuer des achats de fournitures nécessaires à l’activité professionnelle et des achats de première nécessité, y compris les acquisitions à titre gratuit (distribution de denrées alimentaires…)

  • Liens d’information et de réflexion sur la #crise_sanitaire actuelle et ses enjeux
    À compléter et à partager !

    Informations pratiques sur le coronavirus COVID-19 et sur les consignes sanitaires : https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus
    https://www.franceinter.fr/coronavirus-voici-des-sources-fiables-pour-vous-informer-en-evitant-les-

    Un directeur de recherche et spécialiste des coronavirus dénonce le #désengagement dans la #recherche_publique :
    https://universiteouverte.org/2020/03/04/coronavirus-la-science-ne-marche-pas-dans-lurgence
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/marseille/specialiste-coronavirus-chercheur-marseille-regrette-ma
    https://www.humanite.fr/bruno-canard-le-chercheur-qui-avait-alerte-en-2015-sur-le-risque-de-coronav

    Les #personnels_soignants face au coronavirus :
    https://www.youtube.com/watch?v=C5B6DqQ5Ye8


    https://www.youtube.com/watch?v=7ObyOFpsHBw

    https://www.youtube.com/watch?v=APjQoMta8Ic

    Les hôpitaux en détresse bien avant la crise sanitaire : https://www.franceinter.fr/politique/le-medecin-qui-a-interpelle-macron-il-fallait-qu-il-recoive-le-message-d

    #Collectif_Inter-Hôpitaux : https://www.collectif-inter-hopitaux.org/revue-de-presse
    https://www.facebook.com/lecollectifinterhopitaux

    Livre (téléchargeable) sur la destruction de l’#hôpital_public : http://www.raisonsdagir-editions.org/wp-content/uploads/Casse_siecle_pages.pdf

    Ce que cette crise sanitaire révèle de notre #système_économique : https://www.liberation.fr/debats/2020/03/13/coronavirus-briser-le-tabou-budgetaire_1781447
    https://france.attac.org/se-mobiliser/que-faire-face-au-coronavirus/article/un-monde-instable-et-imprevisible-a-l-heure-du-coronavirus
    https://www.lesinrocks.com/2020/03/18/actualite/societe/coronavirus-comment-les-reformes-liberales-ont-casse-le-service-public-h

    https://www.franceculture.fr/emissions/coronavirus-radiographies-podcast

    Reçu par mail (22.03.2020) de la part de Vanessa Pinto, via la mailing-list Facs et labos en lutte, avec ce message :

    Je me permets de partager un document collaboratif destiné à mes étudiant.e.s (notamment en licence Sciences sanitaires et sociales). Il contient quelques liens d’information et de réflexion sur la crise sanitaire et sur les #services_publics (#hôpitaux, enseignement supérieur et recherche, etc.). Les étudiant.e.s pourront y ajouter leurs propres liens, puisque je vais le leur transmettre sous forme de wiki. L’idée est de les inciter à s’informer sur la situation actuelle et sur les enjeux qu’elle révèle et à exercer leur #esprit_critique vis-à-vis des #réformes en cours. Dans la continuité de cours alternatifs qui concernaient la réforme des retraites et la LPPR, il s’agit ainsi de sensibiliser aux différents enjeux actuels les étudiant.e.s peu informé.e.s et de fournir aux autres davantage de ressources, en espérant que cette période de confinement deviendra un moment d’ouverture (et que, bien sûr, leur état sanitaire, matériel et psychologique le leur permettra).

    #coronavirus #covid-19 #ressources_pédagogiques #économie

  • Hier soir, il n’y avait que 5 « raisons valables », mais c’était évident que la liste allait s’allonger, car on voit déjà des oublis :
    https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus

    - Se déplacer de son domicile à son lieu de travail dès lors que le télétravail n’est pas possible ;
    – Faire ses achats de première nécessité dans les commerces de proximité autorisés ;
    – Se rendre auprès d’un professionnel de santé ;
    – Se déplacer pour la garde de ses enfants ou pour aider les personnes vulnérables à la stricte condition de respecter les gestes barrières ;
    – Faire de l’exercice physique uniquement à titre individuel, autour du domicile et sans aucun rassemblement.

    Déjà, il manquait « rentrer chez soi » après toutes ces activités autorisées, et ce n’est pas rien car s’il y a des contrôles, la moitié des fois on sera en train de rentrer chez soi, après le travail, après le médecin, après avoir déposé les courses chez mémé, en rentrant de voyage... Mais il y a aussi les cas où il y a plusieurs « chez soi », les enfants de parents séparés par exemple, les couples qui ne vivent pas ensemble et qui ont deux foyers...

    Il manquait aussi « promener son chien ». En Italie, les gens se prêtent leurs chiens pour pouvoir sortir !

    La nouvelle liste, ce matin, avec le fameux formulaire d’autodéclaration :
    https://www.interieur.gouv.fr/Actualites/L-actu-du-Ministere/Attestation-de-deplacement-derogatoire

    En format pdf :
    https://www.interieur.gouv.fr/content/download/121663/976885/file/Attestation_de_deplacement_derogatoire.pdf

    - déplacements entre le domicile et le lieu d’exercice de l’activité professionnelle, lorsqu’ils sont indispensables à l’exercice d’activités ne pouvant être organisées sous forme de télétravail (sur justificatif permanent) ou déplacements professionnels ne pouvant être différés ;
    – déplacements pour effectuer des achats de première nécessité dans des établissements autorisés (liste sur gouvernement.fr) ;
    – déplacements pour motif de santé ;
    – déplacements pour motif familial impérieux, pour l’assistance aux personnes vulnérables ou la garde d’enfants ;
    – déplacements brefs, à proximité du domicile, liés à l’activité physique individuelle des personnes, à l’exclusion de toute pratique sportive collective, et aux besoins des animaux de compagnie.

    Ils ont rajouté la promenade du chien, mais dans une phrase incompréhensible...

    Je crois aussi que la phrase incompréhensible sur la garde d’enfant recouvre l’idée d’enfants gardés par des parents séparés, mais « motif impérieux » c’est vague...

    Ah, et comment je fais si je n’ai plus d’encre pour imprimer ce fameux formulaire ?!

    Voir aussi :

    100 000 policiers et gendarmes mobilisés, amendes... Castaner détaille les mesures de confinement
    L.G., Le Parisien, le 16 mars 2020
    https://seenthis.net/messages/831274

    "En guerre" contre le coronavirus mais en faisant son footing ? Le confinement de Macron surprend
    Huffington Post, le 17 mars 2020
    https://seenthis.net/messages/831322

    #coronavirus #fascistovirus #contrôle_social #confinement #enfants #parents #couples #chiens #flics

    • Quels sont les établissements autorisés à recevoir du public ?
      https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus

      Tous les établissements indispensables à la vie de la Nation, notamment les marchés alimentaires clos ou ouverts et commerces alimentaires (y compris les Drive alimentaires), les pharmacies, les stations-services, les banques, les bureaux de tabac et distribution de la presse.

      Compte tenu de leur contribution à la vie de la Nation, les services publics restent également ouverts, y compris ceux assurant les services de transport.

      Tous les services de livraison de repas à domicile restent disponibles, et les établissements de la catégorie “restaurants et débits de boissons” sont autorisés à maintenir leurs activités de ventes à emporter et de livraison.

      Les hôtels sont assimilés à des domiciles privés et restent donc ouverts, et leurs “room service” restent disponibles. Cependant, les restaurants et bars d’hôtels ne peuvent pas accueillir de public.

      Les animaleries restent également ouvertes.

      Par dérogation, restent également ouverts :
      Entretien et réparation de véhicules automobiles, de véhicules, engins et matériels agricoles
      Commerce d’équipements automobiles
      Commerce et réparation de motocycles et cycles
      Fourniture nécessaire aux exploitations agricoles
      Commerce de détail de produits surgelés
      Commerce d’alimentation générale
      Supérettes
      Supermarchés
      Magasins multi-commerces
      Hypermarchés
      Commerce de détail de fruits et légumes en magasin spécialisé
      Commerce de détail de viandes et de produits à base de viande en magasin spécialisé
      Commerce de détail de poissons, crustacés et mollusques en magasin spécialisé
      Commerce de détail de pain, pâtisserie et confiserie en magasin spécialisé
      Commerce de détail de boissons en magasin spécialisé
      Autres commerces de détail alimentaires en magasin spécialisé
      Les distributions alimentaires assurées par des associations caritatives
      Commerce de détail de carburants en magasin spécialisé
      Commerce de détail d’équipements de l’information et de la communication en magasin spécialisé
      Commerce de détail d’ordinateurs, d’unités périphériques et de logiciels en magasin spécialisé
      Commerce de détail de matériels de télécommunication en magasin spécialisé
      Commerce de détail de matériaux de construction, quincaillerie, peintures et verres en magasin spécialisé
      Commerce de détail de journaux et papeterie en magasin spécialisé
      Commerce de détail de produits pharmaceutiques en magasin spécialisé
      Commerce de détail d’articles médicaux et orthopédiques en magasin spécialisé
      Commerce de détail d’aliments et fournitures pour les animaux de compagnie
      Commerce de détail alimentaire sur éventaires et marchés
      Vente par automates et autres commerces de détail hors magasin, éventaires ou marchés n.c.a.
      Hôtels et hébergement similaire
      Hébergement touristique et autre hébergement de courte durée lorsqu’il constitue pour les personnes qui y vivent un domicile régulier
      Terrains de camping et parcs pour caravanes ou véhicules de loisirs lorsqu’ils constituent pour les personnes qui y vivent un domicile régulier
      Location et location-bail d’autres machines, équipements et biens
      Location et location-bail de machines et équipements agricoles
      Location et location-bail de machines et équipements pour la construction
      Activités des agences de placement de main-d’oeuvre
      Activités des agences de travail temporaire
      Réparation d’ordinateurs et de biens personnels et domestiques
      Réparation d’ordinateurs et d’équipements de communication
      Réparation d’ordinateurs et d’équipements périphériques
      Réparation d’équipements de communication
      Blanchisserie-teinturerie
      Blanchisserie-teinturerie de gros
      Blanchisserie-teinturerie de détail
      Services funéraires
      Activités financières et d’assurance

      Ah, OK, donc en fait tout est autorisé...

    • Nouveau #formulaire de #déclaration aujourd’hui :
      https://www.interieur.gouv.fr/Actualites/L-actu-du-Ministere/Attestation-de-deplacement-derogatoire-et-justificatif-de-deplacement

      On va en imprimer combien ? Et l’écologie ?!

      Principale différence (vu qu’on n’a le droit qu’à une heure de sortie...) :

      Date et heure de début de sortie à mentionner obligatoirement

      Il est aussi précisé qu’on peut se déplacer pour retirer des espèces. C’est pratique ça. On peut toujours dire qu’on est sortis retirer des espèces (ne pas oublier la carte de retrait).