• Luc Montagnier, codécouvreur du virus du sida et Prix Nobel de médecine en 2008, est mort
    https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2022/02/10/luc-montagnier-codecouvreur-du-virus-du-sida-et-prix-nobel-de-medecine-en-20


    Luc Montagnier, lors d’une conférence de presse sur les vaccins et la vaccination, le 7 novembre 2017 à Paris.
    STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

    Ces dix dernières années, les propos non fondés scientifiquement du biologiste français avaient suscité de nombreuses polémiques. Il est mort le 8 février à l’âge de 89 ans.

    Le professeur Luc Montagnier, codécouvreur du virus du sida et Prix Nobel de médecine 2008, est mort mardi 8 février à Neuilly-sur-Seine à l’âge de 89 ans, a confirmé la mairie de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) à plusieurs médias, dont Libération en premier lieu. L’annonce de sa mort avait été annoncée mercredi sur les réseaux sociaux, sans confirmation jusqu’au lendemain.

    • Oui, aux environs de 16h j’ai consulté wikipédia sa mort n’était toujours pas renseignée alors qu’elle est survenue le 8/02/2022. Elle vient de l’être à l’instant !

      https://video.twimg.com/amplify_video/1491710710933508096/vid/480x270/1wfpvWzx0WMKll9j.mp4?tag=14

      « On a annoncé la mort de Luc #Montagnier. Ce pays est incapable de rendre hommage à un Prix Nobel de la médecine parce qu’il y a eu la crise du #COVID19 ! Ni le Président, ni le Premier ministre, personne n’a rendu hommage à cet homme ! »

      Merci @simplicissimus pour l’article. Oui il a déconné en avril 2020 !

      https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/04/17/le-coronavirus-fabrique-a-partir-du-virus-du-sida-la-these-tres-contestee-du

      Mais

      La France perd un prix nobel en silence ?

      Paix à son âme ! « Resquiescat In Pace » !

    • Ce qui se dit sur l’oiseau bleu, c’est que le « scandale » de la presse qui n’annoncerait pas sa mort, c’est encore une foutaise des complotistes.

      Selon les explications que je vois passer, c’est le bonhomme et sa famille qui ont décidé de réserver l’annonce à France Soir et de blacklister les médias (coupables d’avoir trop contredit ses délires), et quand les journalistes contactent la famille pour obtenir la confirmation, celle-ci refuserait de répondre. Donc annonce réservée à France Soir, puis la famille qui refuse de confirmer quand elle est contactée, donc 24 heures minimum de retard des médias mainstream sur le blog complotiste.

      Et là la complosphère qui gueule au scandale. Pourtant l’article dans le Monde aujourd’hui indique bien qu’il n’y a pas de volonté de ne pas annoncer sa mort. Juste faut vérifier un minimum quand la seule source c’est France Soir…

    • Il y a par exemple Libération qui confirme l’annonce, en se basant sur le fait que « le certificat de décès a été déposé à la mairie ». Ce qui va bien dans le sens que la famille ne confirme rien auprès des médias qui voulaient vérifier (d’habitude, quand quelqu’un de connu meurt, on indique « d’après la famille », pas « selon l’enregistrement administratif officiel auprès du bureau de pompes funèbres ») :
      https://www.liberation.fr/checknews

      L’ancien prix Nobel de médecine Luc Montagnier est mort, mardi, à l’hôpital américain de Neuilly. Le certificat de décès a été déposé à la mairie selon les informations de « Checknews ».

    • oui, un de nos amis covido-sachant l’annonçait ici dès ce matin (c’est un peu pour ça que je ne les bloque pas :-P) en se lamentant sur la perte irrémédiable pour la recherche et l’identification des nanoparticules incluses dans les vaccins… et reprenant les déplorations complotistes sur l’absence de relais dans la presse vendue et aux ordres.

      la seule source citée était France-Soir ; j’ai cherché un peu, un peu après 9h, il n’y avait que France-Soir et ses relais habituels, je me suis donc abstenu, attendant confirmation.

    • Et nous avons maintenant Corinne Lepage…
      https://twitter.com/corinnelepage/status/1491806031113961478

      Annonce très Tardive…( pourquoi ?) de la disparition du professeur #Montagner , Prix Nobel, homme honnête et Grand scientifique, dont le tort récent a été D’avoir raison trop tôt Sur l’origine du #covid et d’oser le dire

      Qui ensuite continue sur le thème pas du tout conspirationniste « c’est long » dans un échange avec Grégory Rozières :
      https://twitter.com/corinnelepage/status/1491840033216729100

      48h pour passer un coup de fil à la mairie de Neuilly …c est long..

      Rozières explique :
      https://twitter.com/rozieres/status/1491850061596311555

      L’article de France Soir est publié hier à 16h. Pour être transparent, la nouvelle commence à être vue et discutée chez nous ce matin. Face à une info non sourcée d’un site peu fiable, nous décidons de tenter de recouper l’information. C’est un processus classique

      Lepage trouve que c’est « très normal », mais « c’est très long » :
      https://twitter.com/corinnelepage/status/1491850434587381760

      C est très normal et légitime que vous vérifiez. Simplement je trouve que c est très long

    • Un prix Nobel tombé dans un trou de mémoire
      https://blogs.mediapart.fr/bernard-gensane/blog/120222/un-prix-nobel-tombe-dans-un-trou-de-memoire

      Comme les opposants au système dans 1984 de George Orwell, le prix Nobel Luc Montanier, décédé à l’âge de 90 ans, a disparu dans un “ memory hole ”. Pas un mot d’hommage sur son décès dans Le Monde, Le Figaro, Libération. Pas le début du commencement d’un embryon d’hommage du côté du ministère de la Santé et, bien sûr, de la présidence de la République qui, ordinairement, dégaine plus vite que son ombre quand il s’agit d’honorer des “ grands Français ”.

      Le professeur Luc Montanier n’a jamais existé !

      Tout simplement parce qu’il s’est placé en opposition au pouvoir médiatico-politique à propos du Covid.

      L’avenir proche nous dira s’il avait raison.

      En janvier, Luc Montagnier faisait partie des scientifiques auditionnés par les députés du Luxembourg au sujet de la vaccination anti-Covid, expliquant le rôle que, selon lui, cette vaccination jouait dans l’apparition de nouveaux variants.

      En 1981, une maladie très étrange semble ne toucher que les homosexuels. Luc Montanier montrera que cette maladie est un groupement de virus qui peut frapper tout le monde et que l’on nommera le syndrome immunodéficitaire acquis, ou SIDA.

      Il faudra un quart de siècle pour que la découverte du VIH par Luc Montagnier lui vaille le prix Nobel de Médecine, partagé avec Françoise Barré-Sinoussi (en 2008).

      Depuis une vingtaine d’années, Luc Montanier faisait l’objet de sérieuses critiques.

      Celles-ci ont commencé avec la papaye fermentée comme traitement de la maladie de Parkinson. Il en propose au pape Jean-Paul 2, gravement atteint, non comme remède mais comme “ complément alimentaire seulement en conjonction avec le traitement prescrit par le médecin ”. Peu après, Jean-Paul II apparait aux Journées Mondiales de la Jeunesse de Toronto dans une forme qu’on ne lui avait plus vue depuis longtemps. À la surprise générale, il parle distinctement, ne tremble plus ! Cette fois, les journalistes prompts à changer d’avis se mettent à faire courir le bruit que c’était l’extrait de papaye fermentée qui guérissait Parkinson. Luc Montagnier exprima un avis mesuré qui ne fut bien sûr pas repris : « Cette amélioration (de la santé de Jean-Paul II), était-elle le résultat direct de mon traitement ? J’ai toujours dit que c’était possible sans pouvoir l’affirmer avec certitude. Ce pouvait être les antioxydants, le ciel, un miracle [Montanier était agnostique], un autre traitement… »

      En 2009, il défend l’idée qu’un bon système immunitaire permet de se débarrasser du VIH « en quelques semaines » et qu’une bonne alimentation riche en anti-oxydants permet de ne pas être infecté de manière chronique par le VIH. Cette même année, il soutient l’idée que l’ADN peut imprimer une empreinte électromagnétique aux molécules d’eau. Il soutient également que l’autisme est d’origine bactérienne et peut se traiter par antibiotiques. En 2017, il défend plusieurs thèses anti-vaccinales, comme le lien entre vaccination et mort subite du nourrisson, ce qui n’a jamais été prouvé. Un collectif de 106 académiciens de médecine et sciences lui avait alors reproché de « diffuser, hors du champ de ses compétences, des messages dangereux pour la santé, au mépris de l’éthique qui doit présider à la science et à la médecine ». Au cours de la crise du Covid-19, il s’était également opposé à la vaccination, jugée dangereuse. Là, évidemment, il s’attaquait à beaucoup plus fort que lui au pays des 11 vaccins obligatoires.

      Depuis la crise du Covid, Luc Montagnier était devenu hors-la-loi.

      Il lui fut violemment reproché d’avoir suggéré la plausibilité d’une origine artificielle du SARS-CoV-2.

      On lui a reproché d’avoir émis des doutes sur la non-dangerosité des vaccins ARNm alors qu’il travaille sur la transcriptase inverse depuis les années 197O.

      Alors, Luc Montanier : savant fou ou pas si fou que ça ? Ayant enseigné principalement la littérature anglaise, je n’ai pas autorité pour répondre. Mais de là à l’enterrer en catimini comme un pestiféré...

  • La vidéo d’Eve Engerer délirant sur le rituel pédo-satanique que serait le port du masque, c’est largement commenté, mais il manque un élément : une fois de plus c’est la trace de #QAnon qui s’établit en France.

    Sur son compte Facebook, elle référence – encore ce matin – une vidéo sur les enfants enfermés dans les tunnels sous New York, une des théories centrales de QAnon :
    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/04/10/100-000-enfants-et-cadavres-sous-new-york-une-rumeur-sordide-sans-fondement_

    D’ailleurs l’article du Monde d’avril dernier ne mentionne pas Qanon non plus, et c’est un tort : Qanon n’est pas qu’une mouvance complotiste, c’est un mouvement qui a déjà trouvé une traduction politique et électorale directe aux États-Unis (Trump).

  • Coronavirus : un pic très net de mortalité en France depuis le 1er mars par rapport aux vingt dernières années
    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/04/27/coronavirus-un-pic-tres-net-de-mortalite-en-france-depuis-le-1er-mars-par-ra


    Ce graphique représente par année de 2000 à 2020 le nombre de morts quotidiennes en France. En grisé toutes les années jusqu’à 2019 ; en rouge, l’année 2020.

    L’année 2020 connaît un épisode d’excès de mortalité par rapport aux années 2000-2010. Depuis un mois et demi, comparé à cette même période, le nombre de décès est en hausse de 31 %.

    Jusqu’au début du mois de mars, la mortalité de l’année 2020 pouvait être considérée comme « normale ». Depuis, la France fait face à une importante surmortalité ; la période comprise entre le 1er mars et le 17 avril établit un triste record, avec 93 324 décès enregistrés par l’Insee, contre 71 126 en moyenne pour la même période les autres années, soit une différence de 22 198 décès sur un mois et demi.

    Sur cette période, 2 121 décès ont été recensés chaque jour par l’état civil, contre 1 616 en moyenne entre 2000 et 2019, soit une hausse quotidienne de 31 % en 2020. Depuis début avril, le nombre de morts semble toutefois diminuer sous l’effet probable des mesures d’endiguement de l’épidémie, et d’autres facteurs difficiles à mesurer pour le moment, comme la baisse de la mortalité routière. L’autre pic de mortalité notable au cours des deux décennies écoulées est celui causé par la canicule de 2003, mais sur une période plus courte de trois semaines.

    Près d’un tiers de plus que la moyenne du XXIe siècle
    Un pic moins net que la canicule de 2003, mais plus étalé
    Pour visualiser ces données, nous nous sommes inspirés des travaux de Baptiste Coulmont, professeur de sociologie à l’université Paris-VIII. Sur ce graphique, nous observons clairement le pic, impressionnant, de mortalité dû à la canicule de 2003 pour laquelle l’Inserm a évalué à 15 000 le nombre de décès supplémentaires sur le mois d’août. Pour 2020, le pic semble plus contenu mais s’étale sur une période plus longue. Précision importante : les décès comptabilisés rassemblent toutes les causes possibles et ne peuvent être directement imputés à la seule épidémie de Covid-19.

    Si, entre 2000 et 2020, la population française a augmenté de manière importante (on comptait 61 millions de résidents en 2001 contre 65 millions en 2018), il est logique de comptabiliser des décès supplémentaires. Certains épisodes de grippe saisonnière ont aussi augmenté la mortalité, au cours des hivers 2015, 2017 et 2018.
    Mais, selon Baptiste Coulmont, qui s’appuie sur les travaux d’un chercheur de l’université du Québec à Montréal, Arthur Charpentier, « tous ces décès “en plus” n’ont pas pour origine des épisodes de grippe. Ces données permettent d’estimer en gros la surmortalité liée au Covid-19. Mais est-ce que la mortalité du Covid aujourd’hui est de 22 000, de 25 000 ou de 29 000 ? C’est impossible à dire, à ce jour ».

    avec de vrais morceaux de @freakonometrics dedans,…

  • Crise du coronavirus : visualisez l’impressionnant « mur » du chômage américain
    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/04/24/crise-du-coronavirus-visualisez-l-impressionnant-mur-du-chomage-americain_60

    EN UN GRAPHIQUE – En un mois, la crise économique liée au Covid-19 a détruit plus d’emplois aux Etats-Unis que la croissance avait réussi à en créer durant les dix dernières années.
    Les conséquences économiques de la crise du coronavirus s’illustrent de façon impressionnante aux Etats-Unis, où le chômage ne cesse de battre d’effrayants records. Pour la cinquième semaine d’affilée, plus de 3 millions de nouvelles demandes d’inscriptions comme demandeurs d’emploi ont été enregistrées, en raison des mesures prises pour endiguer la progression de l’épidémie.
    Selon les chiffres du département (ministère) du travail, lors de la semaine achevée le 18 avril, les inscriptions au chômage dépassent 26,4 millions, un chiffre inédit dans l’histoire américaine. Ce cumul « efface » les 22,8 millions d’emplois créés en dix ans, lors du rebond consécutif à la récession de 2009.

    La crise des « subprimes », ces prêts immobiliers risqués dont la bulle a explosé sur les marchés financiers, a ralenti l’économie américaine pendant près de deux ans. Cette fois, la crise ne vient pas des marchés financiers mais d’une décision politique consécutive à la pandémie.

    Deux éléments principaux expliquent ce « mur » du chômage d’une ampleur inédite : la poursuite des licenciements, mais aussi le fait que les travailleurs indépendants sont éligibles pour la première fois à des indemnités dans le cadre du plan fédéral de soutien à l’économie.

    Le taux de chômage du mois d’avril, qui sera publié le 8 mai, est attendu en très forte hausse. Il pourrait atteindre 25 % d’ici à l’été, selon certains observateurs, et reléguerait au rang des souvenirs le pic de la crise des « subprimes », où il était monté au plus haut à 10 %, en octobre 2009. Le taux de chômage américain s’établissait entre 3 % et 4 % avant la crise.

    #chômage #U.S.A #indépendants

  • La démocratie est sauvée : les Décodeurs répondent une fois de plus à une question à la con que je ne m’étais jamais posée : Non, le roquefort n’est pas « un remède contre le Covid-19 ». Sur ce coup-là, je me demande s’ils ne battent pas une espèce de record.
    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/04/22/non-le-roquefort-n-est-pas-un-remede-contre-le-covid-19_6037460_4355770.html

    Manger du roquefort est-il un bon remède contre le Covid-19 ? C’est l’hypothèse suggérée par un message sur Facebook qui a été partagé plusieurs centaines de milliers de fois depuis sa publication samedi 18 avril (par exemple ici).

    Et pour ça on est allé emmerder une directrice de recherche du CNRS, parce que pourquoi pas :

    « Je ne trouve aucun lien dans toute la littérature scientifique », confirme Tatiana Giraud, directrice de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et à l’université Paris-Saclay, spécialiste des champignons, qui explique que « la seule chose qui s’en rapprocherait très vaguement est que certains antibiotiques, comme la pénicilline, sont des toxines naturelles de certains champignons [de type] Penicillium. Mais pas le Penicillium roqueforti, et pas la chloroquine, qui vient d’un arbre. »

    « Ouiiii, allôôô, le CNRS ? J’aurais besoin d’interroger quelqu’un chez vous qui serait spécialiste de la pénicilline. Non, pas un stagiaire, quelqu’un de crédible, s’il vous plaît. Oui, c’est pour une enquête du grand quotidien national de référence Le Monde, alors il nous faudrait une “référence”, vous voyez… » […] Allôôô, Saclay ? Oui, j’ai besoin de parler au responsable, s’il vous plaît. Non, pas un étudiant, un chef… C’est la direction du CNRS à Paris qui m’a orienté vers vous, c’est important, c’est pour le grand quotidien national Le Monde, on doit vérifier une information très importante… Oui, une pointure, quoi. Oui, c’est ça, j’attends. […] Allô, ouiiii, vous êtes la cheffe c’est ça ? Je peux noter votre nom… “Tatiana” comme ça se prononce ? Oui, vous êtes « cheffe au CNRS », c’est ça ? Donc vous êtes d’accord pour qu’on vous cite, parce que c’est important, ici au Monde on a besoin d’une source crédible et identifiée, vu que le sujet est, euh, important… […] Alors voilà, et j’aurais besoin d’une réponse condensée, que je puisse en faire une citation, vous voyez : “Donc, selon vous, est-ce qu’on peut soigner Covid-19 avec du Roquefort ?” […] Ah, donc non. Mais vous avez bien vérifié ? Vous avez vérifié dans toute la littérature scientifique ? Non parce que c’est important, il ne faudrait pas qu’on se trompe sur un sujet pareil… »

    Et donc : NON, pauvre con, ça ne m’avait même pas traversé l’esprit (puisqu’on sait bien que c’est le Picon qui soigne Covid-19).

  • Bonjour les Décodeurs, je crois que vous n’avez pas compris le sens de ma question. Je ne vous demandais pas si Brigitte et Manu font du jet-ski pendant le confinement : je vous demandais s’il n’aurait pas mieux valu qu’ils fissent du jet-ski avant, pendant et après le confinement. Moi et quelques amis on en est persuadés, mais ce n’est apparemment pas l’avis majoritaire des médias qui nous causent dans le poste.
    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/04/17/non-emmanuel-et-brigitte-macron-ne-font-pas-de-jet-ski-pendant-le-confinemen

    #qu'ils_fissent_autre_chose

  • Des #mensonges_d’Etat – édito #2 de la #Confinée_Libérée

    Le gouvernement a pris trop tard les mesures pour protéger la population. Le bilan morbide qui s’allonge de jour en jour, notamment dans les #quartiers_populaires (https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/04/04/coronavirus-la-seine-saint-denis-confrontee-a-une-inquietante-surmortalite_6), le confirme, tout comme le nombre de plaintes déposées contre l’État (https://plaintecovid.fr). De premières publications de journalistes ou de chercheur·ses permettent de mieux saisir les manquements graves du gouvernement. Pascal Marichal montre ainsi dans cet article de la Vie des Idées (https://laviedesidees.fr/Savoir-et-prevoir.html), à partir d’une lecture de la revue Science (https://www.sciencemag.org/news/2020/01/outbreak-virus-china-declared-global-emergency), que le gouvernement aurait pu et dû prévoir la pandémie actuelle. La même revue annonçait l’inévitable basculement dans une phase de pandémie dans une publication datant du 25 février 2020. Pourquoi les agent·es du Ministère de la Santé n’ont-ielles pas pris en compte ces productions scientifiques pour orienter leur action ? Les ont-ielles volontairement ignorées ? Qu’en est-il de la question des masques ? Une enquête de radio France (https://www.franceinter.fr/comment-la-france-a-sacrifie-sa-principale-usine-de-masques#xtor=EPR-5-[) montre que la dernière usine française de fabrication de masques a fait faillite en 2018 suite à l’arrêt des commandes de l’État, qui a cessé de constituer les stocks qui font aujourd’hui si cruellement défaut aux soignant·es. L’enquête de Mediapart (https://www.mediapart.fr/journal/france/020420/masques-les-preuves-d-un-mensonge-d-etat) révèle, entre autres choses, que la pénurie de masques a été sciemment dissimulée au grand public et, tandis que la porte-parole du gouvernement affirme que la population n’a pas besoin de masques car elle ne saurait pas les utiliser, l’Académie de médecine (https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/04/04/faut-il-generaliser-le-port-du-masque-le-discours-officiel-s-inflechit_60355) recommande un recours plus large. Alors, partout, la production artisanale et solidaire de masques se développe, l’auto-organisation prend le relai.
    Les mensonges, l’#incompétence, la #surdité aux résultats de la recherche et la destruction obsessionnelle des services publics sont responsables de la situation dramatique dans laquelle nous nous trouvons. Le monde “d’après” semble tout aussi effrayant : dérogations au #Code_du_travail, accentuation des #inégalités sociales face au virus, renforcement de l’#arbitraire_policier, en particulier dans les quartiers populaires où résident nombre des travailleur·ses qui assurent le maintien des activités essentielles à l’ensemble de la société.

    Alors que le #déconfinement s’annonce long et complexe (https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/04/07/les-enjeux-du-deconfinement-expliques-en-schemas_6035827_4355770.html), en particulier à l’#université (https://academia.hypotheses.org/22143#more-22143), l’organisation collective est plus nécessaire que jamais. Il s’agit bien sûr de poursuivre nos #luttes, notamment contre la précarité des #vacataires (https://universiteouverte.org/2020/04/06/comment-ne-pas-payer-les-vacataires-confine%c2%b7es) et l’exploitation des travailleur·ses effectuant des tâches sous-traitées (https://universiteouverte.org/2020/04/07/sous-traitance-maltraitance-dans-nos-facs-et-labos). Mais il s’agit d’aller plus loin encore.
    Le mensonge sur la pénurie de masques n’est ni anecdotique, ni un fait isolé. Dans les politiques de l’enseignement et la recherche, le détournement des mots est également devenu une constante, voire un outil de gestion. Ces dernières années, le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche (#MESRI) a systématiquement camouflé la réalité de ses politiques par des mensonges purs et simples : annoncer plus de moyens pour la recherche, tout en coupant les financements pérennes des laboratoires ; dire lutter contre la précarité, tout en baissant le nombre de postes ouverts ; annoncer ouvrir l’université, tout en multipliant par 15 les frais d’inscriptions pour les étudiant·es étranger·es extra-communautaires, selon le plan désigné par l’antiphrase (https://universiteouverte.org/2019/03/25/laelia-veron-deconstruit-le-discours-dedouard-philippe-bien-lyriq) “Bienvenue en France” (https://universiteouverte.org/tag/bienvenue-en-france).
    Ainsi, alors qu’Emmanuel Macron assurait que personne ne subirait de “pertes de revenus liées au COVID-19”, c’est dans une anodine “foire aux questions” de son site que le MESRI annonce le non-paiement des vacataires pendant la crise (https://universiteouverte.org/2020/04/06/comment-ne-pas-payer-les-vacataires-confine%c2%b7es). Alors que le gouvernement s’était engagé à abandonner les réformes en cours, la #LPPR (https://universiteouverte.org/loi-pluriannuelle-de-programmation-de-la-recherche) continue ses avancées masquées (https://academia.hypotheses.org/22196) à base d’#ordonnance et de #décrets (https://ufsecgt.fr/IMG/pdf/sntrs_tractlppr60420.pdf).

    Les mensonges sont exposés.
    Nous savons ce que valent paroles et engagements ministériels.
    Maintenant, il nous faut nous organiser pour renforcer nos solidarités, contrer la politique criminelle de ce gouvernement, construire une recherche et une université publiques, ouvertes et émancipatrices pour toutes et tous.
    Confiné·es, mais pas déconfit·es, nous sommes plus que jamais prêt·es à la lutte ! Et la rentrée 2020 n’est pas loin…


    https://universiteouverte.org/2020/04/08/des-mensonges-detat-edito-2-de-la-confinee-liberee
    #mensonge_d'Etat #mensonge #mensonges #coronavirus #covid-19 #France #Seine-Saint-Denis #plainte #masques #stocks #surmortalité #Plaintel #le_monde_d'après #stratégie_du_choc

    • 4. Les masques faits maison sont-ils également efficaces ?

      Les masques confectionnés de manière artisanale à partir de morceaux de tissus ne sont pas équivalents aux masques utilisés en milieu médical, qui, eux, répondent à des normes bien spécifiques. La Société française des sciences de la stérilisation (SF2S) et la Société française d’hygiène hospitalière (SF2H) l’affirment dans un communiqué commun diffusé le 21 mars : ces équipements n’ont pas vocation à être utilisés par le personnel médical en contact avec des patients, car ils ne représentent en aucun cas des protections filtrantes suffisamment fiables.

      Peu efficace, mais pas forcément complètement inutile

      Si la littérature scientifique n’est pas abondante sur le sujet, un constat s’impose, selon la SF2S et la SF2H : « Il n’existe pas de preuve scientifique de l’efficacité des masques en tissu. » Une étude américaine publiée en 2010 a par exemple montré qu’un torchon ou un tee-shirt n’ont une efficacité que « marginale » pour filtrer des molécules de la taille d’un virus.

      Un consensus existe sur cette base pour dire qu’en effet il serait très exagéré de se sentir protégé des virus avec une simple protection en tissu. De la même manière, une personne munie d’un tel masque peut tout de même en contaminer d’autres.

      Peut-on dire pour autant et de manière catégorique que les masques faits maison n’ont aucune espèce d’utilité ? C’est vraisemblablement là que se situe la nuance dans ce débat. A choisir entre rien et le port d’un masque artisanal, ce dernier pourrait tout de même avoir des vertus, notamment pour limiter la diffusion de sécrétions de la part de malades qui peuvent contaminer d’autres personnes, selon une partie des spécialistes. A condition de le prendre pour ce qu’il est et de ne pas oublier le respect des autres consignes sanitaires.

      https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/04/06/les-masques-protegent-ils-du-coronavirus-le-debat-demele-en-huit-points_6035

  • Les foyers du coronavirus connaissent une nette surmortalité selon l’Insee - France - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/france/les-foyers-du-coronavirus-connaissent-une-nette-surmortalite-selon-l-in


    L’hôpital Emile Muller, à Mulhouse, surchargé de patients atteints du Covid-19. Le Haut-Rhin est l’un des foyers de l’épidémie en France et la surmortalité y est très importante selon l’Insee.
    Sébastien Bozon / AFP

    L’Insee a diffusé, ce vendredi, de nouveaux chiffres de mortalité dans les départements français du 1er au 23 mars dans le but de mesurer l’impact du coronavirus. L’Oise et le Haut-Rhin, surtout, connaissent une forte hausse par rapport à 2019.
    Le nombre de morts du Covid-19, dans les hôpitaux, est communiqué chaque jour depuis le début de la crise. Il a longtemps été l’un des seuls outils statistiques à disposition pour mesurer l’ampleur de la crise sanitaire en France. Un indicateur très limité. C’est pour cela que l’Insee a décidé de publier des chiffres relatifs à la mortalité, toutes causes confondues, par département, afin d’y mesurer une surmortalité éventuelle liée au coronavirus. Pour y parvenir, l’Institut national de la statistique se base sur les actes de décès qui lui sont transmis. Des données à prendre avec des #pincettes_XXL, tant la mesure de la mortalité obéit à des événements changeants et à une évolution des méthodes administratives…