Nos arguments pour rejeter StopCovid – La Quadrature du Net
►https://www.laquadrature.net/2020/04/14/nos-arguments-pour-rejeter-stopcovid
Nos arguments pour rejeter StopCovid – La Quadrature du Net
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La CNIL s’arrête à mi-chemin contre StopCovid – La Quadrature du Net
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L’application StopCovid ne fera finalement pas l’objet d’un vote à l’Assemblée nationale, le gouvernement se refusant à tout risque de vote contraire à sa volonté. Pourtant, les prises de position s’accumulent contre elle et son avenir semble chaque jour plus incertain. Hier, la CNIL a rendu son avis à son sujet. Contrairement au Conseil national du numérique (CNNum) qui s’est prononcé vendredi en faveur de l’application, la CNIL n’a pas entièrement fui le débat : elle exige que le gouvernement démontre (...)
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##santé ##algorithme
Rejetons StopCovid – Contactons les députés – La Quadrature du Net
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Le 28 mai 2020, l’Assemblée nationale débattra pour rendre son avis sur le projet d’application StopCovid du gouvernement. Cette application risque d’être inefficace d’un point de vue sanitaire (voire contre-productive) tout en créant de graves risques pour nos libertés : discriminations de certaines personnes et légitimation de la surveillance de nos corps dans l’espace public (reconnaissance faciale, drone et toute la Technopolice). Quelques textes à lire pour bien comprendre le sujet : le résumé (...)
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Nos arguments pour rejeter StopCovid – La Quadrature du Net
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Par La quadrature du Net
L’application StopCovid serait inutile, dangereuse pour nos libertés et pourrait même aggraver la situation sanitaire. L’administration et le Parlement doivent cesser d’investir toute ressource humaine ou économique dans ce projet vain et dangereux. L’urgence est partout ailleurs.
L’utilisation d’une application dont les objectifs, les techniques et les conditions mêmes d’usage portent des risques conséquents pour notre société et nos libertés, pour des résultats probablement médiocres (voire contre-productifs), ne saurait être considérée comme acceptable pour nous – tout comme pour beaucoup de Français·es. Le temps médiatique, politique et les budgets alloués à cette fin seraient mieux utilisés à informer et protéger la population (et les soignant·es) par des méthodes à l’efficacité prouvée, telles que la mise à disposition de masques, de matériel médical et de tests.
#Coronavirus #Tracking #StopCovid #Libertés_publiques #Géolocalisation
Nos arguments pour rejeter StopCovid – La Quadrature du Net
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Hier, Emmanuel Macron a invité le Parlement à débattre de l’éventuelle application StopCovid développée par son gouvernement. Nous venons d’envoyer aux parlementaires le résumé de nos arguments (PDF, 1 page), tel que repris ci-dessous. L’application StopCovid serait inutile, dangereuse pour nos libertés et pourrait même aggraver la situation sanitaire. L’administration et le Parlement doivent cesser d’investir toute ressource humaine ou économique dans ce projet vain et dangereux. L’urgence est partout (...)
#LaQuadratureduNet #surveillance #santé #discrimination #COVID-19 #BigData #reconnaissance #facial #technologisme #géolocalisation #biométrie #anonymat #StopCovid #smartphone #Bluetooth (...)
##santé ##algorithme
La crise sanitaire ne justifie pas d’imposer les technologies de surveillance – La Quadrature du Net
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Communiqué de l’Observatoire des libertés et du numérique (OLN), Paris, le 8 avril 2020,
Chacune des crises qui a marqué le 21e siècle ont été l’occasion d’une régression des libertés publiques. Les attentats terroristes du 11 septembre 2001 ont vu l’Europe adopter la Directive sur la rétention des données de connexions électroniques et l’obligation faite aux opérateurs de stocker celles de tous leurs clients. Les attentats terroristes qui ont touché la France en 2015 ont permis le vote sans débat de la loi renseignement. Ils ont aussi entraîné la mise en place de l’état d’urgence dont des mesures liberticides ont été introduites dans le droit commun en 2017.
La pandémie de Covid-19 menace d’entraîner de nouvelles régressions : discriminations, atteintes aux libertés, à la protection des données personnelles et à la vie privée…
Pour surveiller l’évolution de la pandémie, tenter d’y mettre fin et organiser la fin du confinement, les gouvernements de plusieurs pays européens proposent d’utiliser des outils numériques basés sur l’utilisation des données des téléphones portables en prenant exemple sur plusieurs pays d’Asie qui ont subi l’épidémie avant l’Europe (Chine, Corée du Sud, Taïwan, Singapour).
Deux logiques sont en œuvre : géolocaliser les populations et vérifier qu’elles respectent le confinement ; signaler aux personnes qu’elles ont pu être en contact avec des malades de la Covid-19.
En France, le 8 avril, le gouvernement a indiqué travailler sur une application pour téléphone portable, téléchargeable à titre volontaire, permettant que « lorsque deux personnes se croisent pendant une certaine durée, et à une distance rapprochée, le téléphone portable de l’un enregistre les références de l’autre dans son historique. Si un cas positif se déclare, ceux qui auront été en contact avec cette personne sont prévenus de manière automatique » [1].
Pistage des contacts (contact/backtracking)
Il est envisagé d’utiliser pour cela le Bluetooth, qui permet à deux appareils comme des téléphones portables, de se connecter lorsqu’ils sont à proximité[2]. Une application à installer (volontairement ou pas) permet aux porteurs de la Covid-19 de se signaler pour que les personnes ayant été à leur proximité soient informées sur leur téléphone portable qu’elles ont peut-être été en contact avec un porteur du virus, et qu’elles devront à leur tour rester confinées pour limiter la chaîne de contamination.
Quels sont les risques et les garanties nécessaires ?
Le Président de la République ayant déclaré que nous étions en guerre contre le virus, les mesures de restrictions des libertés nous sont présentées comme autant d’armes légitimes contre la pandémie.
Néanmoins, les utilisations envisagées de nos données personnelles (applications utilisant le Bluetooth pour le suivi des contacts) ou déjà mises en œuvre (géolocalisation) constituent une grave atteinte à nos libertés et ne sauraient être autorisées, ni utilisées sans notre consentement.
Pour que des données aussi sensibles puissent être utilisées légalement, nous devrions être informés du moment où ces données sont anonymisées, notre consentement devrait nous être demandé, des informations faciles à lire et à comprendre devraient nous être fournies pour permettre un consentement libre spécifique et éclairé. Des garanties devraient également être fournies sur les techniques utilisées pour rendre impossible leur ré-identification.
Concernant les applications de suivi des contacts, elle sont présentées comme peu dangereuses pour la confidentialité des données personnelles puisqu’il y aurait peu de collecte de données, mais essentiellement des connexions par Bluetooth d’un téléphone à un autre. C’est oublier que la notion de consentement libre, au cœur des règles de la protection des données, est incompatible avec la pression patronale ou sociale qui pourrait exister avec une telle application, éventuellement imposée pour continuer de travailler ou pour accéder à certains lieux publics. Ou que l’activation de ce moyen de connexion présente un risque de piratage du téléphone. Il est par ailleurs bien évident que l’efficacité de cette méthode dépend du nombre d’installations (volontaires) par les personnes, à condition bien sûr que le plus grand nombre ait été dépisté. Si pour être efficaces ces applications devaient être rendues obligatoires, « le gouvernement devrait légiférer » selon la présidente de la CNIL[3]. Mais on imagine mal un débat parlementaire sérieux dans la période, un décret ferait bien l’affaire ! Et qui descendra manifester dans la rue pour protester ?
L’atteinte au secret médical, à la confidentialité des données de santé, est aussi mis en cause, car ces applications offrent une possibilité d’identifier les malades et de les stigmatiser. Et qu’en sera-t-il de toutes les personnes qui n’auront pas installé l’application, seront-elles soupçonnées d’avoir voulu cacher des informations ?
Quant à celles qui ne possèdent pas de téléphone portable, elles risquent de subir une discrimination supplémentaire. Selon le CREDOC, seulement 44 % des « plus de 70 ans » possèdent un téléphone portable tandis que 14 % des Français ont des difficultés pour passer des appels ou envoyer des SMS[4]. De là à installer une application et en comprendre les alertes… Faudra-t-il les équiper d’un bracelet ou autre appareil électronique ?
Dès lors, l’atteinte au respect de la vie privée et au secret médical est susceptible d’être disproportionnée compte-tenu de l’inefficacité de la mesure en matière de santé publique.
En matière de lutte contre la pandémie et notamment de fin de confinement, il semble que le gouvernement tente de masquer ses manques et ses erreurs avec des outils technologiques présentés comme des solutions miracles. Et alors que leur efficacité n’a pas été démontrée, les dangers pour nos libertés sont eux bien réels.
Organisations signataires membres de l’OLN : Le CECIL, Creis-Terminal, Globenet, La Ligue des Droits de l’Homme (LDH), La Quadrature du Net (LQDN), Le Syndicat de la Magistrature (SM)
Devenir des robots pour échapper au virus ? – La Quadrature du Net
►https://www.laquadrature.net/2020/04/06/devenir-des-robots-pour-echapper-au-virus
Les projets de traçage numérique contre le virus se précisent. Ferons-nous reposer la santé de la population sur notre « robotisation » ou, au contraire, sur notre humanité ? Sonder son entourage Mercredi dernier, le gouvernement a annoncé son projet de logiciel pour lutter contre le coronavirus après le confinement. L’idée semble très proche de ce qui a été expérimenté à Singapour : un logiciel pour smartphone vous permettrait de garder une trace des personnes croisées dans la journée et qui utilisent (...)
#algorithme #smartphone #géolocalisation #consentement #métadonnées #BigData #santé #surveillance (...)
voici ce que j’ai répondu sur leur fil twitter :
Je suis extrêmement déçu par ce texte et posture infantiles. Ça ne montre aucune solidarité avec les soignant·es (préférer la mort, merci bien !)
… en particulier qui font de la recherche de contact pour prévenir les contaminations. Aucun cas non plus de la recherche publique, qui propose des solutions protégeant la vie privée, type PEPP-PT.
Qui plus est ce type d’opposition factice et infantile laisse le champ libre aux Google, NSO, Palantir, Dassault etc.
Il me semble que l’on mérite mieux qu’un recyclage de pensée-réflexe.
mieux vaut se reporter au Chaos Computer Club : ▻https://seenthis.net/messages/839844
La réponse de @laquadrature est encore plus puérile :
Regardons le site de PEPP-TP, le projet « pro vie privée » sur lequel se baserait l’app #StopCovid du gouv. ▻https://t.co/mV4DYR74Nc Cookie à fins de pub ciblée, déposé sans consentement ni info préalable. Difficile d’être rassuré face à une violation si caricaturale du RGPD.
▻https://twitter.com/laquadrature/status/1247861105713729538
Tout ça parce que le site a été monté sur « wix » — OK c’est pas top mais c’est pas franchement le sujet…
Urgence partout, État nulle part – La Quadrature du Net
▻https://www.laquadrature.net/2020/04/04/urgence-partout-etat-nul-part
Tribune de Noémie, membre de La Quadrature du Net. Nous traversons une crise inédite tant par rapport à son origine, une pandémie mondiale, qu’à ses conséquences, une paralysie mondiale. En France, le gouvernement y a répondu en déclarant l’état d’urgence sanitaire, une notion créée pour l’occasion. Dedans, il y a « état d’urgence ». Et pourtant, la gravité qui accompagne d’ordinaire ce terme semble résonner dans le vide. L’état d’urgence c’est un état d’exception, un espace où l’ordre juridique construit (...)
On nous martèle alors que les producteurs de données c’est nous, nos comportements, nos téléphones, nos déplacements. La tendance actuelle présente la collecte de nos données comme le recours ultime contre la pandémie, alors que leur efficacité n’est en rien certaine. Cette volonté de nous identifier comme des acteurs potentiels de cette crise, alors que nous sommes les sujets qui en subissent les mesures liberticides, est une pure fiction.
Covid-19 : l’attaque des drones – La Quadrature du Net
▻https://www.laquadrature.net/2020/04/01/covid-19-lattaque-des-drones
À l’heure de la crise sanitaire, la France bascule dans un État policier. Et c’est l’occasion pour les forces de sécurité de déployer massivement leurs derniers gadgets sécuritaires. À travers le pays, la police déploie des drones pour contrôler l’application du confinement. Non seulement pour diffuser par haut-parleurs les directives du gouvernement, mais aussi pour surveiller la population, en orientant les patrouilles au sol et même en filmant celles et ceux qui leur échapperaient pour mieux les sanctionner après.
Ce déploiement inédit ressemble à une gigantesque opération de communication des autorités, qui mettent ainsi en avant leur arsenal technologique. Cette crise est instrumentalisée pour banaliser l’utilisation d’un outil de surveillance pourtant extrêmement attentatoire à nos libertés. Et le tout dans un cadre juridique flou, voire inexistant. L’État profite ainsi de l’état de sidération pour imposer ses technologies policières.
Christophe Castaner a la mémoire courte. C’est sans doute la raison pour laquelle il n’a pas hésité, la semaine dernière, à expliquer que, si le gouvernement français s’était pour l’heure abstenu de se livrer à une surenchère en matière de surveillance numérique au cours de cette crise sanitaire, c’était parce que le traçage des données « n’est pas dans la culture française ». Oubliés les bons et loyaux services de l’opérateur télécom Orange qui a illégalement livré aux autorités les données sur ses abonnés ? Oubliés aussi, les programmes de surveillance massifs des services de renseignement français ? Oubliés, le fichier TAJ ou les ventes d’armes numériques aux dictatures ?
« La théorie du drone » est téléchargeable gratuitement sur le site des éditions La fabrique.
▻https://lafabrique.fr/theorie-du-drone
Alors que les services de santé sont exsangues, la police et ses partenaires privés profitent de la crise pour multiplier les investissements dans ce coûteux matériel.
#coronavirus #fascistovirus #surveillance #France
Voir compile des effets délétères indirects de la pandémie :
►https://seenthis.net/messages/832147