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Cet exode urbain temporaire sera-t-il l’occasion de repenser nos façons de vivre, de travailler, de consommer comme beaucoup l’espèrent désormais ? Pour Jean-Didier Urbain, la réponse est non : « Nous sommes en période de crise, de remise en question sous le coup de l’émotion. C’est normal. Mais dès que le danger sera éloigné, tout redeviendra comme avant. Je ne veux pas être cynique, mais les mécanismes sociaux ne seront pas déboulonnés par le coronavirus, qui n’est ni la peste ni le choléra. » Un point de vue partagé par Anne-Marie Moulin. « Quand on parle des épidémies, on évoque toujours des questions de morale, pour juger ce qui ne fonctionne pas bien dans la société. Ces jugements ont rarement un écho assez puissant pour lancer des réformes profondes lorsqu’on retourne à la routine. Il n’y a pas d’exemples dans l’histoire d’épidémies qui aient radicalement transformé la société pour le mieux. »