• Christiane Faure : « L’ardeur, ça compte, l’ardeur, non ? »
    https://www.christianefaure.fr/wp-content/uploads/2017/03/livret-christiane-faure-IMPRIMEUR.pdf

    « Monsieur, l’ardeur, ça compte, l’ardeur...Non ? »

    De retour à Paris en 1960 elle continuera, jusqu’à sa retraite en 1973, malgré les obstacles et velléités politiques, à s’engager passionné-ment pour défendre cette éducation populaire. Parlant de son implication elle dit à Franck Lepage en 1994 ces mots qui la résument un peu :
    « Monsieur, l’ardeur, ça compte, l’ardeur...Non ? »
    (...)
    Christiane Faure, officier de la Légion d’Honneur, est décédée en 1998. Elle repose à Lourmarin à côté de sa soeur Francine et de son beau-frère Albert Camus.

    “““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““"
    Interdit d’interdire : Franck Lepage sur « Covid-19 : l’ami des dominants » ?
    https://www.youtube.com/watch?v=p6d82YwSFII

    ““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““
    COVID-19, l’ami des dominants : un texte écrit par l’équipe de L’ardeur, association d’éducation populaire politique
    de Anthony Pouliquen | 2 avril 2020
    http://www.ardeur.net/2020/04/covid-19-lami-des-dominants

    Pour ce gouvernement anti-populaire, engagé dans une politique de destruction de la protection sociale et de répression policière des colères, des mobilisations et des insurrections qui en découlent, le COVID-19 permet de réaliser plusieurs tests en grandeur nature :

    – Test de contrôle de la population (répression, prison, hélicoptères, drones, communications).

    – Test d’obéissance de la police dans ce contrôle des populations.

    – Test de privatisation-dislocation de l’éducation nationale transférée en e-learning.

    – Test d’avancement de la vidéo-médecine à distance.

    – Test de soumission des médias, de la population et des gauches (union nationale oblige).

    – Test de démolition avancée du droit du travail. (...)

    16 mars (jour de l’annonce du confinement) : dans le département des Côtes d’Armor, 1 cas détecté (sur une population de 600 000 habitants). Le préfet fait survoler les plages par des hélicoptères de la gendarmerie. (...)

  • « Il faut redouter un basculement culturel en faveur d’une surveillance massive de nos comportements hors ligne »
    https://www.bastamag.net/covid19-coronavirus-sortie-confinement-surveillance-application-smartphone

    Pour préparer la sortie du confinement, le gouvernement envisage la possibilité d’une application mobile, téléchargeable, qui permettrait d’être informé si l’on a croisé une personne touchée par le virus. Arthur Messaud, juriste à la Quadrature du net, décrypte l’intérêt d’une telle solution mais également les lourdes menaces qu’elle fait peser. « Ferons-nous reposer la #Santé_de la population sur notre « robotisation » ou, au contraire, sur notre humanité ? » Les projets de traçage numérique contre le virus se (...) #Débattre

    / #Surveillance_et_biométrie, Santé , #Discriminations

    • Une contrainte sociale

      Les injonctions sanitaires ne viennent pas que du gouvernement, mais aussi d’une large partie de la population. Difficile de critiquer les injonctions actuelles qui invitent au confinement, mais que penser des injonctions futures, qui viendront après, lorsque la fin du confinement sera amorcée ?

      Dans un monde déjà hyper-connecté, mis sous tension par la crise sanitaire, comment seront accueillies les personnes qui refuseront d’utiliser l’application ? Et celles qui, pour des raisons économiques, politiques ou en raison de handicap, n’ont tout simplement pas de smartphone ? Pourra-t-on aller travailler ou faire nos courses sans pouvoir attester de la bonne santé de nos fréquentations ? Nous laissera-t-on entrer dans tous les restaurants, centres d’accueil, bars, hôtels de jeunesse, boites de nuit, lieux de prière ou cinémas ?

      De ces tensions sociales, il faut redouter un basculement culturel en faveur d’une surveillance massive de nos comportements hors ligne. Il faut redouter l’exclusion sociale de celles et ceux qui refuseront de céder leur sociabilité et leur corps au contrôle et à l’efficacité biologique. De celles et ceux qui refuseront de devenir semblables à des machines, traçables et auditables en tout lieu.

      Hélas, une telle évolution ne serait pas que sociale : l’industrie la prépare déjà depuis des années en déployant la reconnaissance faciale et la vidéo-surveillance automatisée dans nos villes. La Technopolice pourrait trouver dans cette crise sanitaire l’assise culturelle qui lui manquait tant.

      Encore une fois, notre peur naturelle de mourir serait instrumentalisée, non plus seulement contre le terrorisme, mais désormais aussi contre la maladie. Nous sommes habitués à ces faux chantages et ne sommes pas dupes. Dans le futur, notre société pourraient connaître des crises bien pires que celles en cours et, quelles que soient les menaces, la mort nous fera toujours moins peur que leurs futurs dystopiques – qu’une vie sans liberté.

      Dans tous les cas, ce choix n’a pas lieux d’être aujourd’hui. La défense des libertés ne s’oppose pas à notre santé. Au contraire, elles vont de pair.

    • COVID-19, l’ami des dominants : un texte écrit par l’équipe de L’ardeur, association d’éducation populaire politique
      de Anthony Pouliquen | 2 avril 2020
      http://www.ardeur.net/2020/04/covid-19-lami-des-dominants

      Pour ce gouvernement anti-populaire, engagé dans une politique de destruction de la protection sociale et de répression policière des colères, des mobilisations et des insurrections qui en découlent, le COVID-19 permet de réaliser plusieurs tests en grandeur nature :

      – Test de contrôle de la population (répression, prison, hélicoptères, drones, communications).

      – Test d’obéissance de la police dans ce contrôle des populations.

      – Test de privatisation-dislocation de l’éducation nationale transférée en e-learning.

      – Test d’avancement de la vidéo-médecine à distance.

      – Test de soumission des médias, de la population et des gauches (union nationale oblige).

      – Test de démolition avancée du droit du travail. (...)

      16 mars (jour de l’annonce du confinement) : dans le département des Côtes d’Armor, 1 cas détecté (sur une population de 600 000 habitants). Le préfet fait survoler les plages par des hélicoptères de la gendarmerie. (...)