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  • Coronavirus : tension sur Belle-Ile-en-Mer avec les résidents secondaires - Confrontés au coronavirus, des Bretons témoignent - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/dossiers/confrontes-au-coronavirus-des-bretons-temoignent/coronavirus-tension-sur-belle-ile-en-mer-avec-les-residents-secondaires


    L’arrivée massive de résidents secondaires crée un certain émoi à Belle-Île-en-Mer, où aucun cas de coronavirus n’a encore été confirmé.
    Photo Le Télégramme/Soisick Boulch

    L’arrivée massive de résidents secondaires crée un certain émoi à Belle-Ile-en-Mer, où aucun cas de coronavirus n’a encore été confirmé. Le maire de Palais « appelle chacun à la retenue et au civisme ».

    « En chômage technique, nous sommes avec deux enfants dans un appartement de 60 m². Nous préférons nous isoler à Sauzon, où nous avons une résidence secondaire », confiait ce mardi matin un couple de Parisiens sur la place du marché resté ouvert. Comme eux, de nombreux résidents secondaires ont fait le choix de quitter leur résidence principale, anticipant les restrictions de déplacements et faisant fi des alertes sanitaires. « Il serait dommage que cet afflux de visiteurs aggrave la situation plutôt bien contenue jusqu’ici dans le territoire », s’alarme un médecin du pays d’Auray, qui constitue l’un des premiers foyers épidémiques apparus en France, et où les établissements scolaires sont fermés depuis déjà 15 jours.

    « On culpabilise et on fait profil bas »
    Les personnels de la compagnie Océane, qui exploite les liaisons maritimes avec le continent pour le compte de la Région Bretagne, ont constaté depuis dimanche une hausse massive du nombre de passagers sur leurs navires. Les bateaux taxis sont sollicités pour contourner la limitation du nombre de voyageurs, « mais nous refusons, car nous ne sommes pas équipés sanitairement », témoigne l’un d’eux. Les entreprises de gardiennage de véhicules sont débordées, les loueurs de voitures ont fermé et des files d’attente sont rapidement apparues devant les commerces du port de Palais.

    De quoi créer de vives tensions sur la plus grande des îles bretonnes (quelque 5 500 résidents à l’année), qui ne compte officiellement aucun cas coronavirus. « C’était déjà tendu sur le bateau, lundi après-midi… On est passé in extremis. Et l’accueil des Bellilois est glacial : ils nous reprochent d’apporter le virus, de vider les rayons des supermarchés et de risquer de prendre les rares lits d’hôpital », résume Mathilde, venue se réfugier à Locmaria avec sa fille. « Mon voisin m’a fait la morale derrière sa haie, alors que je déchargeais mes valises… Du coup, on culpabilise et on fait profil bas, en se promettant d’appliquer au mieux les mesures de confinement, sans quitter la maison, où il y a de quoi faire au jardin ! ».

    « Risque de saturation » de l’hôpital local
    Dans un communiqué annonçant la limitation des rotations vers le continent, Frédéric Le Gars, président de la communauté de communes de Belle-Ile-en-Mer, demandait dès lundi aux résidents secondaires de ne pas venir, « eu égard aux capacités de l’île ». « Il y a clairement un risque de saturation de notre hôpital local, qui n’a pas de salle de réanimation, et donc d’engorgement des évacuations sanitaires vers le continent », alerte Thibault Grollemund, nouveau maire de Palais et président du conseil de surveillance de l’hôpital de Belle-Ile. Il appelle ses concitoyens « à la retenue et au civisme. L’île continuera d’être approvisionnée normalement, pas la peine de se précipiter dans les magasins ». Il demandait depuis plusieurs jours une limitation du nombre de passagers et de rotations, réduites à deux par jour à partir de ce mercredi et peut-être à une seule dans les jours qui viennent. Trop tard pour beaucoup d’îliens, qui se sentaient jusqu’ici protégés par l’océan.

    • On peut souligner, ce que ne fait pas l’article, que Belle-Île, 5500 habitants, a réussi à préserver son hôpital en le reconstruisant intégralement l’année dernière.

      Santé en Morbihan. Avec son nouvel hôpital, Belle-Île-en-Mer soigne son offre (article du 15/06/2019)
      https://www.ouest-france.fr/bretagne/le-palais-56360/belle-ile-en-mer-avec-l-hopital-belle-ile-soigne-son-offre-6399572


      Le Dr Stéphane Pinard, Françoise Bruneaud (directrice déléguée) et Nicole Mathieu (cadre de santé) devant le nouvel équipement de télé échographie.
      OUEST-FRANCE

      Patients, soignants, et résidents d’Ehpad ont pris leurs quartiers dans l’hôpital neuf de Belle-Île-en-Mer, début juin. Le nouveau complexe tranche avec la situation antérieure : il y a quelques années, l’île était considérée avant l’heure comme un désert médical.

      Après deux ans de chantier, le nouvel hôpital Belle-Île-en-Mer, placé sur le même site que l’ancien, Yves-Lanco, est désormais opérationnel. Les derniers patients ont pris leurs quartiers, mardi 4 juin 2019. Les consultations ont repris dès la veille.
      La construction du nouvel hôpital, exceptionnelle sur un territoire insulaire, en France, répond à un besoin d’amélioration des conditions d’hébergements des malades, dégradées dans les anciens locaux. Elle répond aussi au besoin d’améliorer les conditions de travail des soignants, selon la direction de l’hôpital.
      Pourquoi avoir construit un nouvel hôpital ?

      L’ancien hôpital Yves-Lanco était devenu complètement obsolète, pour les soins et pour les résidents , raconte la directrice déléguée de l’hôpital, Françoise Bruneaud. Ascenseur dysfonctionnant, manque de douches pour les résidents de l’Ehpad La Vigne (2 pour 30) et de postes de dialyse, services différents trop éloignés…
      Décidée en 2014, la construction de ce nouvel hôpital en arc de cercle et à 4 étages, dont François Hollande avait posé la première pierre en 2017, a été bouclée dans les temps pour un budget de 26 millions d’euros. Il reste à démolir les anciens bâtiments, puis construire les zones de parkings, l’héliport et l’espace vert. Le tout sera terminé à la fin de l’année.

      Qu’est-ce qui change ?
      L’hôpital regroupe donc maintenant les deux Ehpad (68 places), autrefois hors-les-murs, à côté d’un service de soins longue durée (USLD, 15 lits) qui était jusqu’alors dans la même unité d’hospitalisation que le secteur de médecine.
      Celui-ci comprend toujours une unité de soins palliatifs (2 lits), un service de soins non-programmés (des urgences sans le nom) et l’activité de soins de suite et de réadaptation (SSR), précédemment incluse dans l’Ehpad La Vigne.
      L’activité de médecine a perdu huit lits sur quinze du fait de cette réorganisation. Surtout, le secteur accueille une maison de santé pluridisciplinaire (8 généralistes, 15 spécialistes pour huit spécialités) : Les parcours de soins sont facilités et il y a un continuum complet de la prise en charge , explique François Bruneaud.

      La situation était-elle si grave ?
      Au début des années 2010, Belle-île a connu une pénurie de son offre de soins. Les généralistes désertaient, ceux qui sont restés étaient assommés de travail, contraints après leur activité libérale de faire des gardes. La situation était critique, surtout l’été. Une solution temporaire a été trouvée en 2012, à travers le système des « médecins volants », vacataires payés plus de 1 000 € la journée.

      Comment cela s’est-il amélioré ?
      Un contrat local de santé a été signé en 2013 avec l’agence régionale de santé (ARS), puis renouvelé en 2016 dans le cadre du contrat de santé des îles du ponant qui vise à réduire les inégalités d’accès aux soins et à la prévention .
      Impulsée par le jeune Dr Stéphane Pinard, arrivé fin 2012, la logique d’une pratique mixte (libérale et salariée de l’hôpital) a été pérennisée et a permis d’attirer d’autres médecins qui peuvent exercer de manière polyvalente au sein de la maison de santé et de l’hôpital.
      Les spécialistes ont suivi et les îliens peuvent désormais, au sein de l’hôpital, recevoir des soins dentaires, ophtalmologiques, consulter des gynécologues, cardiologues. Le recours à la télémédecine a aussi été étendu pour les échographies et la psychiatrie.

    • Ici aussi, la tension était palpable hier matin dans les commerces du bourg : «  les Parisiens sont là !  »
      J’ai entendu publiquement ce qui jusque là ne se disait que tout bas : «  les premiers cas - et donc le cluster - sont apparus la semaine qui a suivi la fin des vacances des Parisiens, juste le temps d’incubation. Et pendant que nous étions confinés, il n’y avait rien à Paris._  »

      Les commerces, sauf la boulangerie, n’étaient pas dévalisés, essentiellement parce qu’ils avaient vidé leurs réserves. Mais aussi parce qu’il s’agit de supérettes de centre bourg, commerces de proximité donc, on n’y vient pas en voiture et aussi (surtout !) parce qu’on y est connus…

    • A Belle-Île-en-Mer : un arrêté préfectoral pour interdire la venue des résidents secondaires - France 3 Bretagne
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/morbihan/belle-ile-mer-arrete-prefectoral-interdire-venue-reside

      Ce mercredi 18 mars dans la matinée, un arrêté du Préfet du Morbihan a pris effet pour interdire l’accès de l’île aux résidents extérieurs et aux personnes qui avaient loués des logements dans l’urgence.

      Les îles de Groix, Houat et Hoedic sont également concernées.

    • Coronavirus // Mesures concernant les déplacements et les transports / Le Morbihan face au Coronavirus-Covid19 / Actus / Actualités / Accueil - Les services de l’État dans le Morbihan
      http://www.morbihan.gouv.fr/Actualites/Actus/Le-Morbihan-face-au-Coronavirus-Covid19/Coronavirus-Mesures-concernant-les-deplacements-et-les-transports

      NE SORTEZ PAS EN MER - NE PRATIQUEZ PAS D’ACTIVITES NAUTIQUES
      Information de la préfecture maritime de l’Atlantique
      Afin de prévenir la propagation du coronavirus COVID-19 et de protéger la population, le Président de la République a décrété des mesures de confinement qui sont entrées en vigueur hier, mardi 17 mars 2020, à 12h00, pour au moins quinze jours (décret n° 2020-260 du 16 mars 2020).

      Rester chez soi, c’est sauver des vies. La sienne, celle de ses proches, celle des hommes et des femmes qui luttent H24 contre ce virus.

      Le confinement est une mesure-clef pour limiter la propagation de l’épidémie et préserver ainsi sa santé et celle des autres. Par conséquent, toutes les activités nautiques, quelles qu’elles soient, sont interdites.

      Le mot d’ordre est simple : Il faut rester chez soi ! Reportez vos sorties en mer afin de vous protéger et de ne pas exposer davantage les personnels de secours et de santé qui interviennent déjà, souvent, dans des conditions difficiles.

      Les vecteurs de sauvetage en mer sont comptés et leur mobilisation intempestive peut avoir un impact pour porter assistance à une victime de l’épidémie de COVID-19. Chaque opération de secours en mer peut en effet représenter une victime en plus à prendre en charge par des services hospitaliers déjà très sollicités.

      Les contrevenants seront sanctionnés. Des contrôles seront réalisés par les services de l’Etat pour veiller à la bonne application de ces règles en mer.