• In the #coronavirus pandemic, we’re making decisions without reliable data
    https://www.statnews.com/2020/03/17/a-fiasco-in-the-making-as-the-coronavirus-pandemic-takes-hold-we-are-makin

    The data collected so far on how many people are infected and how the epidemic is evolving are utterly unreliable. Given the limited testing to date, some deaths and probably the vast majority of infections due to SARS-CoV-2 are being missed. We don’t know if we are failing to capture infections by a factor of three or 300. Three months after the outbreak emerged, most countries, including the U.S., lack the ability to test a large number of people and no countries have reliable data on the prevalence of the virus in a representative random sample of the general population.

    This evidence fiasco creates tremendous uncertainty about the risk of dying from Covid-19. Reported case fatality rates, like the official 3.4% rate from the World Health Organization, cause horror — and are meaningless. Patients who have been tested for SARS-CoV-2 are disproportionately those with severe symptoms and bad outcomes. As most health systems have limited testing capacity, selection bias may even worsen in the near future.

    • Par contre, les stats sur les décès liées à l’épidémie, elles, on peut les considérer comme fiable. Et c’est peut-être pour cela que sur certaines données on peut monter jusqu’à 9% de décès, parce que ce ratio est rapporté au nombre de cas identifiés. Ce qui induit que si on parle de 3% de mortalité on inclut (mais à la louche) le nombre de malades infectés mais non détectés et qui doit être beaucoup plus nombreux que celui annoncé par les instituts de statistiques officiels. Ce qui m’amène à penser que prétendre que plus de70% de la population pourrait être infectée, comme l’avait annoncé Merkel pour l’Allemagne, ce n’est peut-être pas si monstrueusement absurde.

    • Pour la canicule en 2003, il a fallu plus d’un mois pour fournir une estimation du nombre de décès (15 000). Non pas d’après les causes de décès, mais en évaluant la surmortalité.

      Étant donné la stratégie de non dépistage, on se retrouve dans une situation tout à fait équivalente. On aura des morts avérés (dépistés), des décès pour pneumopathie (pas sûr qu’on teste tout le monde) avec suspicion de CV et rien pour les morts par #perte_de_chance : donc, estimation de la surmortalité.

    • Je faisais remarquer ça dans mon commentaire sur le type de Marseille, qui à chaque intervention compare les morts annuels de la grippe et les morts de Covid-19 : outre le fait que les chiffres deviennent directement impressionnants, en Italie, pour le Covid-19 par rapport à la grippe, dans le cas de la grippe il me semble qu’on estime une surmortalité, et pour l’instant dans le cas de Covid-19 ce sont les morts certifiés-Covid-19.

      Sachant qu’un élément « aggravant » pour Covid-19, c’est que la saturation des systèmes de santé risque de beaucoup plus provoquer de « dommages collatéraux » que la grippe saisonnière, ou un épisode de canicule en été. (C’est-à-dire des gens qui meurent de complètement autre chose parce qu’ils n’ont pas pu être traité, ou mal traités, à cause des dysfonctionnements d’un système de santé qui a basculé en mode panique à cause du coronavirus.)