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  • L’état de santé de Kim Jong-un incertain après une opération - Monde - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/monde/l-etat-de-sante-de-kim-jong-un-incertain-apres-une-operation-21-04-2020


    Kim Jong-un, ici le 11 avril, lors de sa dernière apparition à la télévision d’État nord-coréenne.
    Photo AFP

    Selon la chaîne de télévision américaine CNN, qui cite un responsable officiel américain, le leader nord-coréen Kim Jong-un aurait mal supporté une opération chirurgicale. La Corée du Sud minimise.

    La Corée du Sud a minimisé ce mardi des informations selon lesquelles le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un aurait été récemment opéré, alors que certains observateurs s’interrogent sur son absence lors de célébrations à Pyongyang la semaine dernière. La Corée du Nord a marqué le 15 avril le 108e anniversaire de la naissance du fondateur du régime, Kim Il-Sung, qui est le grand-père du dirigeant actuel. Cette date est de loin la plus importante du calendrier politique au Nord. Mais Kim Jong-Un n’a été vu sur aucune des photographies officielles.

    Daily NK, un média en ligne géré essentiellement par des Nord-Coréens ayant fait défection, a affirmé que le dirigeant nord-coréen avait été opéré en avril pour des problèmes cardio-vasculaires et qu’il était en convalescence dans une villa dans la province de Phyongan du Nord. « La raison du traitement cardio-vasculaire urgent qu’a subi Kim était son tabagisme excessif, son obésité et sa fatigue », affirme Daily NK en citant une source nord-coréenne non identifiée. Cette information n’a pas été confirmée. Mais elle a suscité un déluge de spéculations.

  • Au Mexique, le coronavirus tue dans les usines - Coronavirus - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/coronavirus/au-mexique-le-coronavirus-tue-dans-les-usines-20-04-2020-12541368.php


    Ciudad Juarez, au Mexique.
    Luis Torres/EPA

    Des milliers d’ouvriers continuent de travailler dans des usines au Mexique, malgré la pandémie de Covid-19. La liste des décès s’allonge.
    […]
    Syncreon, une usine mexicaine qui répare notamment les distributeurs automatiques de billets de banque destinés aux États-Unis, est l’une des entreprises considérées comme non essentielles pour l’économie mexicaine qui a été appelée à suspendre ses travaux le 30 mars suite à un décret présidentiel.

    « Réservoir de main-d’œuvre bon marché »
    Mais des milliers d’ouvriers du secteur manufacturier mexicain continuent de travailler dans des usines similaires, tout le long de la frontière avec les États-Unis longue de plus de 3 100 km.

    On est loin des mesures prises dans d’autres pays qui ont imposé l’arrêt des usines pour aider à freiner la propagation de l’épidémie.

    À Juárez seulement, parmi les 160 usines les plus importantes de la région, qui emploient quelque 300 000 personnes, « 33 qui se disent vitales pour l’économie, 28 non essentielles et 35 qui le sont partiellement, continuent de fonctionner », a déclaré cette semaine la secrétaire au Travail de Chihuahua, Ana Luisa Herrera. Les autres sont fermées.

    Pour l’heure, au moins 13 ouvriers des usines de Ciudad Juárez sont morts de la maladie Covid-19, selon les autorités locales. Ana Luisa Herrera a assuré avoir pourtant averti le gouvernement fédéral qu’une trentaine d’entreprises ne respectaient pas les consignes et continuaient d’opérer normalement.

    Elle a aussi fait valoir que seuls 18 inspecteurs étaient assignés au contrôle des usines de la région.

    « Les États mexicains du nord vont être les plus touchés par l’épidémie », a mis en garde Hugo López-Gatell, sous-secrétaire à la Santé du gouvernement mexicain. Selon des données officielles, 7 497 cas de coronavirus sont confirmés, pour 650 décès.

    « Nous avons appris l’hospitalisation de certains de nos collaborateurs lors de nos opérations à Ciudad Juárez et le décès regrettable de plusieurs d’entre eux », a reconnu l’usine Lear Corporation, qui produit des sièges pour l’industrie automobile, citée par plusieurs médias locaux.

    « Les détenteurs de capitaux ne se soucient pas de la vie de leurs employés. Ils savent qu’ils ont à disposition un réservoir de main-d’œuvre bon marché », s’insurge Susana Prieto, avocate et défenseure des droits du travail à Ciudad Juárez, dans un entretien avec l’AFP.

    Elle accuse les entreprises d’avoir menti à leurs employés en prétendant qu’elles faisaient partie de la liste de celles encore autorisées à opérer pendant l’épidémie.

    « Psychose générale »
    Cette semaine, des travailleurs de diverses entreprises ont manifesté en exigeant de pouvoir se protéger du coronavirus.

    « Bientôt, les usines vont toutes fermer du fait de la psychose générale et de la nervosité du personnel… Les employés ne veulent tout simplement plus travailler », affirme à l’AFP le représentant à Ciudad Juárez du Conseil National de l’Industrie, Pedro Chavira.

  • Charles de Gaulle, une contagion qui vire au fiasco - Le Télégramme


    en une et pages 2 et 3
    (on notera qu’on ne connait toujours pas les résultats des 30% de tests en attente)

    Les questions que pose la contamination à bord du Charles-de-Gaulle - France - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/france/les-questions-que-pose-la-contamination-a-bord-du-charles-de-gaulle-16-

    En dix jours, le fleuron de la Marine nationale, dont les avions Rafale contribuent à la dissuasion nucléaire, a été mis hors de combat par le virus Covid-19. La séquence soulève de légitimes questions, en particulier des marins et de leurs familles.
    Solidarité coronavirus Bretagne

    Ce que l’on sait : retour sur la chronologie fatale
    Mercredi soir, la terrible nouvelle est tombée. Sur les 1 767 marins testés, 668 sont positifs. Ils appartiennent principalement au Charles-de-Gaulle, mais quelques-uns proviennent de la frégate de défense aérienne Chevalier Paul, qui le protège en permanence. Ce jeudi, une vingtaine étaient hospitalisés à Toulon, dont un major placé en réanimation et intubé. Et ce bilan médical est très évolutif…

    • Un marin du Charles-de-Gaulle : « C’est la télé qui nous a appris qu’il y avait 50 cas à bord ! » - France - Le Télégramme
      https://www.letelegramme.fr/france/un-marin-du-charles-de-gaulle-c-est-la-tele-qui-nous-a-appris-qu-il-y-a


      Notre témoin fait partie des plus de 1 000 marins du Charles-de-Gaulle réunis à Saint-Mandrier, dans la baie de Toulon.
      Photo EPA

      Nous avons joint un des marins bretons du Charles-de-Gaulle. Actuellement confiné près de Toulon, il raconte cette quarantaine stricte et livre le sentiment amer des marins, « les derniers au courant de ce qui se passe ».

      Comment se passe le confinement depuis que vous êtes à terre ?
      Nous sommes plus de 1 000 marins du Charles-de-Gaulle réunis à Saint-Mandrier, dans la baie de Toulon. Nous sommes dans des chambrées de deux ou quatre. Le temps nous semble long, encore plus depuis mercredi (15) car une nouvelle mesure s’applique à nous : nous ne pouvons même plus sortir au sein de cette base, pour des activités sportives, même à deux. Seuls ceux qui fument peuvent aller dehors le temps d’en griller une. En gros, on s’ennuie grave. On nettoie les communs, on mange, point.

      Vous êtes inquiets ?
      Non. Nous sommes jeunes, tous plutôt entraînés physiquement et nous sommes suivis en ce moment médicalement. Mais on sent quand même un certain flottement. Surtout en termes de communication : nous sommes les derniers au courant de ce qui se passe. Et cela dès le début, à bord du porte-avions. C’est la télévision qui nous a appris qu’il y avait 50 cas sur le Charles-de-Gaulle ! Une heure plus tard nous avions une diffusion à bord pour nous en informer… C’est encore la télévision qui nous prévient que la mission est écourtée de 10 jours et que nous rentrons ! Et encore hier, nous avons appris par les médias les 668 cas parmi nous.

      Vous respectez des consignes sanitaires actuellement ?
      Nous portons tous un masque. Nous allons à la cafétéria en nous tenant à une distance minimale. Nous avons été testés au grand coton-tige. Mais je n’ai toujours pas la moindre information, de résultat personnel, j’attends. Après, les cas positifs devraient rester dans leur chambrée, les autres rejoindre d’autres bâtiments. Mais s’ils deviennent à leur tour positifs dans quelques jours…

      chapeau au commandement pour la transparence…

    • Christophe Rogier : « La contamination du porte-avions signe l’échec de la prévention dans les armées » - L’épidémie de coronavirus - Le Télégramme
      https://www.letelegramme.fr/dossiers/lepidemie-de-coronavirus/christophe-rogier-la-contamination-du-porte-avions-signe-l-echec-de-la-


      DR

      Médecin général (2S), Christophe Rogier est chercheur en infectiologie. Il a travaillé avec les équipes du Pr Didier Raoult à Marseille et a dirigé l’Institut Pasteur de Madagascar. Entre 2018 et 2019, avant de rejoindre le civil, il a été l’adjoint « Expertise et stratégie Santé de Défense » du directeur central du Service de santé des armées.

      Notre porte-avions neutralisé en quelques jours par le Covid-19 : à qui la faute ?
      Les enquêtes officielles feront toute la lumière sur ce drame. De mon point de vue de médecin et d’expert en épidémiologie et en hygiène militaire, ce fiasco n’aurait jamais dû arriver. Il signe d’abord l’échec de la prévention dans nos armées. Elles ont perdu la culture de l’hygiène et de la prévention des risques médicaux. Avec de la méthode et des moyens, il était possible d’anticiper et d’empêcher la propagation du virus à bord.

      Que voulez-vous dire par « perte de culture » ?
      Le Service de santé des armées a oublié son histoire. Dès la fin du XVIIIe siècle, les médecins et officiers de marine ont conçu des règles d’hygiène qui leur ont permis de contrôler les épidémies qui ravageaient les équipages : scorbut, saturnisme et maladies infectieuses. L’enjeu était déjà d’appliquer des mesures trop souvent perçues comme coûteuses ou inutiles. Rien n’a changé. L’ère pasteurienne a fini par donner des bases scientifiques et améliorer la prévention. La science ne fait pas tout. Il faut aussi qu’elle soit mise en œuvre. Et cela repose sur la proximité et la confiance entre les commandants et leurs médecins. En Afghanistan, l’accent a été mis sur le sauvetage du blessé, avec une grande efficacité, mais on a oublié, entre-temps, la maxime : mieux vaut prévenir que guérir.

      Et depuis, rien n’aurait alerté nos armées sur l’importance de renouer avec cette expertise ?
      Des signaux avaient alerté sur les conséquences opérationnelles liées au manque d’hygiène et de prévention. En 2009, le porte-hélicoptères Jeanne-d’Arc a dû interrompre un exercice à cause de cas de grippe H1N1 à bord. Plus récemment, à Barkhane, au Sahel, des épidémies de diarrhée ont entravé la capacité opérationnelle de la force. Pour le Covid-19, dès le début février, le Service de santé des armées aurait pris la mesure du risque et n’aurait cessé de conseiller le commandement en adaptant ses recommandations au fur et à mesure de l’évolution des connaissances. Encore fallait-il être convaincant. Et certains chefs considèrent parfois que respecter les règles d’hygiène limite l’aguerrissement du soldat et entrave la manœuvre. Moi, je considère que l’hygiène et la prévention sont les conditions de la résilience de la force. Dans cette affaire du porte-avions, le Service de santé et le commandement sont dans le même « navire ». Il revient au premier d’éclairer l’autre, qui doit décider dans l’incertitude ; tout l’art militaire…

    • Florence Parly dément « une fausse rumeur » sur la gestion de la crise du Covid-19 sur le Charles de Gaulle
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/var/toulon/pres-700-marins-positifs-au-covid-19-que-s-est-il-passe

      A ce jour 2010 marins de Charles de Gaulle et de l’ensemble du groupe aéronaval ont été testés au Covid-19. 1081 se sont révélés positifs.

      « 545 d’entre eux présentent des symptômes. Tous sont sous surveillance médicale étroite »..,

  • … pour qu’elle revienne…

    Le chanteur Christophe est mort à Brest - France - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/france/le-chanteur-christophe-est-mort-a-brest-17-04-2020-12540306.php

    Interprète d’« Aline » et des « Mots Bleus », le chanteur Christophe est mort, ce jeudi, à Brest, des suites d’une maladie pulmonaire. Daniel Bevilacqua, de son vrai nom, avait 74 ans.

    Il criait « Aline » pour « qu’elle revienne », aimait la vie la nuit, le jeu et les voitures rapides : Christophe, dandy décalé de la chanson française, est décédé, ce jeudi, à l’âge de 74 ans des suites d’une maladie pulmonaire, selon sa famille.

  • Au moins 668 marins du Charles-de-Gaulle positifs au Covid-19 - Bretagne - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/bretagne/668-marins-du-charles-de-gaulle-positifs-au-covid-19-15-04-2020-1253981


    Photo Nicolas Creach

    Alors que 30 % des tests n’ont pas encore livré leurs résultats, on sait déjà qu’au moins un tiers des marins du porte-avions Charles-de-Gaulle ont été testés positifs au Covid-19.

    Plus d’un tiers des marins du porte-avions français Charles de Gaulle ont été testés positifs au Covid-19 depuis son retour anticipé en France dimanche, provoqué par la découverte de contaminations à bord, selon un bilan provisoire publié ce mercredi qui devrait augmenter.

    « En date du 14 avril au soir, 1 767 marins du groupe aéronaval ont été testés. La grande majorité de ces tests concerne à ce stade des marins du porte-avions. 668 se sont révélés positifs », indique le ministère des Armées dans un communiqué. Parmi eux, « 31 sont aujourd’hui hospitalisés à l’hôpital d’instruction des armées Sainte-Anne de Toulon (sud), dont un en réanimation », est-il précisé. Ce bilan temporaire est amené à gonfler encore car « 30 % de ces tests n’ont pas encore livré leurs résultats » et « la campagne de tests est encore en cours », selon le ministère.

    Le Charles de Gaulle est le second porte-avions contaminé officiellement dans le monde, après le porte-avions américain USS Theodore Roosevelt, dans le Pacifique. Le bâtiment nucléaire français (1 750 marins) et la frégate de défense aérienne qui l’accompagnait (200 marins) ont rejoint le port de Toulon dimanche avec deux semaines d’avance, après la découverte initiale d’une cinquantaine de cas de coronavirus. Les marins ont été placés en isolement sanitaire pendant 14 jours avant de pouvoir regagner leur foyer.

    En parallèle, « les opérations de désinfection des aéronefs et des bâtiments de surface ont débuté », menées par les armées en lien avec des industriels, souligne le ministère. La ministre Florence Parly « adresse un message de soutien aux marins confinés et à leurs familles et remercie tous les élus locaux pour leur implication ».

    Aucune erreur selon l’armée
    L’origine de la contamination du porte-avions n’est pas encore connue. L’équipage n’avait pas été en contact avec un élément extérieur depuis une escale à Brest, dans l’ouest de la France, du 13 au 15 mars. Les marins avaient pu descendre à terre, mais en respectant les gestes barrières et l’interdiction des rassemblements de plus de 100 personnes en vigueur à l’époque. Parallèlement, une relève d’une cinquantaine de personnes a embarqué lors de cette escale, de source proche du dossier.

  • « Poursuivre les opérations militaires au Sahel, en France ou en mer, telle est la priorité fixée par le président Macron aux armées. Mais à quel prix ? »

    Au moins 668 marins du Charles-de-Gaulle positifs au Covid-19 - Bretagne - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/bretagne/668-marins-du-charles-de-gaulle-positifs-au-covid-19-15-04-2020-1253981

    « En date du 14 avril au soir, 1 767 marins du groupe aéronaval ont été testés. La grande majorité de ces tests concerne à ce stade des marins du porte-avions. 668 se sont révélés positifs », indique le ministère des Armées dans un communiqué. Parmi eux, « 31 sont aujourd’hui hospitalisés à l’hôpital d’instruction des armées Sainte-Anne de Toulon (sud), dont un en réanimation », est-il précisé. Ce bilan temporaire est amené à gonfler encore car « 30 % de ces tests n’ont pas encore livré leurs résultats » et « la campagne de tests est encore en cours », selon le ministère.

    Le Charles de Gaulle est le second porte-avions contaminé officiellement dans le monde, après le porte-avions américain USS Theodore Roosevelt, dans le Pacifique. Le bâtiment nucléaire français (1 750 marins) et la frégate de défense aérienne qui l’accompagnait (200 marins) ont rejoint le port de Toulon dimanche avec deux semaines d’avance, après la découverte initiale d’une cinquantaine de cas de coronavirus. Les marins ont été placés en isolement sanitaire pendant 14 jours avant de pouvoir regagner leur foyer.

  • Trump coupe les vivres à l’OMS - Monde - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/monde/trump-coupe-les-vivres-a-l-oms-15-04-2020-12539391.php


    Donald Trump pense que l’OMS a commis beaucoup d’erreurs.
    EPA/MAXPPP

    Alors que les États-Unis sont le pays le plus endeuillé avec plus de 25 000 morts de Covid-19, Donald Trump juge l’OMS en partie responsable de la propagation du virus. Il a suspendu le financement américain, de l’ordre de 500M $.

    Donald Trump a annoncé, mardi, la suspension de la contribution américaine à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), coupable à ses yeux d’avoir commis de nombreuses « erreurs » sur le coronavirus et d’être trop proche de la Chine. « Le monde a reçu plein de fausses informations sur la transmission et la mortalité » du Covid-19, a lancé le président américain dans un long et violent réquisitoire contre cette agence de l’ONU.

    Les États-Unis sont le premier contributeur de cette agence sanitaire dont le siège est à Genève. « Aujourd’hui, j’ordonne la suspension du financement de l’Organisation mondiale de la santé pendant qu’une étude est menée pour examiner son rôle dans la mauvaise gestion et la dissimulation de la propagation du coronavirus », a lancé Donald Trump depuis les jardins de la Maison Blanche.

  • Le directeur des Vieilles Charrues « en colère » après le discours de Macron - Vieilles Charrues - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/vieilles-charrues/le-directeur-des-vieilles-charrues-en-colere-apres-le-discours-de-macro


    Jérôme Tréhorel, directeur des Vieilles Charrues.
    Photo Christine Pannetier. Le Télégramme

    En annonçant l’annulation des grands festivals jusqu’à la mi-juillet, Emmanuel Macron laisse planer un doute sur la tenue des Vieilles Charrues, ce qui plonge son directeur dans « l’incompréhension la plus totale ».

    Jérôme Tréhorel, directeur des Vieilles Charrues, a réagi vivement au discours d’Emmanuel Macron ce lundi soir. « Je suis en colère car je ne vois pas comment on va pouvoir commencer à monter un festival et nous dire mi-juillet, donc le 15, soit la veille de l’ouverture, qu’on n’est pas autorisé à ouvrir les portes », s’agace-t-il.

    Festival en danger ?
    En effet, le festival carhaisien doit ouvrir le 16 juillet. Difficile d’imaginer que, du jour au lendemain, l’État passe de l’interdiction totale des festivals à l’autorisation de tenir l’un des plus grands rassemblements musical du pays ! Mais tant que la décision administrative n’est pas tombée, Jérôme Tréhorel est coincé. Il ne peut annuler de son propre fait l’événement sans risquer de très lourdes répercussions financières. « C’est de l’incompréhension la plus totale. J’attendais une décision sage et responsable comme celle d’annoncer qu’il n’y aura pas de rassemblements tant que la situation sanitaire n’est pas totalement maîtrisée et sous contrôle. On nous dit que le 16 juillet, on pourra peut-être ouvrir les portes mais je ne vois pas comment. Cette mesure prise n’est pas adaptée et elle risque de mettre en péril la pérennité de notre festival ».

  • Le jeu ambigu de Trump avec le chef de sa cellule de crise - Monde - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/monde/le-jeu-ambigu-de-trump-avec-le-chef-de-sa-cellule-de-crise-14-04-2020-1


    Le Dr Fauci (à gauche) a vu Donald Trump soutenir ses détracteurs.
    EPA/MAXPPP

    Donald Trump relaie les messages des détracteurs du Dr Fauci, tout en assurant son maintien… Le président des États-Unis gère, à sa manière, le chef de sa cellule de crise, un scientifique reconnu et critique.

    Il assure que « Tony » fait un travail formidable mais donne des gages à ceux qui l’attaquent. Donald Trump joue un jeu ambigu avec le Dr Anthony Fauci, véritable star de la cellule de crise coronavirus de la Maison Blanche.

    À plusieurs reprises, cet expert de 79 ans reconnu mondialement a dû - en finesse - recadrer le président des États-Unis, rectifier le tir après ses propos approximatifs - ou erronés - sur les vaccins ou traitements à venir contre le Covid-19. Par moments, Donald Trump, qui a souvent manifesté son mépris pour la science, a laissé poindre une forme d’agacement vis-à-vis de cet immunologiste qui met inlassablement en garde contre les dangers d’un déconfinement trop rapide.

    « Je ne vais pas le virer »
    Le ton est monté d’un cran ce week-end lorsque le locataire de la Maison Blanche a relayé sur le réseau social Twitter un message contenant la mention #FireFauci, « Virez Fauci » après des propos de ce dernier semblant critiquer la réponse de la Maison Blanche. Or la polémique intervient au moment où le président américain martèle qu’il s’apprête à prendre la décision « la plus importante de (sa) vie » sur une éventuelle réouverture de l’économie.

    Moins de 24 heures après le retweet (supprimé depuis) qui a mis le feu aux poudres, la Maison Blanche a senti le besoin de clarifier les choses. Non, le directeur du prestigieux Institut national des maladies infectieuses ne sera pas exclu de la cellule au beau milieu d’une pandémie qui a déjà fait plus de 23 000 morts aux États-Unis.

    « Les spéculations médiatiques sont ridicules », a affirmé Hogan Gidley, porte-parole de la Maison Blanche. « Je ne vais pas le virer, je pense que c’est un type fantastique », a surenchéri peu après Donald Trump lors d’un point de presse au cours duquel il s’est montré particulièrement agressif vis-à-vis de la presse.

    Après avoir diffusé dans la salle de presse de la Maison Blanche une vidéo ressemblant à un clip de campagne fait d’un enchaînement de propos louangeurs, il a justifié cette surprenante démarche. « À cause des Fake News, j’aime pouvoir rectifier le tir (…) Cela ne me dérange pas d’être critiqué, mais pas quand les gens ont tort ».

  • À Paimpol, le maire sortant réclame des élections « dans des conditions normales » - Paimpol - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/paimpol/a-paimpol-le-maire-sortant-reclame-des-elections-dans-des-conditions-no


    Jean-Yves de Chaisemartin, le soir du premier tour, après le résultat et les 21 voix d’écart. Il parlait alors de « hold-up ».

    Jean-Yves de Chaisemartin poursuit ses actions pour faire annuler le premier tour des élections municipales. Après un recours, le maire sortant de Paimpol écrit, via l’association 50 millions d’électeurs ! (†) au Président et aux parlementaires.

    Vous avez déjà déposé un recours devant la justice. Pourquoi ces courriers au Président de la République et aux parlementaires ?
    Cette volonté d’annulation pèse 2 700 recours, pour l’instant, auprès du tribunal administratif, ce qui inédit. Il y a des sujets paimpolais, mais il y a une problématique globale, qui est ce problème d’égalité des communes face au scrutin municipal. On met en cause la sincérité du vote. Comme des catégories entières de la population n’ont pas pu aller voter à cause de la pandémie, le maintien de ce premier tour a altéré la sincérité du scrutin. Sincérité, ça se comprend bien dans le bon sens, et cela a aussi une valeur juridique, constitutionnelle. Certains électeurs n’ont pas été libres d’aller voter : on pense en particulier aux Ehpad et aux résidences pour personnes âgées, à Paimpol.

    Vous souhaitiez pourtant le maintien de ce premier tour. La veille, quand des rumeurs évoquaient son annulation, vous parliez alors de déni de démocratie.
    La veille, comme le soir même, de mon point de vue, l’abstention n’était pas un sujet mais c’était avant de voir les chiffres. Je ne pensais pas que cela prendrait cette proportion-là. Au niveau national, moins de la moitié des gens sont allés voter. Chez nous, on a toujours été un peu plus citoyens que les autres, mais c’est quand même 13 % de votes en moins que la dernière fois. Quand c’est l’abstention qui gagne aux municipales, il y a quand même un os quelque part. Outre les personnes âgées, il y a aussi les jeunes parents qui ont été empêchés : j’ai plein de témoignages qui disent que les gens ne se sont pas sentis en confiance pour aller voter. C’étaient des circonstances inédites, exceptionnelles. C’est ce qu’on appelle l’abstention contrainte.

    Les nouveaux élus, ceux élus au premier tour, sont, selon vous, illégitimes ?
    Quand on pense avoir été élu avec 100 voix de moins que l’opposition en 2014, cela pose un problème de légitimité évidente. Certes, mon équipe a perdu presque 600 voix, dont acte. Le sujet n’est pas là. Si demain, c’est tout ce que je souhaite, il y a des élections organisées dans des conditions, sincères, normales, et qu’on se prenne une banane même de 20 voix, on se sera fait battre ; j’en ai déjà perdu des élections. Le sujet est global et il tient à l’égalité des citoyens devant leur vote et leur possibilité de voter. C’est ce qu’on dénonce au niveau national, sans polémique. Localement, si elle prétend (Fanny Chappé, NDLR) représenter plus de la moitié de la population, dans ce cas-là, rendez-vous dans les urnes…

    Qu’en est-il du recours ? Avez-vous bon espoir qu’il aboutisse ?
    Je ne suis ni juge ni avocat. Beaucoup ont témoigné leur agacement vis-à-vis de ma démarche, y compris en ligne. Je les invite à garder leur sang-froid. Cela fait partie de l’élection, le recours, il n’y a rien d’illégitime et d’anormal à vouloir porter recours si l’on considère qu’il y a eu matière à en faire un. On est juste en train de se battre pour qu’il y ait la meilleure représentation possible au conseil municipal de Paimpol, demain. Le tribunal rendra son verdict et on aura bouclé la boucle. Pour l’instant, le quotidien n’est pas rythmé par ça, mais par la gestion de la crise sanitaire. Mais évidemment, on commence à prévoir l’après.

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    (†) 50 millions d’électeurs ! a été créée le 10 avril à l’initiative de quatre maires - Renaud George, maire de Saint-Germain-au-Mont-d’Or (Rhône), Yves d’Amécourt, maire de Sauveterre (Gironde), Thomas Vidal, maire de Val d’Aigoual (Gard) et Jean-Yves de Chaisemartin qui en est le secrétaire général. Ils plaident pour une annulation complète du premier tour et un report des élections municipales pour toutes les communes.

  • « Spirou chez les Soviets » : la nouvelle BD du Télégramme - France - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/france/spirou-chez-les-soviets-la-nouvelle-bd-du-telegramme-12-04-2020-1253832

    Ce lundi matin, Le Télégramme débute la publication d’un nouveau Spirou, signé Fred Neidhardt au scénario et Fabrice Tarrin au dessin. Une aventure étonnante, pleine de références à la vie politique de la période de la Guerre froide et à l’histoire de la bande dessinée.

    Dans les années 1960, le comte de Champignac est enlevé par des espions du KGB direction Moscou et le laboratoire d’un savant fou, qui veut répandre le pseudo gène du communisme sur le monde entier. Spirou et Fantasio se lancent aussitôt à sa recherche, dans une aventure rocambolesque entre Moscou et le Goulag, mêlant très habilement action et humour, l’essence même de cette série mythique de la BD franco-belge.

    Un rêve d’enfant
    Pour Fred Neidhardt, pouvoir scénariser une aventure de Spirou était un véritable rêve d’enfant. Il s’en explique au Télégramme : « Je suis un vieux fan de Spirou des années 50-60, c’est ma madeleine de Proust. Tout petit, j’étais abonné à la revue et toutes les séries me plaisaient, les unes autant que les autres. Mon père avait dû abandonner toute sa collection à son plus grand regret, en quittant en urgence l’Algérie. Spirou est lié à notre histoire familiale. J’ai toujours aimé jouer avec ce personnage, alors, quand il y a six ans mon ami et complice Fabrice Tarrin m’a proposé de travailler avec lui sur un scénario, je n’ai pas hésité une seule seconde. Et comme les Spirou de la période Franquin, ceux des années 60 sont pour nous la référence absolue, nous avons choisi cette époque pour y situer notre album. Dans les années 60, ce qui domine alors l’actualité, c’est la Guerre froide, l’affrontement entre le communisme et le capitalisme, l’Est - l’Ouest. C’est pourquoi nous avons choisi ce contexte pour servir de trame au récit ».

    Le savant fou
    Beaucoup de BD s’articulent autour d’un personnage de savant fou qui devient le méchant absolu. Zorglub chez Franquin, mais aussi le docteur Septimus dans Blake et Mortimer… et tant d’autres. Fred Neidhardt n’a pas eu la nécessité de l’inventer. L’histoire de l’URSS lui a fourni sur un plateau un généticien, #Lyssenko, qui incarne à lui seul le scientifique corrompu par une idéologie, remettant en cause les lois de la génétique, issues, selon lui, d’une science bourgeoise, fausse par excellence. De là à inventer le « gène du communisme » à répandre sur la planète, il n’y avait qu’un pas, vite franchi par les auteurs.

    • Spirou chez les Soviets, de la série de bande dessinée Spirou chez les Soviets, de Neidhardt - Tarrin - - Éditions Dupuis
      https://www.dupuis.com/spirou-chez-les-soviets/bd/spirou-chez-les-soviets-spirou-chez-les-soviets/68994

      Le comte de Champignac a disparu ! Il a été enlevé par des agents du KGB... Des savants russes ont besoin de lui pour les aider à répandre le gène du communisme dans le monde entier. Dans le contexte de la guerre froide, Spirou et Fantasio jouent les James Bond, espions infiltrés sous la couverture d’un reportage pour Vaillant (Pif Gadget), le journal communiste de l’époque. Parviendront-ils à délivrer Champignac de l’embrigadement bolchévique et à sauver le monde de la contamination communiste ?

      Au dessin, Fabrice Tarrin s’inscrit pleinement dans la continuité des créateurs de la série qui ont fait de Spirou un grand héros éternel. Le scénario de Fred Neidhardt, l’un des plus fins connaisseurs de « Spirou », distille avec jubilation des références à la grande époque de la BD franco-belge, dans un univers de guerre froide où plane de-ci de-là l’ombre de 007.

      De quoi raviver le goût pour la série Spirou et Fantasio dans ce qu’elle a de plus mythique et intemporelle !

    • Spirou chez les Soviets de Fabrice Tarrin et Fred Neidhardt débute sa prépublication la semaine prochaine ! - ActuaBD
      (article du 11/09/2019)
      https://www.actuabd.com/+Spirou-chez-les-Soviets-de-Fabrice-Tarrin-et-Fred-Neidhardt-debute-sa+


      couverture de Spirou du 18/09/2019)
      suivie des 2 premières pages…

      En attendant le retour prochain du Spirou d’Émile Bravo, c’est le Spirou de Fabrice Tarrin qui va faire ses débuts dès la semaine prochaine, en prépublication dans le n°4249 du Journal Spirou.

      Douze ans après Le Tombeau des Champignac, le dessinateur du dernier album illustré d’Astérix retrouve donc le jeune groom et son fidèle Fantasio pour une aventure intitulée : Spirou chez les Soviets. Un titre qui n’est pas sans évoquer la toute première aventure de Tintin, et où Spirou devrait donc de toute évidence visiter la Patrie du communisme. Entre L’Espoir Malgré tout d’Émile Bravo et ce récit, les auteurs aiment donc décidément revisiter l’Histoire avec Spirou.

      Cette aventure sera donc scénarisée par Fred Neidhardt et dessinée par Fabrice Tarrin, qui aurait passé près de 5 ans à travailler sur le projet ! Aucune date n’a pour l’instant été communiquée quant à la date de sortie de l’album

  • Près de 1 400 fonctionnaires du ministère de l’Intérieur contaminés par le coronavirus - France - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/france/pres-de-1-400-fonctionnaires-du-ministere-de-l-interieur-contamines-par


    AFP extrait de vidéo

    Auditionné par l’Assemblée nationale ce jeudi, Christophe Castaner a annoncé qu’environ 1 400 fonctionnaires du ministère de l’Intérieur avaient été contaminés par le coronavirus.

    Près de 1 400 fonctionnaires du ministère de l’Intérieur, sur un effectif total de 300 000 personnes, ont été contaminés par le coronavirus. Christophe Castaner l’a annoncé ce jeudi, alors qu’il était auditionné par une mission parlementaire en visioconférence. « Près de 1 400 fonctionnaires du ministère de l’Intérieur sont, à ce jour, reconnus affectés par le Covid-19 de manière avérée », a-t-il expliqué.

    Le Covid-19 reconnu comme maladie professionnelle ?
    Au sein du ministère de l’Intérieur, cela représente un taux inférieur à 0,50 %, « mais c’est un taux élevé », a précisé Christophe Castaner. Plusieurs fonctionnaires, qui n’étaient pas en contact avec le public, sont morts des suites de la maladie. « Cela a marqué chacune de nos administrations et chacune de nos directions », a-t-il confié.

    Les policiers sont exposés au coronavirus lors des contrôles. C’est pourquoi, le ministre de l’Intérieur milite pour la reconnaissance du Covid-19 comme maladie professionnelle. « Je souhaite que le Covid-19 soit inscrit au tableau des maladies reconnues comme étant professionnelles et je souhaite également que le lien de l’affection avec le service soit présumé pour les agents dont il est établi qu’ils ont assuré la mission au contact du public durant la période de l’état d’urgence sanitaire », a-t-il précisé.

  • Coronavirus : l’essai clinique avec du sang de ver marin suspendu - Bretagne - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/bretagne/coronavirus-l-essai-clinique-avec-du-sang-de-ver-marin-suspendu-09-04-2


    Franck Zal, co-fondateur de la société de biotechnologie Hemarina, basée à Morlaix.
    Claude Prigent

    L’essai clinique qui prévoyait d’administrer à des patients atteints du Covid-19 une solution issue du sang d’un ver marin a été stoppé ce jeudi, son autorisation ayant été retirée dans l’attente d’une nouvelle évaluation.

    L’Agence du médicament a décidé de « suspendre en urgence » le feu vert qu’elle avait donné pour cette étude, après avoir pris connaissance de résultats négatifs d’une étude précédente sur des porcs de cette solution aux pouvoirs d’oxygénation très importants, fabriquée par la société morlaisienne #Hemarina.

    « L’essai n’avait pas débuté »
    En conséquence, l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) « a décidé de ne plus être promoteur » de cet essai clinique, explique le groupement hospitalier dans un bref communiqué, précisant que « l’essai n’avait pas débuté et qu’aucun patient n’a donc reçu ce produit expérimental ».

  • Pétrole : conférence décisive des pays producteurs au chevet d’un marché dévasté - Économie - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/economie/petrole-conference-decisive-des-pays-producteurs-au-chevet-d-un-marche-


    EPA

    Les principaux pays producteurs de pétrole, ceux de l’Opep en tête, se retrouvent, ce jeudi, pour tenter de s’accorder sur des baisses de production, afin de soutenir les prix qui se sont effondrés avec la pandémie de Covid-19.

    « Seul espoir pour le marché d’éviter un effondrement total des prix et un arrêt de la production (sur certains sites, NDLR), cette conférence exceptionnelle prévue à 14 h GMT (16 h à Paris) s’annonce cruciale », a indiqué Bjornar Tonhaugen, de Rystad Energy.

    La réunion doit ouvrir la voie à un « accord équitable qui rétablira l’équilibre des marchés pétroliers », selon les autorités saoudiennes, organisatrices de la rencontre à la demande de Donald Trump.

    De manière plus prosaïque, les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et les autres participants vont discuter d’une réduction massive de la production mondiale de brut, leur arme principale face à la chute de la demande mondiale en or noir.

    La Russie, qui est au cœur de la négociation en tant que 2e producteur mondial et chef de file des partenaires du cartel, semble, cette fois-ci, prête à coopérer. Ce qui n’avait pas été le cas lors de la réunion de début mars qui s’était soldée par un fiasco et avait débouché sur une guerre des prix.

    L’objectif d’une coupe commune de 10 millions de barils par jour (mbj) - soit 10 % de la production mondiale - évoquée par Donald Trump semble faire consensus, mais son partage entre pays s’annonce épineux.

    Conditions réunies ?
    L’Arabie saoudite et la Russie « ont été extrêmement claires » sur le fait qu’elles réduiront leur production « uniquement si d’autres grands producteurs de pétrole les rejoignent », a noté Bjarne Schieldrop, analyste de Seb.

    Premiers producteurs de la planète, les États-Unis poussent en faveur d’un accord pour redonner de l’air à leur industrie de pétrole de schiste, qui est en grande difficulté.

    Alors que les entreprises américaines extrayaient jusqu’à présent à des niveaux record, la descente aux enfers des cours de l’or noir a commencé à limiter leur production : elle était de 12,4 mbj la semaine passée, contre 13 mbj quelques semaines auparavant, et devrait plafonner à 11,8 mbj sur l’année, selon la dernière estimation de l’Agence américaine d’information sur l’énergie.

    De plus, les capacités de stockage de brut arrivant à leurs limites obligent - de facto - les pays producteurs à juguler leur production. Mais « ce n’est pas parce qu’un tel accord est dans l’intérêt de tout le monde qu’il sera forcément trouvé », a prévenu Craig Erlam, analyste de Oanda.

    Contrairement à d’autres, Washington ne peut contraindre les producteurs dans son propre pays, car les règles sur la concurrence empêchent les entreprises de se coordonner. Et les prises de bec entre Ryad et Moscou sont fréquentes, la dernière, ce week-end, ayant d’ailleurs provoqué le décalage de cette réunion initialement prévue lundi.

    Réunion inédite
    Mise en place dans un délai record, cette conférence est exceptionnelle à plus d’un titre. D’abord, l’invitation a été envoyée largement au-delà du cercle habituel, car pas moins de dix pays hors Opep +, dont les États-Unis, ont été conviés.

    Elle survient ensuite au moment où l’industrie pétrolière traverse « un choc sans précédent dans son histoire », du constat même de l’Agence internationale de l’énergie.

    • • « uniquement si d’autres grands producteurs de pétrole les rejoignent » surtout PAS de noms…

      • Contrairement à d’autres, Washington ne peut contraindre les producteurs dans son propre pays, et donc tout ça ne concerne pas les États-Unis qui ne peuvent pas (n’ont pas le droit) d’imposer des contraintes au marché

      on est mal barrés pour l’accord…

  • Confinement : Paris s’est vidée et l’Ouest breton s’est garni - France - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/france/confinement-paris-s-est-videe-et-l-ouest-breton-s-est-garni-08-04-2020-


    Des voyageurs à la gare Montparnasse, à Paris, le 17 mars, jour du début du confinement.
    Photo AFP

    La mise en place du confinement a donné la bougeotte aux Français. L’Insee a publié, ce mercredi, des chiffres qui montrent un véritable exode depuis Paris. Et des départements de l’Ouest breton qui gagnent en population.

    Les images des gares parisiennes bondées, la veille et le jour du grand confinement, ont marqué les esprits. Après son annonce, au soir du 16 mars, Emmanuel Macron laissait quelques heures à certains pour plier bagage, avec un risque de propagation du coronavirus dans l’Hexagone. La carte et les chiffres publiés par l’Insee (†), ce mercredi, illustrent à quel point ces mouvements de population ont été importants. Ils ont été matérialisés en se basant sur les données de géolocalisation anonymisées de l’opérateur téléphonique Orange.

    Premier constat, la capitale s’est bien vidée d’une bonne partie de ses habitants. Paris intra-muros a vu sa population présente en nuitée diminuer d’environ 600 000 habitants, soit 23 % de baisse, dévoile l’Insee. L’institut de statistiques pointe trois causes, pesant chacune pour environ un tiers : 11 % des résidents parisiens sont allés s’installer ailleurs ; des résidents d’autres départements de passage à Paris sont partis ; des étrangers en séjour dans la capitale sont retournés chez eux.

    Beaucoup de Bretons de retour chez eux
    Dans l’ouest de la Bretagne, c’est un phénomène inverse qui est observé. Le nombre de personnes passant la nuit dans les Côtes-d’Armor, le Finistère et le Morbihan a ainsi progressé entre 2 et 5 % avant et après le début du confinement. Et l’arrivée des résidents secondaires, souvent pointés du doigt, n’en est pas la principale cause : ce gonflement des nuitées est avant tout dû aux résidents bretons de retour d’un autre département ou de l’étranger.

    Plus largement, l’Insee établit qu’en France, « 1,5 à 1,7 million de personnes ont rejoint leur département de résidence ». Et que les départements de sports d’hiver se sont vidés avec la fermeture des stations. La Savoie présente ainsi un solde négatif de - 38 % !

    (†) L’Insee a tenu compte de la part de possesseurs de mobile par rapport au recensement de 2020, puis calculé la variation du nombre de nuitées dans chaque département entre la période du 9 au 11 mars et celle du 23 au 25 mars.

  • Covid-19 sur le Charles-de-Gaulle ? Tout s’est joué à Brest entre le 13 et le 16 mars - Bretagne - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/france/covid-19-sur-le-charles-de-gaulle-tout-s-est-joue-a-brest-entre-le-13-e


    La contamination au Covid-19 à bord du porte-avions Charles-de-Gaulle a probablement eu lieu lors de l’escale brestoise, du 13 au 16 mars.
    Le Télégramme/Stéphane Jézéquel

    C’est à Brest que se serait déroulée la possible contamination au Covid-19 des marins du Charles-de-Gaulle.

    Lorsque le Charles-de-Gaulle arrive à Brest, depuis la Méditerranée, le 13 mars, l’équipage ne montre aucun signe de contamination au Covid-19. Le pacha sait que son équipage est sain et parfaitement opérationnel. Se pose alors sérieusement, à la manière d’un casse-tête, la question de l’avitaillement et des échanges avec les éléments extérieurs, une fois à quai.

    Très vite, en appliquant rigoureusement les recommandations médicales du moment, l’État-major ferme l’accès au porte-avions. Plus aucun élément extérieur ne doit monter à bord. Mais le navire a besoin de réaliser son avitaillement et les marins de souffler.

    Familles interdites à bord
    Attendue depuis près de dix ans, la venue du porte-avions à Brest est un véritable événement. Une fête pour les familles privées de leurs proches depuis des semaines. Mais, pour la sécurité des marins et la poursuite de la mission, les familles ne sont pas autorisées à monter à bord du porte-avions. Même la sortie en mer, la sacro-sainte sortie des familles préparée de longue date, tombe à l’eau. Véritable crève-cœur, même si la décision s’impose. Impossible de prendre le risque d’apporter le virus à bord !

    Pourtant, le commandant lâche un peu de lest pour laisser souffler les marins, partis depuis des semaines de Toulon, et leur permettre de voir leurs familles et amis, avant de naviguer un mois et demi de plus. Du 13 au 16 mars, ceux qui le désirent peuvent rejoindre leurs proches, avec la consigne stricte de rester confinés en famille. Interdiction de s’aventurer en dehors du foyer et de participer au moindre regroupement. Brest est bien devenu l’escale de tous les dangers et la sortie auprès des familles, le maillon faible de cette pourtant rigoureuse chaîne de précautions.

    Un malade sur une frégate belge
    Dans le même temps, à Brest, des centaines de marins étrangers participant à la même opération militaire font escale avant de repartir. Et l’on apprend que la frégate belge Léopold 1er doit précipitamment écourter sa mission pour rentrer en Belgique, après la découverte d’au moins un cas positif au Covid-19 à son bord. D’autres marins sont donc déjà contaminés au moment de cette escale brestoise. Des marins que l’on croise en nombre dans les rues et les commerces de Brest, pendant ces quelques jours à terre.

  • En Chine, aucun mort du Covid-19 en 24 h : une première qui interroge - Monde - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/monde/en-chine-aucun-mort-du-covid-19-en-24-h-une-premiere-qui-interroge-07-0



    Les habitants de Wuhan pourront bientôt quitter la ville s’ils sont en bonne santé.
    EPA/MAXPPP

    Pour la première fois depuis trois mois, les autorités chinoises n’ont déclaré aucun mort lors du bilan quotidien. Mais le cas des asymptomatiques inquiète toujours et la fiabilité des chiffres officiels pose question.

    La Chine attendait cela depuis trois mois. Pour la première fois, mardi, le pays n’a annoncé aucun décès du Covid-19, quelques heures avant la levée du bouclage de Wuhan, la ville épicentre de la maladie. Le pays s’achemine ainsi encore un peu plus vers une sortie de crise face au coronavirus. Apparu fin 2019 sur son territoire, il a depuis fait plus de 70 000 morts dans le monde.

    Afin d’endiguer la progression du virus, la Chine avait décrété, fin janvier, le confinement drastique de plus de 50 millions de personnes à Wuhan, berceau de l’épidémie, et dans le reste de la province du Hubei (centre du pays). Méthode payante : après avoir dépassé la centaine courant février, le nombre quotidien de décès a plongé ces dernières semaines, pour tomber au chiffre de zéro, annoncé mardi par le ministère de la Santé.

    La menace plane
    Mais ce chiffre rassurant doit être tempéré. Car deux nouveaux risques sont apparus. Les personnes contaminées arrivant de l’étranger, et la menace invisible des patients asymptomatiques — qui n’ont ni toux ni fièvre mais peuvent tout de même transmettre le virus.

    Les habitants du Hubei sont restés confinés chez eux pendant deux mois. Fin mars, ceux d’entre eux qui n’habitent pas Wuhan ont pu ressortir de leur logement et même quitter la province, sous réserve qu’ils ne soient pas malades. Et l’un des derniers grands obstacles va bientôt sauter dans quelques heures : à minuit heure locale dans la nuit de mardi à mercredi, les personnes en bonne santé seront autorisées à quitter la capitale provinciale.

    De nouveaux cas asymptomatiques
    « Les personnes âgées sont plutôt enthousiastes. Elles sont impatientes de pouvoir sortir », déclare M. Xia, un habitant âgé de 43 ans. Mais les candidats au départ sont limités par la réduction du nombre de vols et de trains desservant Wuhan, mesure imposée au plus fort de l’épidémie.

    La municipalité a souligné que diverses restrictions aux déplacements dans la ville seraient maintenues. Objectif affiché : empêcher toute résurgence des infections. « Beaucoup de personnes pensent qu’à partir du 8 avril, elles pourront se relâcher un peu. Mais dans les faits, nous aurons besoin d’une vigilance accrue », a indiqué dimanche le Quotidien du Hubei, citant un haut responsable de Wuhan.

    La mairie reste sur le qui-vive. Elle a retiré à 70 quartiers d’habitation précédemment classés « sans épidémie » cette appellation qui permet aux habitants de sortir de leur logement. La municipalité a justifié cette décision par la découverte dans ces complexes résidentiels de personnes asymptomatiques. Wuhan en a rapporté, lundi, 34 nouveaux cas.

    Doutes
    « Même si le confinement est levé demain, on doit essayer de rester à l’intérieur autant que possible », renchérit M. Xia, l’habitant de Wuhan. La baisse, ces dernières semaines, des cas de contaminations et de morts en Chine s’accompagne de doutes sur la fiabilité des chiffres officiels publiés par le gouvernement.

    Des familles ont notamment fait état dans la presse chinoise de la non-comptabilisation de personnes mortes à leur domicile ou n’ayant pas été testées au début de l’épidémie, lorsque les hôpitaux étaient surchargés. Par ailleurs, si les nouveaux cas de contamination d’origine locale sont tombés à zéro, la Chine reste confrontée à une vague d’infections importées. Le ministère de la Santé a annoncé mardi un millier de cas cumulés.

    La Chine avait fait état de son premier décès le 11 janvier dernier. Depuis, près de 82 000 personnes ont été contaminées dans le pays, dont 3 331 mortellement.

  • Martinez écrit à Macron pour réclamer des mesures d’urgence - France - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/france/martinez-ecrit-a-macron-pour-reclamer-des-mesures-d-urgence-07-04-2020-


    EPA

    Philippe Martinez a écrit à Emmanuel Macron pour réclamer l’arrêt « immédiat » des activités non essentielles, le non-versement des dividendes et l’abrogation de l’ordonnance « scandaleuse » autorisant à déroger au temps de travail.

    Dans une lettre rendue publique ce mardi, Philippe Martinez souligne que « la priorité » du gouvernement « doit être, avant tout, de garantir la stricte protection de tous les salariés, qui, assurant des activités essentielles dans les secteurs public et privé, doivent continuer à travailler ».

    « Il est de votre responsabilité de veiller à ce que tout salarié puisse exercer son droit de retrait en l’absence de protection ou face à un danger grave et imminent », ajoute-t-il.

    « De nombreux salariés sont déjà contaminés, voire décédés, parce qu’exposés au virus sur leur lieu de travail. Cela pose, dès maintenant, la question de la réparation et, ainsi, du classement automatique en maladie professionnelle pour les soignants, bien entendu, mais aussi pour tous les travailleurs », indique le secrétaire général de la CGT.

    Arrêt « immédiat » des activités non essentielles
    De nouveau, il demande au chef de l’État de procéder à la définition des « activités essentielles et à la fermeture immédiate de celles ne contribuant pas aux besoins vitaux ».

    S’opposant à l’ordonnance prévoyant de déroger de manière « scandaleuse » au temps de travail dans les « secteurs essentiels », il note aussi que les décrets ne sont pas encore parus. Dans ce contexte, « aucune dérogation ne peut s’appliquer ».

    Enfin, Philippe Martinez demande que le gouvernement « impose » à toutes les entreprises la suppression du versement de dividendes.

  • Covid 19 à Belle-Ile : de la complexité de communiquer - Le Palais - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/morbihan/le-palais/covid-19-a-belle-ile-de-la-complexite-de-communiquer-05-04-2020-1253575


    « Profitons de ces moments pour imaginer et préparer un autre demain et retenir ce qu’il doit être de cette période sans précédent », concluait Thibaut Grollemund.

    La seconde conférence de presse des médecins libéraux de la filière médicale Covid-19 de Belle-Ile-en-Mer a été annulée. Plusieurs voix se lèvent pour en comprendre les raisons mais surtout pour connaître la propagation sur l’île. L’occasion d’interroger Thibaut Grollemund, tête de la liste élue au premier tour des municipales du Palais, également président du conseil de surveillance de l’hôpital de Belle-Ile-en-Mer.

    Le président du conseil de surveillance peut-il faire le point sanitaire à Belle-Ile ?
    Non. Comme la presse, j’ai été informé de l’annulation de cette seconde conférence et n’ai pas participé à la première. Je salue le travail du personnel de santé dans ces conditions difficiles et félicite les médecins qui ont eu la volonté d’informer de la situation de la pandémie à Belle-Ile. Depuis, leur choix s’est porté collégialement vers la sérénité de la qualité des prises en charge des malades. Je sais que nombreux d’entre nous souhaiterait avoir un panorama précis de la situation sur l’île.

    Les élus de Belle-Ile sont-ils informés ?
    Belle-Ile, comme le reste de la France, est en phase 3 de la pandémie. Les données actuelles sont fournies par de l’ARS (Agence régionale de la santé) Bretagne et le centre hospitalier CHBI-CHBA pour le secteur hospitalier uniquement, et sans indication du secteur géographique. En tant qu’élu, je ne suis pas informé de la situation précise sur Belle-Ile.

    Qui peut alors informer ?
    J’ai interrogé l’ARS pour connaître les modalités d’une transparence parfaite de la situation. Car j’estime que ce n’est pas uniquement un sujet sanitaire, il est sociétal, social et politique. Mais dans cette phase de l’épidémie, il est difficile de faire refléter la situation à travers des chiffres. Nous sommes dans une circulation large du virus et une propagation rapide. À cette heure, six types de population sont testés en priorité, les autres peuvent être juste des suspicions ou des personnes asymptomatiques. On pourrait dire « il n’y a que deux cas confirmés sur l’île » par exemple, mais cette information ne refléterait pas forcément la propagation de l’épidémie.

    Quels moyens sont mis en place pour protéger la population ?
    L’inquiétude et la peur enflent et certaines rumeurs les exacerbent. Avec le début des vacances scolaires de nouvelles interrogations sont apparues. Des contrôles sont opérés à Quiberon et au Palais en conformité aux recommandations. Ainsi, la Police municipale a contrôlé à la sortie du bateau, samedi, deux piétons qui étaient en règle. Gendarmes et Police municipale sont sur le terrain. Mais je constate, notamment ce week-end sur la commune, un relâchement des règles de confinement, sur les plages, à la côte et sur les sentiers côtiers. Je pense que chacun d’entre nous doit se protéger et protéger les autres en respectant les mesures sanitaires et les gestes barrières. Les contrôles seront élargis et accrus.

  • Coronavirus : à l’hôpital de Vannes, l’oxygène à haut débit évite des intubations - France - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/france/coronavirus-a-l-hopital-de-vannes-l-oxygene-a-haut-debit-evite-des-intu


    Le Dr Audrey Créac’h Cadec, chef du service de pneumologie du Centre hospitalier Bretagne Atlantique de Vannes.
    Photo Stéphanie Le Bail

    Pour les malades du Covid-19 en grande détresse respiratoire, le parcours de soins passe par l’intubation. Sauf à Vannes, où il existe une alternative : l’oxygénation à haut débit qui a pu jusqu’ici éviter des embouteillages de patients en réanimation.

    Début mars, le Centre Hospitalier Bretagne Atlantique (CHBA) de Vannes a été le premier hôpital breton à recevoir le plus de malades atteints du coronavirus. Pourtant, malgré l’augmentation du nombre de patients graves à prendre en charge, les équipes de soignants n’ont pas été débordées.

    Une situation que les médecins mettent en parallèle avec le développement de l’oxygénation à haut débit nasal, dans l’unité de soins aigus du service de pneumologie. « C’est une technique en laquelle je crois et que nous utilisons depuis deux ans dans le service pour les pneumopathies. En collaboration avec les réanimateurs, j’ai voulu voir si cela fonctionnait sur les pneumopathies liées au coronavirus », explique le Dr Créac’h Cadec, chef du service de pneumologie du CHBA. « Le but était de retarder l’intubation et de voir si on pouvait ainsi passer l’étape aiguë de la détresse respiratoire ».

    Sur 29 patients 20 sorties de l’hôpital
    Le service de pneumologie est ainsi équipé pour prendre en charge 14 patients Covid, avec deux équipes dédiées « protégées au maximum, sans aucune contamination de soignant jusqu’à présent », précise la pneumologue.

    Résultats ? À ce jour, sur 29 patients, âgés de 28 à 88 ans, qui ont bénéficié de cette technique, vingt sont sortis de l’hôpital, six ont dû être intubés en réanimation et trois, pour lesquels l’intubation n’était pas possible, sont décédés.

    Outre l’avantage de ne pas embouteiller le service de réanimation qui compte 20 lits, « la technique a moins d’effets secondaires et génère moins de risques infectieux que l’intubation. Le patient n’est pas placé en coma artificiel, il peut être installé au fauteuil et on peut très souvent maintenir l’alimentation », précise Audrey Créac’h Cadec.

    « Un effet boule de neige en Bretagne »
    La médecin souligne la coordination entre les services de pneumologie, de réanimation, des maladies infectieuses et de médecine polyvalente, « qui fait la force de cette prise en charge. Ainsi qu’avec les radiologues pour le suivi à venir de ces patients ».

    Ça a eu un effet boule de neige en Bretagne.
    Si Vannes a été le premier hôpital à utiliser cette technique pour des patients Covid - qui ne se fait pas dans l’Est, ni dans les hôpitaux parisiens - désormais le CHU de Rennes le fait également et les autres hôpitaux bretons s’y intéressent de près : « Ça a eu un effet boule de neige en Bretagne », constate le Dr Creac’h Cadec.