[Info-Palestine]

http://www.info-palestine.eu

  • Muhammad Shehada sur X :
    https://twitter.com/muhammadshehad2/status/1778066509719294224

    8 YEARS before Oct 7, Israel’s current security minister was partying with settlers celebrating the burning alive of a Palestinian BABY, Ali Dawabsha! They laugh, sing, stab the picture, burn it & hit it jubilantly

    This incident was NEVER covered in mainstream media at the time!

    https://video.twimg.com/ext_tw_video/1778066185822621696/pu/vid/avc1/1248x720/6DvrvxSD6PwDGMCr.mp4?tag=12

  • The saddest village in Israel - Twilight Zone - Haaretz.com
    https://www.haaretz.com/israel-news/twilight-zone/.premium.HIGHLIGHT.MAGAZINE-the-saddest-village-in-israel-1.10022771

    Plans to build more than 250 luxury homes on the ruins of the Palestinian village of Lifta are coming to fruition. A tour among the homes of the stunning village with one of its last living refugees

    This is the saddest village in Israel and probably the most beautiful, too. There’s nothing else like it: a ghost village, many of whose homes are still standing, with a hole in the roof, courtesy of Israel, to prevent them for being reused. The 60 or so homes that remain, of two and sometimes three stories, are planted on the slope of the hill and blend masterfully into the natural landscape. Each floor of the buildings, fashioned from stone and graced with arches, tells the story of a different period and a different style of construction. Lifta is a rare architectural gem, a monument to what was once here in this country, mute testimony to a way of life that was abruptly cut off. A mosque, olive presses and a flour mill, remains of picturesque balconies, a tiled path leading to the spring, which was one the village’s throbbing heart and whose waters are now in use by yeshiva students and “hilltop youth” in the “between the times” vacation that follows Tisha B’Av.

    #paywall

  • Israel’s role in South Sudan under scrutiny
    http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4852711,00.html

    Escalating violence in South Sudan is casting a light on Israel’s murky involvement in that conflict and raising questions about Prime Minister Benjamin Netanyahu’s new strategy of strengthening ties with African countries.

    Netanyahu has been forging alliances across Africa in an effort he says will help blunt Palestinian diplomatic initiatives against Israel at the United Nations.

    But critics say these new ties — illustrated by Netanyahu’s high-profile visit to several African countries in July — have come without regard for the human rights records of those allies.

    Such concerns have been magnified by Israel’s close ties to South Sudan, whose government has used Israeli arms and surveillance equipment to crack down on its opponents. Critics say Israel’s global arms export policies lack transparency and proper oversight, and ignore the receiving country’s intended use.

    #Afrique #Israel

  • Israël signe l’arrêt de mort de la solution à deux États
    15 août 2016 – Maan News
    http://www.info-palestine.eu/spip.php?article16151

    Les autorités israéliennes d’occupation ont conduit une enquête sur les terres au sud de la Cisjordanie occupée, près de Bethléem, afin de déclarer ces terres « terres d’État » dans le but de construire une nouvelle colonie.

    Ce lundi, le Premier ministre palestinien Rami Hamdallah a qualifié cette initiative de « nouvelle étape vers la séparation de la Cisjordanie en deux ».

    Dans un communiqué publié lundi, l’ONG israélienne Peace Now a déclaré que le gouvernement israélien avait informé la Cour suprême israélienne le 10 août qu’il avait commencé une enquête de terrain dans la région du village palestinien de Nahla, dans le district de Bethléem en Cisjordanie, avec le but de déclarer des terres palestiniennes « terres d’État ».

    « Une telle déclaration , combinée à l’attribution d’une petite partie des terres de l’État dans la région dans le but de construire une route, permettra de relier la colonie prévue de Givat Eitam à la colonie d’Efrat, » a déclaré Peace Now, ajoutant que l’initiative faciliterait l’établissement de la colonie illégale de Givat Eitam.

    Les autorités israéliennes d’occupation ont discuté de plans pour la création de la colonie de Givat Eitam depuis des années, prévoyant de situer cette colonie au-delà du mur de séparation israélien en Cisjordanie [Mur d’Apartheid]. Cette colonie est destinée à accueillir quelque 2500 unités de logement, selon les plans du ministère israélien de la construction et du logement.(...)

  • Allemagne : le BDS a changé la donne !
    dimanche 7 août 2016 | Christophe Glanz
    http://www.info-palestine.eu/spip.php?article16138

    (...) Alors que les ultra-Allemands sont un phénomène extrême, les politiciens traditionnels ne valent guère mieux. Die Linke, (le « parti de gauche »), pratique un double jeu sur cette question de la Palestine.

    Bien que plusieurs des principes de base du parti devraient le placer dans le camp pro-palestinien, les échelons supérieurs du parti sont avides de pouvoir. Ils sont bien conscients que leur parti sera jugé apte pour le gouvernement qu’à la condition de prendre en charge presque sans conditions les crimes d’Israël.

    En novembre 2015, je fus invité par le Jüdisch-Palästinensische Dialoggruppe München (groupe de dialogue judéo-palestinien) pour donner une conférence à Munich. Je devais parler sur les principes et les exigences de base du mouvement BDS.

    La conférence a été attaquée avant même qu’elle ait eu lieu. Benjamin Weinthal, journaliste au Jerusalem Post et chercheur à la Fondation pour la Défense des Démocraties, a démarré la campagne avec un article diffamant les militants de la solidarité avec la Palestine en Allemagne. (...)

  • De Nice au Moyen-Orient : le meilleur moyen de combattre Daesh
    par Ramzy Baroud - 19 juillet 2016 - Middle East Monitor - Traduction : Info-Palestine.eu - Lotfallah
    http://www.info-palestine.eu/spip.php?article16121

    Les 25 années qui ont précédé 2008 ont vu 1840 attaques-suicide, selon les données compilées par des experts du gouvernement américain et citées dans le Washington Post. De toutes ces attaques, 86% ont eu lieu après les invasions américaines de l’Afghanistan et de l’Irak. En fait, entre 2001 et la publication des données en 2008, 920 attentats suicides ont eu lieu en Irak et 260 en Afghanistan.

    Une vue plus complète a émergé en 2010 avec la publication d’une étude commanditée et plus détaillée menée par l’University of Chicago’s Project on Security and Terrorism.

    « Plus de 95% de tous les attentats suicides sont en réponse à l’occupation étrangère, » y est-il dit.

    « A partir du moment où les États-Unis ont occupé l’Afghanistan et l’Irak ... le nombre des attentats-suicides dans le monde a augmenté de façon spectaculaire - d’environ 300 dans la période de 1980 à 2003, à 1800 entre 2004 et 2009 », a écrit Robert Pape dans Foreign Policy.

    Fait révélateur, il a également été conclu que « plus de 90% des attentats-suicides sur l’ensemble de la planète sont maintenant anti-américains. La grande majorité des attaquants-suicides sont originaires des régions sous domination de troupes étrangères, ce qui explique pourquoi 90% des kamikazes en Afghanistan sont des Afghans. »

    Lors de ma visite en Irak en 1999, « al-Qaïda » était simplement un nom dans les bulletins d’information de la télévision irakienne, faisant référence à un groupe de militants qui opéraient principalement en Afghanistan. Créé pour fédérer les combattants arabes contre la présence soviétique dans ce pays, ceux-ci n’ont guère été considérés à l’époque comme une menace potentielle à la sécurité mondiale.
    (...)
    Quand un chauffeur de camion français-tunisien a percuté une foule célébrant [le 14 juillet] dans les rues de Nice, la police française a rapidement établi des liens entre lui et Daesh, ou tout autre groupe militant. Aucun indice n’a été immédiatement révélé, mais, étrangement, le président François Hollande n’a pas tardé à déclarer son intention d’une réplique militaire.

    Quelle inanité et quelle myopie ! Quel objectif a donc atteint l’aventurisme militaire de la France ces dernières années ? La Libye s’est transformée en une oasis de chaos - où Daesh contrôle désormais des villes entières - et l’Irak et la Syrie restent les lieux d’une violence débridée.

    Qu’en est-il du Mali ? Peut-être que les Français ont-ils plus de chance là-bas ?...

    Écrivant pour Al Jazeera, Pape Samba Kane décrit la terrible réalité que vit le Mali à la suite de l’intervention française en janvier 2013. Leur ainsi-nommée « Opération Serval » a été transformée en « Opération barkhane » et le Mali n’est en rien devenu un endroit paisible, et il n’est plus question que les forces françaises quittent le pays.

    Les Français, selon Kane sont maintenant des occupants, pas des libérateurs, et malgré toutes les justifications fournies - comme celles soulignées ci-dessus - nous savons tous ce que signifie dans la réalité une occupation étrangère.

    « La question que les Maliens doivent se poser est la suivante », écrit Kane, « Est-ce qu’ils préfèrent avoir à lutter contre les djihadistes pendant une longue période, ou avoir leur souveraineté bafouée et leur territoire occupé ou partitionné par un ancien état colonialiste, afin de satisfaire une caste alliée à la puissance coloniale ? » "

    Pourtant, les Français, comme les Américains, les Britanniques et d’autres, continuent de vouloir à leur propre péril occulter cette réalité évidente. En refusant de reconnaître le fait que Daesh n’est qu’une composante d’une montée beaucoup plus grande et inquiétante de violence directement enracinée dans les interventions étrangères, ils permettront à la violence de se perpétuer, et de façon généralisée.

    Battre Daesh exige aussi que nous soyons capables de réfléchir aux conditions qui ont conduit à sa création : pour vaincre la logique des George W. Bush, Tony Blair et John Howard de ce monde.

    Quelle que soit la façon dont les membres ou sympathisants Daesh sont violents, c’est en définitive un groupe d’hommes en colère, aliénés, radicalisés qui cherchent à échapper à leur situation désespérée par de méprisables actes de vengeance, même si cela implique de mettre fin à leur propre vie.

  • A propos de l’attentat de Nice
    Abdel Bari Atwan | 16 juillet 2016 - Raï al-Yaoum - Traduction : Info-Palestine.eu - Lotffalah
    http://www.info-palestine.eu/spip.php?article16118

    L’aile droite revient en force en Europe et aux États-Unis ; des attaques telles que celle de vendredi font le jeu des islamophobes. Même avant que l’Ei n’en revendique la responsabilité, François Hollande déclarait que c’était le produit de l’extrémisme islamique. La majorité des dix millions de musulmans d’Europe sont pacifiques, des citoyens respectueux de la loi, et pourtant ils se sentent de plus en plus dans une atmosphère de suspicion et ont peur pour leur propre sécurité et celle de leurs familles.

    L’EI utilise l’islamophobie de façon délibérée pour provoquer encore plus de fractures dans les sociétés occidentales, en voulant pousser celles-ci dans le chaos qui engloutit aujourd’hui une grande partie du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. C’est une terrible ironie que ceux qui incitent à la haine contre les musulmans « roulent » en fait pour le compte de l’EI.

    Nous ne nions pas qu’il y ait des élément radicaux qui ont salué les atrocités de vendredi, et certains ont même prêté allégeance ou manifestés leur sympathie à l’EI.

    Néanmoins, les profils des personnes comme Bouhel ou la cellule qui a réalisé les attaques à la bombe à Bruxelles en mars dernier, suggèrent que souvent les auteurs souffrent de problèmes psychologiques et sociaux. Beaucoup d’entre eux ont des antécédents criminels et proviennent de zones défavorisées à la périphérie des grandes villes où ils vivent une vie en marge, brutale et injuste. La rage qui en résulte peut, dans certains cas - peut-on supposer - être couplée à des problèmes psychologiques qui ont échappé au diagnostic et au traitement.

    Ces jeunes, aux prises avec des questions tenant à l’identité politique et religieuse et face à la schizophrénie culturelle, sont des proies faciles pour les recruteurs en ligne sur Facebook, Twitter etc... qui les poussent à « se repentir » et à expier leur passé non-islamique par la réalisation de ces actes terroristes.

    En plus des plates-formes en ligne, beaucoup de radicalisation se produit dans les prisons où les extrémistes convertissent les criminels avec un fond musulman en jouant sur leur besoin d’appartenir à un groupe fort, violent, la plupart du temps pour des raisons de protection, mais aussi pour des raisons sociales et identitaires.
    Dans le langage des extrémistes, l’Occident est dépeint comme « les croisés » qui doivent être abattus.

    Le Moyen-Orient est actuellement engagé dans le chaos et la guerre. L’Occident ne peut pas échapper à sa responsabilité en termes de politique ou de puissance mortelle et destructive des armes et des bombes qu’il utilise contre les musulmans sur propres terres.

    La raison d’être des groupes comme l’EI, est que cette asymétrie dans les forces soit compensée par la tactique asymétrique des attentats inattendus sur des cibles occidentales.

    Les politiques et les interventions occidentales ont directement ou indirectement conduit à cinq États en faillite dans la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord), ainsi qu’à des divisions sectaires et ethniques. Ces guerres sont destinées à démembrer les États et les sociétés afin d’éviter une identité arabe forte et disposant d’une puissance militaire.

    Il est facile d’avancer l’idée de « terrorisme islamique », mais qui ose parler de l’historique de ce terrorisme ? Déclarer simplement que ceci est la réalisation d’un terroriste islamique, comme Hollande l’a fait ce vendredi, revient à prendre un analgésique sans s’interroger sur la cause de la douleur.

    L’Occident continue à sous-estimer l’EI et à considérer qu’il peut être bombardé et attaqué en toute impunité. C’est plus un État idéologique que physique, voué à la destruction, alimenté par une haine implacable et une volonté de vengeance.

  • L’humiliation : le marteau qui écrase la société palestinienne
    mardi 5 juillet 2016 - par Samah Jabr
    http://www.info-palestine.eu/spip.php?article16104

    Si l’on peut s’attendre à ce que l’exercice d’un contrôle militaire sur un pays occupé inflige une douleur et un traumatisme inévitables aux citoyens de ce pays, l’histoire de la politique israélienne montre qu’elle est allée bien au-delà du besoin « pragmatique » d’un occupant de dominer et soumettre une population locale.

    L’humiliation israélienne des Palestiniens est une fin en soi. L’humiliation est ainsi l’une des plus grosses blessures éprouvées dans le contexte palestinien et pourtant, elle est sous-documentée à un point tel que cette humiliation est considérée comme presque normale.

    En dépit des résolutions des Nations-Unies, l’acquiescement du monde à l’occupation de la Palestine par les précédentes puissances coloniales a dénié aux Palestiniens leur liberté, leur statut de citoyens, et l’exercice de leurs droits humains au niveau international.

    Au niveau de la société, l’occupation a généré des couches d’humiliations en maintenant une inégalité au sein des relations de pouvoir et des perceptions d’un statut culturel. À ces vastes sources de blessures, viennent s’ajouter les expériences personnelles, répétitives, interminables de l’humiliation, qui ne sont épargnées à aucun individu palestinien.

    Les forces israéliennes omniprésentes sont en contact quotidien avec les hommes, les femmes et les enfants palestiniens ; dans ces interactions, l’humiliation et la honte sont typiques. Et on se demande : comment un homme humilié peut-il regarder sa femme dans les yeux et qu’elle se sente protégée et fière ? Comment un parent humilié peut-il promettre un avenir à un petit si celui-ci se trouve entre les mains d’un être humain dont l’esprit a été brisé ?

    Dans un exemple de ce genre, Issa, un homme qui travaillait comme chauffeur pour une organisation médicale, avait transporté un groupe de travailleurs de la santé dans une région isolée, touchée par la violence politique (tous les noms ont été changés pour préserver la confidentialité). Alors qu’il attendait dans son véhicule que ses collègues reviennent, des soldats se sont approchés pour lui demander ce qu’il faisait là. Il a présenté le document approprié attestant que lui et son organisation médicale avaient l’autorisation de venir à cet endroit et il leur a expliqué qu’il attendait ses collègues pour les remmener. Un soldat s’est mis alors à crier sur lui de sorte que tout le monde a pu entendre : « Vous êtes ici pour soigner des chiens ! Venez chez moi pour soigner mon chien qui est malade ! ». Et le conducteur de lui répondre : « Je ne soigne personne. Je suis juste le conducteur de la voiture ». Et en réponse, le soldat a frappé Issa au visage.

    Dans un autre exemple, mon patient Mazen rentrait chez lui de son travail, tard dans la nuit, dans la région du mont Scopus à Jérusalem. Il a été interpellé par trois soldats qui l’ont poussé contre un mur pour une cérémonie d’humiliations qui a consisté à lui donner des coups de pieds et à lui arracher ses vêtements. Ils lui ont demandé les noms de son épouse, de ses sœurs et de sa mère, et ils ont insulté ces femmes avec des épithètes absolument répugnantes. Ils ont insisté pour que Mazen répète ces obscénités jusqu’à ce que finalement, il fonde en larmes. À ce moment, les soldats se sont mis à rigoler.

    Autre exemple, l’armée israélienne avait attaqué une prison palestinienne dans la ville de Jéricho, en mars, et elle a forcé les détenus comme les agents pénitentiaires palestiniens à se dévêtir. Les Israéliens ensuite ont pris des photos des détenus et des gardiens de la prison dans leurs sous-vêtements, et les ont distribuées sur les médias sociaux.

    Forcer les Palestiniens à se dévêtir est en réalité une pratique courante, que l’on voit fréquemment à l’aéroport et aux check-points omniprésents. Les gardes de la sécurité prennent habituellement les foulards et les chaussures des Palestiniennes et les mettent dans un même récipient plastique à l’aéroport pour les passer à la détection mécanique. En fait, j’ai demandé une fois que mes chaussures et mon foulard soient mis dans des casiers séparés pour ne pas salir mon foulard, mais il m’a été répondu que si je ne me conformais pas au « règlement », je ne serai pas autorisée à prendre mon vol.(...)

    #Samah_Jabr

  • Sarah Tarayra, massacrée à un barrage militaire israélien
    5 juillet 2016 - Ma’an News - Traduction : Info-Palestine.eu
    http://www.info-palestine.eu/spip.php?article16107

    Des témoins oculaires et des séquences vidéo ont jeté un doute sur le récit israélien entourant la mort d’une femme palestinienne vendredi dans la ville d’Hébron occupée au sud de la Cisjordanie, a rapporté ce mardi B’Tselem, le groupe israélien de défense des droits de l’homme.

    Le 1er Juillet, les forces israéliennes ont abattu une femme palestinienne, identifiée comme Sarah Tarayra , âgée de 27 ans, après qu’elle ait soit-disant tenté de poignarder un des agents de la police des frontières près de la mosquée Ibrahimi, dans la vieille ville d’Hébron.

    Selon B’Tselem, la police israélienne a déclaré que Tarayra a été emmenée dans une petite pièce à un barrage militaire à Hébron parce qu’elle « semblait suspecte », puis qu’elle aurait tenté de poignarder un policier. A ce moment, selon la police de l’occupation, un autre officier « a réagi rapidement et a effectué un tir précis et ciblé sur la terroriste jusqu’à ce qu’elle soit neutralisée ».

    Cependant, B’Tselem a déclaré dans un communiqué qu’un compte-rendu fait par un témoin palestinien présent sur les lieux ce jour-là et qui a filmé une partie de ce qui s’est passé, contredit les rapports de la police selon quoi Tarayra - qui a été identifiée par l’ONG comme Sarah Hajuj - représentait une menace imminente quand elle a été tuée sur place par les agents de la police israélienne des frontières.

    B’Tselem a affirmé que les informations que le groupe avait reçues indiquaient « que les agents de la police des frontières auraient pu sans problème contrôler Hajuj avec des moyens non mortels, rendant ainsi les tirs injustifiés. »

    Selon le témoin, une dispute a été entendue en provenance de la pièce dans laquelle Tarayra était détenue, après quoi deux officiers israéliens ont été vus sortant en toussant et couvrant leurs visages avec leurs mains. Le témoin a ajouté que le deuxième agent de police à quitter la pièce tenait une bombe au poivre dans sa main, et B’Tselem a déclaré que les photographies du corps de Tarayra montraient bien « des traces de bombe au poivre » sur son visage.

    Une vidéo tournée par le témoin à partir de ce moment, montre au moins six officiers israéliens se tenant à l’extérieur de la pièce, puis ils ont commencé à courir loin de la porte pour une raison mal identifiée dans le film, et ont tiré au moins quatre coups de feu.

    « À ce stade, les policiers avaient déjà pulvérisé sur son visage du gaz au poivre, une substance qui a généralement un effet très débilitant sur les gens. Donc, l’argument selon lequel le meurtre était nécessaire et la seule façon d’arrêter Hajuj dans ces circonstances, est intenable » a rapporté B’Tselem.

    « Il n’y avait clairement aucune justification à ces coups de feu, alors que Hajuj ne représentait plus une menace. L’objectif était tout simplement de la tuer. »(...)

    https://seenthis.net/messages/505427
    #Palestine_assassinée

  • Le mouvement BDS condamne les tentatives de normalisation comme « une trahison nationale »
    dimanche 19 juin 2016 - Zena Tahhan
    http://www.info-palestine.eu/spip.php?article16083

    Les hauts bureaucrates de l’Organisation de libération palestinienne (OLP) et les membres palestiniens de la Knesset israélienne ont été sévèrement critiqués par les groupes prônant le boycott d’Israël, pour leur participation à la conférence annuelle de Herzliya, une réunion clé de sécurité israélienne et de politique nationale.

    La conférence de deux jours, qui a eu lieu entre le 14 et 16 juin, a été suivie par de nombreux responsables israéliens de haut niveau dont le président Reuven Rivlin, le Premier ministre Benjamin Netanyahu, les responsables de l’armée et des universitaires.

    Ayman Odeh, tête de la liste commune arabe à la Knesset israélienne, Ahmed Majdalani et Ghassan al-Shakaa, membres du comité exécutif de l’OLP, et Elias al-Zananiri, vice-président du Comité de l’OLP pour l’interaction avec la société israélienne, étaient tous présents à la conférence.

    « Comment peuvent-ils participer à une conférence, où l’objectif principal est de maintenir et approfondir la sécurité de l’État occupant ? » demanda Mahmoud Nawajaa, le Coordonnateur général du Comité national palestinien pour la campagne BDS.

    Des militants de plusieurs groupes BDS locaux et internationaux ont critiqué la participation des responsables palestiniens, la présentant comme une forme de « normalisation » avec Israël.(...)

  • Dix ans après sa défaite au Liban, Israël a une peur terrible du mouvement Hezbollah
    lundi 20 juin 2016 - Abdel Bari Atwan
    http://www.info-palestine.eu/spip.php?article16084

    (...) Le premier dirigeant du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah, a déclaré dans un récent discours que la partie qui sera prête au plus de sacrifices sera celle qui remportera la prochaine guerre. Nous ne doutons pas que le parti islamique arabe est le plus disposé à offrir ses martyrs, comme il l’a fait dans les guerres précédentes. Et peut-être encore plus aujourd’hui parce que la prochaine guerre pourrait bien être décisive et la dernière.

    Il y a plus de 100 000 missiles en attente pour les Israéliens et cette fois-ci il n’y aura ni lignes rouges ou vertes ou jaunes.

    Si une opération de commando mise en œuvre par deux jeunes Palestiniens à Tel Aviv il y quelques jours, a pu autant secouer les colons israéliens et les terroriser, qu’en sera-t-il lorsque des fusées de toutes les tailles et de toutes les catégories vont commencer à tomber sur leurs têtes ...?

    Les Israéliens vivent dans un état de panique et de terreur, car ils sont bien conscients du fait qu’ils constituent la prochaine cible dans le désordre sanglant qui domine actuellement la région, et que l’état de sécurité et de stabilité dont ils paraissent profiter est factice et trompeur, et aussi temporaire ...

  • Les raisons qui font qu’Israël bloque l’accès à ses archives
    mardi 14 juin 2016 - Jonathan Cook
    http://www.info-palestine.eu/spip.php?article16077

    (...) Nur Masalha, un historien palestinien basé au Royaume-Uni qui a révélé des preuves, puisées dans les archives israéliennes, d’une politique d’expulsion, ou de « transfert », de Palestiniens entre 1948 et 1967, a déclaré à Al Jazeera que l’interdiction d’accéder aux documents faisait partie d’un plus large système de répression en Israël.

    Elle reflète, selon lui, l’inquiétude croissante d’Israël qu’on fasse le lien entre son passé et les atrocités dont le pays se rend coupable aujourd’hui. « Israël fait face à une condamnation internationale croissante pour ses crimes de guerre à Gaza, au moment où les Palestiniens, y compris ceux qui vivent en Israël, se montrent de plus en plus déterminés à attirer l’attention sur la Nakba. »

    Certains des dossiers les plus classifiés - qui sont sous les verrous depuis 70 ans - devraient normalement être ouverts au public dans moins de deux ans. Cela tournerait les projecteurs vers les événements les plus controversés de la fondation d’Israël. Or, selon Akevot, on ne voit aucun signe que les agences de sécurité les plus secrètes d’Israël, le service de renseignement du Shin Bet et l’agence d’espionnage du Mossad, se préparent à ouvrir leurs archives.

    Le rapport indique que l’accès aux archives « sera probablement refusé » dans le proche avenir. Selon Yavne, le Shin Bet a déjà ignoré son engagement à rendre accessibles une partie de ses archives au bout de 50 ans.

    Ces documents mettraient en lumière la politique du Shin Bet dans les premières années de l’État, quand un cinquième de la population d’Israël appartenant à la minorité palestinienne a été placée sous un gouvernement militaire.

    Des détails sur cette période serait embarrassants à la fois à cause des violences subies par les Palestiniens sous le régime militaire et aussi parce que ce modèle de gouvernement militaire a ensuite été exporté dans les territoires occupés, selon Klein.

    Les documents d’archives pourraient mettre en évidence les pratiques de détention et de torture du Shin Bet, la manière dont il piège et fait chanter les Palestiniens pour les contraindre à devenir informateurs, et la manière dont il harcèle les dirigeants palestiniens. « Le Shin Bet a toujours fonctionné en dehors de la loi », a-t-il dit.(...)

  • Des décennies de pratiques génocidaires et de racisme institutionnalisé
    18 mai - Jeremy Salt - The Palestine Chronicle - Traduction : Info-Palestine.eu - MJB
    http://www.info-palestine.eu/spip.php?article16073

    (...) Les Palestiniens ont tout essayé. Ce ne sont pas eux qui n’ont ‘jamais raté une occasion de rater une occasion’ comme l’a une fois fait remarquer le ministre des affaires étrangères israélien Abba Eban, mais c’est Israël. Il n’a jamais été prêt à échanger la terre pour la paix. Il veut et la terre et la paix et semble espérer que le temps va résoudre les contradictions inhérentes à cette formule.

    Les perspectives sont terriblement sombres, mais n’y a-t-il plus aucun espoir ? Il y a des raisons de penser que si. Si Israël annexe bel et bien la Cisjordanie et refuse d’accorder aux Palestiniens les droits de citoyens, il deviendra ouvertement un état d’apartheid et encore plus un paria sur la scène mondiale. La campagne BDS remporte chaque jour toujours plus de succès mondialement. Des sociétés, des facultés, des églises et d’autres groupes sociaux se désinvestissent tous. Les torrents d’invectives en provenance du gouvernement israélien et de ses lobbyistes, et leurs tentatives visant à criminaliser le mouvement BDS sont une preuve manifeste de son succès.

    Aux États-Unis John Mearsheimer et Stephen Walt ont brisé un tabou en publiant en 2007 leur livre : The Israel Lobby and US Foreign Policy (Le lobby israélien et la politique étrangère états-unienne). Ce n’était pas des gauchistes hallucinés mais des universitaires traditionnels conservateurs de deux des meilleures universités au monde – Chicago et Harvard. Qu’un livre remettant en question la nature de la ‘relation spéciale’ pour des raisons à la fois politiques et morales, puisse même trouver un éditeur grand-public était en soi le signe que l’opinion publique était en train de changer.

    Israël a depuis subi d’autres revers, et tout récemment l’incapacité des lobbies d’empêcher la signature de l’accord avec l’Iran. Pendant ce temps, sur les campus les étudiants juifs sont tout aussi susceptibles de rejoindre la campagne BDS que de s’y opposer. Ils soutiennent sans aucun doute le droit d’exister d’Israël, mais pas ce qu’il est devenu. Ils ne lui accordent plus un soutien inconditionnel – comme ce pouvait être le cas dans les années 1960 – et ce soutien ne va plus de soi.

    Dans la sphère politique à proprement parler Bernie Sanders a critiqué Israël, pas très durement certes, mais il l‘a critiqué et dans une campagne électorale présidentielle c’est une première absolue. Les Européens adoptent une ligne plus dure. L’UE dresse une liste noire des entreprises israéliennes et bloque le financement de toute entité opérant en Cisjordanie. L’UE et le gouvernement états-unien interdisent l’étiquetage ‘made in Israël’ des produits fabriqués en Cisjordanie. Israël perd régulièrement du terrain dans les parlements européens et auprès des populations.

    La roue de l’histoire tourne lentement, mais elle tourne et tourne tout le temps contre Israël.(...)

  • Israeli authorities sentence Palestinian journalist to 6-months detention
    June 10, 2016 5:25 P.M. (Updated : June 10, 2016 5:38 P.M.)
    http://www.maannews.com/Content.aspx?id=771830

    BETHLEHEM (Ma’an) — Israeli authorities sentenced Palestinian journalist, activist, and Addameer media coordinator Hasan Sadadi to six months of administrative detention on Friday, the prisoner’s rights group Addameer announced.

    Israeli forces detained Safadi as he crossed the Allenby bridge between the occupied West Bank and Jordan at the start of May, keeping him under Israeli military interrogation for forty days before sentencing him to six months of administrative detention — internment without trial or charges — on Friday.

    According to Addameer, the human rights activist was set to be released on bail on Friday, and had already reportedly paid the bail fee of 2,500 shekels ($648), when a magistrate court issued the detention order.

    #Hasan_Sadadi

    • L’occupant emprisonne le journaliste Hasan Safadi, de l’organisation Addameer
      dimanche 12 juin 2016 | Ma’an News
      http://www.info-palestine.eu/spip.php?article16076

      Les autorités israéliennes d’occupation ont condamné ce vendredi Hasan Safadi, journaliste palestinien, militant d’Addameer et coordinateur avec les médias, à six mois de détention administrative, a annoncé le groupe de défense des droits du prisonnier.

      Les forces israéliennes ont kidnappé Safadi alors qu’il traversait le pont Allenby entre la Cisjordanie occupée et la Jordanie au début du mois de mai, le gardeant ensuite sous interrogatoire militaire pendant quarante jours avant de le condamner à six mois de détention administrative - un internement sans procès ni charges - ce vendredi.

      Selon Addameer, le militant des droits de l’homme devait être libéré sous caution vendredi et avait déjà payé les frais de caution de 2500 shekels (648 $), quand un tribunal de première instance a rendu l’ordonnance de détention.

      La politique par Israël, largement condamnée au niveau international, de la détention administrative permet l’internement sans inculpation ni jugement dans de longs intervalles de six mois renouvelables indéfiniment, le tout en s’appuyant sur des accusations non divulguées dont même l’avocat d’un détenu ne peut prendre connaissance.

      Les groupes de défense des droits ont expliqué que la politique de détention d’Israël a pour objectif de gravement perturber la vie politique palestinienne, en ciblant notamment les responsables politiques palestiniens, les militants et les journalistes.

      Addameer a déclaré que le groupe « condamne les violations systématiques pratiquées par les forces d’occupation contre les défenseurs des droits de l’homme, et les journalistes. »

      « Addameer dénonce également les détentions arbitraires contre ceux qui manifestent leur solidarité avec le peuple palestinien, et [proteste contre] les crimes quotidiens commis contre eux par les forces d’occupation, qui violent les droits humains et le droit humanitaire », a ajouté le groupe.

      Les forces israéliennes d’occupation ont mené une répression concertée des journalistes palestiniens et militants des droits de l’homme depuis qu’une vague de violence a éclaté en octobre en Israël et dans les territoires palestiniens occupés.

      Plusieurs dizaines de journalistes palestiniens sont aujourd’hui détenus par les forces israéliennes d’occupation.

      Selon Addameer, 715 Palestiniens sont actuellement incarcérés sous le régime de la détention administrative, dont trois membres du parlement palestinien.

  • Ramzy Baroud | 1e juin 2016 - Palestine Chronicle - Traduction : Info-Palestine.eu - Lotfallah
    http://www.info-palestine.eu/spip.php?article16064

    (...)
    En effet, la citation qui a été reproduite à plusieurs reprises dans les médias est celle de Yaalon invoquant, comme raison de sa démission, sa perte de confiance dans « la prise de décision et la moralité de Netanyahu ».

    Moralité ? Examinons cela d’un peu plus près...

    Yaalon a pris part à toutes les guerres israéliennes depuis 1973, et son nom a été associé aux plus atroces des guerres et des massacres commis par les Israéliens, d’abord au Liban et, plus tard, à Gaza.

    Sa « morale » ne l’a jamais dissuadé de commander certains des crimes de guerre les plus innommables commis contre des civils, que ce soit à Qana au Liban (1996), ou dans Shujayya à Gaza (2014).

    Yaalon a systématiquement refusé de coopérer dans les enquêtes internationales conduites par les Nations Unies ou tout autre groupe de surveillance, sur les violences dont il s’est rendu responsable. En 2005, il a été poursuivi devant un tribunal américain par les survivants du second massacre de Qana au Liban où des centaines de civils et de soldats des Nations Unies ont été tués ou blessés dans des frappes militaires israéliennes. Dans ce cas-là, ni la soit-disant morale israélienne, ni la soit-disant morale américaine n’ont prévalu, et la justice est encore à rendre.
    (...)
    Dans ses premières déclarations publiques depuis sa démission, Yaalon a accusé une « minorité agissante » en Israël de s’attaquer au « valeurs fondamentales » du pays, déclarant que « la boussole morale » du pays a été perdue.

    La chose inquiétante est que beaucoup d’Israéliens sont d’accord avec Yaalon. Ils considèrent comme un exemple de moralité celui qui a été accusé de commettre des crimes de guerre tout au long de sa carrière.

    Alors que Lieberman a démontré être un animal politique retors et assez imprévisible, Yaalon a ouvertement parlé de son intention de tuer des enfants et a tenu ses promesses à plusieurs reprises.

    Lorsque quelqu’un comme Yaalon, un homme maculé de sang, personnifie la morale en Israël, on comprend pourquoi l’avenir de ce pays donne peu d’espoir, surtout après que Lieberman ait intégré son organisation Beytenou dans la clique effrayante des partis politiques regroupés autour de Netanyahu.

    • Décès de Muhammad Ali, champion de boxe, de la cause palestinienne et des droits civiques
      dimanche 5 juin 2016 - Ma’an News
      http://www.info-palestine.eu/spip.php?article16066

      (...) Né sous le nom de Cassius Clay de parents de la classe moyenne à Louisville dans le Kentucky, Ali a renoncé à ce qu’il appelait son « nom d’esclave », et s’est fait appeler Muhammad Ali peu après la conversion à l’Islam en 1963.

      Alors âgé de 22 ans, le boxeur, qui comptait déjà une médaille d’or aux jeux olympiques, est vite devenu tout aussi célèbre pour ses commentaires radicaux sur les questions sociales et politiques, que pour s’être proclamé « le plus grand de tous les temps » sur le ring.

      Au plus fort de la guerre du Vietnam en 1967, Ali a été appelé dans l’armée des États-Unis, un service qu’il considérait comme moralement indéfendable, et il a immédiatement refusé.

      Dans une interview désormais célèbre au sujet de son refus de servir dans la guerre, Ali a cité des raisons religieuses, en disant : « Ma conscience m’interdit d’aller tuer mon frère, ou certaines personnes à la peau plus sombre, des pauvres, des gens affamés dans la boue, pour la puissante Amérique. »

      Immédiatement après avoir affiché son intention de refuser [son enrôlement], il a été dépouillé de son titre de champion de boxe, reconnu coupable d’insoumission et condamné à cinq ans de prison.

      Bien qu’il ait été libéré en appel, Ali est resté interdit de reprendre la compétition ou de quitter le pays. En conséquence, il se tourna vers son autre talent : prendre la parole en public.

      Intervenant sur les campus universitaires, Ali s’engageait dans des débats difficiles, utilisant toutes les occasions pour souligner l’hypocrisie de la pratique de l’Amérique de refuser des droits aux Noirs à l’intérieur du pays, tout en leur ordonnant de participer aux guerres menées à l’étranger.

      Il a encore gagné en célébrité en faisant connaître son mécontentement avec la politique intérieure et étrangère américaine, en réponse à un étudiant blanc d’un collège qui contestait sa décision de refuser l’enrôlement et en disant : « Mon ennemi est le peuple blanc, pas le Vietcong ou le peuple chinois ou japonais. Vous vous opposez à moi quand je veux la liberté. Vous vous opposez à moi quand je veux la justice. Vous vous opposez à moi quand je veux l’égalité. Vous ne levez même pas le petit doigt pour moi en Amérique pour mes croyances religieuses, et vous voudriez que j’aille quelque part et combattre, alors que vous ne bougerez pas quand il s’agit de défendre mes droits ici même. »

      En plus d’être un symbole pour les nationalistes noirs et les militants anti-guerre, Ali est rapidement devenu un symbole de la solidarité avec la Palestine.(...)

    • Israel indicts Palestinian astrophysicist despite Thursday decision to free him
      May 29, 2016 8:39 P.M. (Updated: May 29, 2016 9:03 P.M.)
      http://www.maannews.com/Content.aspx?id=771674

      RAMALLAH (Ma’an) — Palestinian professor and astrophysicist Imad Barghouthi is facing charges of “incitement” by Israeli authorities, despite a decision Thursday by the Israeli military appeals court to release him from custody due to lack of sufficient evidence, according to the Palestinian Prisoner’s Society (PPS).

      In a statement released by PPS on Sunday, the group said Israeli military prosecution submitted the indictment to the military court accusing Barghouthi of incitement against Israel on Facebook.

      Earlier on Sunday, the statement added, Israeli intelligence questioned Barghouthi at Ofer prison, where he is being held under Israel’s notorious policy of administrative detention — commonly used as a means of internment without charges or trial based on undisclosed evidence.

      PPS senior lawyer Jawad Boulous described the decision to keep Barghouthi in custody as “extremely absurd,” taking into account that the Israeli military prosecutor announced at Thursday’s court hearing that there was not enough evidence to indict him.

      The appeal presented to the Israeli court was signed by hundreds of scientists and academics from all over the world demanding Barghouthi’s release. A similar petition signed by academics was submitted to Israeli courts during the imprisoned professor’s court hearing earlier in May.

  •  Parti Travailliste : offensive sioniste avec censure, mensonge et diffamation
    samedi 7 mai 2016 - Interview : Norman Finkelstein
    http://www.info-palestine.eu/spip.php?article16024

    (...) Le mois dernier, la membre du Parlement Naz Shah est devenue l’une des figures les plus médiatisées, à ce jour, dans le scandale de « l’antisémitisme » qui secoue toujours la direction du parti travailliste. Shah a été suspendue du parti travailliste pour, entre autres choses, avoir reposté une image sur Facebook qui a été considérée comme antisémite. L’image montrait une carte des États-Unis avec Israël en surimpression, et suggérait de résoudre le conflit israélo-palestinien en relocalisant Israël aux États-Unis. On a dit que Shah avait pris l’image sur le site Web de Finkelstein. J’ai demandé à Finkelstein pourquoi il avait posté cette image, et ce qu’il pensait des allégations selon lesquelles le parti travailliste avait un « problème juif ».

    Avez-vous fabriqué l’image controversée que Naz Shah a reprise ?

    Je ne suis pas assez habile avec les ordinateurs pour fabriquer une image. Mais j’ai posté la carte sur mon site en 2014. Un de mes correspondants internet doit me l’avoir envoyée. Elle était, et est toujours, drôle. N’était le contexte politique actuel, personne n’aurait remarqué que Shah l’avait postée. Il faut complètement manquer d’humour. Ce genre de plaisanterie est monnaie courante aux Etats-Unis. Donc, voilà la blague en question : pourquoi Israël ne devient pas le 51ième état ? Réponse : parce qu’alors, il n’aurait que deux sénateurs. Aussi fou que soit le discours sur Israël en Amérique, nous avons encore le sens de l’humour. Ce serait inconcevable aux États-Unis, qu’un politicien soit crucifié pour avoir posté cette carte.

    Le fait que Shah ait posté cette image a été présenté comme un soutien à une ignoble politique de « déportation » tandis que John Mann l’a comparée à Eichmann.

    Franchement, je trouve cela grotesque. Je doute que tous ces gens qui sont si prompts à invoquer l’Holocauste aient la moindre idée de ce qu’étaient les déportations, ni des horreurs qu’elles signifiaient. Ma défunte mère m’a décrit sa déportation. Elle était dans le Ghetto de Varsovie. Les survivants du soulèvement du Ghetto, environ 30 000 Juifs, ont été déportés au camp de concentration de Maijdanek. Ils étaient entassés dans des wagons de chemin de fer. Ma mère était assise à côté d’une femme avec un enfant. Et la femme - je sais que cela va vous choquer - la femme a tué son bébé en l’étouffant, devant ma mère. Elle a préféré étouffer son enfant, plutôt que de l’emmener là où ils allaient. Voilà ce que cela signifiait d’être déportés. Comparer cela à quelqu’un qui a posté un dessin humoristique inoffensif pour faire une petite blague sur la façon dont Israël est sous l’emprise des Etats-Unis, ou vice versa ... c’est carrément dément. Que leur arrive-il ? N’ont-ils aucun respect pour les morts ? Tous ces apparatchiks desséchés du parti travailliste qui traînent dans la boue l’holocauste nazi dans leurs luttes mesquines de pouvoir pour avancer leur carrière, n’ont-ils pas honte ? (...)

  •  Colonisation : les vols de terres en Cisjordanie atteignent des records
    Charlotte Silver l 30 mars 2016 - The Electronic Intifada - Traduction : Info-Palestine.eu- samedi 2 avril 2016 -
    http://www.info-palestine.eu/spip.php?article15972

    Le 21 mars, les autorités Israéliennes d’occupation ont commencé à informer les habitants palestiniens des villages d’Al-Sawiya, d’Al-Sharqiya, d’Al-Lubban et de Qaryout dans la région de Naplouse, que leurs terres devenaient « terres d’État » et à ce titre deviendraient partie intégrante de la colonie juive Eli.

    Les villages avaient fait appel de la confiscation de leurs terres devant la Cour Suprême israélienne dès 2014.

    La surface totale volée manque de précision, des sources Palestiniennes parlant de 1200 dunums (120 hectares) et la COGAT - l’organisme israélien gérant la colonisation des terres - faisant mention de 612 dunums (61,2 hectares) qui seraient ajoutés à la colonie Eli.

    Une semaine avant cela, Israël a annoncé qu’il confisquerait 2342 dunams (234 hectares) de terres près de Jéricho et le long du couloir entre Jérusalem et la Mer Morte, une précieuse voie de communication pour l’industrie du tourisme.

    Selon la Paix Maintenant, la terre sera employée pour construire des centaines d’unités de nouveaux logements, aussi bien que des sites touristiques et des boutiques de souvenirs le long de la route.

    Dans ce secteur se trouvent également 20 villages de la tribu bédouine de Jahalin, qu’Israël a déjà tenté de déplacer de force.

    Israël prévoit d’établir des milliers d’unités pour les colons juifs dans le secteur entre Jérusalem et Jéricho - en Cisjordanie occupée - qu’il appelle le secteur E1.

    Les nouvelles colonies israéliennes isoleraient encore plus Jérusalem Est du reste de la Cisjordanie occupée et diviseraient définitivement la Cisjordanie entre nord et sud.

    Alors que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait décidé de différer en 2013 l’important projet dans E1, en réponse à la pression internationale, il a tranquillement rétabli les plans de construction d’origine.

    En décembre dernier, la Paix Maintenant a déclaré avoir obtenu des documents, en s’appuyant sur le droit à l’information, qui montrent que le ministère israélien du logement prévoyait de construire des milliers de maisons dans le secteur E1.

    #Palestine #colonisation #vol