#Métaliste : Quand on se rend compte que les #réfugiés et les #migrants sont utiles à notre #économie et pour sauver notre peau...
#Métaliste : Quand on se rend compte que les #réfugiés et les #migrants sont utiles à notre #économie et pour sauver notre peau...
En #Suisse, des réfugiés font les courses et aident les plus vulnérables pendant le confinement :
►https://seenthis.net/messages/836490
En #Angleterre, des vols charters sont remplis de #travailleurs_étrangers pour les #cueillettes :
►https://seenthis.net/messages/843828
En #France, la main-d’oeuvre saisonnière, les réfugiés en #réconfort !
►https://seenthis.net/messages/836531
#saisonniers
En #Italie on se préoccupe pour les #récoltes... —> les travailleurs d’#Europe_de_l'Est étant rentrés chez eux...
►https://seenthis.net/messages/834459
►https://seenthis.net/messages/833097
La #Grèce se tourne vers les réfugiés pour faire face à la crise agricole
►https://seenthis.net/messages/849500
L’#Allemagne ouvre les frontières pour les travailleurs saisonniers de l’agriculture...
▻https://seenthis.net/messages/849506
Les #capsunari ces travailleurs #roumains que l’#Europe s’arrache...
▻https://seenthis.net/messages/849335#message849388
#saisonniers
#coronavirus #solidarité #migrants
Voir aussi la compile des effets délétères indirects de la pandémie :
►https://seenthis.net/messages/832147
Transnatinal Statement on Migrants’ Struggles in Pandemic Times
Countries like France and Portugal are recruiting exclusively refugees or regularizing all or some of them in order to make them work in the farms; other countries are organizing charter flights for seasonal workers and special corridors for farmers and care-workers; several governments announced migrants’ regularizations in order to cope with production demands. This is not the solution for us! We do not want a paper which legalizes the right to exploit us! We want freedom of movement, freedom from institutional racism and exploitation. Our life cannot be at the mercy of the link between documents and work or family status.
Calls grow for asylum seekers working on COVID-19 front lines to be allowed to stay in Canada
Vélo : sous Castaner, Courteline…
Pour une fois (la première !) que le Conseil d’Etat venait d’à moitié donner raison à une association de défense de la petite reine, un obscur gratte-papier de Bauveau vient de foutre en l’air toute la com « écolo » de la bande à Macron. On ne les refera pas…
Après tant d’inutiles polémiques (et de ridicules verbalisations à la suite de zèles déplacés), l’Intérieur vient de confirmer qu’on peut bien utiliser la petite reine nonobstant les règles de confinement.
Voici le communiqué (par les temps qui courent, le communiqué est une nouvelle source du droit...) de la place Bauvau à ce sujet) :
« L’article 3 du décret du 23 mars 2020 interdit les déplacements de personnes hors de leur domicile et fixe une liste d’exceptions tenant à certains motifs.
« Sont donc réglementés les motifs de déplacement et non les moyens de ces déplacements qui restent libres. La bicyclette est donc autorisée à ce titre comme tout autre moyen de déplacement, et quel que soit le motif du déplacement.
« Par suite il n’y a pas lieu à verbalisation en raison de la seule utilisation d’une bicyclette à l’occasion d’un déplacement autorisé.
« En revanche, pour le motif tiré du 5° de l’article 3 (déplacements brefs au titre de l’activité physique), l’usage de la bicyclette bien que possible juridiquement, n’est pas recommandé : en effet, sur le fondement cette disposition, ne sont autorisés que les déplacements brefs, dans la limite d’une heure quotidienne et dans un rayon maximal d’un kilomètre autour du domicile, liés soit à l’activité physique individuelle des personnes, à l’exclusion de toute pratique sportive collective et de toute proximité avec d’autres personnes, soit à la promenade avec les seules personnes regroupées dans un même domicile, soit aux besoins des animaux de compagnie.
« Ces restrictions privent donc d’intérêt l’usage de la bicyclette pour la pratique d’une activité sportive, qui pourrait en outre conduire plus facilement à la commission d’infractions liées au dépassement de la distance autorisée. »
Ajouter qu’à partir du 11 mai, ou vous pourrez librement user du vélo pour faire du sport (dans un rayon de 100 kilomètres ?), tout déplacement à vélo devra respecter une distance de 10 mètres d’un autre vélo, sous peine d’amende.
NB : rien sur les tandem
Les baigneurs ne votent pas, les bobos à vélo si (Hidalgo à Paris...)
Haha ! C’est rigolo, parce que j’en ai vu passer plein des cyclistes sur la (petite) route qui passe devant chez moi. M’est avis que s’ils avaient l’Ausweiss règlementaire, ils se sont assis sur la distance autorisée et le temps imparti par les décrets. Sinon, en tant que que sous-commandant insurgé (et auto-proclamé en mode vénèr), je viens d’auto-attribuer la couleur noire à mon micro-territoire.
Voir compile des effets délétères indirects de la pandémie :
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#fascistovirus #coronavirus #stratégie_du_choc #contrôles_kafkaïens #France #verbalisations
Une carte des résistances dans le monde du travail en temps de pandémie
▻https://www.bastamag.net/Une-carte-des-coleres-et-des-resistances-dans-le-monde-du-travail-en-temps
Grèves et débrayages, refus de reprendre sans protection ni tests, droits de retrait... Voici une « carte des colères au travail » qui inventorie les conflits ou situations de tension sur les lieux de travail, liées au contexte de la pandémie. L’outil, rendu public à l’occasion du 1er mai, journée internationale des travailleuses et travailleurs, sera complété et mis à jour de manière participative. Construire une vue d’ensemble des colères et des résistances dans le monde du travail depuis le début de (...) ça bouge !
#ça_bouge_ !
#Canada : Des travailleurs étrangers contraints de travailler jusqu’à 18 heures d’affilée
▻https://www.ledevoir.com/societe/578058/18-heures-d-affilee-aux-champs
L’effet combiné de la COVID-19 et de la pénurie de travailleurs mène à de nouveaux abus dans les fermes, certains travailleurs étrangers devant travailler jusqu’à 18 heures d’affilée.
On les fait travailler « 16, 17, même 18 heures par jour », rapporte Michel Pilon, du Réseau d’aide aux travailleurs et travailleuses migrants agricoles du Québec (#RATTMAQ). « Ils sont fatigués. On leur dit qu’ils ne sont pas obligés de le faire, mais ils ont peur. »
Les plaintes étant anonymes, l’organisme n’a pas fourni de détails sur les employeurs en cause, mais il indique que les abus surviennent chez des producteurs de légumes qui manquent de personnel pour planter.
Ces dernières semaines, plus de 4000 de ces travailleurs sont arrivés au #Québec en provenance du #Mexique et du #Guatemala. Or, en raison de la pandémie, ils sont beaucoup moins nombreux que d’habitude. L’an dernier, ils étaient 17 000 à travailler dans les fermes, alors qu’on en attend au maximum 12 000 en 2020.
Interpellée à ce sujet, l’Union des producteurs agricoles (#UPA) dit avoir été « sensibilisée » mercredi au problème par la Table de concertation sur les travailleurs étrangers temporaires.
« L’UPA déplore et dénonce tout abus quant aux éléments précédemment décrits », a indiqué son porte-parole, Patrice Juneau.
Le regroupement devait d’ailleurs rappeler dans son infolettre hebdomadaire que « tout travailleur peut refuser de faire plus de 12 heures par période de 24 heures au Québec » et que « l’UPA recommande fortement de ne pas excéder ces heures ».
Peur de la COVID-19
Le Devoir a également appris que les mesures de #confinement créaient des tensions particulières dans les fermes. À leur arrivée à l’aéroport, les travailleurs mexicains et guatémaltèques reçoivent des dépliants sur la COVID-19 et les mesures de confinement. Ils sont ensuite placés en #quarantaine pendant deux semaines.
Le RATTMAQ a aussi reçu des appels de travailleurs ayant subi des mesures disciplinaires telles que des suspensions parce qu’ils ont quitté la ferme, même après la fin de leur quarantaine.
« Il y en a un qui avait décidé d’aller s’acheter de la bouffe pendant sa journée de congé. Il gardait la distanciation requise, mais il a quand même eu une mesure disciplinaire parce qu’il a quitté la ferme », explique M. Pilon. « Les producteurs disent qu’ils ont peur que la COVID rentre dans leurs fermes, alors ils contrôlent les déplacements. Ça ne marche pas. »
Dans l’infolettre transmise à ses membres jeudi, l’UPA a aussi fait une précision à ce sujet.
« Après la quarantaine, les travailleurs sont soumis aux mêmes règles de circulation que nous tous. Ils peuvent donc sortir de la ferme s’ils le souhaitent et l’employeur a le devoir de les sensibiliser aux règles de circulation, aux mesures de distanciation sociale et aux risques de contamination, a-t-elle écrit. Même en période de pandémie, après la quarantaine, il est hors de question d’interdire les sorties, ce qui serait à l’encontre de la Charte des droits et libertés de la personne. »
Au syndicat des Travailleurs unis de l’alimentation (TUAC), qui représente des travailleurs étrangers dans le secteur maraîcher, on a aussi observé ce phénomène. Le responsable Julio Lara a dû intervenir auprès d’un employeur après que des travailleurs ont été suspendus pour des déplacements à l’extérieur de la ferme.
À l’UPA, on ne rapporte aucun cas de COVID-19 chez les travailleurs étrangers temporaires depuis leur arrivée au Québec en avril.
Selon nos informations, un travailleur étranger a été testé pour la première fois cette semaine en #Montérégie pour des symptômes apparentés à la COVID-19. Au moment où ces lignes étaient écrites, il n’avait pas encore reçu les résultats.
En #Ontario, 40 travailleurs d’un même producteur ont été déclarés positifs cette semaine à Kent Bridge. Des cas de contamination ont aussi été rapportés dans une pépinière en #Colombie-Britannique au début du mois d’avril.
#esclavage #agriculture #Femmes #Hommes
#coronavirus #travail #France #Résistance
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PHOTOS : une artiste palestinienne révèle sa dernière création « Sand »
Fawzi Mahmoud, The Palestine Chronicle, le 16 avril 2020
▻https://agencemediapalestine.fr/blog/2020/04/28/photos-une-artiste-palestinienne-revele-sa-derniere-creation-sa
#Rana_el-Ramlawi #Palestine #coronavirus #confinement #Gaza #art #beau #sable
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Aucun répit dans les attaques israéliennes contre les pêcheurs de Gaza
Tamara Nassar, Electronic Intifada, le 27 avril 2020
▻https://agencemediapalestine.fr/blog/2020/04/30/aucun-repit-dans-les-attaques-israeliennes-contre-les-pecheurs-
#coronavirus #Palestine #Gaza #Pêcheurs #le_sens_des_priorités #stratégie_du_choc #cruauté_sans_répit
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WhatsApp : Une firme israélienne est « largement impliquée » dans le hacking de nos utilisateurs
Stephanie Kirchgaessner, The Guardian, le 29 avril 2020
▻https://agencemediapalestine.fr/blog/2020/04/30/whatsapp-une-firme-israelienne-est-largement-impliquee-dans-le-
WhatsApp a avancé, dans une nouvelle action en justice, qu’une société israélienne d’espionnage informatique avait utilisé des serveurs basés aux États Unis et était « largement impliquée » dans des piratages de téléphones mobiles appartenant à 1 400 utilisateurs de WhatsApp, dont des hauts fonctionnaires du gouvernement, des journalistes et des militants des droits humains.
Dans les documents présentés au tribunal la semaine dernière, WhatsApp a dit que sa propre enquête sur la façon dont Pégase avait été utilisé contre 1 400 clients l’année dernière, montrait que des serveurs contrôlés par le groupe NSO, et non par ses clients gouvernementaux, faisaient intégralement partie de la façon dont les piratages étaient réalisés.
Les nouveaux éléments sur ce cas interviennent alors que NSO est confronté à d’autres questions sur la pertinence d’un produit de traçage qu’elle a lancé suite à l’irruption de COVID-19. Le nouveau programme, appelé Fleming, utilise des données de téléphones portables et de l’information sur la santé publique pour identifier avec qui des individus infectés par le coronavirus peuvent avoir été en contact. Un rapport de NBC de la semaine dernière disait que la marque de fabrique du nouvel outil de NSO était américaine.
#Palestine #israel #NSO #Pegasus #surveillance #coronavirus #WhatsApp
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Le passé nazi du boss de Banjo, la firme à la « Minority Report » | korii.
▻https://korii.slate.fr/tech/banjo-startup-surveillance-etats-unis-utah-patron-passe-nazi-kkk
Un exemple supplémentaire des liens entre l’extrême droite et le secteur de la surveillance aux États-Unis. Depuis l’arrivée de Banjo, l’Utah n’a plus grand-chose à envier à la Chine. Comme l’a révélé Motherboard début mars, l’entreprise a désormais accès aux flux de la plupart des caméras de surveillance de l’État, ainsi qu’à toutes sortes de données personnelles, comme les plaques d’immatriculation. En combinant ces informations avec celles issues des réseaux sociaux, de satellites et d’autres sources grâce à (...)
#surveillance #immatriculation #vidéo-surveillance #prédiction #racisme #antisémitisme #CCTV #algorithme #KKK (...)
##Banjo
#coronavirus #fascistovirus #surveillance #USA
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« Pour les exilés, le confinement peut réveiller des images traumatiques »
Si le suivi psychologique des exilés se poursuit notamment par téléphone, la psychologue Marie-Caroline Saglio-Yatzimirsky, qui reçoit ces patients, s’inquiète de l’aggravation de leur #solitude « déjà extrême ».
►https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/04/27/pour-les-exiles-le-confinement-peut-reveiller-des-images-traumatiques_603790
#traumatisme #trauma #santé_mentale #asile #migrations #réfugiés #coronavirus #confinement #covid-19
ping @isskein @karine4 @thomas_lacroix
#coronavirus #solidarité #migrants
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Covid-19 en Palestine : la double lutte des Palestiniens contre une épidémie et l’apartheid
Par Samah Jabr - 22 avril 2020 – Middle East Monitor – Traduction : Chronique de Palestine – Lotfallah
▻https://www.chroniquepalestine.com/covid19-palestine-double-lutte-des-palestiniens-contre-pandemie-
J’écris ceci un jour qui a vu la confirmation d’une augmentation soudaine et à contretemps des cas de Covid-19 parmi les Palestiniens du petit quartier de Silwan, à Jérusalem-Est .
Ce même jour, des soldats israéliens au poste de contrôle de Qalandia m’ont interdit l’accès à mon lieu de travail à Ramallah, bien que je leur ai montré montré ma carte de responsable officielle d’urgence du ministère palestinien de la Santé – un document qui a été ignoré par les soldats avec les mots suivant : « Nous ne reconnaissons pas une telle carte. » (...)
#coronavirus #solidarité #Palestine
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Gaza et ses initiatives volontaires à l’ère du Corona | عبد الله أبو كميل | السفير العربي
2020-04-28 | Abdallah Abou Kmail | Journaliste, de Gaza, Palestine. Traduit de l’Arabe par Fourate Chahal El-Rekaby
Texte publié dans Assafir al Arabi, le 22-04-2020
▻http://assafirarabi.com/fr/30724/2020/04/28/gaza-et-ses-initiatives-volontaires-a-lere-du-corona
Une véritable conscience sociétale est devenue un réflexe instinctif pour les habitants de Gaza qui réalisent sa nécessité vitale. Il en est ainsi pour le virus pandémique qui viendra à bout de ceux qu’il contamine s’il n’est pas maitrisé dans une ville où, avant même de parler d’infrastructures de protection de la santé, les besoins les plus rudimentaires indispensables à la vie manquent.
L’apparition de ce virus est l’occasion d’attirer l’attention sur l’énergie déployée par la jeunesse de Gaza dont les initiatives spontanées éducatives, industrielles ou créatives sont parvenues à développer des services généralement fournis par des équipes gouvernementales, en plus de trouver des solutions pour contenir l’épidémie du Corona dans la région qui abrite la plus grande densité de population au monde. (...)
#coronavirus #solidarité #Palestine
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Le puissant logiciel espion Pegasus a été utilisé par un employé pour espionner le smartphone d’une femme - Cyberguerre
▻https://cyberguerre.numerama.com/4792-le-puissant-logiciel-espion-pegasus-a-ete-utilise-par-un-
Quand une entreprise comme NSO Group développe un puissant outil de surveillance, peut-elle s’assurer que ses employés n’en feront pas un usage abusif à des fins personnelles ? Un employé de l’éditeur de logiciel espion NSO Group s’est laissé tenté par l’usage de la technologie à des fins personnelles. D’après Motherboard, il a utilisé le compte d’un client pour hacker le smartphone d’une femme qui l’intéressait. À la suite de cette intrusion abusive, de l’ordre du harcèlement, l’entreprise a limogé (...)
#surveillance #harcèlement #hacking #femmes #spyware #smartphone #Pegasus #NSO #Clearview
//c0.lestechnophiles.com/cyberguerre.numerama.com/content/uploads/sites/2/2020/03/black-iphone-7-on-brown-table-699122.jpg
#Palestine #israel #NSO #Pegasus #surveillance #coronavirus
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Château-Rouge, un quartier sous contrôle | StreetPress
▻https://www.streetpress.com/sujet/1588156842-chateau-rouge-un-quartier-sous-controle
Dans ces quelques rues populaires du 18ème arrondissement, un arrêté préfectoral oblige les commerçants à fermer à 12h30 le temps du confinement. Et chaque matin, les policiers contrôlent en boucle et verbalisent à la pelle.
#coronavirus #solidarité #France #Quartiers_populaires
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En prolongeant l’état d’urgence, le pouvoir privilégie une politique disciplinaire au nom de la prévention sanitaire
▻https://www.bastamag.net/etat-urgence-sanitaire-prolongation-controle-attestation-deplacement-bande
L’état d’urgence sanitaire va être prolongé au moins jusqu’à fin juillet. Des avocats, des juristes, des magistrats et des militants associatifs, regroupés dans un réseau de veille alertent sur les #Atteintes_aux_libertés depuis un mois, et s’inquiètent des nouvelles répressions à venir. L’état d’urgence sanitaire décidé le 23 mars va être prolongé jusqu’à fin juillet. Dans une note d’alerte rendue publique mercredi, un réseau de veille, qui regroupe des dizaines d’universitaires, d’avocats, d’associations, ainsi (...) #Décrypter
/ Démocratie !, Atteintes aux libertés, #Droits_fondamentaux, #Justice, A la (...)
#Démocratie_ !
#coronavirus #France #stratégie_du_choc #fascistovirus #le_sens_des_priorités
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Bas les masques ! Un appel de soignant.e.s à construire un mouvement populaire
Le 29 avril 2020
▻https://baslesmasques.co/index.php/je-signe-lappel
▻https://www.youtube.com/watch?v=KH4lhDYYMR8
Nous sommes des soignant.e.s et professionnel.le.s de la santé d’horizons divers. Bouleversé.e.s et en colère, nous décidons de nous lever et de crier haut et fort « Bas les masques ! » Nous disons stop aux mensonges, à l’hypocrisie et au cynisme du gouvernement !
#coronavirus #France #solidarité #Bas_Les_Masques
Voir compile des effets délétères indirects de la pandémie :
►https://seenthis.net/messages/832147
Toi aussi, construis ton machin en disant que c’est différent :
« Prout Prout » n’est affilié à aucun parti, aucun syndicat, aucune organisation préexistante, aucun collectif figé et délimité, aucune initiative plurielle ouverte à toutes et tous. C’est mieux et c’est tout. N’hésitez pas à la diffuser partout autour de vous !
Oui :-) Notre atomisation est désespérante.
Avec des images de la première #manifestation sous le confinement, à ma connaissance, sur le parking de l’Hôpital de Tourcoing, il y a trois semaines
▻https://seenthis.net/messages/838307
une très forte présence de jeunes soignant.e.s (pendant que des mandarins LREMPSLRUDI publient des tribunes « critiques » dans les mass media) en particulier de ceux travaillant en #psychiatrie, secteur qui a connu le bed management avec la suppression de dizaines de milliers de lits en psychiatrie, avant même que cette appellation apparaisse dans le discours technocratique, en particulier sous le premier septennat socialiste.
#soin #mobilisation
Demain commence, aussi les #mardis_soir.
"la partie n’avait fait que commencer", c’est du 77 et pas du 80 comme écrit ci-dessous
▻https://www.youtube.com/watch?v=TUZyvJ0LGxQ
Est-ce que c’est ici (je ne retrouve pas) que j’ai vu passer une info d’un groupe militant qui allait dans les supermarchés remplir des caddies de masques pour les « réquisitionner » ?
PETITE VIRÉE PARISIENNE POUR LIBÉRER LES MASQUES !
Tour de chauffe, jeudi 14 mai..
60 masques « libérés » en moins de 2 heures, une dizaine de kits sanitaires complets délivrés aux voyageurs, et à des soignants.
On remet ça le 16 mai, ça vous dit ?
#baslesmasques #MasquesGratuits
avec une vidéo :
▻https://twitter.com/BMasques/status/1261221672159514625
Merci, c’est peut être de cette action dont il s’agit, mais j’avais cru voir un article avec plus de détails, comment ils mettaient les masques dans les caddies et allaient aux caisses etc.
Ca y est, j’ai retrouvé :
S’insurgeant contre la vente de #masques par la #grande_distribution, certains #Gilets_Jaunes, par le biais des réseaux sociaux, évoquent l’hypothèse d’actions contre les #supermarchés qui en proposent.
La méthode est indiquée sur leurs réseaux sociaux : « Il existe des actions de blocage de caisse : des #chariots sont remplis de masques, se positionnent au niveau des #caisses pour les bloquer, et il y a un refus de débloquer tant que la #grande_surface ne les a pas cédés (le tout accompagné d’un mégaphone expliquant l’action au client qui nous entoure). »
Déconfinement : le renseignement craint une deuxième vague de Gilets jaunes
Aziz Zemouri, Le Point, le 13 mai 2020
►https://seenthis.net/messages/853179
16 Mai, rendez les masques !
Bas les masques, Youtube, le 17 mai 2020
▻https://www.youtube.com/watch?v=4O7_hiZf1Bc
Monitoring being pitched to fight Covid-19 was tested on refugees
Crofton Black, The Bureau of Investigative Journalism, le 28 avril 2020
►https://www.thebureauinvestigates.com/stories/2020-04-28/monitoring-being-pitched-to-fight-covid-19-was-first-tested-o
One such feasibility study was carried out by GMV, a privately owned tech group covering banking, defence, health, telecommunications and satellites. GMV announced in a press release in August 2017 that the study would “assess the added value of big data solutions in the migration sector, namely the reduction of safety risks for migrants, the enhancement of border controls, as well as prevention and response to security issues related with unexpected migration movements”. It would do this by integrating “multiple space assets” with other sources including mobile phones and social media.
#coronavirus #fascistovirus #stratégie_du_choc #surveillance #migrants
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Les #Brigades_Solidaires sont nées en Italie, en voici une belle vidéo napolitaine :
▻https://www.facebook.com/BrigadesSolidaritePopulaire/videos/1117337091964564
Mais elles existent maintenant en France :
Le boom des #Brigades_de_Solidarité_Populaire pour politiser l’aide aux plus précaires
Stéphane Ortega, Rapports de Force, le 29 avril 2020
▻https://rapportsdeforce.fr/pouvoir-et-contre-pouvoir/le-boom-des-brigades-de-solidarite-populaire-pour-rendre-politique-l
L’activité des brigades ne souhaite pas se cantonner à une intervention humanitaire. Outre leur volonté de s’organiser avec des gens en lutte pour sortir du rapport aidant-aidés, ses membres désirent allier réponse immédiate, pour couvrir les besoins matériels, et réponses politiques. Par exemple, à travers les distributions des masques : « il y avait un enjeu sur les conditions de travail dans les entreprises. Cela a été l’occasion de discuter du droit de retrait et de la grève avec les travailleurs que l’on allait voir », se remémore Julia. Une forme d’intervention politique dans la continuité des trois mois de mobilisation contre la réforme des retraites, arrêtés par le coronavirus.
#coronavirus #solidarité #France #Italie
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Harz-Labour : Un confinement à Halhul, en #Palestine.
▻https://expansive.info/Harz-Labour-Un-confinement-a-Halhul-en-Palestine-2214
Coronavirus et confinement : article n°9 Interview de Raed Abou-Youssef, paysan palestinien. #Analyses
/ #Ruralité_-_Luttes_paysannes, #Aménagement_du_territoire, #Politiques_sécuritaires_-_Surveillance, #Guerres_-_Armement, #Répression_-_Justice_-_Prison, #Antiracismes_-_colonialismes, #Rennes, #Information_-_médias, #Soins_-_Santé_-_Psychiatrie_-_Médic, #Solidarités_internationales, Palestine, #HarzLabour, #Coronavirus
▻https://www.lepoint.fr/monde/arret-d-aides-americaines-aux-palestiniens-les-perspectives-de-paix-s-amenui
Le peuple palestinien a connu le couvre-feu depuis longtemps, pendant les années 70-80 et même au début des années 2000, on a l’habitude. Les gens se sont préparés pour ne pas aller faire leurs courses tout le temps, les paysans peuvent aller travailler. Les seuls qui ne comprennent pas pourquoi on ne sort plus et on ne va plus à l’école, ce sont les enfants ; comme tous les enfants du monde.
Nous avons appris de l’histoire que s’il y a une catastrophe qui frappe plusieurs peuples, ces derniers deviennent solidaires pour survivre, mais ce n’est pas cas avec Israël, « comme tous les régimes capitalistes ». L’arrestation des militants palestiniens continue, la démolition des maisons est quotidienne et le plus dangereux est que le gouvernement israélien profite de la situation internationale imposée par le coronavirus pour annexer petit à petit la zone C. La bonne nouvelle est qu’on ne voit pas beaucoup de colons ces jours, sauf hier [l’entretien a été réalisé le 13 avril] où un petit groupe de colons a essayé d’arracher des oliviers à l’est d’Hébron mais les paysans ont réussi à les expulser du lieu. Les ouvriers palestiniens qui tombent malades en Israël, au lieu d’être soignés dans les hôpitaux israéliens sont renvoyés au barrage le plus proche.
#coronavirus #Palestine #témoignage #confinement #Raed_Abou-Youssef
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#coronavirus #France #solidarité #roms
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Déconfinement : « Il ne faudrait pas que les mesures d’urgence se muent par la suite en mesures ordinaires »
▻https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/04/24/deconfinement-il-ne-faudrait-pas-que-les-mesures-d-urgence-se-muent-par-la-s
La consultante en communication Claire Gerardin pointe, dans une tribune au « Monde », le risque que la mise en place d’un tracage des citoyens à l’occasion de la crise sanitaire devienne pérenne. Tribune. En période de crise sanitaire, le gouvernement bénéficie de pouvoirs extraordinaires qui lui permettent de restreindre nos libertés personnelles. En ce moment, c’est le cas pour notre droit d’aller et venir. Et pour vérifier la bonne mise en application de ces restrictions, le gouvernement se dote, (...)
#surveillance #santé #COVID-19 #BigData #métadonnées #consentement #[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données_(RGPD)[en]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR)[nl]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR) #technologisme #géolocalisation #smartphone #Bluetooth (...)
##santé ##[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données__RGPD_[en]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_[nl]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_ ##contactTracing ##algorithme ##Vodafone ##Telefonica ##Orange ##DeutscheTelekom
Déconfinement : « Il ne faudrait pas que les mesures d’urgence se muent par la suite en mesures ordinaires »
Claire Gerardin, Le Monde, le 24 avril 2020
Tribune. En période de crise sanitaire, le gouvernement bénéficie de pouvoirs extraordinaires qui lui permettent de restreindre nos libertés personnelles. En ce moment, c’est le cas pour notre droit d’aller et venir. Et pour vérifier la bonne mise en application de ces restrictions, le gouvernement se dote, entre autres, d’instruments numériques de surveillance : le « backtracking » (le traçage, en français).
Le backtracking est la collecte, par les opérateurs télécoms, de nos données de géolocalisation issues de nos smartphones. A la demande de la Commission européenne, huit opérateurs européens (dont Orange, Deutsche Telekom, Vodafone et Telefonica) ont communiqué ces données aux gouvernements de l’Union afin de lutter contre la pandémie de Covid-19, en cartographiant en temps réel les déplacements des populations, ce qui permet d’identifier les lieux où elles se concentrent et l’intensité des interactions entre les personnes. Le but est, à ce jour, de prédire les zones où le virus se déploiera le plus afin d’adapter le système de soins. Ces informations sont anonymisées, et il n’est pour le moment pas autorisé de remonter à un individu et de l’identifier. Cette collecte de données sans le consentement des individus est permise par le Règlement général de la protection des données (RGPD), en cas de nécessité liée à l’intérêt public. Dans le cas de la pandémie actuelle, elle est utilisée pour des motifs de santé publique et de protection des intérêts vitaux.
Le backtracking va aussi permettre de développer, dans ce même cadre réglementaire, l’application StopCovid. Celle-ci vise à identifier les personnes qui ont été en contact avec des malades afin de juguler la circulation du virus. Au-delà du fait que la technologie au cœur de cette application (le Bluetooth) n’est pas très performante pour le résultat visé, et que la condition d’atteindre 60 % d’utilisateurs pour qu’elle soit effective est quasi inatteignable, ce projet relève d’un choix politique qui ne fait pas l’unanimité.
Trois niveaux d’information
Le risque d’une telle mesure est en effet sa pérennisation, alors qu’elle ne doit concerner que des situations extraordinaires, comme celle que nous vivons actuellement. Certains Etats pourraient décider de conserver ce dispositif en invoquant, par exemple, l’incertitude sur la fin de l’épidémie puisque les médecins affirment qu’elle pourrait ressurgir. Ils le feraient pour instaurer des systèmes de surveillance et de contrôle des populations, en vue de leur sécurité, mais aux dépens de leurs libertés. Plus on s’accoutume à ces systèmes de surveillance, plus on les considère comme anodins, et plus ils sont intégrés à notre quotidien. Par exemple, après les attentats de 2015, plusieurs mesures exceptionnelles instaurées durant le régime temporaire de l’état d’urgence ont été transposées dans le droit commun (à titre expérimental jusqu’au 31 décembre 2020). Parmi celles-ci : les perquisitions administratives, la fermeture de lieux de culte, ou encore la création de périmètres de sécurité lors d’événements publics.
En temps « normal », voici ce qui se passe derrière la collecte de nos données. Ceux qui le font (opérateurs et entreprises) possèdent trois niveaux d’information sur nous.
Le premier, qui est sous notre contrôle, recense les informations que nous postons sur les réseaux sociaux et applications mobiles (information de profil, publications, messages privés, inscription à des événements, sites web visités, etc.).
Le deuxième analyse nos comportements. Il est composé de métadonnées, c’est-à-dire des informations qui fournissent, sans que nous en soyons conscients, un contexte à nos profils. Il s’agit, via des informations de géolocalisation, de cartographie de nos relations intimes et sociales et de nos comportements (récurrence et durée des lieux visités, des contenus consultés, de la nature des achats en ligne, et même de la vitesse à laquelle on tape sur le clavier et du mouvement de nos doigts sur les écrans), de construire le canevas de nos habitudes de vie.
Le troisième niveau interprète les deux premiers, grâce à des algorithmes qui nous comparent avec d’autres profils afin d’opérer des corrélations statistiques. Il ne s’agit plus de savoir ce que nous faisons, mais qui nous sommes.
Mine d’or
Dans le secteur privé, cette collecte d’informations est une mine d’or pour le développement de l’intelligence artificielle. Car avec elle vient la promesse d’automatiser, sur la base de nos profils créés par les algorithmes, les décisions des banques, des assureurs, des recruteurs ou encore des administrations publiques.
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Dans le cadre d’une politique de surveillance de la mise en application de mesures exceptionnelles, la collecte de données par les gouvernements (ou la demande de leur mise à disposition par les collecteurs) pourrait être élargie à tout moment. A ce jour, elle est partielle – elle ne concerne « que » nos déplacements et le fait d’avoir été ou non en contact avec une personne infectée – et anonymisée. Mais la réglementation européenne permet aux Etats, s’ils en font la demande et pour des raisons d’intérêt général, de légiférer afin de désanonymiser ces données ou d’en collecter d’autres (de niveau un, deux ou trois). On pourra alors identifier les individus auteurs de comportements considérés comme transgressifs et les pénaliser. C’est déjà le cas de la Pologne, qui a lancé une application exigeant des personnes malades de prouver quotidiennement qu’elles restent chez elles, sous peine d’intervention policière.
Il ne faudrait pas que, en en forçant l’acceptation sociale pour cause d’urgence, ces méthodes se muent par la suite en mesures ordinaires. Ce choix d’utilisation des outils technologiques pourrait alors donner lieu à la mise en place d’un mode de gouvernement basé sur la surveillance sécuritaire, ce qui n’est un idéal pour aucun régime démocratique…
Claire Gerardin est consultante en communication, spécialiste des nouvelles technologies
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Il faut dire un NON ferme à la société de surveillance, même temporaire
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OPINION. Jusqu’où les gouvernements sont-ils prêts à aller pour faire respecter les nouvelles règles ? Surtout, seront-ils capables de revenir en arrière une fois la crise passée ?
La pandémie que nous subissons est une crise hors norme. Certains ont utilisé le qualificatif de guerre. Partout, les citoyens ont peur. Nous avons peur pour notre santé, pour celle des autres et de plus en plus nous sommes terrifiés par les conséquences économiques et sociales de cette crise.
La demande numéro un faite aux gouvernants est celle d’une double sécurité, sanitaire et économique.
Pour répondre et nous protéger, souvent au prétexte paternaliste de nous responsabiliser, un peu partout sur la planète, les responsables gouvernementaux et administratifs exigent des outils institutionnels supplémentaires. Pas moins de 84 pays ont ainsi décidé de promulguer des lois d’urgence qui donnent des moyens et surtout des pouvoirs exceptionnels aux gouvernements.
Face à un tel cataclysme, il y a eu, côté politique et administratif, comme souvent, dans un premier temps, le déni du réel. On l’a vu en Chine, aux USA, au Brésil, en Grande-Bretagne... en France aussi ! Est ensuite venue la nécessité d’habiller ce qu’on ne comprends pas. Puis la narration bascule, on dramatise la situation et on ouvre, parfois même dans des régimes normalement très apaisés, la porte aux attaques concrètes contre la démocratie. Confinements généralisés et sorties extérieures hyper réglementées voire couvre-feux, interdiction des grands rassemblements et autres manifestations de masse qui ont secouées de très nombreuses géographies en 2019, report des élections sine die voire pire maintient sans que les oppositions puissent faire campagne, soutiens financiers distribués de manière sélective, censures, répressions violentes contre ceux qui dérogent à l’ « effort collectif » et mettent en danger la nation.
Sans caricaturer le réel on peut même parfois légitimement s’inquiéter de la porosité entre démocraties de crise et régimes autoritaires.
L’applications d’outils digitaux de surveillance généralisée, l’utilisation potentielle de drones, l’introduction de capteurs de reconnaissance faciale, la mobilisation de délations ... gagner la guerre contre le virus justifierait le basculement, temporaire certes, dans un espace temps hybride entre démocratie et société de techno-surveillance autoritaire. Un dôme sombre recouvre la vie réelle de certains pays. Journalistes, opposants politiques, activistes des droits de l’homme... tout l’espace public est paralysé voire attaqué. L’opacité domine. La corruption se renforce. Et la confiance s’érode.
Même en France, l’état d’urgence sanitaire propose une série de questionnements au delà des garde-fous.
On peut imaginer qu’une fois la « guerre » enfin gagnée, de nombreux gouvernements abandonneront ces pouvoirs d’exceptions. Parions aussi que dans certains cas, en particulier là où les racines démocratiques sont peu profondes et les contrôles institutionnels approximatifs, les situations seront gelées, les pouvoirs maintenus, voire les élections oubliées.
Nous n’avons qu’une seule terrible certitude. C’est que, si malheureusement la bataille dure, le coronavirus va ajouter de la crise économique, de la pauvreté, des gens vont encore tomber malades, d’autres vont mourir et de plus en plus d’habitants de ce Monde vont hurler leurs colères. Le coronavirus ne sera pas vaincu par l’espionnage généralisé de la société de la surveillance, encore moins par la propagande et la répression des opposants. Seuls les résultats concrets seront évalués par les peuples.
Si les gouvernants et leurs administrations ne sont pas en cause dans la naissance et la propagation du virus depuis la Chine, ce ne sont pas les citoyens qui sont les responsables des hésitations, impréparations, erreurs et autres impostures qui nous ont conduit dans cette situation inédite et chaotique. Et nous sommes projetés, nous citoyens, au cœur de ce grave défi d’un réel démocratique se durcissant pour répondre aux attaques du virus.
C’est dans notre vigilance citoyenne que réside l’antidote à ces tentatives de détournements politiques et économiques.
Si nous ne sommes pas vigilants, ces dérives pourraient façonner la vie civique, la politique, l’économie et nos vies individuelles pour les décennies à venir. Il ne peut y avoir de doute, nous ne pouvons laisser, ici, s’ouvrir la porte et donner l’impression que nous aussi nous acceptons le « techno-autoritarisme » même soft. Les régimes qui pratiquent déjà de telles méthodes seraient même légitimés par nos démocraties.
L’équilibre est instable et fragile tant nous sommes inquiets de notre présent et terrifiés par l’avenir proche. Et puis surtout nous avons déjà offert tant de parts digitales de nous même, de nos vies, parfois jusqu’à notre libre arbitre à des acteurs privés, cette fois, ceux que nous appelons les GAFAM, ceux qui se nourrissent, encore plus depuis le confinement, de nos servitudes volontaires, et qui, comme par hasard sont à l’affut, proposant leurs services « désintéressés » comme la Chine avec son Sesame Credit, à des gouvernements démunis.
Il faut dire non à la société de surveillance. Maintenant.
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(†) Par Jean-Christophe Gallien
Politologue et communicant
Enseignant à l’Université de Paris la Sorbonne
Président de j c g a et Directeur de Zenon7 Public Affairs
Membre de la SEAP, Society of European Affairs Professionals
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