Pan-European Privacy-Preserving Proximity Tracing | Pepp-Pt

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  • Smartphones, applis… les défis du pistage massif pour lutter contre la pandémie
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2020/04/05/smartphones-applis-les-defis-du-pistage-massif-pour-lutter-contre-la-pandemi

    Chercheurs et politiques envisagent l’utilisation d’applications sur mobiles pour suivre les malades du Covid-19 et les personnes qu’ils ont pu infecter. Des pays ont franchi le pas. Le risque existe, en l’absence de garanties, d’aboutir à une surveillance de masse. Après les masques et les tests, les téléphones mobiles pour lutter contre la pandémie de Covid-19 ? Le 26 mars, une vingtaine de chercheurs du monde entier ont mis en ligne un « manifeste » insistant sur l’utilité des données (...)

    #algorithme #Bluetooth #smartphone #GPS #anonymat #géolocalisation #consentement #métadonnées #BigData #santé (...)

    ##santé ##surveillance

    • Smartphones, applis… les défis du pistage massif pour lutter contre la pandémie
      David Larousserie et Martin Untersinger, Le Monde, le 05 avril 2020
      https://www.lemonde.fr/pixels/article/2020/04/05/smartphones-applis-les-defis-du-pistage-massif-pour-lutter-contre-la-pandemi

      Après les masques et les tests, les téléphones mobiles pour lutter contre la pandémie de Covid-19 ? Le 26 mars, une vingtaine de chercheurs du monde entier ont mis en ligne un « manifeste » insistant sur l’utilité des données téléphoniques en temps d’épidémie pour « alerter », « lutter », « contrôler » ou « modéliser ».

      Chaque abonné mobile, en sollicitant des antennes relais, donne en effet à son opérateur un aperçu de ses déplacements. Les « simples » listings d’appels, après anonymisation, peuvent ainsi permettre de savoir comment se déplacent des populations, où se trouvent les zones à forte densité, donc à risque, de vérifier si des mesures de restriction de mobilité sont bien appliquées… Ces techniques ont déjà fait leurs preuves dans des situations de crise, notamment contre Ebola. Et le 3 avril, l’ONG Flowminder a publié un rapport préliminaire d’analyse des mobilités au Ghana, grâce à un accord avec Vodafone, permettant d’estimer le respect des restrictions imposées dans deux régions.

      Les données des opérateurs peuvent aussi améliorer les modèles épidémiologiques. Ceux-ci considèrent classiquement que les populations sont homogènes, avec des individus ayant les mêmes chances de se contaminer les uns et les autres. La réalité est évidemment différente : les contacts sont plus nombreux à l’école que dans une entreprise, les adolescents sont plus « tactiles »… Les téléphones peuvent quantifier ces interactions dans différents lieux, voire diverses tranches d’âge. Ils peuvent aussi donner des indications sur leurs évolutions entre période normale et confinée. Un sujet sur lequel va travailler une équipe de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) en collaboration avec Orange.

      Mais les téléphones peuvent parler plus précisément. Chercheurs et responsables politiques envisagent sérieusement l’utilisation des mobiles pour révolutionner le contact tracing, ou « suivi de contacts ». C’est-à-dire le pistage, grâce à des applications installées sur les smartphones, des malades et des personnes qu’ils sont susceptibles d’avoir infectées.

      Censé garantir la protection des données personnelles

      La Chine, Singapour et la Corée du Sud ont déjà franchi le pas. Et de nombreux autres pays s’apprêtent à les imiter, comme le Royaume-Uni ou l’Allemagne. En Europe, le dispositif qui semble tenir la corde n’est pas exactement le même qu’en Chine. Plutôt que de savoir où s’est rendu un malade, l’idée est d’identifier qui cette personne a côtoyé. Et cela, sans nécessairement accéder à ses déplacements, mais en détectant les téléphones à proximité, grâce notamment à la technologie sans fil Bluetooth.

      Le 1er avril, PEPP-PT, un consortium de chercheurs européens, a annoncé être sur le point de lancer une infrastructure informatique permettant aux autorités sanitaires de construire une telle application de suivi des patients. Tout le code informatique sera ouvert, et le modèle est censé garantir la protection des données personnelles. Il doit permettre, espèrent-ils, de faire fonctionner ensemble des applications de différents pays, afin de s’adapter aux déplacements des populations. Les premières applications fondées sur ce protocole, dont les derniers tests sont en cours, pourraient arriver à la « mi-avril ». Plusieurs gouvernements suivraient de près leurs travaux.


      Une capture d’écran de l’application du MIT, déjà disponible.

      Aux Etats-Unis, des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) développent une application similaire. Celle-ci fonctionnerait en deux phases. D’abord, il sera possible pour chaque utilisateur d’enregistrer, avec le GPS et le Bluetooth, ses déplacements et de les partager, ou non, avec une autorité de santé. Cette dernière pourrait, en agrégeant les informations reçues, diffuser les zones à risque auprès des utilisateurs. Les chercheurs assurent travailler sur des mécanismes cryptographiques rendant impossible pour l’autorité d’accéder aux données individuelles. Dans un second temps, les utilisateurs pourraient être avertis s’ils ont été en contact rapproché avec une personne malade. Cette équipe se targue, elle aussi, de collaborer avec de « nombreux gouvernements de par le monde » et d’avoir approché l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

      « Choix entre le confinement et le suivi de contact par téléphone »

      La confiance dans cette méthode de suivi des contacts s’appuie notamment sur une étude parue dans Science, le 31 mars, et réalisée par l’université d’Oxford. Les auteurs du rapport ont travaillé sur deux types d’actions censées calmer le moteur de l’épidémie (autrement appelé taux de reproduction, soit le nombre de personnes qu’une personne infectée peut contaminer) : l’efficacité à isoler les cas et la mise en quarantaine des personnes ayant été en contact avec un malade.

      « La transmission, dans le cas du Covid-19, étant rapide et intervenant avant que des symptômes n’apparaissent, cela implique que l’épidémie ne peut être contenue par le seul isolement des malades symptomatiques », préviennent les chercheurs. D’où l’idée d’isoler aussi les contacts d’une personne contaminée.

      Cette parade est ancienne et souvent utilisée en début d’épidémie pour la juguler et pour déterminer les paramètres-clés de la maladie. Mais la technique a ses limites, car elle demande de remplir des questionnaires et des enquêtes de terrain pour retracer les parcours et les interactions sociales.

      Les chercheurs britanniques d’Oxford estiment qu’il faudrait le faire avec au moins 50 % d’efficacité, voire 80 %, pour faire décliner rapidement l’épidémie. Or cela est impossible avec les méthodes de suivi de contacts habituelles. Seule une application sur smartphone remplirait les critères de quantité et de rapidité. « Le choix réside entre le confinement et ce suivi de contact par téléphone », résume Christophe Fraser, le responsable de l’équipe.

      Nombreuses limites

      Certains chercheurs estiment aussi que ces applications pourraient être utiles lors du déconfinement des populations pour éviter une flambée épidémique. « Plutôt que de mettre en quarantaine des populations entières, nous pourrions le faire seulement avec ceux pour qui c’est nécessaire. La seule façon de faire tout ça, c’est de manière numérique », a affirmé, lors de la présentation du projet PEPP-PT, Marcel Salathé, directeur du département d’épidémiologie numérique de l’Ecole fédérale polytechnique de Lausanne.

      Si ces applications présentent sur le papier un grand intérêt épidémiologique, personne n’a jamais tenté d’en développer une pour un pays entier en seulement quelques jours. Jusqu’ici, seules des initiatives localisées, aux résultats certes prometteurs, ont été expérimentées. « Mes collègues et moi pensons qu’une solution électronique de suivi de contacts à grande échelle peut fonctionner si des efforts considérables sont entrepris pour adapter son fonctionnement aux processus sanitaires existants, et si elle est adaptée à ses utilisateurs », explique le docteur Lisa O. Danquah, de l’école de santé publique de l’Imperial College, à Londres.

      Les limites à ce type d’applications sont nombreuses. D’abord, on ne sait pas tout sur le SARS-CoV-2 : pendant combien de temps un patient est-il asymptomatique et contagieux ? Sur les surfaces, à partir de quelle « quantité » de virus le risque de contamination apparaît-il ? Jusqu’à quelle distance et pendant combien de temps considère-t-on qu’il y a eu un contact à risque ?

      « Ce n’est pas une baguette magique »

      Du paramétrage du système dépendront le nombre de fausses alertes et le degré d’engorgement des lieux de dépistage. « Ces applications sont utiles, mais ce n’est pas une baguette magique. Cela peut faire partie d’un éventail de mesures. Il semble bien que les masques aient aussi un effet, par exemple, sur la propagation », rappelle Alain Barrat, physicien au Centre de physique théorique de Marseille, qui a travaillé avec des capteurs de courte portée dans des écoles et des hôpitaux pour recenser les interactions précises.

      Il n’est pas non plus acquis que le Bluetooth soit capable d’évaluer finement la distance entre les individus. Les développeurs de l’application de Singapour expliquent que, pour un usage optimal, l’application doit être ouverte en permanence.

      Par définition, ces applications ne fonctionneront que si elles sont installées par un nombre significatif d’individus. Le corollaire, comme le fait remarquer Michael Parker, professeur de bioéthique à l’université d’Oxford et coauteur de l’article de Science, est que les utilisateurs aient confiance dans le système.

      Le concept de données anonymes est trompeur

      Pour cela, il recommande la transparence du code informatique et son évaluation indépendante, la mise en place d’un conseil de surveillance avec participation de citoyens, le partage des connaissances avec d’autres pays… « Le fait que les gens restent libres de choisir et de ne pas installer l’application est aussi un garde-fou », ajoute-t-il. Un sondage réalisé les 26 et 27 mars par son équipe montre que 80 % des Français interrogés seraient prêts à installer une telle application. Une enquête qui a ses limites, les sondés s’étant prononcés uniquement sur l’application imaginée par les chercheurs, a priori peu gourmande en données personnelles.

      Ce type de dispositif de suivi, à l’échelle d’une population entière, pose justement la question des informations personnelles et de leur utilisation par les Etats. Même si le dispositif ne repose pas sur la géolocalisation et que ces données restent sur le téléphone, d’autres informations pourraient, en effet, être collectées. Et la question de la sécurité du code de l’application – une faille permettrait à des pirates de s’emparer des données – est entièrement ouverte.

      Quelle que soit la solution technique, ces dispositifs vont brasser des données très sensibles. Or, les scientifiques ont largement prouvé que le concept de données anonymes est trompeur. Certes, plusieurs experts estiment que ces applications ne sont pas condamnées à installer une surveillance de masse. Mais encore faut-il qu’elles fassent l’objet d’un développement informatique minutieux et vérifié, et qu’elles utilisent des algorithmes éprouvés. Le tout avec la mise en place de robustes garde-fous techniques et légaux. « Il est possible de développer une application entièrement fonctionnelle qui protège la vie privée. Il n’y a pas à faire un choix entre le “contact tracing” et la vie privée. Il peut y avoir un très bon équilibre entre les deux », assure Yves-Alexandre De Montjoye, expert reconnu, qui dirige le Computational Privacy Group à l’Imperial College de Londres. A condition de s’en donner les moyens.

  • Civil Liberties at Risk as Authorities Deploy Invasive Technologies to Contain Virus
    Democracy Now, le 3 avril 2020
    https://www.democracynow.org/2020/4/3/headlines/civil_liberties_at_risk_as_authorities_deploy_invasive_technologies_to

    In San Francisco, the founder and CEO of the videoconferencing company Zoom apologized Wednesday over software flaws that have allowed hackers to steal passwords, to join private calls and even to hijack Mac users’ webcams and microphones. Zoom has seen a sudden surge of nearly 200 million daily users working and studying remotely.

    In Tunisia, police are remotely operating robots — equipped with cameras, microphones and loudspeakers — to check residents’ IDs while enforcing a lockdown in the capital Tunis.

    Indonesian authorities are using drones to spray disinfectant in some residential neighborhoods, raising concerns over privacy and toxic chemicals.

    South Korea’s government has collected massive amounts of cellphone data to create a public map warning residents if they’ve come into contact with someone who has COVID-19.

    In Israel, the high-tech firm NSO Group is promoting software that would assign every person a 1-to-10 ranking of how likely they are to carry the virus. NSO Group previously developed spyware known as Pegasus, which allows hackers to turn on a cellphone’s camera and microphone and to trawl through personal data and messages. NSO Group is being sued by WhatsApp after the malware was discovered on the phones of human rights activists and journalists, including a Saudi dissident close to murdered journalist Jamal Khashoggi.

    #coronavirus #fascistovirus #surveillance

    Voir compile des effets délétères indirects de la pandémie :
    https://seenthis.net/messages/832147

  • Coronavirus : « La deuxième réponse sera technologique », même « s’il ne s’agit pas d’imposer un contrôle numérique intensif des déplacements »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/04/01/coronavirus-la-deuxieme-reponse-sera-technologique-meme-s-il-ne-s-agit-pas-d

    Partout dans les médias de masse, on voit fleurir des discours technophiles qui vantent les bienfaits de la surveillance généralisée pour répondre à la crise sanitaire. Ne soyons pas dupes, ces technologies ne serviront en rien les malades atteints du coronavirus. Tout juste serviront-elles les fantasmes des malades atteint d’ordo-capitalisme aigu.

    Nous ne voulons pas de géolocalisation de données, de drones ou de caméras infra-rouges ou d’autres technologies issues tout droit de 1984. Nous, on veut juste des soignants, des lits, et des masques !

    • Je ne sais pas s’il faut rejeter ça en bloc.

      Si, en cas de test positif, on a la possibilité de prévenir immédiatement les personnes qui ont été en contact avec la personne dépistée, pour qu’elles se confinent et se testent elles-mêmes, il me semble qu’on a là un élément important de prévention. Le « suivi des contacts » est un élément qui pourrait permettre d’éviter un renouvellement (l’an prochain) de l’explosion qu’on vient de connaître, et pour ma part je n’y vois pas d’objection de principe, au contraire.

      Sur cette prémisse (on est d’accord ou pas), il est possible, semble-t-il, de le faire sans violer tous les principes de protection de la #vie_privée : c’est en tout cas ce que prétend le projet PEPP-PT (https://seenthis.net/messages/837253), qui mérite attention.

      Mais c’est clair que la plupart des industriels qui se placent sur les rangs de ce nouveaux et juteux marché sont issus du #complexe_militaro-industriel (notamment Palantir). Et ça fout franchement les jetons en termes de #stratégie_du_choc.

      #contact_tracing #virusphone

    • C’est vrai que c’est un outils et qu’il est potentiellement possible de pas bafouer tous les principes de la vie privée mais il sera réglementé par des marcheurs blancs tel que Castaner et Laetitia Avia et autres qui ont deja montré que leur but n’est pas la réduction de la pandémie mais la réduction des libertés, des droits et l’augmentation du taux de contaminé·es, d’éborgné·es, de mutilé·es, de suicidé·es, de burn-outé·es. Avec Blanquer ou Adrien Taquet on peu voire qu’illes n’hésitent meme pas à s’attaquer aux gosses.

    • Je ne pars pas du principe que les macronistes resteront encore bien longtemps au pouvoir. C’est mon côté optimiste au petit matin (ça ne va pas durer).

    • C’est pas l’optimisme qui m’étouffe mais c’est vrai qu’illes nous chauffent tellement qu’on va peut etre faire des reconstitution historique de 1789. Pour les applis de tracking il suffira de laisser les mouchards à la maison car on est pas obligé de porter nos portables.

    • Lu il y a quelques temps, un roman d’anticipation de Philippe Pujol Marseille 2040, le jour où notre système de santé craquera (Flammarion 2018) raconte l’organisation de la société et de la médecine après le « Grand Flash » (Pandémie de grippe qu’il situe dans son livre en 2028).

      Février 2018 :
      https://www.nouvelobs.com/societe/20180214.OBS2198/quand-notre-systeme-de-sante-sera-gouverne-par-l-intelligence-artificiell

      Ces dernières années, j’ai été amené, comme aidant, à beaucoup fréquenter les hôpitaux. J’ai vu monter le malaise des soignants, croître les tensions entre patients et médecins. Et j’ai rencontré de nombreux spécialistes qui redoutent, d’ici à 2023-2024, une grave crise sanitaire liée à l’état de notre système de santé – ce scénario-catastrophe n’est donc pas une pure création de mon esprit.

      Pour l’aspect militaro-industriel de la surveillance globale @fil il n’y a aucun doute, les #spéculateurs technobéats vont s’y engouffrer. Ils savent surfer sur l’acceptation que leurs stratégies de persuasion mettent en place. CF le cynique livre bleu du Gixel qui préconisait de faire accepter d’abord la surveillance aux enfants.
      #mal_barré

    • @fil s’il y avait un petit ange et un petit démon de chaque côté de ma tête, tu serais le petit ange qui me dis qu’après la crise, on pourra espérer mieux. Côté démon, le @mdiplo a bravé les checkpoints postaux pour se glisser ce matin dans ma boîte aux lettres, et l’édito d’Halimi estompe ton optimisme :

      Dès maintenant !, par Serge Halimi (Le Monde diplomatique, avril 2020)
      https://www.monde-diplomatique.fr/2020/04/HALIMI/61619

      Depuis trente ans, chaque crise a nourri l’espérance déraisonnable d’un retour à la raison, d’une prise de conscience, d’un coup d’arrêt. On a cru au confinement puis à l’inversion d’une dynamique sociopolitique dont chacun aurait enfin mesuré les impasses et les menaces [...] Ce ne fut pas le cas.

      La fin de confinement ne sera pas un dîner de gala.

      Et puis il y a ces signaux rouges qui montrent que la #stratégie_du_choc fonctionne à plein régime, par exemple, les préconisations de la caisse des dépôts sur la libéralisation à venir de l’hôpital public révélés hier par Mediapart, ou l’incapacité de la plupart des gauches marxistes à faire le distingo entre nationalisation et étatisation des quelques industries capables de produire des réponses à la crise.

      Donc, je me dis qu’à ce rythme-là, Macron ou l’homologue qui le remplacera ont encore de beaux jours devant eux. (mais c’est mon côté blasé de fin d’après-midi ;-) )

    • l’appli que Barbier a déjà du télécharger plusieurs fois. Histoire d’être sûr de son déconfinement ne lui sera d’aucun secours pour son immunité contre la connerie. Confinons Brice Laculture, Jean quatremerde et cravate rouge à ne s’exprimer que sur #twittoland.

    • Oui je sais (j’ai été au CA d’une grosse asso antinuc, je connais un peu la carte des pays producteurs, merci) mais ce ne sont pas tout à fait les mêmes techniques. Une fois adopté le nucléaire civil, il faut encore des investissements (pas forcément utiles si on a les bonnes alliances militaires) pour avoir des bombes atomiques.

  • Quantifying SARS-CoV-2 transmission suggests epidemic control with digital contact tracing | Science
    https://science.sciencemag.org/content/early/2020/03/30/science.abb6936.full

    It is noteworthy that the algorithmic approach we propose avoids the need for coercive surveillance, since the system can have very large impacts and achieve sustained epidemic suppression, even with partial uptake. People should be democratically entitled to decide whether to adopt this platform. The intention is not to impose the technology as a permanent change to society, but we believe it is under these pandemic circumstances it is necessary and justified to protect public health.

    #surveillance #covid #app

    voir https://seenthis.net/messages/837253