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  • La grande #malbouffe

    Que mangeons-nous réellement en avalant un cordon bleu industriel ? Ce documentaire met la main à la pâte pour déconstruire les pratiques souvent douteuses de l’industrie agroalimentaire.

    Toujours plus abondante et moins chère, la nourriture industrielle a envahi nos assiettes, avec des incidences sur la santé de plus en plus fortes : jamais l’obésité et le diabète n’ont été aussi répandus. Et jamais les étiquettes n’ont été aussi compliquées à déchiffrer. Pour percer les secrets du secteur agroalimentaire, Maud Gangler et Martin Blanchard sont eux-mêmes devenus… des industriels. Avec l’aide d’un laboratoire alimentaire spécialisé en recherche et développement, ils se lancent dans la production d’un plat populaire : le cordon bleu. Un projet offensif qui leur permet de comprendre de l’intérieur les rouages de l’ultratransformé, où la fabrication d’un produit en apparence simple tient de l’assemblage complexe. Pourquoi, alors que l’escalope panée cuisinée à la maison ne nécessite que cinq ingrédients, en faut-il ici une trentaine ? La viande du cordon bleu mérite-t-elle encore son nom ? Peut-on appeler fromage cette pâte fondante obtenue à grand renfort d’additifs ? L’emballage lui-même est-il nocif pour la santé ?

    Riche et digeste
    En partant d’un produit emblématique comme le mal nommé cordon bleu, puis en élargissant l’enquête, ce documentaire détricote les fils cachés d’un système ultraconcurrentiel. Se jouant des frontières, l’industrie agroalimentaire se révèle diaboliquement novatrice, usant de technologies toujours en avance sur les réglementations et d’astuces marketing rodées, ou s’aidant de puissants lobbies pour servir ses intérêts. Les autorités nationales et européennes s’avouent techniquement débordées et peinent à contrôler les substances toxiques qu’elles ont commencé par autoriser. Pourtant, l’espoir d’un changement qualitatif est impulsé par la société civile : sous la pression des consommateurs et d’applications de notation alimentaire comme Yuka, certains industriels cherchent à mieux faire pour bénéficier d’un « clean label » auquel s’attache le grand public. Réduction du nombre d’ingrédients, abandon d’additifs, choix de protéines végétales : une démarche vertueuse qui tourne parfois au casse-tête, quand elle n’aboutit pas à un effet inverse, avec des plats végans à la qualité sanitaire douteuse. Au menu de cette enquête riche mais remarquablement digeste, experts, nutritionnistes, docteurs en sciences des aliments ou consultants en « transformation positive » éclairent une question devenue cruciale : que mange-t-on aujourd’hui ?

    https://www.arte.tv/fr/videos/091150-000-A/la-grande-malbouffe

    #film #documentaire #film_documentaire

    #alimentation #prix #industrie_agro-alimentaire #industrie_alimentaire #marketing #aliments_ultra-transformés #budget_alimentaire #viande_séparée_mécaniquement (#VSM) #polyphosphates #additifs_alimentaires #effet_cocktail #dioxine_de_titane #nano-particules #E_171 #E171 #cefic #TDMA #EFSA #principe_de_précaution #précaution #MOAH #MOSH #huiles_minérales #substances_réactives #Yuka (application smartphone) #publicité #malnutrition #obésité #surpoids #santé #clean_label #végétarianisme #végétarisme #ingrédientistes #transglutaminose #junk_food #auxiliaires_technologiques #chimie #anti-mousse #packaging

  • La fabrique de l’ignorance

    Comment, des ravages du tabac au déni du changement climatique, on instrumentalise la science pour démentir... la science. Une vertigineuse investigation dans les trous noirs de la recherche et de l’information.

    Pourquoi a-t-il fallu des décennies pour admettre officiellement que le tabac était dangereux pour la santé ? Comment expliquer qu’une part importante de la population croie toujours que les activités humaines sont sans conséquence sur le changement climatique ? Les pesticides néonicotinoïdes sont-ils vraiment responsables de la surmortalité des abeilles ? Pourquoi la reconnaissance du bisphénol A comme perturbateur endocrinien n’a-t-elle motivé que de timides interdictions ? Au travers de ces « cas d’école » qui, des laboratoires aux réseaux sociaux, résultent tous de batailles planifiées à coups de millions de dollars et d’euros, cette enquête à cheval entre l’Europe et les États-Unis dévoile les contours d’une offensive méconnue, pourtant lancée dès les années 1950, quand la recherche révèle que le tabac constitue un facteur de cancer et d’accidents cardiovasculaires. Pour contrer une vérité dérangeante, car susceptible d’entraîner une réglementation accrue au prix de lourdes pertes financières, l’industrie imagine alors en secret une forme particulière de désinformation, qui se généralise aujourd’hui : susciter, en finançant, entre autres, abondamment des études scientifiques concurrentes, un épais nuage de doute qui alimente les controverses et égare les opinions publiques.

    Agnotologie
    Cette instrumentalisation de la science à des fins mensongères a généré une nouvelle discipline de la recherche : l’agnotologie, littéralement, science de la « production d’ignorance ». Outre quelques-uns de ses représentants reconnus, dont l’historienne américaine des sciences Naomi Oreskes, cette investigation donne la parole à des acteurs de premier plan du combat entre « bonne » et « mauvaise » science, dont les passionnants « découvreurs » des méfaits du bisphénol A. Elle expose ainsi les mécanismes cachés qui contribuent à retarder, parfois de plusieurs décennies, des décisions vitales, comme le trucage des protocoles, voire la fabrication ad hoc de rats transgéniques pour garantir les résultats souhaités. Elle explique enfin, au plus près de la recherche, pourquoi nos sociétés dites « de l’information » s’accommodent si bien de l’inertie collective qui, dans le doute, favorise le business as usual et la consommation sans frein.

    https://www.arte.tv/fr/videos/091148-000-A/la-fabrique-de-l-ignorance

    #science #faits_scientifiques #ignorance_délibérée #abeilles #pesticides #néo-nicotinoïdes #apiculture #recherche #tabac #industrie_du_tabac #industrie_agro-alimentaire #big_tobacco #recherches_de_diversion #diversion #déni_scientifique #fabrique_du_doute #doute #responsabilité #RoundUp #round_up #manipulation #contreverse #agnotologie #ignorance_stratégique #DDT #perturbateurs_endocriniens #bisphénol-A (#BPA) #amiante #appel_d'Heidelberg #compétition #udone_science
    #film #film_documentaire #documentaire

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    déjà signalé ici :
    https://seenthis.net/messages/905361
    et ici :
    https://seenthis.net/messages/902388

    Je remets ici avec plus de mots-clé

  • Les damnés de la commune - Regarder le documentaire complet | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/094482-000-A/les-damnes-de-la-commune
    https://api-cdn.arte.tv/api/mami/v1/program/fr/094482-000-A/1920x1080?ts=1615896604&text=true

    À l’occasion des 150 ans de la #Commune, #Raphaël_Meyssan nous plonge au cœur de cette révolution singulière, grâce à un étonnant dispositif esthétique. Construite autour de gravures d’époque, une adaptation virtuose de son roman graphique éponyme.

    #Commune_de_Paris

    • 18 mars 1871, barricade de la rue de Flandre, tenue par les insurgés. Anonyme/Paris Musées

      Longtemps, la Commune de Paris a été l’étendard de la seule gauche de la gauche. Mais les nouvelles générations d’historiens et artistes s’enflamment pour l’épisode révolutionnaire de 1871. Quelque chose a donc changé ?

      Un anniversaire, ce n’est pas le Grand Soir. Mais tout de même, ils les attendaient, ces 150 ans. L’association des Amies et amis de la Commune et sa petite sœur, créée pour l’occasion, Faisons vivre la Commune !, préparaient depuis plus de deux ans une célébration en fanfare de ce qu’ils tiennent pour la référence politique suprême.

      Dans un appel soutenu par une centaine d’artistes, d’universitaires, d’éditeurs ou de syndicats, ils annonçaient vouloir créer « un temps fort, tout à la fois du souvenir de cet épisode émancipateur, mais aussi des luttes actuelles qui en forment l’écho démultiplié ». Las, le contexte sanitaire les oblige à revoir leur « saison communarde » : seulement une partie de la cinquantaine de conférences, projections, spectacles vivants et expositions initialement prévus pourra avoir lieu (programme ici).

      Un riche programme qui accompagne, à gauche, un regain d’intérêt pour la Commune, événement pourtant méconnu du grand public. Alors que le Parti communiste, auquel elle fut longtemps liée, n’a cessé de s’affaiblir, l’association des Amies et amis – créée en 1882 par des communards de retour d’exil et du bagne – compte aujourd’hui plus d’adhérents qu’il y a vingt ans. « C’est en partie lié à l’évolution de la gauche, pense Marc Plocki, cofondateur de Faisons vivre la Commune ! Avec l’entre-soi, le sectarisme, le manque de renouvellement des chefs, les gens sont à la recherche d’autres solutions collectives, et la Commune en offre de nombreuses. »
      Abonné Commune(s), 1870-1871. Une traversée des mondes au XIXe siècle Quentin Deluermoz Quentin Deluermoz

      Entre le 18 mars et le 28 mai 1871, dans une France à genoux face à la Prusse, la capitale meurtrie et affamée s’est soulevée et affranchie d’une IIIe République encore balbutiante mais déjà aux mains des monarchistes, majoritaires à l’Assemblée. D’un même élan, les Parisiens « dissolvent l’État et le capital », selon la formule de l’essayiste américaine Kristin Ross : la population s’autoreprésente de manière démocratique et directe, puis se réapproprie les moyens de production, en renversant les règles de propriété et de commerce.
      “Toutes les révolutions, les insurrections socialistes du XXe siècle se sont voulues filles de l’insurrection parisienne de 1871.” Jacques Rougerie, historien.

      C’est toute la vie que l’on change alors, et pas seulement celle des travailleurs. L’école laïque, gratuite et obligatoire est instaurée, tout comme la séparation de l’Église et de l’État, la liberté d’association, la suspension des loyers ou un droit au travail pour les femmes. Le philosophe marxiste Henri Lefebvre parle en 1965 de cette expérience politique et sociale inédite et intense, liquidée dans le sang par les troupes d’Adolphe Thiers, comme d’un moment unique de « révolution totale ». « Toutes les révolutions, les insurrections socialistes du XXe siècle se sont voulues, de quelque manière, filles de l’insurrection parisienne de 1871 », écrit l’historien Jacques Rougerie, grand spécialiste de la période.

      Muée en légende qui stimule les imaginaires, la Commune de Paris est avant tout un sujet d’études scientifique, intellectuel et politique. Une bibliographie établie en 2006 par Robert Le Quillec évaluait à cinq mille le nombre de publications qui lui étaient consacrées, auxquelles viennent s’ajouter plusieurs dizaines de nouveaux ouvrages prévus pour ses 150 ans. L’immense disproportion entre sa puissance historique et sa dimension réelle interroge depuis longtemps les universitaires : la Commune de Paris n’aura duré que soixante-douze jours et n’eut guère le temps d’appliquer son programme révolutionnaire.
      Des membres des Amies et amis de la Commune devant le mur des Fédérés, au cimetière du Père-Lachaise.

      Des membres des Amies et amis de la Commune devant le mur des Fédérés, au cimetière du Père-Lachaise.

      Stéphane Lavoué/Pasco pour Télérama

      Un début d’explication se trouve déjà chez Karl Marx, qui écrit quelques jours à peine après la répression de l’insurrection que l’importance de la Commune de Paris ne tient pas à ses idées ou à ses réalisations, mais à sa simple « existence en acte ». De la même manière, pour son camarade Friedrich Engels, alors qu’elle n’avait pas de projet prédéfini, la Commune a mis sur pied une philosophie de la liberté supérieure à la Déclaration d’indépendance des États-Unis ou à la Déclaration des droits de l’homme… parce qu’elle était concrète.

      En imaginant une « République universelle » qui réfléchit tout autant à l’union des peuples, à la place des femmes ou à celle de la nature et de l’art, la Commune joue un rôle déterminant dans l’évolution de la pensée de Marx et Lénine et influence des courants aussi divers que le communisme anarchiste, l’écosocialisme, le féminisme, le municipalisme libertaire… Si sa mémoire est plurielle, elle est aussi conflictuelle, rappelle l’historien Éric Fournier (La Commune n’est pas morte, éd. Libertalia) – même l’extrême droite s’en est saisie.

      Après le centenaire de 1971, « le désenchantement politique, l’affaiblissement des utopies illustré par l’effondrement du communisme et la capitulation de la social-démocratie face au néolibéralisme » avaient rendu fantomatique la présence de l’épopée parisienne dans les luttes, poursuit-il. Mais depuis les années 2010, elle résonne à nouveau chez ceux qui, comme la plus célèbre des communardes, Louise Michel, ont « hâte de s’échapper du vieux monde ».
      Ménilmontant Football Club 1871

      « La Commune n’est pas morte », lit-on régulièrement, ici sur une banderole de manifestation, là tagué sur un mur, oscillant entre le vœu et le constat. En 2016, les participants parisiens de Nuit debout ont multiplié les évocations de 1871, allant jusqu’à rebaptiser la place de la République « place de la Commune » et à placer sur la statue de Marianne le drapeau rouge des fédérés.

      Et le mouvement des Gilets jaunes ne s’en est pas tenu à l’évocation de 1789 (considérée par les communards comme une révolution bourgeoise), arborant, sur ses vestes fluo et les cabanes de ses ronds-points, quelques « Vive la Commune ». Lors d’occupations étudiantes, il n’est pas rare non plus que lycées et universités se rebaptisent en l’honneur de 1871, malgré le caractère non obligatoire de son enseignement dans les programmes scolaires.

      La puissante aura dont bénéficie encore l’épopée parisienne irrigue l’imaginaire de nombreuses communautés distinctes et dissemblables. À Ménilmontant, l’un des derniers quartiers encore en partie populaires de Paris, à quelques pas du cimetière du Père-Lachaise où furent fusillés les derniers communards, il était possible, avant la crise sanitaire, de voir en concert un groupe de metal baptisé La Commune. Ou de boire une bière avec les joueurs du Ménilmontant Football Club 1871.

      « Un aspect qui caractérise ce renouveau mémoriel est la force de la mémoire culturelle, souligne l’historien Jean-Louis Robert dans le récent ouvrage collectif La Commune de 1871. Une relecture (éd. Créaphis). Dans les récentes années, le nombre de jeunes troupes qui ont écrit, monté, joué des pièces de théâtre évoquant la Commune est considérable. Elle fournit un réservoir scénique qui trouve un nouvel écho. » Son caractère épique en fait le thème d’un jeu de plateau créé par des passionnés : dans Red Flag Over Paris, deux joueurs s’opposent pour prendre le contrôle de la ville, des institutions ou de l’opinion, à l’aide de cartes à l’effigie, selon que vous vous situez d’un côté ou de l’autre de la barricade, du ministre Jules Favre, de la révolutionnaire Louise Michel ou de Victor Hugo.
      “La détérioration du marché du travail et l’accroissement des inégalités font que le monde des communards nous est en réalité bien plus proche que celui de nos parents”, Kristin Ross, historienne.

      Et que dire des déclinaisons littéraires : faisant suite au Cri du peuple, œuvre phare de Jean Vautrin puis de Jacques Tardi, auteurs et autrices trop nombreux pour être tous cités la réinventent sous forme de roman, polar, bande dessinée, livre jeunesse, uchronie… « La Commune n’a connu qu’un printemps éphémère, riche en potentialités, qui autorise tous les investissements, toutes les spéculations, justifie Jean-Guillaume Lanuque, professeur d’histoire et membre du collectif de recherche Dissidences. Elle n’a pas eu le temps de décevoir, contrairement à la révolution russe, ou même à la Révolution française, qui a fini par accoucher d’un Napoléon. De quoi alimenter une énergie utopique mobilisatrice. »
      Toulouse, 17 mars 2019. Des Gilets jaunes, alliés à la Marche pour le climat, se réclament des communards.

      Toulouse, 17 mars 2019. Des Gilets jaunes, alliés
      à la Marche pour le climat, se réclament des communards.

      Alain Pitton/NurPhoto

      Avec la maison d’édition La Clef d’argent, il a lancé un appel à textes de science-fiction, fantastique et fantasy autour de l’événement pour son 150e anniversaire. S’engouffrer dans la porte qu’a entrouverte la Commune avant d’être violemment refermée, c’est inventer un autre monde.

      Mais pourquoi un tel regain d’intérêt dans une société qui n’a plus beaucoup à voir avec le xixe siècle ? La détérioration du marché du travail et l’accroissement des inégalités font « que le monde des communards nous est en réalité bien plus proche que celui de nos parents », assure Kristin Ross dans L’Imaginaire de la Commune (éd. La Fabrique). « Il est normal que ceux qui veulent expérimenter des manières de vivre différemment, dans une économie capitaliste florissante bien que ravagée par la crise, puissent trouver intéressantes les discussions qui occupaient la Commune. »
      “La Commune rappelle, à l’ère des gouvernances mondialisées qui nourrissent l’idée qu’il n’y a pas d’alternative, la pluralité des formes possibles du politique.” Quentin Deluermoz, historien.

      Si elle reste synonyme de lutte sociale, elle fait désormais davantage écho à la souveraineté populaire qu’aux mouvements ouvriers auxquels elle a longtemps été associée, remarque l’historien Quentin Deluermoz dans son dernier ouvrage (Commune(s), 1870-1871. Une traversée des mondes au xixe siècle, de Quentin Deluermoz, éd. du Seuil.). « La Commune rappelle, à l’ère des gouvernances mondialisées qui nourrissent l’idée qu’il n’y a pas d’alternative, la pluralité des formes possibles du politique », écrit-il. Et comme l’imagination communarde inscrivait son autonomie locale « dans un horizon internationaliste » et que « la charge affective » du mot « commune » déborde « tout contenu sémantique précis », poursuit Kristin Ross, elle peut s’étendre non seulement dans le temps… mais aussi dans l’espace.

      Loin d’être cantonnée à la Russie léniniste et à la Chine maoïste, la Commune est mobilisée à l’international, du Rojava en Syrie à Oaxaca au Mexique, du mouvement Occupy aux États-Unis à celui des Indignés en Espagne, où elle est, selon Quentin Deluermoz, « associée à l’idée d’occupation urbaine, d’opposition locale au global, de la pratique horizontale de délibération et à la référence aux communs ». Le lien est parfois flottant, mais la Commune est mythe d’espoir là où il vient à manquer.

      En France, 498 voies et 190 établissements scolaires portent le nom de Louise Michel, portée candidate à la panthéonisation, tandis que les communards ont été réhabilités par l’Assemblée nationale en 2016. La Mairie de Paris elle-même a prévu une série d’hommages pour les 150 ans. La Commune serait-elle devenue consensuelle ? « Il y a peut-être un consensus si on parle seulement de son histoire, répond Marc Plocki. Beaucoup moins si on parle de ses idées. C’est pourquoi l’essentiel pour nous n’est pas tant de commémorer le souvenir que de remettre la politique au centre des discussions. »

      L’historien Éric Fournier voit dans cette institutionnalisation du souvenir « une volonté d’instrumentaliser une référence de radicalité au profit d’un mol imaginaire unanimiste ». Une analyse partagée par sa consœur Ludivine Bantigny dans son nouvel ouvrage La Commune au présent. Une correspondance par-delà le temps (éd. La Découverte) : « La distance dans le temps ou l’espace émousse le tranchant des engagements et l’acuité même de l’Histoire : comme si on n’y voyait plus bien, comme si tout était lissé, policé. Quand c’est loin, tout est pardonné — et réapproprié. Quand c’est loin, les révolutions, c’est très bien. »

      C’est même, dans la société du spectacle, plutôt lucratif : la Commune de Paris, c’est aussi depuis 2009 une marque de créateurs qui « revendique les valeurs humanistes de la révolte populaire de 1871 » en commercialisant des chemises à 160 euros dans les grands magasins parisiens. Commune partout, révolution nulle part ?

      18 mars 1871, barricade de la rue de Flandre, tenue par les insurgés. Anonyme/Paris Musées

  • Le grain de sable dans la machine - Regarder le documentaire complet | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/097044-000-A/le-grain-de-sable-dans-la-machine
    https://api-cdn.arte.tv/api/mami/v1/program/fr/097044-000-A/1920x1080?ts=1614616790&text=true

    Quels enseignements tirer dès à présent de la crise du Covid-19 ? La pandémie a-t-elle grippé la grande machine libérale ? Ce #documentaire singulier revient sur la funeste année 2020 et ouvre des perspectives politiques pour l’avenir.

    Le #Covid-19 a-t-il grippé la grande machine libérale ? Depuis bientôt un an, la pandémie mondiale a mis en évidence la faiblesse de nos systèmes de santé, mais elle souligne surtout l’immunité défaillante de nos démocraties, affaiblies par les crises économique et climatique. Exposant les citoyens à une régression des libertés fondamentales, elle pousse entreprises et États à faire des choix cruciaux. Faut-il alors abandonner le modèle économique qui a contribué au surgissement de ce virus et alimenté le réchauffement de la planète ?
    Tourné à travers le monde, le film revient sur les événements de l’année passée et combine les approches de sociologues, scientifiques, politiques et philosophes. Entremêlant information, récit et émotion, il entrechoque la réalité avec une certaine forme de poésie... salvatrice.

  • Des robots et des hommes
    https://www.arte.tv/fr/videos/058352-000-A/des-robots-et-des-hommes

    Les robots pourront-ils un jour remplacer l’homme, voire le dépasser ? Une enquête passionnante sur l’intelligence artificielle, ses promesses et ses risques. Alors qu’en 1997 la victoire aux échecs d’un ordinateur face au génie Garry Kasparov a marqué un tournant dans l’histoire de l’intelligence artificielle, la robotique envahit discrètement nos vies, avec des progrès majeurs, notamment en chirurgie. On estime qu’un tiers des emplois actuels devrait disparaître au profit de l’automatisation d’ici à (...)

    #algorithme #robotique #biométrie #technologisme #facial #reconnaissance #voix

    https://api-cdn.arte.tv/api/mami/v1/program/fr/058352-000-A/940x530

  • Il était une fois Wikipedia - 20 ans d’encyclopédie en ligne -
    https://www.arte.tv/fr/videos/093704-000-A/il-etait-une-fois-wikipedia
    https://api-cdn.arte.tv/api/mami/v1/program/fr/093704-000-A/940x530?text=true

    Vingt ans après sa création, comment l’encyclopédie a-t-elle évolué ? Est-elle devenue plus conservatrice ou plus radicale ? Est-ce un projet à visée véritablement planétaire ou un outil qui produit des savoirs « eurocentrés » ?

    #vidéo #wikipédia #communs

  • Israël : premières dérives de la loi “État-nation”
    Disponible du 18/12/2020 au 20/12/2022 | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/101497-000-A/israel-premieres-derives-de-la-loi-etat-nation
    https://api-cdn.arte.tv/api/mami/v1/program/fr/101497-000-A/940x530?text=true

    En Israël, la loi controversée sur l’État-nation est en vigueur depuis deux ans. Une plainte contre une ville juive de Galilée a récemment fait la une des journaux : la mairie de Karmiel refuse que les 500 enfants palestiniens de la commune fréquentent ses écoles.

    #racisme

  • Fugitif, où cours-tu ?
    Rediffusion ARTE du 14/12/2020 au 18/02/2021
    Réalisation : Elisabeth Perceval & Nicolas Klotz
    Pays : France
    Année : 2018

    https://www.arte.tv/fr/videos/078725-000-A/fugitif-ou-cours-tu
    https://api-cdn.arte.tv/api/mami/v1/program/fr/078725-000-A/940x530

    La vie des réfugiés de Calais, filmée entre l’immense étendue de la Manche, les plages désertes, le charivari des autoroutes et les camps à la topographie mouvante. Entre désespoir et esprit de combat, un documentaire nécessaire.

    Après la destruction de la « jungle » et la dispersion de ses 12 000 habitants aux quatre coins de la France, la caméra suit un migrant errant sur la lande, parmi les débris épars. Est-il le dernier habitant à partir ? Il se met à danser sur la plage, et sa danse réveille les vies, les abris, les feux, les labyrinthes, les voix de cette ville surgie de la boue puis disparue, filmée un an plus tôt. Les habitants déplaçaient alors leurs abris vers la zone Nord pour échapper aux bulldozers et aux CRS qui détruisaient la zone Sud.
    Alignements policiers, pelleteuses en marche, tentes carbonisées… Des nuages de fumée noire engloutissent ceux qui filment avec leurs téléphones portables tandis que d’autres se masquent le visage avec des foulards de fortune. Le quotidien des réfugiés de la jungle de Calais, démantelée entre octobre 2016 et août 2017, s’étage entre la sidération des évacuations et l’attente avant les tentatives de départ, le tout dans des conditions d’existence dignes, comme le dit l’un d’entre eux, « de la vie des animaux ». Questionnements sur leur présent infernal, récits fragmentés de leurs parcours (passés pour certains par la Libye) : face à la caméra de Nicolas Klotz et Élisabeth Perceval, leur parole prend une ampleur impressionnante. Pourtant, dans les interstices entre espoir et désespoir, la vie s’immisce : des couples se forment, on joue au foot, un homme seul, donc, danse sur la plage – formidables séquence d’ouverture et finale…

    Sur le vif
    Après le très remarqué L’héroïque lande, la frontière brûle, sorti en salles en avril 2018, Nicolas Klotz et Élisabeth Perceval proposent un second film, à partir de nouveaux rushs tournés dans la « jungle » démantelée. Entre scènes prises sur le vif et dialogues plus intimes, ils brossent le portrait d’une humanité errante, entre l’immense étendue de la Manche, les plages désertes, le charivari des autoroutes et les camps à la topographie mouvante. Sans voix off, avec une gravité non dénuée d’humour, un regard fort, à bonne distance.

    #Calais #exils #migration #frontieres #repression #jungle #expulsion

  • Sud - Chantal Akerman| ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/020343-000-A/sud

    Le meurtre, en 1998, de James Byrd, un Noir lynché par trois jeunes Blancs à Jaspers, au Texas, constitue le point de départ du film. La caméra pénètre dans l’église au moment de l’office à sa mémoire, et capte, entre les chants et les psaumes, l’émotion et la dignité des proches endeuillés. La réalisatrice recueille les réflexions des Noirs de Jaspers sur l’affaire, l’esclavage, leur condition. Elle interroge parallèlement des Blancs, notamment le shérif, qui donne sa propre interprétation des problèmes sociaux et raciaux de la ville. Mais le film ne se résume pas à une autopsie ou au terrible récit du #lynchage. Il montre comment le meurtre s’inscrit dans un paysage autant mental que géographique. Guidée par une certaine sensibilité littéraire, proche de l’univers de Faulkner ou de Baldwin, la caméra de Chantal Akerman fixe les maisons, privilégie les longs travellings sur une route traversant une nature luxuriante. C’est le long de cette artère que le corps de James Byrd a été retrouvé accroché derrière la voiture de ses bourreaux. À travers ces plans silencieux, l’horreur résonne d’autant plus durement…

    #Chantal_Akerman #film #documentaire #USA #racisme

  • Il est temps - Y a-t-il une femme pour sauver la planète ? - Regarder le documentaire complet | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/093802-003-A/il-est-temps
    https://api-cdn.arte.tv/api/mami/v1/program/fr/093802-003-A/940x530?text=true

    Les résultats de l’enquête participative « Il est temps » réalisée en France et en Allemagne. L’écologie est-elle plus féminine que masculine ? 70 % des femmes, et 59 % des hommes ayant répondu estiment que l’urgence est maximale en matière d’écologie.

    Cet écart d’environ dix points se retrouve sur la quasi-totalité des questions d’environnement. Les pratiques quotidiennes (l’alimentation, la consommation, le traitement des déchets) évoluent plus vite chez les femmes que chez les hommes. Dans la sphère publique, celles-ci se révèlent plus militantes et soucieuses d’une transformation sociétale. Elles questionnent également davantage le fait de faire des enfants, mais cela n’est plus une évidence pour une grande majorité de participants, hommes et femmes confondus. Au-delà de l’écologie, les femmes sont également plus concernées par les questions de racisme et de genre que les hommes. Subir une forme de domination sociale pourrait-il renforcer la sensibilité aux inégalités et aux enjeux climatiques ?

    Nouveaux choix de vie
    En France et en Allemagne, les 400 000 participants à l’enquête « Il est temps », lancée en mai 2020, ont répondu en ligne à 133 questions, permettant à un collectif de sociologues d’analyser plus de 42 millions de réponses. Cinq thématiques ressortent de cet océan de données : l’émergence d’une écologie populaire, le rôle prépondérant des femmes, le rapport à la viande et à la consommation, les solutions et les visions du futur. Ponctuée d’infographies ludiques, d’images d’archives et d’interviews, cette série d’animation décrit les mutations en cours, laissant émerger de nouveaux choix de vie et mettant fin à bons nombre d’idées reçues.

    • Dans le documentaire, les femmes sont plus nombreuses que les hommes a ne pas vouloir avoir d’enfants. Un autre point genré, sur le végétarisme et la consommation de viande que la plupart des hommes ne veulent pas remettre en question.
      #virilisme

      Et du coup, je trouve la question posée totalement à côté de ce qui ressort en faisant fi du pouvoir masculin comme carcan mental.

      Subir une forme de domination sociale pourrait-il renforcer la sensibilité aux inégalités et aux enjeux climatiques ?

      j’aurai plutôt renversé la question

      Exercer une domination sociale permet-t-il d’être insensible aux inégalités et aux enjeux climatiques ?

      Et du coup, dans cette catégorie, tu peux coller les #riches et la politique du #capitalisme

      #hommes

  • H2O : l’eau, la vie et nous (2/3) - Civilisations - Regarder le documentaire complet | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/095157-002-A/h2o-l-eau-la-vie-et-nous-2-3
    https://api-cdn.arte.tv/api/mami/v1/program/fr/095157-002-A/940x530?text=true

    chouette doc sur l’#eau, vue la première partie

    En trois épisodes, un panorama du rôle de l’eau dans nos civilisations et des dangers qui menacent une planète de moins en moins bleue. Cette deuxième partie étudie comment l’eau a façonné nos sociétés, dépendantes d’une eau douce qui représente pourtant moins de 1 % de cette ressource sur terre.

    #arbres #forêt #rivière_volante

  • Des bêtes et des sorcières - Regarder le #documentaire complet | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/100163-000-A/des-betes-et-des-sorcieres
    https://api-cdn.arte.tv/api/mami/v1/program/fr/100163-000-A/940x530?text=true

    Avec sa couronne majestueuse, le cerf, roi solitaire de la forêt, a toujours suscité l’admiration des hommes en même temps que leur crainte. Si les sorciers prêtaient à ses bois des vertus aphrodisiaques et thérapeutiques, de nombreuses croyances populaires lui attribuent des pouvoirs démoniaques, comme en témoigne la légende du cerf ailé Furfur. Dans les campagnes, la chouette effraie, avec son masque en forme de cœur, a longtemps été considérée comme un oiseau de malheur, annonciateur de mort, malgré les services que celle que l’on surnommait « la dame blanche » rend aux hommes en régulant les populations de rongeurs. Dans les prairies, une autre créature au nom évocateur, le sphinx à tête de mort, traîne sa mauvaise réputation ? : le motif qu’il arbore sur le dos et son goût immodéré pour le miel ont fait de lui un papillon maudit, messager de mauvais augure, alors même qu’il répand la vie dans la nature. Victime de son aspect repoussant, le crapaud est devenu l’animal emblématique de la sorcellerie, sortant de sa mare uniquement à la tombée de la nuit…

    #bestiaire

  • O. J. Simpson : Made in America (1/5) - « Je ne suis pas noir, je suis O. J.! » - Regarder le documentaire complet | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/071429-001-A/o-j-simpson-made-in-america-1-5
    https://api-cdn.arte.tv/api/mami/v1/program/fr/071429-001-A/940x530

    Vingt ans après le procès-fleuve d’O. J. Simpson et son acquittement spectaculaire, cette fresque documentaire magistrale met à nu le destin d’une star déchue qui a cristallisé les démons de l’Amérique, et en premier lieu la question raciale. Premier volet.

    1. « Je ne suis pas noir, je suis O. J. »

    C’est un peu long (5 volets) mais ce type a, en plus d’être une ordure domestique, fait un mal fou à « la cause », un peu comme outreau pour les histoires de pédocriminalité.

  • Petite fille - Regarder le documentaire complet | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/083141-000-A/petite-fille
    https://api-cdn.arte.tv/api/mami/v1/program/fr/083141-000-A/940x530

    Née dans un corps de garçon, Sasha, 7 ans, se sent petite fille depuis plusieurs années. Le cinéaste Sébastien Lifshitz ("Les invisibles") suit sa vie au quotidien et le combat incessant de sa famille pour faire comprendre sa différence. Un film documentaire bouleversant remarqué à la Berlinale 2020.

    • « Quand je serai grande, je serai une fille », répète Sasha depuis qu’elle a 3 ans. « Sasha est une petite fille, née dans un corps de garçon. Elle déteste son zizi et regrette de ne pas pouvoir un jour porter un bébé dans son ventre », confie sa mère, Karine, au médecin de famille. Celui-ci s’avoue incompétent concernant les enfants présentant une dysphorie de genre, c’est-à-dire ceux qui ne se reconnaissent pas dans leur sexe de naissance. Il l’oriente vers Paris où Karine trouve, à l’hôpital Robert-Debré, une pédopsychiatre spécialiste de la question, qui la reçoit avec Sasha et leur prête enfin une oreille attentive : une éclaircie dans l’incessant combat que doivent mener Karine, son mari et l’aimante fratrie autour de Sasha pour que l’enfant soit enfin reconnue et acceptée comme une fille, notamment à l’école et au cours de danse. C’est aussi pour la jeune mère la fin d’une lourde culpabilité. Non, ce n’est pas parce qu’elle a désiré une fille lors de sa grossesse que Sasha se trouve aujourd’hui dans un tel bouleversement. Les causes de la dysphorie de genre demeurent inconnues. Oui, elle a bien fait de laisser Sasha s’habiller en fille. Armée d’un certificat médical attestant la dysphorie de genre de l’enfant, Karine poursuit son combat auprès du directeur de l’école qui refuse obstinément que Sasha soit considérée comme une petite fille. Le début d’une longue course d’obstacles…

    • je viens de le parcourir, ça m’a choqué, le ton, la condescendance, beaucoup de mal à entendre les questions qu’elle pose du coup, même si elles semblent pertinente, notamment ces histoires de congélation. Ces problèmes (de transidentité) me sont presque parfaitement étranger, jamais vécu, et les gens que je connais qui ont eut à traverser ces épreuves, on en parle à peine. Bref, il s’agit bien d’une expérience que je n’ai pas, et ce film me semble tout de même bénéfique pour ça, pour se rendre, un peu, compte, de la souffrance que ces « questions » engendrent. ça crée de la solidarité, j’aime bien ça.

    • L’important, en effet, c’est l’attestation du médecin qui permettra à Sasha de ne plus être mégenré à l’école, qui lui permettra de porter des robes, des chaussures à talon, des nœuds roses, des colliers, du rouge à lèvres, etc. Les émotions priment ici sur la raison

      Euh je viens de passer un an à me battre avec ma fille, pour lui faire accepter de mettre un pantalon de temps en temps, notamment pour, éventuellement, un peu moins se râper les genoux à l’école. Pareil avec le rose et tout le bazar.

      Ce papier semble écrit par quelqu’un qui n’a jamais eut à prendre en compte l’importance émotionnelle que ces « trucs » (la jupe, le rose, les colliers, le rouge à lèvre) peuvent avoir pour les gamins-gamines.

      Après, tout perché qu’il est (le papier), oui il y a des questions sur l’utilisation de la science qui sont pertinentes, mais quelle #condescendance, quel #mépris...

    • ça, ça me semble juste par contre...

      la binarité des sexes en vue de la reproduction n’est pas une naturalisation ou un essentialisme des comportements, mais simplement une réalité indépendante de l’asymétrie des genres qui, elle, est imposée par la domination masculine. C’est contre cela que nous devons nous battre, non contre nos corps.

      et vrai que la gamine part dans un truc très inquiétant pour ce qui est des hormones.

  • Violences policières : la guerre des images - Info et société | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/RC-019680/violences-policieres-la-guerre-des-images
    https://api-cdn.arte.tv/api/mami/v1/program/fr/RC-019680/940x530

    En France, la proposition de loi controversée sur la « sécurité globale » qui pénalise la diffusion malveillante de l’image de policiers a été adoptée par l’Assemblée nationale le 24 novembre. Une loi qualifiée par ses opposants de texte « liberticide ». Ironie du sort : ce vote intervient au lendemain du démantèlement d’un campement de migrants dans le centre de Paris. Des vidéos, relayées sur les réseaux sociaux, montrent des migrants sortis de leur tente par la force et à coups de matraque et un journaliste frappé à plusieurs reprises. Et l’affaire prend de l’ampleur après le passage à tabac d’un producteur de musique pour non-port du masque. Les images issues de la vidéosurveillance sont devenues virales sur les réseaux sociaux. Trois policiers ont depuis été suspendus et l’IGPN a été saisie. Des manifestations ont lieu régulièrement dans les grandes villes de #France. Dans ce dossier, retrouvez une sélection de reportages et d’analyses d’ARTE Info pour mieux appréhender la question des #violences_policières en France. Une question qui ne date pas d’hier.

  • La face cachée des énergies vertes - Regarder le documentaire complet | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/084757-000-A/la-face-cachee-des-energies-vertes

    Technologies vertes mais polluantes, recyclage impossible… : cette vaste enquête menée à travers le monde révèle les effets pervers des solutions propres pour parvenir à la transition énergétique.

    #énergie #extraction_minière #pollution #terres #eau #cancer

  • Dezoom - Info et société | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/RC-017625/dezoom
    https://api-cdn.arte.tv/api/mami/v1/program/fr/RC-017625/940x530

    L’humanité laisse une trace indélébile sur la planète. Dezoom prend de la hauteur et porte un nouveau regard sur le monde. Une série tournée au drone. 10 épisodes éloquents mais sans commentaires qui dressent un portrait esthétique et cruel de l’activité humaine.

    #resssource #vidéo #EEDD #géographie

  • George Orwell, Aldous Huxley : « 1984 » ou « Le meilleur des mondes » ?
    https://www.arte.tv/fr/videos/074580-000-A/george-orwell-aldous-huxley-1984-ou-le-meilleur-des-mondes

    Le film raconte l’histoire croisée de George Orwell et d’Aldous Huxley, les auteurs des deux grands romans d’anticipation : « 1984 » et « Le meilleur des mondes ». Ecrits il y a plus de 70 ans, ces deux romans trouvent un écho extraordinaire dans nos sociétés d’aujourd’hui : faits alternatifs, fake news, ultra-surveillance... Orwell et Huxley semblent avoir imaginé toutes les dérives de nos sociétés. Avant l’ère de la surveillance généralisée, des fake news ou des bébés sur mesure, deux romans d’anticipation (...)

    #art #génétique #manipulation #vidéo-surveillance #surveillance

    https://api-cdn.arte.tv/api/mami/v1/program/fr/074580-000-A/940x530