• À Vannes, les contrevenants mis à l’amende, notamment autour des lieux de deal - Vannes - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/morbihan/vannes/a-vannes-une-trentaine-de-contraventions-dressees-hier-notamment-autour


    Le Télégramme

    Les policiers de Vannes multiplient les contrôles pour vérifier que les habitants circulant dehors ont bien leur attestation… Et les premières amendes ont commencé à tomber, notamment pour les jeunes traînant dans les points de deal.

    « Hier, je suis allée poser les scellés sur le cercueil d’une victime du coronavirus, à l’hôpital de Vannes, explique une policière. Ça refroidit et ça permet de voir la réalité en face. Trop de gens ne prennent pas la situation assez au sérieux, c’est dommage ». Avec trois collègues, elle procède à une opération de contrôle, ce mercredi matin, en centre-ville. Après Conleau et le port, c’est sur la place des Lices et à l’intérieur des halles qu’ils vérifient que les consignes de sécurité sont bien respectées. Les passants doivent présenter leur attestation de déplacement dérogatoire, remplie et datée. Certains l’ont photographiée et se contentent de montrer leur portable.

    Des amendes qui passent à 135 €
    Un jogger passe là. Il n’a pas son précieux document sur lui. Il s’en tire avec un simple avertissement pour cette fois, mais il est prévenu... La prochaine fois, il aura droit à l’amende.

    « Il faut la faire tous les jours, l’attestation ? », s’interroge un monsieur. « Il en faut une chaque fois que vous allez faire des courses, lui répond le commandant Munier. Mais je vous invite à faire des provisions pour plusieurs jours ». Le chef de l’Unité d’intervention, d’aide et d’assistance de proximité (UIAAP) au commissariat de Vannes avertit que les policiers vont tout mettre en œuvre pour que les mesures de confinement soient appliquées : « On contrôle, on bouge, on essaie d’être partout où il peut y avoir du monde. Pour l’instant, on constate que beaucoup de gens ont leur attestation, c’est plutôt bien respecté ».

    Les premières contraventions, cependant, sont tombées. Initialement fixées à 38 €, elles vont passer à 135 € dès ce jeudi. Les policiers en ont dressé une trentaine dès le mardi, principalement les équipes de nuit. Ils ont poursuivi au même rythme le mercredi. Beaucoup ont concerné les jeunes traînant sans raison en bas des tours, à Kercado et Ménimur. Des lieux où prospère le trafic de stupéfiants. Une autre façon d’agir contre ce commerce illicite, en frappant directement au portefeuille.

    La mesure est déja détournée … par la police…

  • Coronavirus : « Nous pourrions soigner 5 000 personnes » - Morlaix - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/finistere/morlaix/coronavirus-nous-pourrions-soigner-5-000-personnes-18-03-2020-12528250.


    Franck Zal, cofondateur de la société de biotechnologie Hemarina. Il étudie l’arenicola marina, ver marin dont l’hémoglobine est capable de délivrer de l’oxygène.
    Photo Claude Prigent

    Franck Zal, cofondateur de la société de biotechnologie Hemarina, basée à Morlaix (29), apporte de l’espoir aux cas graves, atteints du Covid-19. À partir de son inusable ver marin, il pourrait sauver la vie de millier de patients.

    Vous proposez votre aide pour lutter le Covid-19. Cela se traduit comment ?
    Des essais ont été faits et ils ont été positifs en Chine, avec une molécule transportant de l’oxygène. On sait aujourd’hui que l’étape ultime du Covid-19 correspond à des difficultés respiratoires. Les poumons se remplissent de liquide. Les patients ne peuvent pas respirer. Avec Hemarina, nous sommes prêts à mettre à disposition notre plateforme technologique aux autorités sanitaires pour lutter contre les syndromes les plus graves du Covid-19. Avec notre technologie, nous pouvons envoyer une petite molécule avec une forte capacité oxygénante. Des chirurgiens m’ont contacté ce week-end. Je leur ai dit que nos produits pourraient être mis à disposition des cliniques et hôpitaux.

    Ce serait en quelque sorte la dernière chance de survie pour certains malades ?
    La dernière option, en réanimation, est une circulation extracorporelle des fluides. Mais cela demande des moyens énormes. Aujourd’hui, dans les centres de réanimations, il y a un problème de respiromètres. Il y a un déficit, qui n’est pas lié au manque de machines, mais au marquage CE (communauté européenne). La réglementation doit se durcir en mai 2020 et certains ne peuvent plus être utilisés dans les blocs opératoires. À la place, nous sommes en train d’importer des respiromètres de Chine…

  • Le coronavirus a été « sous-estimé » par les responsables politiques - L’épidémie de coronavirus - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/dossiers/lepidemie-de-coronavirus/le-coronavirus-a-ete-sous-estime-par-les-responsables-politiques-18-03-


    AFP

    D’après Ursula von der Leyen, les responsables politiques ont tous « sous-estimé » l’ampleur du danger représenté par l’épidémie de coronavirus.

    « Je pense que nous tous, qui ne sommes pas experts, avons sous-estimé au départ le coronavirus », a indiqué Ursula von der Leyen à nos confrères du quotidien allemand « Bild ». « Mais, entre-temps, il est devenu clair qu’il s’agit d’un virus qui va nous occuper encore longtemps », a ajouté la présidente de l’Exécutif européen.

    « Adversaire inquiétant »
    « Nous avons compris que toutes ces mesures, qui, il y a encore deux ou trois semaines, paraissaient drastiques et draconiennes, devaient être prises à présent », a-t-elle estimé, en rappelant que l’Europe était « en ce moment l’épicentre de la crise ».

    Elle a néanmoins réfuté le terme de « guerre » employé par Emmanuel Macron. « Personnellement, je n’utiliserais pas le terme de guerre, mais je comprends la motivation du président français, car le coronavirus est un adversaire inquiétant », a-t-elle dit.

    Pour le ministre allemand de l’Économie, les États-Unis de Donald Trump ont pris le virus encore plus à la légère : « Le déclenchement de la crise a été probablement encore plus sous-estimé aux États-Unis que dans certains pays européens », a, en effet, déclaré Peter Altmaier.

    « C’est la raison pour laquelle nous espérons beaucoup que les États-Unis parviennent à contrôler la situation, aussi dans notre propre intérêt », a-t-il ajouté, soulignant que « personne ne peut souhaiter que cette économie tombe dans une récession incontrôlée ».