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  • Recherche clinique à l’IHU de Marseille : « En l’absence de réaction des institutions, les graves manquements constatés pourraient devenir la norme »
    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2023/05/28/recherche-clinique-a-l-ihu-de-marseille-en-l-absence-de-reaction-des-institu

    Certains essais cliniques menés pendant la pandémie de Covid-19 par l’IHU Méditerranée Infection n’ont pas respecté le cadre juridique, estiment plusieurs organisations médicales, dans une tribune au « Monde ». Elles appellent les pouvoirs publics à réagir

    La démonstration des effets thérapeutiques des médicaments chez l’homme répond à des normes éthiques et scientifiques construites depuis des décennies, pour garantir la pertinence, la qualité, la fiabilité des études cliniques, tout en respectant les droits et la sécurité des personnes participant à la recherche.

    Cela implique notamment le consentement éclairé des participants, l’obtention préalable des autorisations par les comités de protection des personnes et l’Agence nationale de sécurité du médicament, la transparence des méthodes et du recueil des données, la validation des résultats de manière indépendante et la prise en compte de la balance bénéfices-risques des traitements avant de valider leur indication.

    Nous, signataires de cette tribune, considérons que ces règles élémentaires ont été largement enfreintes, en particulier par certains biologistes et cliniciens de l’institut hospitalier universitaire (IHU) Méditerranée Infection, notamment à l’occasion de la crise sanitaire. La prescription systématique aux patients atteints du Covid-19, quels que soient leur âge et leurs symptômes, de médicaments aussi variés que l’hydroxychloroquine, le zinc, l’ivermectine ou l’azithromycine, sur des ordonnances préimprimées, s’est d’abord effectuée sans bases pharmacologiques solides, et en l’absence de toute preuve d’efficacité.

    Ces prescriptions systématiques ont été poursuivies, ce qui est plus grave, pendant plus d’un an après la démonstration formelle de leur inefficacité. Nous estimons que ces prescriptions
    systématiques ont en outre été réalisées en dehors de toute autorisation de mise sur le marché, mais aussi en dehors de tout cadre éthique ou juridique, en s’appuyant largement sur des méthodes de surveillance et d’évaluation des patients par PCR répétées, sans justification médicale. Ces pratiques ont mené à la mise à disposition récente en « preprint » des données issues de plus de 30 000 patients, constituant ainsi vraisemblablement le plus grand essai thérapeutique « sauvage » connu à ce jour.

    Défiance alimentée
    La médiatisation sans recul critique, sous un jour favorable, de ces mauvaises pratiques a largement contribué à alimenter la défiance de certains de nos concitoyens envers la science, la recherche clinique, les autorités sanitaires et les experts en général. Dans le contexte particulièrement anxiogène de cette crise sanitaire, les propos péremptoires proclamant l’efficacité de ces traitements ont, malheureusement, rencontré un large succès dans le public.

    #paywall (reste un peu plus de la moitié dont la liste des signataires)

    • Pourquoi ils s’excitent encore après #raoult, sans le nommer, lui ou d’autres membres de l’ihu ? Ça semble un poil anachronique non ? Ou c’est une commande ?

    • un peu de détail dans la PQR, apparemment, la tribune est signée par des sociétés savantes… et non pas des sociétés (à la Big Pharma) ce qui serait un peu étrange

      Des médecins dénoncent un essai thérapeutique « sauvage » du Pr Raoult et demandent des sanctions - France - Le Télégramme
      https://www.letelegramme.fr/france/des-medecins-denoncent-un-essai-therapeutique-sauvage-du-pr-raoult-et-d

      Seize sociétés savantes de médecine ont interpellé dimanche les autorités sur une absence de sanctions face au « plus grand essai thérapeutique sauvage connu », dénonçant l’étude de Didier Raoult, ancien patron de l’IHU de Marseille, sur l’hydroxychloroquine.

      Dans une tribune publiée sur le site du Monde, 16 sociétés impliquées dans la recherche reprochent à des équipes de l’Institut hospitalier universitaire (IHU) Méditerranée Infection le « plus grand essai thérapeutique sauvage connu », avec « la prescription systématique, aux patients atteints de Covid-19 (…) de médicaments aussi variés que l’hydroxychloroquine, le zinc, l’ivermectine ou l’azithromycine (…) sans bases pharmacologiques solides, et en l’absence de toute preuve d’efficacité ».

      Plus grave, selon elles, ces prescriptions ont été poursuivies « pendant plus d’un an après la démonstration formelle de leur inefficacité ». Les autorités doivent prendre « les mesures adaptées aux fautes commises », au nom de la « sécurité des patients » et de la « crédibilité de la recherche médicale française », concluent-elles.

      « L’enquête est en cours »
      Interrogé dimanche lors du Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro, le ministre de la Santé, François Braun, a rappelé que son ministère et celui de l’Enseignement et de la Recherche avaient déjà saisi le procureur sur le mode de fonctionnement de l’IHU de Marseille, après un rapport d’inspection accablant de l’Igas/IGESR. « L’enquête est en cours, je n’en dirai pas plus », a-t-il dit. Interrogé pour savoir si l’enquête portait aussi sur le nouvel essai clinique « sauvage », il a répondu : « bien sûr ».

      Retraité depuis l’été 2021 de son poste de professeur d’université-praticien hospitalier, Didier Raoult a été remplacé fin août à la tête de l’IHU Méditerranée par Pierre-Edouard Fournier. Le Pr Raoult, qui vient à l’IHU « de temps en temps », est désormais professeur émérite et encadre deux thèses ayant commencé avant son départ, selon un porte-parole de l’institution.

      Au sein de l’IHU, tous les essais cliniques impliquant la personne humaine ont été suspendus depuis l’arrivée du Pr Fournier. L’institut a indiqué attendre un prochain retour de l’ANSM à ce sujet. Côté ANSM, « la prochaine étape est le suivi, et potentiellement, la levée des injonctions faites à l’IHU, comme sur les essais cliniques. Il faut que l’IHU démontre qu’ils ont répondu aux attentes », a déclaré une porte-parole de l’agence du médicament, sans horizon temporel.

    • (vous aurez bien compris que je trollais à la façon de tous ces gens qui se sont portés à la rescousse de notre gloire nationale, notre Pétain de la médecine des tranchées, notre sauveur, notre bâtisseur de la ligne Maginot-Chloroquine qui nous a préservé du Covid qui tue moins que les trottinettes en hospitalisation de jour)

    • https://www.lejdd.fr/societe/enquete-didier-raoult-la-contre-attaque-de-ses-opposants-136200 (28.05.23)

      Une dizaine de sociétés savantes dénoncent [...] «  C’est un énorme scandale sanitaire !  », tonne le professeur Mathieu Molimard. [...]

      L’objet de leur colère ? La dernière prépublication de l’équipe IHU, le 3 avril, sur le site médical spécialisé MedRxiv. Cosignée par le Marseillais et 16 membres de sa garde rapprochée à l’IHU Méditerranée-Infection, elle détaille les traitements administrés [...]

      «  Cette publication est la goutte d’eau qui fait déborder le vase », s’emporte le Pr Molimard [...]

      Porte-parole d’une contre-attaque qui fédère bien au-delà de sa personne, de son CHU et de son champ de compétences [...]

      Du jamais-vu en France. [...]

      nous voilà rassurés

    • ah, merci ! j’avais loupé l’article principal… du coup, la réaction des sociétés savantes dans mon autre post n’était pas trop compréhensible : pourquoi maintenant ?

      et donc le preprint, en question (qui trouve en gros un rapport des cotes (odds ratio) de 0,5 pour le décès)
      avec le coup de patte complotiste qui va bien…

      Early Treatment with Hydroxychloroquine and Azithromycin : A ‘Real-Life’ Monocentric Retrospective Cohort Study of 30,423 COVID-19 Patients | medRxiv
      https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.04.03.23287649v1

      Conclusions HCQ prescribed early or late protects in part from COVID-19-related death. During pandemic health crises, financial stakes are enormous. Authentication of the data by an independent external judicial officer should be required. Public sharing of anonymized databases, ensuring their verifiability, should be mandatory in this context to avoid fake publications.

    • tiens, dans la foulée, sur MedRXiv, un autre preprint qui démonte le super résultat raoultien qui trouvait une corrélation de 1 (oui, un tout seul, comme on disait autrefois au téléphone…) entre l’opinion des médecins français et leurs liens d’intérêt avec Gilead…

      Conflicts of interest and physicians’ attitudes towards hydroxychloroquine as a treatment against COVID-19 A replication and extension of Roussel & Raoult (2020) – MedRXiv
      https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.10.18.21265135v2

      Abstract
      Hydroxychloroquine (HCQ) and its use as a treatment against COVID-19 have been at the center of heated debates. Some claim that physicians’ hostility towards HCQ was partly orchestrated by rival pharmaceutical companies seeking to promote their own treatment. In favor of this hypothesis, Roussel and Raoult (2020) have presented the results of a study in which they find a perfect positive correlation (ρ = 1.00) between French physicians’ attitudes towards HCQ and their conflict of interest with Gilead Sciences - the company that has promoted Remdesivir (REM) as a treatment against COVID-19. However, Roussel and Raoult’s study suffers from serious methodological shortcomings, among which is the fact that the statistical methods they employed might tend to artificially inflate correlations. In this study, we use a similar method and sample, but correct for their study’s original shortcomings: we provide a detailed, pre-registered method for collecting and coding data, computer inter-rater agreement and use a wide array of appropriate statistical methods to achieve a more reliable estimate the association between conflicts of interest and physicians’ attitudes towards HCQ. We conclude that Roussel and Raoult’s conclusion was misguided and that financial conflicts of interest were not the main predictors of the attitudes of physicians when compared to other factors, such as academic affiliation. Moreover, compared to other pharmaceutical companies, there was no specific link between attitudes towards HCQ and conflicts of interest with Gilead Sciences.

  • Disrupted seasonality and association of COVID-19 with medically attended respiratory syncytial virus infections among young children in the US: January 2010–January 2023 | medRxiv
    https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.05.12.23289898v1


    En gros, le #covid a bien contribué à la flambée mystérieuse des #Bronchiolites chez les nourrissons…

    Respiratory syncytial virus (RSV) infections and hospitalizations surged sharply in 2022 among young children. To assess whether COVID-19 contributed to this surge, we leveraged a real-time nation-wide US database of electronic health records (EHRs) using time series analysis from January 1, 2010 through January 31, 2023, and propensity-score matched cohort comparisons for children aged 0–5 years with or without prior COVID-19 infection. Seasonal patterns of medically attended RSV infections were significantly disrupted during the COVID-19 pandemic. The monthly incidence rate for first-time medically attended cases, most of which were severe RSV-associated diseases, reached a historical high rate of 2,182 cases per 1,0000,000 person-days in November 2022, corresponding to a related increase of 143% compared to expected peak rate (rate ratio: 2.43, 95% CI: 2.25–2.63). Among 228,940 children aged 0–5 years, the risk for first-time medically attended RSV during 10/2022–12/2022 was 6.40% for children with prior COVID-19 infection, higher than 4.30% for the matched children without COVID-19 (risk ratio or RR: 1.40, 95% CI: 1.27–1.55); and among 99,105 children aged 0–1 year, the overall risk was 7.90% for those with prior COVID-19 infection, higher than 5.64% for matched children without (RR: 1.40, 95% CI: 1.21–1.62). These data provide evidence that COVID-19 contributed to the 2022 surge of severe pediatric RSV cases.

  • Au sujet de la déclaration de l’OMS qui compare le covid à la grippe saisonnière 🤦‍♀️, by C_A_Gustave on Thread Reader App – Thread Reader App
    https://threadreaderapp.com/thread/1636993269916631040.html

    1/22
    2023, OMS : « la CoVID est sur le point de représenter une menace comparable à la grippe SAISONNIÈRE »...
    Outre le « est sur le point de » qui ne veut rien dire, cela se base sur quelles données ?
    2/22
    Ces annonces ne signifient pas la fin de la pandémie.
    Le virus circule toujours à une prévalence supérieure aux seuils épidémiques, avec des nadirs ("creux") à peu près au niveau des pics de 2020/2021 🤷‍♂️
    (Cf. prévalence réelle selon l’ONS 🇬🇧)
    ons.gov.uk/peoplepopulati… Image
    https://www.ons.gov.uk/peoplepopulationandcommunity/healthandsocialcare/conditionsanddiseases/articles/coronaviruscovid19/latestinsights
    3/22
    Quels arguments sont avancés par l’OMS ?
    Tout d’abord un argument sociologique « d’absence de perturbation de nos sociétés », mais « une menace qui va continuer à tuer »... Image
    4/22
    Puis argument des décès déclarés au plus bas depuis 2020.
    Sur la base d’une définition ETIOLOGIQUE sous-estimée (patients avec test viro+ uniquement), contrairement aux viroses saisonnières recensées uniquement sur données CLINIQUES
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    Image
    5/22
    A propos du dépistage, désormais plus restreint qu’au début de la pandémie, malgré prévalence >>.
    Cf. avis de la SFV qui recommande de ne même plus tester les patients symptomatiques = fin du recensement de la CoVID (qui nécessite un test virologique)
    6/22
    Des données épidémio désormais uniquement dépendantes de ce dépistage restreint (fin des enquêtes de l’ONS 🇬🇧, pas de suivi des eaux usées) ; guidé par des praticiens qui prétendent depuis 2 ans que SARS-CoV-2 = « virus de l’hiver », au mépris des données épidémio...
    7/22
    En 2022, dans un pays tempéré comme le UK 🇬🇧 (idem France 🇫🇷), 5 vagues de CoVID dont 1 massive durant l’été.
    Cf. données de prévalence réelle mesurée par l’ONS (ne dépend pas du recours au dépistage restreint)
    Où est la saisonnalité ?
    8/22
    Des signes de saisonnalité en 2023 ?
    Très tôt pour le dire, mais durant l’été austral, et malgré une vague massive l’hiver dernier, l’Australie a observé 2 vagues, dont 1 si massive qu’elle a désorganisé les écoles au point d’imposer leur fermeture
    9/22
    Il sera difficile de documenter la circulation virale réelle à partir de 2023.
    Le dépistage effondré était déjà loin de l’exhaustivité auparavant puisque fin 2022, l’incidence réelle pouvait être 35x supérieure à l’incidence officielle
    10/22
    C’est non seulement constaté à partir des enquêtes de l’ONS 🇬🇧 en population générale ; mais aussi documenté à partir des données américaines où la sous-estimation de l’incidence des infections atteint un facteur x40
    11/22
    La CoVID est-elle comparable à la grippe SAISONNIÈRE en termes de mortalité ?
    Bilan de 2022 = +44655 à +52526 décès en EXCÈS par rapport à la mortalité attendue en l’absence de pandémie de CoVID
    Unroll available on Thread Reader
    12/22
    Réf. pour le thread utilisant la méthode de référence avec normalisation de la mortalité par âge...
    13/22
    Autre élément à garder à l’esprit, cette surmortalité++ est répartie en 5 vagues sur 2022, exactement superposables aux vagues de CoVID, qui joue donc un rôle indéniable dans cet excès de mortalité (sans oublier le maintien de cet excès depuis 2020)
    Unroll available on Thread Reader
    14/22
    Vous pouvez chercher une saison de grippe SAISONNIÈRE qui a provoqué une telle surmortalité malgré >90% de pop vaccinée et/ou multi-réinfectée...
    Bon courage pour trouver 🤷‍♂️
    15/22
    Idem pour les syndromes post-infectieux chroniques, courant avec les virus à ARN.
    SARS-CoV-2 n’y fait pas exception.
    Considérons uniquement les estimations de fréquence les plus basses...
    16/22
    En raison de sa prévalence+++ et réinfections fréquentes, le nombre de patients concernés par ces syndromes post-infectieux sera bien plus conséquent que pour d’autres virus à ARN.
    medrxiv.org/content/10.110… Image
    Systematic review of the prevalence of Long Covid
    Background Long Covid occurs in those infected with SARSCoV2 whose symptoms persist or develop beyond the acute phase. We conducted a systematic review to determine the prevalence of persistent sympto…
    https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2022.11.06.22281979v2
    17/22
    Il va falloir suivre désormais les indicateurs syndromiques généralistes (IRA = infections respi aiguës ; pneumonies ; syndromes grippaux...), l’excès de mortalité...
    La CoVID étant la seule NON-saisonnière, par déduction il sera plus aisé de la repérer 🤷‍♂️
    18/22
    Au printemps/été/automne, ce sera le seul moyen de repérer les vagues de CoVID via les données syndromiques en période d’absence des viroses saisonnières.
    Les cas de CoVID ne seront « recensés » qu’en hiver, via les tests antigéniques triplex « VRS + Influenza + SARS-CoV-2 »
    19/22
    Vigilance aussi sur les données de mortalité, puisque la mortalité massive de 2020, 2021 et 2022 est désormais considérée comme le niveau « normal » de mortalité attendue auquel on va désormais comparer la mortalité observée.
    Cf. Suisse 🇨🇭 (zone grise = « mortalité attendue ») Image
    20/22
    Idem au UK 🇬🇧 où l’ONS a désormais inclus la surmortalité++ de 2020 à 2022 dans le niveau de mortalité de référence.
    Ceci conduit à sous-estimer la surmortalité puisque l’impact de la pandémie entre dans la « norme ».
    ons.gov.uk/peoplepopulati… Image
    https://www.ons.gov.uk/peoplepopulationandcommunity/birthsdeathsandmarriages/deaths/articles/excessdeathsinenglandandwalesmarch2020todecember2022/2023-03-09
    21/22
    Bref, rien ne s’opposera au narratif de « virus de l’hiver », mais cela ne repose sur AUCUNE DONNÉE OBJECTIVE ni en termes de prévalence des infections, ni de mortalité, ni de syndromes post-infectieux chroniques.
    Ce n’est donc encore bel et bien qu’un simple « narratif ».
    22/22
    Les déclarations de l’OMS ne visent qu’à préparer l’opinion à la fin du statut de PHEIC (urgence de santé publique de portée mondiale), puisque :
    A) les États ne font plus rien
    B) la population se satisfait de la surmortalité++ et réinfections fréquentes.
    FIN DE L’HISTOIRE.

  • #pandémie #covid : il semblerait que l’#OMS #WHO ait l’intention de nous faire accepter le caractère « endémique » de #SARS-CoV2. Que ce soit en terme d’incidence ou de surmortalité, tous les outils qui permettaient d’avoir une visibilité sur l’évolution de la maladie sont désormais désactivés. Quant au #covid_long, je pense sans trop me tromper que le seul recours qu’auront bientôt les personnes atteintes sera un traitement par antidépresseurs.

    https://threadreaderapp.com/thread/1636993269916631040.html

    1/22
    2023, OMS : « la CoVID est sur le point de représenter une menace comparable à la grippe SAISONNIÈRE »...
    Outre le « est sur le point de » qui ne veut rien dire, cela se base sur quelles données ?
    2/22
    Ces annonces ne signifient pas la fin de la pandémie.
    Le virus circule toujours à une prévalence supérieure aux seuils épidémiques, avec des nadirs ("creux") à peu près au niveau des pics de 2020/2021 🤷‍♂️
    (Cf. prévalence réelle selon l’ONS 🇬🇧)
    ons.gov.uk/peoplepopulati… Image
    https://www.ons.gov.uk/peoplepopulationandcommunity/healthandsocialcare/conditionsanddiseases/articles/coronaviruscovid19/latestinsights
    3/22
    Quels arguments sont avancés par l’OMS ?
    Tout d’abord un argument sociologique « d’absence de perturbation de nos sociétés », mais « une menace qui va continuer à tuer »... Image
    4/22
    Puis argument des décès déclarés au plus bas depuis 2020.
    Sur la base d’une définition ETIOLOGIQUE sous-estimée (patients avec test viro+ uniquement), contrairement aux viroses saisonnières recensées uniquement sur données CLINIQUES
    Unroll available on Thread Reader
    Image
    5/22
    A propos du dépistage, désormais plus restreint qu’au début de la pandémie, malgré prévalence >>.
    Cf. avis de la SFV qui recommande de ne même plus tester les patients symptomatiques = fin du recensement de la CoVID (qui nécessite un test virologique)
    6/22
    Des données épidémio désormais uniquement dépendantes de ce dépistage restreint (fin des enquêtes de l’ONS 🇬🇧, pas de suivi des eaux usées) ; guidé par des praticiens qui prétendent depuis 2 ans que SARS-CoV-2 = « virus de l’hiver », au mépris des données épidémio...
    7/22
    En 2022, dans un pays tempéré comme le UK 🇬🇧 (idem France 🇫🇷), 5 vagues de CoVID dont 1 massive durant l’été.
    Cf. données de prévalence réelle mesurée par l’ONS (ne dépend pas du recours au dépistage restreint)
    Où est la saisonnalité ?
    8/22
    Des signes de saisonnalité en 2023 ?
    Très tôt pour le dire, mais durant l’été austral, et malgré une vague massive l’hiver dernier, l’Australie a observé 2 vagues, dont 1 si massive qu’elle a désorganisé les écoles au point d’imposer leur fermeture
    9/22
    Il sera difficile de documenter la circulation virale réelle à partir de 2023.
    Le dépistage effondré était déjà loin de l’exhaustivité auparavant puisque fin 2022, l’incidence réelle pouvait être 35x supérieure à l’incidence officielle
    10/22
    C’est non seulement constaté à partir des enquêtes de l’ONS 🇬🇧 en population générale ; mais aussi documenté à partir des données américaines où la sous-estimation de l’incidence des infections atteint un facteur x40
    11/22
    La CoVID est-elle comparable à la grippe SAISONNIÈRE en termes de mortalité ?
    Bilan de 2022 = +44655 à +52526 décès en EXCÈS par rapport à la mortalité attendue en l’absence de pandémie de CoVID
    Unroll available on Thread Reader

    https://twitter.com/C_A_Gustave/status/1619429679173353472?s=20

    12/22
    Réf. pour le thread utilisant la méthode de référence avec normalisation de la mortalité par âge...
    13/22
    Autre élément à garder à l’esprit, cette surmortalité++ est répartie en 5 vagues sur 2022, exactement superposables aux vagues de CoVID, qui joue donc un rôle indéniable dans cet excès de mortalité (sans oublier le maintien de cet excès depuis 2020)
    Unroll available on Thread Reader

    https://twitter.com/C_A_Gustave/status/1619421558543646721?s=20

    14/22
    Vous pouvez chercher une saison de grippe SAISONNIÈRE qui a provoqué une telle surmortalité malgré >90% de pop vaccinée et/ou multi-réinfectée...
    Bon courage pour trouver 🤷‍♂️
    15/22
    Idem pour les syndromes post-infectieux chroniques, courant avec les virus à ARN.
    SARS-CoV-2 n’y fait pas exception.
    Considérons uniquement les estimations de fréquence les plus basses...
    16/22
    En raison de sa prévalence+++ et réinfections fréquentes, le nombre de patients concernés par ces syndromes post-infectieux sera bien plus conséquent que pour d’autres virus à ARN.
    medrxiv.org/content/10.110… Image
    Systematic review of the prevalence of Long Covid
    Background Long Covid occurs in those infected with SARSCoV2 whose symptoms persist or develop beyond the acute phase. We conducted a systematic review to determine the prevalence of persistent sympto…
    https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2022.11.06.22281979v2
    17/22
    Il va falloir suivre désormais les indicateurs syndromiques généralistes (IRA = infections respi aiguës ; pneumonies ; syndromes grippaux...), l’excès de mortalité...
    La CoVID étant la seule NON-saisonnière, par déduction il sera plus aisé de la repérer 🤷‍♂️
    18/22
    Au printemps/été/automne, ce sera le seul moyen de repérer les vagues de CoVID via les données syndromiques en période d’absence des viroses saisonnières.
    Les cas de CoVID ne seront « recensés » qu’en hiver, via les tests antigéniques triplex « VRS + Influenza + SARS-CoV-2 »
    19/22
    Vigilance aussi sur les données de mortalité, puisque la mortalité massive de 2020, 2021 et 2022 est désormais considérée comme le niveau « normal » de mortalité attendue auquel on va désormais comparer la mortalité observée.
    Cf. Suisse 🇨🇭 (zone grise = « mortalité attendue ») Image
    20/22
    Idem au UK 🇬🇧 où l’ONS a désormais inclus la surmortalité++ de 2020 à 2022 dans le niveau de mortalité de référence.
    Ceci conduit à sous-estimer la surmortalité puisque l’impact de la pandémie entre dans la « norme ».
    ons.gov.uk/peoplepopulati… Image
    https://www.ons.gov.uk/peoplepopulationandcommunity/birthsdeathsandmarriages/deaths/articles/excessdeathsinenglandandwalesmarch2020todecember2022/2023-03-09
    21/22
    Bref, rien ne s’opposera au narratif de « virus de l’hiver », mais cela ne repose sur AUCUNE DONNÉE OBJECTIVE ni en termes de prévalence des infections, ni de mortalité, ni de syndromes post-infectieux chroniques.
    Ce n’est donc encore bel et bien qu’un simple « narratif ».
    22/22
    Les déclarations de l’OMS ne visent qu’à préparer l’opinion à la fin du statut de PHEIC (urgence de santé publique de portée mondiale), puisque :
    A) les États ne font plus rien
    B) la population se satisfait de la surmortalité++ et réinfections fréquentes.
    FIN DE L’HISTOIRE.

    • • •

  • Disruption in seasonality, patient characteristics and disparities of respiratory syncytial virus infection among young children in the US during and before the COVID-19 pandemic: 2010-2022 | medRxiv
    https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2022.11.29.22282887v1

    (preprint)

    Among RSV-infected children in 2022, 19.2% had prior documented COVID-19 infection, significantly higher than the 9.7% among uninfected children, suggesting that prior COVID-19 could be a risk factor for RSV infection or that there are common risk factors for both viral infections.

  • Individualisme pandémique | Mediapart | 07.08.22

    https://www.mediapart.fr/journal/france/070822/face-une-pandemie-faut-il-se-contenter-d-outils-imparfaits

    De nombreux chercheurs et chercheuses l’ont souligné durant cette crise : la France, qui était à l’origine même de la santé publique à la fin du XVIIIe siècle, est maintenant l’un des pays les plus focalisés sur le soin individuel curatif. « En matière de dépenses nationales de santé, chaque fois que nous dépensons 100 euros, 96 euros vont aux soins individuels et 4 euros seulement à la prévention organisée. Le déséquilibre est très fort alors que les pays à forte politique de santé publique sont plutôt sur un ratio de 90/10 », déplore William Dab.

    Pour cet ex-directeur général de la santé, « nous avons été remarquables dans le domaine des soins : nous avons été l’un des pays où il y a eu le moins de pertes de chance. En revanche, en ce qui concerne la prévention, il y beaucoup de choses à rebâtir ». À commencer par accepter d’autres approches que la médecine curative individuelle, des approches où le « plus » est souvent mieux que le « parfait », où le mieux est parfois l’ennemi du bien.

    • Cité dans l’article:
      To mask or not to mask: Modeling the potential for face mask use by the general public to curtail the COVID-19 pandemic

      Face mask use by the general public for limiting the spread of the COVID-19 pandemic is controversial, though increasingly recommended, and the potential of this intervention is not well understood. We develop a compartmental model for assessing the community-wide impact of mask use by the general, asymptomatic public, a portion of which may be asymptomatically infectious. Model simulations, using data relevant to COVID-19 dynamics in the US states of New York and Washington, suggest that broad adoption of even relatively ineffective face masks may meaningfully reduce community transmission of COVID-19 and decrease peak hospitalizations and deaths. Moreover, mask use decreases the effective transmission rate in nearly linear proportion to the product of mask effectiveness (as a fraction of potentially infectious contacts blocked) and coverage rate (as a fraction of the general population), while the impact on epidemiologic outcomes (death, hospitalizations) is highly nonlinear, indicating masks could synergize with other non-pharmaceutical measures. Notably, masks are found to be useful with respect to both preventing illness in healthy persons and preventing asymptomatic transmission. Hypothetical mask adoption scenarios, for Washington and New York state, suggest that immediate near universal (80%) adoption of moderately (50%) effective masks could prevent on the order of 17–45% of projected deaths over two months in New York, while decreasing the peak daily death rate by 34–58%, absent other changes in epidemic dynamics. Even very weak masks (20% effective) can still be useful if the underlying transmission rate is relatively low or decreasing: In Washington, where baseline transmission is much less intense, 80% adoption of such masks could reduce mortality by 24–65% (and peak deaths 15–69%), compared to 2–9% mortality reduction in New York (peak death reduction 9–18%). Our results suggest use of face masks by the general public is potentially of high value in curtailing community transmission and the burden of the pandemic. The community-wide benefits are likely to be greatest when face masks are used in conjunction with other non-pharmaceutical practices (such as social-distancing), and when adoption is nearly universal (nation-wide) and compliance is high.

      https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.04.06.20055624v1

    • Et aussi cité dans l’article, l’enquête de Mediapart sur la pénurie de masques (déjà plusieurs fois cité sur seenthis) :

      Masques : les preuves d’un mensonge d’Etat

      Pénurie cachée, consignes sanitaires fantaisistes, propositions d’importations négligées, stocks toujours insuffisants, entreprises privilégiées : basée sur de nombreux témoignages et documents confidentiels, une enquête de Mediapart révèle la gestion chaotique au sommet de l’État, entre janvier et aujourd’hui, sur la question cruciale des masques. Et les mensonges qui l’ont accompagnée. Les soignants, eux, sont contaminés par centaines.

      https://www.mediapart.fr/journal/france/020420/masques-les-preuves-d-un-mensonge-d-etat

  • Brain imaging and neuropsychological assessment of individuals recovered from mild to moderate #SARS-CoV-2 infection | medRxiv
    https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2022.07.08.22277420v1

    Conclusions and Relevance :

    […] in our sample, a mild to moderate SARS-CoV-2 infection was not associated with neuropsychological deficits, significant changes in cortical structure or vascular lesions several months after recovery. External validation of our findings and longitudinal follow-up investigations are needed.

    #neurologie

  • Les origines du Covid long sont-elles enfin connues ? - Edition du soir Ouest-France - 06/07/2022
    https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2022-07-06/les-origines-du-covid-long-sont-elles-enfin-connues-97f5dc15-7711-4659-


    L’unité de Covid long, au CHU Pontchaillou de Rennes en Ille-et-Vilaine.
    Photo : Thomas Brégardis / Ouest-France)

    La cause des séquelles à long terme du Covid-19, plus communément appelé Covid long, aurait été récemment découverte par des chercheurs aux États-Unis. Cette forme de maladie trouverait son origine dans des réservoirs de virus présents dans le corps des patients. Explications avec Yannick Simonin, virologiste à l’université de Montpellier.

    Les symptômes sont multiples : régurgitations, nausées, perte de goût ou d’odorat, intolérance à certains aliments… Le Covid long est un mal qui touche environ 10 % de la population ayant été infectée par le virus du Sars-CoV-2. Ses origines sont encore mal comprises, peu expliquées… Mais cela pourrait changer. Des chercheurs de la Harvard Medical School ont récemment annoncé avoir détecté des protéines de SARS-CoV-2, dans le sang des 65 % de patients atteints du Covid long qu’ils ont pu tester, jusqu’à 12 mois après leur premier diagnostic.

    Les scientifiques affirment que la protéine Spike, protéine permettant au Sars-Cov-2 de pénétrer les cellules, a une espérance de vie dans le corps « très courte », rapporte le quotidien britannique The Guardian. Cette dernière n’a pas été observée dans le sang des patients asymptomatiques : en conséquence, sa présence dans le corps de la plupart des personnes testées atteintes du Covid long « indique qu’il doit y avoir une sorte de réservoir viral actif ​ » avancent les scientifiques.

    Des réservoirs persistants de Covid-19
    En clair cette étude, bien que préliminaire, soutient l’idée que des réservoirs persistants de Covid-19 dans le corps des personnes atteintes du Covid long pourraient expliquer le développement et la persistance de symptômes de la maladie sur le long terme.

    The Guardian explique que des recherches antérieures avaient été réalisées sur des enfants atteints du syndrome inflammatoire multisystémique. Une maladie rare et grave survenant souvent quatre semaines après l’infection par le virus du Covid-19. Ces patients, traités avec un médicament réduisant la perméabilité intestinale, ont vu leurs symptômes disparaître progressivement. En outre, la protéine Spike a été rapidement éliminée. 

    Une autre étude précédemment publiée par des chercheurs de l’université de Stanford en Californie en avril 2022 va dans ce sens. Les chercheurs avaient pu constater que 13 % des patients de leur étude présentaient encore de l’ARN viral du SARS-CoV-2 dans leurs selles, quatre mois après avoir attrapé le virus et affirmaient avoir signalé la persistance de symptômes gastro-intestinaux (nausées, vomissements, douleurs abdominales).

    Persistent circulating SARS-CoV-2 spike is associated with post-acute COVID-19 sequelae (Harvard Medical School, 16/06/2022)
    https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2022.06.14.22276401v1.full.pdf

    Gastrointestinal symptoms and fecal shedding of SARS-CoV-2 RNA suggest prolonged gastrointestinal infection (Stanford University, 12/04/2022)
    https://www.cell.com/med/fulltext/S2666-6340(22)00167-2

    https://els-jbs-prod-cdn.jbs.elsevierhealth.com/cms/attachment/9f021da5-83ce-48eb-916d-e395b30fa32a/fx1_lrg.jpg

  • Thread by DataDrivenMD sur les progrès de la lutte contre le #covid19  : l’aération (pas chez nous) et les vaccins nasaux (abandonné précocement par Pasteur il y a un an).
    https://threadreaderapp.com/thread/1528825593009041408.html

    It’s been a while since I’ve read a COVID19 preprint worth highlighting. I found one today that is fascinating

    The study compares Delta vs. Omicron in terms of symptoms + rapid test results. Data was collected at a walk-up community testing site in San Francisco

    Strap in. 1/n
    They collected data from a HUGE study population— 63,277 persons over the course of 1 year (Jan 2021 to Jan 2022)

    The other neat thing is that the testing site used the same eligibility criteria throughout and the same rapid test the entire time. 2/n Image
    Another neat thing: the community testing site was located in a part of San Francisco that is predominantly Hispanic.

    Yet another neat thing: they collected vaccination status.

    Here’s a link to the study for anyone who wants to follow along. 3/n
    COVID-19 symptoms and duration of direct antigen test positivity at a community testing and surveillance site, January 2021-2022
    Importance: Characterizing clinical symptoms and evolution of community- based SARS Co-V-2 infections can inform health practitioners and public health officials in a rapidly changing landscape of pop…
    https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2022.05.19.22274968v1.full.pdf+html
    They found that symptomatic COVID-19 cases due to Omicron tended to experience cough (67%) and/or a sore throat (43%) and/or congestion (39%).

    They also found that fewer persons reported fever and/or loss of smell/taste as compared to the Delta wave.
    Another fascinating finding: fevers and body aches were less common among persons that had received boosters compared to those who received 0, 1, or 2 doses. 5/n Image
    OK, here’s one of the most interesting findings, that I haven’t seen reported anywhere else: the rate of “congestion” was highest among boosted persons. Yes, higher

    Now, that may seem bad and counter-intuitive but it’s great and makes perfect sense. Allow me to explain...
    6/n Image
    2 years in, we now know that SARS-CoV-2, the virus that causes COVID-19 invades our body by latching onto proteins on the surface of the cells that line our respiratory tract— these are known as ACE2 receptors and they’re found in our nose, all they way down into our lungs Image
    The key piece to note is that ACE2 receptors are not present in equal amounts throughout our respiratory tract— there are more of these proteins in our nose than our lungs

    There’s another thing to consider to understand how boosted persons might end up w/ more congestion

    8/n Image
    The other piece of the puzzle is Omicron’s much, much higher transmissibility. That’s due, in part, to Omicron’s ability to partially evade immunity from vaccination and/or prior infection. 9/n

    source: assets.publishing.service.gov.uk/government/upl… Image
    So, what seems to be going on, is that the immune system of persons who were boosted were able to respond more quickly to the first sign of an Omicron infection— in the nose. The congestion is the body’s way of slowing down the infection— it’s flooding the virus in sludge 10/n
    If that fails, the virus migrates down to your throat where it causes a sore throat, a cough, or croup in the case of young children.

    If that fails, then it makes it further, into the lungs, where it triggers a different kind of “congestion” that causes collateral damage 11/n
    Somewhere between a sore throat and a pneumonia, the body responds by raising your body temperature— a fever. And by mobilizing other parts of your immune system, a process that causes lymph nodes to swell...the swelling stretches surrounding tissue— those are body aches. 12/n Image
    So, putting it all together: although Omicron is able to partially evade our vaccines, the immune system of persons who were boosted responded earlier and more robustly. Sparing millions of persons from developing worse symptoms.
    13/n
    Another way to say it: many people had at least a little immunity after Delta. This explains, in part, why many (not all!) Omicron cases have been “mild” thus far. And, why boosted persons experienced even milder symptoms, like congestion. 14/n

    covid.cdc.gov/covid-data-tra… Image
    COVID Data Tracker
    CDC’s home for COVID-19 data. Visualizations, graphs, and data in one easy-to-use website.
    https://covid.cdc.gov/covid-data-tracker/#covidnet-hospitalizations-vaccination
    👀 Here’s the data that, IMO, really drives home the point that our vaccines helped to make Omicron “mild”— check out that massive jump in the % of persons that were boosted between the Delta vs. Omicron surges

    3% boosted during Delta ➡️ 25% boosted during Omicron 🔥🔥🔥

    15/n Image
    Here’s why I’m really excited by this study: it makes perfect sense in the context of the next big breakthrough. @VirusesImmunity is working on a nasal vaccine that could actually end this pandemic— by stopping the virus as soon as it enters the nose

    16/n
    Opinion | The Answer to Stopping the Coronavirus May Be Up Your Nose
    Why nasal vaccines for Covid could be so effective.
    https://www.nytimes.com/2022/05/16/opinion/covid-nasal-vaccine.html
    Another reason why I’m really excited: it underscores the fact that we have very powerful tools to bring the pandemic to a crawl right now— high-quality masks, ventilation, and air filtration.

    These, in combination with our vaccines, can extend the time between surges. 17/n
    This study also underscores why it is necessary to keep boosting using our current vaccines + masking up, while simultaneously developing the next generation of vaccines. These charts show that it takes up to 2 weeks to fully clear an Omicron infection

    18/n ImageImage
    And it doesn’t matter how you define it. It can take up to 2 weeks for a rapid test to go back to negative (-) and/or symptoms to resolve.

    The kicker: while boosters keep symptoms mild (great), they neither shorten the duration of symptoms nor test positivity (not great)

    19/n Image
    Anywho, there’s a lot more in this study that I’d like to discuss but this thread is long enough and I’ve other work to do right now. The upshot is: get boosted + mask up and there’s a glimmer of light at the end of the tunnel— nasal vaccines.

    20/20

  • No Significant Difference in Viral Load Between Vaccinated and Unvaccinated, Asymptomatic and Symptomatic Groups When Infected with SARS-CoV-2 Delta Variant [preprint d’octobre 2021]
    https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.09.28.21264262v2

    While #vaccination remains the best protection against becoming infected and severe disease, the data gathered in this study during the surge of the Delta variant strongly support the notion that neither vaccine status nor the presence or absence of symptoms should influence the recommendation and implementation of good public health practices, including mask wearing, testing, social distancing, and other measures, designed to mitigate the spread of SARS-CoV-2.

    #covid-19

  • SARS-CoV-2 infects, replicates, elevates angiotensin II and activates immune cells in human testes | medRxiv
    https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2022.02.05.22270327v1

    Although much has been published since the first cases of COVID-19, there remain unanswered questions regarding SARS-CoV-2 impact on testes and the potential consequences for reproductive health. We investigated testicular alterations in deceased COVID-19-patients, the precise location of the virus, its replicative activity, and the molecules involved in the pathogenesis. We found that SARS-CoV-2 testicular tropism is higher than previously thought and that reliable viral detection in the testis requires sensitive nanosensoring or RT-qPCR using a specific methodology. Macrophages and spermatogonial cells are the main SARS-CoV-2 lodging sites and where new virions form inside the Endoplasmic Reticulum Golgi Intermediate Complex. Moreover, we showed infiltrative infected monocytes migrating into the testicular parenchyma. SARS-CoV-2 maintains its replicative and infective abilities long after the patient’s infection, suggesting that the testes may serve as a viral sanctuary. Further, infected testes show thickening of the tunica propria, germ cell apoptosis, Sertoli cell barrier loss, evident hemorrhage, angiogenesis, Leydig cell inhibition, inflammation, and fibrosis. Finally, our findings indicate that high angiotensin II levels and activation of mast cells and macrophages may be critical for testicular pathogenesis. Importantly, our data suggest that patients who become critically ill exhibit severe damages and may harbor the active virus in testes.

  • Le cul. Les ronces. La jungle… #covid #coronavirus #pandémie
    https://threadreaderapp.com/thread/1492128255230586884.html

    La situation épidémique danoise 🇩🇰 montre peut-être ce que sera la suite des évènements en France 🇫🇷, après le 28 février et l’abandon du masque en lieux clos (soumis au pass vaccinal 🤷‍♂️ !?).

    • 2/28
      Mais on n’interprète JAMAIS un nombre de cas recensés sans avoir en parallèle le nombre de TESTS effectués (taux de dépistage) et le TAUX DE POSITIVITÉ de ces tests !
      Et là on voit que c’est la demande de tests qui ↘️, tandis que le taux de positivité continue sa ↗️ Image
      3/28
      L’envolée des contaminations est clairement associée à l’arrivée du lignage Omicron.
      A partir des données de OWD (ourworldindata.org/coronavirus), le lien est flagrant. Image
      Coronavirus Pandemic (COVID-19)
      Country-by-country data and research on the pandemic. Updated daily.
      https://ourworldindata.org/coronavirus
      4/28
      MAIS, tandis que c’est le variant Omicron (BA.1) qui a amorcé cette nouvelle vague, il est en cours de remplacement rapide par le variant BA.2
      Il s’agit toujours du lignage Omicron, mais aussi distant de BA.1 que BA.1 l’était de Delta !
      covid19genomics.dk/statistics Image
      https://www.covid19genomics.dk/statistics
      5/28
      BA.2 est 1,5x plus transmissible que le variant Omicron (soit par ↗️ d’affinité pour nos cellules, ou par ↗️ d’échappement immunitaire, ou les 2).
      Mais on sait déjà qu’il évolue rapidement aussi par acquisition de nouvelles mutations :

      https://twitter.com/Gab_H_R/status/1492078029002219524?s=20&t=tAMZ1S_tLKlj2qfWbDRRBg

      6/28
      On vous a dit « ce n’est pas grave... Omicron est bénin ».
      Et pour vous en convaincre, on a focalisé votre attention sur le RATIO entre cas détectés et hospitalisations/décès.
      En vous disant « le ratio a ↘️↘️↘️ ».
      Mais on oublie au passage 2 paramètres déterminants...
      7/28
      Tout d’abord la transmissibilité !
      Si un ratio d’hospit/décès ↘️, le nombre total d’hospit/décès peut cependant fortement ↗️ si les contaminations ↗️↗️.
      Et c’est précisément le cas avec Omicron !
      Si on regarde les hospitalisations (admission et « stock »), c’est flagrant : ImageImage
      8/28
      Et si on regarde les décès, on voit un taux de mortalité qui ne cesse de ↗️ sous la vague Omicron, et au 10/02/2022, il atteint 67% du pire niveau atteint depuis le début de l’épidémie danoise 🇩🇰 Image
      9/28
      Il faut bien comprendre que le pire taux de mortalité avait été atteint le 21/01/2021, donc AVANT le déploiement des 💉.
      Désormais, ils s’en rapprochent MALGRÉ un taux de 💉 parmi les plus élevés du monde !
      Pourquoi ?
      Parce qu’ils laissent les contaminations exploser🤷‍♂️ Image
      10/28
      On l’a dit/redit, Omicron n’est pas moins virulent que les variants précédents.
      Une revue de littérature l’a confirmé.
      Son apparente ↘️ de sévérité (seulement -25% par rapport à Delta) n’est due qu’à sa capacité d’échappement immunitaire :
      Unroll available on Thread Reader

      https://twitter.com/C_A_Gustave/status/1489266853641863172?s=20&t=Nv5_19dxMsgCwEQ5VfEPzw

      11/28
      Cet échappement immunitaire lui permet de provoquer des infections symptomatiques chez des patients déjà immunisés, et donc dotés d’encore assez d’anticorps neutralisants pour ↘️ leur risque de formes graves/décès...
      12/28
      Mais cela ne fonctionne que si l’immunité est complète et récente.
      C’est malheureusement ce qui vaut à Israël 🇮🇱 une vague Omicron sévère.
      Les 3èmes doses 💉 ont 4/5 mois d’ancienneté en plus par rapport à celles du 🇩🇰, donc une immunité qui a ↘️ pendant 4/5 mois de plus ! ImageImage
      13/28
      Or on sait désormais que la protection immunitaire contre Omicron ↘️ à même vitesse après 3ème et 2ème doses.
      Le PHE 🇬🇧 l’a encore confirmé dans son « vaccine surveillance report », avec une protection qui ↘️ bcp plus vite que contre Delta
      assets.publishing.service.gov.uk/government/upl… ImageImage
      14/28
      Notez qu’il s’agit de l’efficacité contre les hospitalisations (formes sévères).
      On note que 10 à 14 semaines (70 à 98 jours, ou ~3 mois) après la 3ème dose, la protection à l’échelle populationnelle n’est plus que de ~75% au lieu de ~90% à 1 mois post 3ème dose...
      15/28
      Contrairement à ce que bcp ont prétendu, cette protection ne dépend pas des Ly T ou des cellules mémoires, mais bien des ANTICORPS NEUTRALISANTS ; à tel point que les données de vie réelle concordent+++ avec les modélisations faites à partir des taux d’anticorps !
      16/28
      Le 16/12/2021, l’Imperial Collège de Londres avait déjà établi un modèle anticipant cette ↘️ d’efficacité contre Omicron après 3ème dose.
      Et à 3 mois post-3ème dose, ils obtenaient une efficacité de... ~73% ! 🤷‍♂️
      imperial.ac.uk/media/imperial… Image
      17/28
      Cette ↘️ de protection va se poursuivre, or la circulation virale va également continuer !
      Si on relâche la vigilance et qu’on refuse les futurs rappels vaccinaux... Nous savons vers quelle nouvelle crise sanitaire/hospitalière nous allons 🤷‍♂️ Image
      18/28
      Si on revient aux données épidémio danoises 🇩🇰, on voit aussi un autre élément d’interrogation concernant les données de réanimation.
      Durant les premières semaines de vague Omicron, les indicateurs de réa ont ↘️ malgré une forte ↗️ des hospitalisations... ImageImage
      19/28
      Le Danemark 🇩🇰 ne fournit pas de taux d’admission en réa à OWD (uniquement le « stock » de patients).
      On note une nouvelle ↗️ récente du « stock », ce qui traduit une ↗️ rapide des nouvelles admissions en réa.
      Il faudra voir si c’est lié à BA.2 ou non...
      20/28
      Mais l’interrogation vient de la comparaison entre indicateurs de réanimation et taux de mortalité !
      Alors que le « stock » en réa a ↘️, la mortalité ne fait que ↗️ et semble plutôt corrélée à l’évolution des indicateurs d’hospitalisation ! ImageImageImage
      21/28
      Je ne sais pas interpréter cette discordance réa/décès.
      Est-ce un triage des patients ?
      Si les contaminations Omicron avec forme grave de COVID concerne des patients >75/80 ans, et/ou très fragiles, ils ne sont de toute façon pas admissibles en réa...
      22/28
      Est-ce une politique de soins visant à préserver les capacités de réa pour les autres activités de soins ?
      Dans ce cas, les COVID graves sont soit maintenus en hospitalisation conventionnelle, soit mis en palliatif à domicile ?...
      23/28
      Est-ce lié à des ressources limitées en réanimation ?
      Il faut savoir que le Danemark 🇩🇰 est nettement moins doté que la France 🇫🇷 par exemple.
      Les données de OWD montrent que l’indicateur « hospital beds per thousand » est à 5,98 pour 🇫🇷, mais seulement 2,5 pour 🇩🇰...
      24/28
      Le 🇩🇰 a donc des capacités hospitalières 2,4x fois plus restreintes qu’en 🇫🇷, et cela a forcément un impact sur sa politique sanitaire et les choix de Santé Publique.
      Cela peut potentiellement conduire à désormais limiter les admissions en réa pour COVID...
      25/28
      Surtout si on se place dans le récit de « l’endémisation » qui impliquera donc une tension hospitalière très élevée et pérenne.
      Le 🇩🇰 fait donc peut-être des choix dans la prise en charge des malades ; comme il fait le choix de laisser les contaminations exploser...
      26/28
      Bref, tout ça pour dire que sur le plan sanitaire, on est très loin d’être sortis des ronces.
      Sur le plan sociologique, c’est très différent.
      Entre le contexte électoral, et les notes d’alerte sur les mouvements protestataires radicalisés, l’urgence est au déni sanitaire...
      27/28
      Tant pour satisfaire les futurs électeurs, que pour tenter de calmer les agités du bocal qui commence à organiser des actions qui semblent alerter les services de renseignements.
      Il faut donc prétendre que « tout va bien » et lever toutes les mesures...
      28/28
      Mais pour éviter les futures mauvaises surprises, n’oubliez pas que c’est uniquement par choix politique, à des fins sociologiques et pas sanitaires, et en réponse à la contestation populaire.
      La pandémie poursuit sa route, et le virus son évolution 😉

    • https://theconversation.com/variant-omicron-ba-2-quavons-nous-appris-de-lui-jusqua-present-1765

      En quoi BA.2 est-il différent ?

      Bien que les premières séquences de BA.2 aient été soumises par les Philippines – et que des milliers de cas d’infection par ce variant aient été observés, y compris aux États-Unis, au Royaume-Uni ou en Australie – son origine précise demeure inconnue.

      Ses propriétés font également l’objet de recherches. Bien qu’il n’existe pour l’instant aucune preuve qu’il provoque des formes plus graves de la maladie, plusieurs choses préoccupent les scientifiques.

      1. BA.2 est plus difficile à différencier

      L’un des marqueurs qui permettait de différencier Omicron version BA.1 des autres variants du SARS-CoV-2 lors des tests PCR était l’absence, dans les résultats desdits tests, du signal correspondant au gène S (on désigne cette absence de détection par l’acronyme SGTF, pour « S gene target failure »). Mais ce n’est plus le cas pour BA.2.

      L’incapacité de détecter ce sous-lignage de cette façon a mené certaines personnes à le qualifier de « sous-variant furtif ».

      Cependant, cela ne signifie pas que nous ne pouvons plus utiliser les tests PCR pour détecter BA.2. Cela signifie simplement que les échantillons testés positifs doivent désormais être séquencés pour déterminer à quel variant nous avons affaire. Cela prend davantage de temps, mais c’était déjà le cas avec les variants précédents.

      2. BA.2 pourrait être plus infectieux

      Ce point est peut-être plus préoccupant : des preuves indiquant que BA.2 pourrait être plus infectieux que l’Omicron originel (BA.1) s’accumulent.

      Une étude préliminaire réalisée au Danemark, où BA.2 a largement remplacé BA.1, suggère que la susceptibilité à l’infection des personnes non vaccinés a augmenté (elle est un peu plus de deux fois supérieure à ce qu’elle était avec BA.1).

      En outre, selon ces travaux, les personnes entièrement vaccinées (deux doses) sont 2,5 fois plus susceptibles de contracter BA.2 que BA.1. Cette susceptibilité à BA.2 est presque trois fois plus importante pour les individus qui ont reçu une troisième dose (les auteurs précisent que chez les personnes qui ont reçu cette troisième dose, la susceptibilité et la transmissibilité est réduite par rapport aux personnes qui n’ont reçu que deux doses, ndlr) .

      J’ai l’impression que la ndlr contredit les propositions énoncées juste avant, mais je me trompe sûrement.

    • @sombre en effet la ndlr porte à confusion...

      Pour ce que j’en comprends, ce dernier paragraphe évoque le facteur de risque « relatif » : dans le cadre de cette étude les personnes vaccinées à deux doses ont été 2,45 fois plus susceptibles de contracter BA.2 que BA.1 ; les vaccinées à trois doses 2,99 fois plus susceptibles.
      Cependant le risque « absolu » de contracter l’un ou l’autre des variants est toujours réduit pour les personnes vaccinées, et d’autant plus pour celles qui ont reçu une troisième dose.

      Pour illustration voir page 31 de l’étude : https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2022.01.28.22270044v1.full.pdf#page=31
      Dans la première rangée, on voit clairement le bénéfice de la vaccination à deux ou trois doses, sur le risque de l’attraper (qui est accru avec BA.2) ainsi que de le transmettre (qui est réduit avec BA.2).

      Et une lecture plus claire et détaillée de cette même étude : https://www.medpagetoday.com/infectiousdisease/covid19/96973

  • The French domestic “sanitary pass” did not solve Covid-19 vaccination inequities in France | medRxiv
    https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2022.01.03.22268676v1

    The French sanitary pass led to an increase in vaccination rates in France, but local heterogeneities in vaccination rates remain. To identify potential determinants of these heterogeneities and how the French sanitary pass influenced them, we used a data-driven approach on exhaustive nationwide data, gathering 181 socio-economic and geographic factors. Our analysis reveals that, both before and after the introduction of the French sanitary pass, factors with the largest impact are related to poverty, with the most deprived areas having greater than 10 times the odds of being among the districts with lower vaccination rates.

  • Yaneer Bar-Yam (30 janvier 2022) :
    https://twitter.com/yaneerbaryam/status/1487814184104517632

    Merchants of herd death oversold immunity. People are being reinfected immediately again after Omicron infection.

    We have the data: Both laboratory experiments and actual cases.

    Evidence from a study showing immunity based upon “mild" Omicron infection is weak for Omicron reinfection, and limited for cross immunity to Delta infection.

    https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2022.01.25.22269794v1.full.pdf

    Overall, immunity from Omicron infection is much lower than the immunity from Delta infection, correlated with the severity of infection. So unless you get a severe infection with all of its consequences you also don’t get immunity from having another infection.

    And recall even immunity from severe infection wanes rapidly in a few months.

    Summary: “Neutralizing immunity...from Omicron and Delta”

    "We found a significantly smaller rise of neutralization titers associated with milder Omicron breakthrough infection in vaccinated individuals, to only approximately one-third of the rise associated with boosting.

    “We also identified limited cross-variant immunity to Delta.”

    "Thus, breakthrough infection from Omicron may enhance cross-protection against Delta, and vice-versa, [only] inasmuch as there is a sufficiently large increase in baseline neutralizing immunity, which appears to be related to the clinical severity of the infection.

    "Our findings parallel those from another study from our group that demonstrated limited cross-variant immunity after milder Omicron variant infection in unvaccinated individuals in a mouse model and in human patients.

    "Taken together, our results suggest that Omicron-induced immunity may not be sufficient to prevent infection from another, more pathogenic variant, should it emerge in the future.

    Actual cases of reinfection by Omicron are so widespread they are manifest to anyone who is not closing their eyes:

    @DrSalandyinGA: “My latest news is that kids are now getting reinfected within 30 days of their COVID infection...and yes they tested negative in between.”
    https://twitter.com/DrSalandyinGA/status/1486126028200333319
    (See comments in that thread)

    Important addition:
    Anthony Leonardi @fitterhappierAJ has shown that the immune system T-cells are damaged by covid (shades of HIV), potentially undermining not just Covid immunity but immunity to other diseases, and part of Autoimmune dysfunction after covid.
    https://twitter.com/fitterhappierAJ/status/1485965771981430792

    • Le Covid endommagerait les cellules T, celles qui mémorisent le type de défense à mettre en œuvre en cas de réinfection et déclenchent la fabrication des anticorps correspondants si je ne me trompe. J’ai compris ’Shades of HIV’ comme un lien avec le mécanisme du VIH qui s’attaque lui directement aux lymphocytes T. Mais bon dans le cas du HIV les lymphocytes T sont carrément détruits, d’où la nuance.
      Quand on met ça en parallèle avec les Covids longs et le fait que dans certains cas le sars-cov-2 survit dans l’organisme plusieurs mois après l’infection, c’est crédible, et pas très réjouissant.

    • Une mort cellulaire similaire au sida
      https://www.tvanouvelles.ca/2022/02/01/une-mort-cellulaire-similaire-au-sida-1

      (en complément de l’article précité et des explications de @emanuel)

      Une équipe internationale codirigée par un professeur de l’Université Laval a découvert que le virus de la COVID-19 entraîne l’autodestruction de cellules du système immunitaire dont le rôle est justement de lutter contre cette infection.

      Le chercheur Jérôme Estaquier, qui étudie le VIH depuis près de 30 ans, parle même d’un processus de mort cellulaire similaire à ce qui se produit lorsqu’une personne est atteinte du sida.

      Selon lui, la sévérité de la maladie augmente en fonction du taux de mortalité des cellules appelées lymphocytes T.

      « Le résultat est que, dans les deux maladies, les personnes infectées parviennent difficilement à monter une réponse immunitaire adéquate contre le virus. Lorsque la mortalité des lymphocytes devient trop élevée, les défenses immunitaires s’écroulent et tous les organes du malade peuvent être infectés », précise le chercheur.

      Il y aurait un moyen, par contre, de ralentir ce processus. Dans des expériences, l’équipe a réussi à réduire de 60 % cette mort cellulaire en ajoutant une molécule. « Nous espérons maintenant démarrer une étude clinique pour tester l’innocuité et l’efficacité de cet inhibiteur chez des personnes atteintes de COVID-19. »

      Les détails de cette découverte surprenante viennent d’être publiés dans la revue scientifique Cell Death & Differentiation.

      #lymphocytes_T #mort_cellulaire #apoptose

  • Screening and vaccination against #COVID-19 to minimize school closure [11 décembre 2021, preprint sur Delta]
    https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.08.15.21261243v2.full-text
    #Tests_itératifs

    We found that with 50% adherence, i.e. approximately the value recorded in the French primary schools, weekly screening would reduce the number of cases by 21% (95%CI 19-23%) in the primary and by 26% (25-28%) in the secondary school compared to symptom-based testing [ST] alone. Case reduction would rise to 34% (32-36%) and 36% (35-39%) in the two schools, respectively, with 75% adherence.

    Alternatively, similar reductions would be achieved with 50% adherence and twice-weekly testing. This shows how infection prevention improves with both adherence and frequency of tests, and higher frequency is needed to compensate for lower adherence.

    #Vaccination

    Increasing vaccination coverage in students, both in primary and secondary schools, is a strong protective factor against school outbreaks (Figure 5b,c,d), expected to reduce the epidemic size by 38% with 20% coverage in children and by 75% with 50% coverage, without intervention (i.e. with ST) and with respect to non-vaccination [...].

  • Le « passe » viole les principes fondamentaux de notre République

    Depuis quinze ans, j’enseigne l’éthique et la santé publique à des soignants qui viennent se former à l’université. Ensemble, nous essayons de comprendre pourquoi le « #consentement libre et éclairé » s’est imposé comme la clé de voûte de l’éthique biomédicale.

    Pourquoi il permet de compenser l’asymétrie, potentiellement dangereuse, entre les patients (ou les sujets sains d’une expérimentation) et le pouvoir médical. Pourquoi il ne peut être libre que s’il est recueilli sans chantage, ni menace, ni pression psychologique d’aucune sorte – condition indispensable pour qu’il ne soit pas « extorqué ». Pourquoi on ne peut dès lors jamais conditionner l’accès aux soins à l’acceptation du traitement proposé et pourquoi un patient qui refuserait de donner son consentement ne peut être, sous ce prétexte, exclu du système de soin. Pourquoi plus généralement, et contrairement aux dernières allégations d’Emmanuel Macron qui violent tous les principes de notre contrat social, les droits du citoyen ne peuvent, à aucun titre, être conditionnés par l’invocation de devoirs antécédents. Pourquoi enfin le recueil du consentement interdit tout recours à l’argument d’autorité du type : « Obéissez, car c’est moi, ou plutôt les autorités sanitaires, qui savons ce qui est bon pour vous ! »

    La liberté au sens où l’entendent les Lumières, mais aussi la loi dite « Kouchner » du 4 mars 2002 relative aux droits des patients et à la démocratie sanitaire (elle-même héritée d’une autre épidémie, celle du virus du sida), est fondée sur la capacité de raisonner par soi-même que l’on doit prêter à tous les citoyens majeurs (ou en voie de l’être), quelle que soit leur croyance ou leur niveau d’éducation. Tous les sujets appelés à consentir doivent être considérés par principe, et que cela nous plaise ou non, comme des sujets rationnels, aptes à délibérer ensemble et de manière contradictoire de la vérité et de la chose commune (respublica), sans qu’aucun tuteur de l’humanité ne puisse édicter à leur place le bien commun (1).

    Défense d’un système de soin collectif

    C’est très précisément cette liberté-là qui, dans les cortèges contre le #passe_sanitaire, a été invoquée par des milliers de soignants, vaccinés ou non, qui disaient leur refus de violer ces principes fondamentaux. Et c’est cet héritage de la pensée des Lumières que j’ai moi-même défendu en défilant à leurs côtés dans la rue. Contrairement à ce qu’ont insinué certains propos diffamants, cette liberté est l’exact opposé de celle des libertariens et des soutiens de Donald Trump, pour qui toute considération de la chose commune menace l’individu souverain dans l’illimitation de ses désirs. Réduire les immenses cortèges de cet été à des foules haineuses, irrationnelles et indifférentes au bien commun aura été l’une des opérations médiatico-politiques les plus malhonnêtes de cette crise sanitaire.

    Mais c’est aussi une certaine idée de la santé publique qui m’a déterminée à me mobiliser avec des parlementaires et des acteurs et chercheurs du domaine (2). Attachés à défense d’un système de soin collectif, nous savons que les autorités sanitaires doivent parfois imposer des mesures de prévention en les rendant obligatoires. Toutefois, dans le cas d’un produit de santé, cela n’est acceptable que si le bénéfice-risque est indiscutable et que s’il n’existe aucun autre moyen de protection.

    Or, dans la circonstance, on s’est mis à imposer la vaccination à tous sur la base d’un quadruple pari, celui d’une vaccination de masse censée :

    1) créer l’immunité collective et éradiquer les variants ;
    2) protéger la vie d’autrui en empêchant les contaminations ;
    3) ainsi que celle de tous individus vaccinés, comme s’ils étaient également vulnérables face au virus et identiquement protégés par le vaccin ;
    4) tout en n’ayant aucun effet indésirable grave pour leur santé.
    Nous pouvons comprendre qu’une communauté de citoyens épuisés et gouvernés par la peur du reconfinement aient eu envie de croire à cette rhétorique de la promesse, même si nous-mêmes étions dès le départ très sceptiques.

    Faire confiance au sens clinique des professionnels de santé

    Mais à l’heure où la communauté scientifique croit elle-même de moins en moins :

    1) à la possibilité d’éradiquer le virus et à la conquête d’une immunité collective par ces vaccins ;
    2) à l’argument « civique » de la protection de la vie d’autrui ;
    3) au fantasme de la toute-puissance des doses dites « de rappel » censées « booster » des jeunes en pleine santé (tandis que les publics à risque sont abandonnés à eux-mêmes face à Doctolib, avec une vaccination des plus de 60 ans parmi les plus faibles d’Europe de l’Ouest) (3), et alors même que les soignants sont bien obligés de constater la réalité de certains incidents post-vaccinaux (4), l’information censée éclairer le consentement n’a plus rien de « loyale » (comme le précise l’article 35 du code de déontologie médicale). L’imposition universelle d’un passe sanitaire puis vaccinal viole les principes fondamentaux de notre éthique, de notre santé publique et de notre droit tout en entravant la vie de communautés entières de patients, sommés de choisir entre la crainte d’effets secondaires graves et leur propre #liberté.

    Une gestion sanitaire de cette crise est pourtant possible. Elle implique de redonner le pouvoir de prescription aux professionnels de santé eux-mêmes et de faire confiance à leur sens clinique, qui passe par la relation directe entre soignants et patients, dans le respect de l’éthique et de la santé publique. Puisque le vaccin n’est pas la panacée, cette gestion sanitaire suppose aussi de déployer un arsenal de mesures complémentaires et variées : une vaccination orientée vers les publics à risque de forme grave combinée avec les traitements, la prise en charge précoce des symptômes, la distribution massive de masques FFP2 pour les personnes ou les événements à risque et l’équipement de tous les bâtiments publics en systèmes d’aération efficace. Pourquoi les nouveaux libéraux qui ont pris le pouvoir dans notre pays s’obstinent-ils alors dans cette gestion inefficace et autoritaire ? Parce que le nouveau libéralisme qu’ils défendent est au pied du mur. En apportant un démenti cinglant aux promesses du néolibéralisme d’une « mondialisation heureuse », la crise écologique et sanitaire l’oblige à se réinventer dans l’urgence.

    Mise au ban de la société

    Le passe sanitaire et désormais vaccinal permet à cette idéologie, jusque-là hégémonique et qui commence tout juste à entrer en crise, de retomber discrètement sur ses pieds, en conjuguant :

    1) la poursuite de la destruction des services publics de santé, d’éducation et de recherche par l’austérité et la gestion managériale de ses personnels ;
    2) le « solutionnisme technologique » avec son mantra de l’innovation, qui sert à la fois le capitalisme financiarisé du Big Pharma et celui du virage numérique universel, en créant les marchés faramineux de la e-santé, du e-learning et du e-commerce ;
    3) la remise en cause de notre contrat social, avec la mise au ban de la société de millions d’individus déchus de leur citoyenneté (aujourd’hui les #non-vacciné s, et bientôt tous les autres citoyens non observants ou jugés non méritants).

    En déclarant fièrement « avoir très envie d’emmerder » jusqu’à les faire plier tous ceux qu’il ne peut pas « [lui-même] mettre en prison », Emmanuel Macron défend une conception de la politique telle qu’on peut la trouver chez le juriste allemand Carl Schmitt : celle fondée sur la partition amis-ennemis, avec d’un côté le chef de guerre et sa meute (« nous ») et de l’autre les ennemis de l’intérieur (« eux ») qu’il s’agit de « réduire », c’est-à-dire de soumettre ou d’annihiler. Invoquer la santé et la protection de l’hôpital public pour imposer cette vision effarante de la politique aura été l’une des opérations les plus perverses de ce quinquennat.

    Espérons que cela aura la vertu de réveiller tous les citoyens de ce pays, qu’ils soient vaccinés ou non, inquiets ou confiants devant cette innovation, mais qui restent attachés à une conception républicaine et démocratique de notre communauté politique.

    #Barbara_Stiegler, professeure de philosophie politique à l’université Bordeaux Montaigne, vice-présidente du comité d’éthique du CHU de Bordeaux, membre du Parlement de l’Union populaire.

    Libération , le 8 janvier 2022

    Notes :
    (1) Voir Kant, Réponse à la question : qu’est-ce que les Lumières ? (1784)
    (2) Voir la tribune « Extension du pass sanitaire aux enfants et aux adolescents : des chercheurs et des professionnels de santé sonnent l’alerte », sur Mediapart, et la pétition « Sortons du pass et de l’impasse sanitaire », Libération, 6 août 2021, en ligne sur change.org.
    (3) Voir les dernières données de l’European Center for Disease Prevention and Control (https://qap.ecdc.europa.eu/public/extensions/COVID-19/vaccine-tracker....). Sur le retard français de la vaccination chez les personnes à risque, voir Florence Débarre et al. « The French domestic « sanitary pass » did not solve Covid-19 vaccination inequities in France ». https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2022.01.03.22268676v1.full.pdf
    (4) Sur les risques de contentieux liés à ces incidents, voir « Covid : les effets secondaires du vaccin vont coûter cher à l’Australie », dans les Echos.

  • COVID-19 isn’t just a cold

    This thread is long, and hard to read - not just because of the technical language, but because “it’s just a cold,” “the vaccine protects me,” and “at least our children are safe” are comforting fairy tales.

    I wish they were true.

    This virus is like measles and polio: a virus with long-term impact.

    Even a “mild” case in a vaccinated individual can lead to long-term issues which cause a measurable uptick in all-cause mortality in the first 6 months, and get progressively worse with time.

    SARS-CoV-2 is a systemic disease which has multiple avenues to induce long-term impairment, attacking the brain, heart, lungs, blood, testes, colon, liver, and lymph nodes, causing persistent symptoms in more than half of patients by six months out.

    The CoVHORT study, limited to non-hospitalized patients in Arizona - “mild” cases - found a 68% prevalence of 1 or more Covid symptom after 30 days, rising to 77% after 60 days. (We will explore an explanation later).

    https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0254347

    To prevent panic, @CDCgov has been using the term “mild” to describe any case of COVID-19 which does not require hospitalization.

    #LongCOVID, however, is anything but “mild”, as the replies to @ahandvanish’s thread make heartbreakingly clear.

    https://twitter.com/ahandvanish/status/1423017721822949376

    A University of Washington study found that 30% of Covid patients had reduced Health Related Quality of Life, with 8% of the patients limited in routine daily activities.

    https://jamanetwork.com/journals/jamanetworkopen/fullarticle/2776560

    These patients are struggling with real physical issues.

    This Yale study demonstrated reduced aerobic capacity, oxygen extraction. and ventilatory efficiency in “mild” COVID patients even after recovery from their acute infection.

    https://journal.chestnet.org/article/S0012-3692(21)03635-7/abstract

    It’s also a vascular disease. A Columbia study found “significantly altered lipid metabolism” during acute disease, which “suggests a significant impact of SARS-CoV-2 infection on red blood cell structural membrane homeostasis.”

    https://pubs.acs.org/doi/full/10.1021/acs.jproteome.0c00606

    Oregon Health & Science University found that “symptomatic or asymptomatic SARS-CoV-2 infection is associated with increased risk of [fatal] cardiovascular outcomes and has causal effect on all-cause mortality.”

    https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.12.27.21268448v1

    Let’s review: SARS-CoV-2 causes an increase in mortality and reduced aerobic capacity even after asymptomatic cases, and remains in the body months after the initial infection.

    No, it’s not “just a cold.”

    But we’re just getting started. It gets worse. Way worse.

    The virus appears to be able to cross the blood-brain barrier and cause significant neurological damage.

    The ability of the spike protein to cross the blood-brain barrier was demonstrated in mice at the University of Washington.

    https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33328624

    A joint study by Stanford and Germany’s Saarland University found inflammation in the brain, and “show[ed] that peripheral T cells infiltrate the parenchyma.”

    https://www.nature.com/articles/s41586-021-03710-0

    For context, the parenchyma is the functional tissue of the brain - your neurons and glial cells. It isn’t normally where T cells are:

    “In the brain of healthy individuals, T cells are only present sporadically in the parenchyma.”

    https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6751344

    The Stanford study also discovered microglia and astrocytes which displayed “features .. that have previously been reported in human neurodegenerative disease.”

    Post-mortem neuropathology in Hamburg, Germany found “Infiltration by cytotoxic T lymphocytes .. in the brainstem and cerebellum, [with] meningeal cytotoxic T lymphocyte infiltration seen in 79% [of] patients.”

    https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1474442220303082#

    An autopsy of a 14-month-old at Brazil’s Federal University of Rio de Janeiro found that “The brain exhibited severe atrophy and neuronal loss.”

    https://www.thelancet.com/journals/lanam/article/PIIS2667-193X(21)00038-7/abstract

    The UK Biobank COVID-19 re-imaging study compared before and after images of “mild” cases, and found “pronounced reduction in grey matter” and an “increase of diffusion indices, a marker of tissue damage” in specific regions of the brain.

    https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.06.11.21258690v3

    That seems to explain why there is evidence of persistent cognitive deficits in people who have recovered from SARS-CoV2 infection in Great Britain.

    https://www.thelancet.com/journals/eclinm/article/PIIS2589-5370(21)00324-2/fulltext

    Also worrisome are syncytia, where an infected cell extrudes its own spike protein and takes over its neighbors, fusing together to create a large multi-nucleus cell.

    Delta’s particular aptitude for this may partly explain its severity.

    https://www.news-medical.net/news/20211006/SARS-CoV-2-emerging-variants-display-enhanced-syncytia-formation.aspx

    And, yes, syncytia formation can happen in neurons. For our visual learners, here is video of syncytia and apoptosis (cell death) in a (bat) brain:

    https://twitter.com/nytimes/status/1429604323047133185

    Luckily, the University of Glasgow found that “Whilst Delta is optimised for fusion at the cell surface, Omicron .. achieves entry through endosomal fusion. This switch .. offers [an] explanation for [its] reduced syncytia formation.”

    https://www.gla.ac.uk/media/Media_829360_smxx.pdf

    If you’re interested in further understanding the host of neurological symptoms and the mechanisms underlying them, this Nature article is an excellent primer:

    https://www.nature.com/articles/d41586-021-01693-6

    Let’s review: SARS-CoV-2 can cross the blood-brain barrier, and even “mild” or asymptomatic cases can cause loss of neurons and persistent cognitive defects?

    That doesn’t sound “mild” to me; I like my brain.

    But it keeps getting worse.

    The brain isn’t the only organ affected: Testicular pathology has found evidence of “SARS-Cov-2 antigen in Leydig cells, Sertoli cells, spermatogonia, and fibroblasts” in post-morten examination.

    https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/andr.13073

    A Duke pathology study in Singapore “detected SARS-CoV-2 .. in the colon, appendix, ileum, haemorrhoid, liver, gallbladder and lymph nodes .. suggesting widespread multiorgan involvement of the viral infection.”

    https://gut.bmj.com/content/gutjnl/early/2021/06/13/gutjnl-2021-324280.full.pdf#page1

    The same study found “evidence of residual virus in .. tissues during the convalescent phase, up to 6 months after recovery, in a non-postmortem setting,” suggesting that “a negative swab result might not necessarily indicate complete viral clearance from the body.”

    It also causes microclots: “Fibrin(ogen) amyloid microclots and platelet hyperactivation [were] observed in [Long COVID] patients,” in this work by Stellenbosch University of South Africa, which also explored potential treatments.

    https://www.researchsquare.com/article/rs-1205453/v1

    Let’s review - SARS-CoV2 attacks our veins, blood, heart, brain, testes, colon, appendix, liver, gallbladder and lymph nodes?

    No, it’s not “just a respiratory virus”.

    Not even close.

    There are also immunology implications:

    Johns Hopkins’ @fitterhappierAJ found that “CD95-mediated [T cell] differentiation and death may be advancing T cells to greater effector acquisition, fewer numbers, and immune dysregulation.”

    https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fimmu.2020.600405/full

    This Chinese military study of the initial Wuhan outbreak concluded that “T cell counts are reduced significantly in COVID-19 patients, and the surviving T cells appear functionally exhausted.”

    https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fimmu.2020.00827/full

    The study authors went on to warn, “Non-ICU patients with total T cells counts lower than 800/μL may still require urgent intervention, even in the immediate absence of more severe symptoms due to a high risk for further deterioration in condition.”

    Those warnings have since been proven by discovery of autoimmune features.

    This study of 177 Los Angeles healthcare workers found that all had persistent self-attacking antibodies at least 6 months after infection, regardless of illness severity.

    https://translational-medicine.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12967-021-03184-8

    In the words of T-cell immunologist Dr. Leonardi (@fitterhappierAJ)

    https://twitter.com/fitterhappierAJ/status/1475227891034210314

    This Kaiser Permanente S.California study found that, although natural immunity provided substantial protection against reinfection, “Hospitalization was more common at suspected reinfection (11.4%) than initial infection (5.4%).”

    https://www.clinicalmicrobiologyandinfection.com/article/S1198-743X(21)00422-5/abstract

    In fact, remember those cytokine storms? It turns out that even that even severe COVID-19 may not be a viral pneumonia, but an autoimmune attack of the lung.

    https://twitter.com/DaveLeeERMD/status/1413816137570205697

    Let’s review - it’s autoimmune: SARS-CoV2 convinces our body to attack itself.

    That might explain why the Arizona study saw more symptoms after 60 days than at 30 days.

    It also means “natural immunity” isn’t something to count on.

    But if you’re counting on vaccination to feel safe, there’s even more bad news.

    A study of Israel healthcare workers found that “Most breakthrough cases were mild or asymptomatic, although 19% had persistent symptoms (>6 weeks).”

    https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2109072

    Perhaps the most terrifying study is from Oxford University, which examined the effects of vaccination on long COVID symptoms, because not only did it find that vaccination does not protect against Long Covid, but that Long Covid symptoms become more likely over time:

    In the words of the study authors, “vaccination does not appear to be protective against .. long-COVID features, arrhythmia, joint pain, type 2 diabetes, liver disease, sleep disorders, and mood and anxiety disorders."

    https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.10.26.21265508v3

    “The narrow confidence intervals rule out the possibility that these negative findings are merely a result of lack of statistical power. The inclusion of death in a composite endpoint with these outcomes rules out survivorship bias as an explanation.”

    That finding contradicts the findings from the UK Zoe app study, which found that “the odds of having symptoms for 28 days or more after post-vaccination infection were approximately halved by having two vaccine doses.”

    https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(21)00460-6/fulltext

    However, the structural limitations of the Zoe study - discussed in detail by @dgurdasani1 in the linked thread - may explain why it is particularly susceptible to bias against detecting a progressive degenerative condition.

    https://twitter.com/dgurdasani1/status/1422802883632893952

    Let’s review: we’ve now shown that vaccination appears to offer no protection against the long-term autoimmune effects of COVID - which we know causes T-cells to attack the lungs, and can cause T-cells to enter the brain.

    Why are we letting this run wild?!

    You may think, at least our children are safe.

    They are not.

    The CDC is tracking incidence of a life-threatening multisystem inflammatory syndrome in children following an acute COVID-19 infection, with 5,973 cases as of November 30, 2021.

    https://covid.cdc.gov/covid-data-tracker/#mis-national-surveillance

    Children also suffer from Long Covid.

    “More than half [of pediatric patients] reported at least one persisting symptom even 120 days [after] COVID-19, with 42.6% impaired by these symptoms during daily activities.”

    https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.01.23.21250375v1

    Focusing exclusively on pediatric deaths is vastly underselling the danger to children.

    Anybody telling you that SARS-CoV-2 is “just a cold” or “safe for children” is lying to you. They are ignoring the massive body of research that indicates that it is anything but.

    Since our vaccines don’t stop transmission, and don’t appear to stop long-term illness, a “vaccination only” strategy is not going to be sufficient to prevent mass disability.

    This isn’t something we want to expose our kids to.

    Let’s review: even for children and vaccinated people, a “mild” case of COVID causes symptoms that point to long-term autoimmune issues, potentially causing our own body to attack our brains, hearts, and lungs.

    Scared? Good.

    Now we’re ready to get to work.

    “This is the virus most Americans don’t know. We were born into a world where a virus was a thing you got over in a few weeks.” — @sgeekfemale, to whom I owe a “thank you” for her editing assistance on this thread.

    The viruses they know in Kolkota, Kinshasa, and Wuhan are different: dangerous, lethal beasts.

    Since 2020, the field has been leveled. Willing or no, we’ve rejoined the rest of the world. We are, all of us, vulnerable in the face of an unfamiliar threat.

    The first step is acknowledging the threat.

    That means acknowledging that our response has been woefully inadequate, and that is going to be uncomfortable.

    The thought that we could have prevented this, but didn’t, will feel unconscionable to some.

    The knowledge that we could start preventing this today, but haven’t, is unconscionable to me.

    https://twitter.com/IanRicksecker/status/1426584062827712512

    It’s time to quit pretending “it’s just a cold,” or that there is some magical law of viruses that will make it evolve to an acceptable level.

    There’s no such law of evolution, just wishful thinking, easily disproven by:

    Ebola. Smallpox. Marburg. Polio. Malaria.

    There are things we can do to reduce our individual risk, immediately.

    That starts with wearing a good mask - an N95 or better - and choosing to avoid things like indoor dining and capacity-crowd stadiums.

    https://twitter.com/LazarusLong13/status/1440398111445188618

    This isn’t a choice of “individual freedom” vs “public health”. It isn’t “authoritarian” to ask people to change their behavior in order to save lives.

    https://www.thehastingscenter.org/individual-freedom-or-public-health-a-false-choice-in-the-covid-e

    As Arnold @Schwarzenegger argued so convincingly in @TheAtlantic, it is our patriotic duty:

    “Generations of Americans made incredible sacrifices, and we’re going to throw fits about putting a mask over our mouth and nose?”

    https://www.theatlantic.com/ideas/archive/2021/08/schwarzenegger-schmuck-mask-vaccines/619746

    “Those who would sacrifice essential liberty for a little bit of temporary security deserve neither!”

    What is the essential liberty here?

    It is the liberty to be able to breathe clean air, to live our lives without infecting our families and risking disability.

    To get there, we need to listen to our epidemiologists and public health experts - the ones who have been trying to tell us this since the beginning:

    https://twitter.com/EpiEllie/status/1444088804961304581

    It is time — long past time — to give up on the lazy fantasy that we can let it become “endemic” and “uncontrolled” because it inconveniences us, because it is killing our political opponents, or because the virus will magically evolve to some “mild” state.

    It is time — long past time — to begin controlling this virus.

    It’s possible: Japan, New Zealand, and South Korea have done it.

    It saves lives:

    It’s even good for the economy:

    “Globally, economic contraction and growth closely mirror increases and decreases in COVID-19 cases... Public health strategies that reduce SARS-CoV-2 transmission also safeguard the economy.”

    https://bmcinfectdis.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12879-021-06357-4

    It’s time.

    https://threadreaderapp.com/thread/1478611650760437765.html

    sur twitter :
    https://twitter.com/IanRicksecker/status/1478611650760437765

    #long-covid #covid-19 #coronavirus #covid_long #long_covid #séquelles #post-covid

  • Discordant #SARS-CoV-2 PCR and Rapid Antigen Test Results When Infectious : A December 2021 Occupational Case Series https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2022.01.04.22268770v1

    30 cas de #COVID-19 en rapport avec le variant #omicron diagnostiqués par PCR : les deux premiers jours la plupart des cas n’ont pas été décelés par les 2 auto-tests antigéniques utilisés, alors même que la charge virale était élevée dans 28 cas (avec 4 cas de contagion prouvée alors que les tests antigéniques étaient négatifs).

  • Yes il est de Marseille !

    Emergence in Southern France of a new SARS-CoV-2 variant of probably Cameroonian origin harbouring both substitutions N501Y and E484K in the spike protein | medRxiv
    https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.12.24.21268174v1

    SARS-CoV-2 variants have become a major virological, epidemiological and clinical concern, particularly with regard to the risk of escape from vaccine-induced immunity. Here we describe the emergence of a new variant. For twelve SARS-CoV-positive patients living in the same geographical area of southeastern France, qPCR testing that screen for variant-associated mutations showed an atypical combination. The index case returned from a travel in Cameroon. The genomes were obtained by next-generation sequencing with Oxford Nanopore Technologies on GridION instruments within ≈8 h. Their analysis revealed 46 mutations and 37 deletions resulting in 30 amino acid substitutions and 12 deletions. Fourteen amino acid substitutions, including N501Y and E484K, and 9 deletions are located in the spike protein. This genotype pattern led to create a new Pangolin lineage named B.1.640.2, which is a phylogenetic sister group to the old B.1.640 lineage renamed B.1.640.1. Both lineages differ by 25 nucleotide substitutions and 33 deletions. The mutation set and phylogenetic position of the genomes obtained here indicate based on our previous definition a new variant we named “IHU”. These data are another example of the unpredictability of the emergence of SARS-CoV-2 variants, and of their introduction in a given geographical area from abroad.

  • Early assessment of the clinical severity of the SARS-CoV-2 Omicron variant in South Africa | medRxiv
    https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.12.21.21268116v1

    Étude à partir de milliers de patients: sévérité moindre avec omicron;

    We aimed to assess clinical severity of individuals infected with Omicron, using S Gene Target Failure (SGTF) on the Thermo Fisher Scientific TaqPath COVID-19 PCR test as a proxy.

    Methods
    […] infections were designated as SGTF or non-SGTF. Disease severity was assessed using multivariable logistic regression models comparing SGTF-infected individuals diagnosed between 1 October to 30 November to (i) non-SGTF in the same period, and (ii) Delta infections diagnosed between April and November 2021. Results From 1 October through 6 December 2021, 161,328 COVID-19 cases were reported nationally; 38,282 were tested using TaqPath PCR and 29,721 SGTF infections were identified. […]

    On multivariable analysis, after controlling for factors associated with hospitalisation, individuals with SGTF infection had lower odds of being admitted to hospital compared to non-SGTF infections (adjusted odds ratio (aOR) 0.2, 95% confidence interval (CI) 0.1-0.3). Among hospitalised individuals, after controlling for factors associated with severe disease, the odds of severe disease did not differ between SGTF-infected individuals compared to non-SGTF individuals diagnosed during the same time period (aOR 0.7, 95% CI 0.3-1.4). Compared to earlier Delta infections, after controlling for factors associated with severe disease, SGTF-infected individuals had a lower odds of severe disease (aOR 0.3, 95% CI 0.2-0.6).

    Conclusion
    Early analyses suggest a reduced risk of hospitalisation among SGTF-infected individuals when compared to non-SGTF infected individuals in the same time period, and a reduced risk of severe disease when compared to earlier Delta-infected individuals. Some of this reducton is likely a result of high population immunity.