@rastapopoulos Oui, mais là ça me semble être toujours notre discussion sur les limites des projets de tracking « éthiques » :
►https://seenthis.net/messages/839937
Là, je parle du principe même de « certificats d’immunité », qui peuvent très bien être des documents sur papier sans algorithme derrière. Sans passer par le tracking algorithmique, mais par un « simple » certificat de ton médecin.
Pour préciser : l’idée c’est que si tu as été contaminé et guéri (et donc immunisé, même si je n’avais pas compris que cet aspect était déjà médicalement établi), alors ça te permet d’être totalement « déconfiné ».
Et ça me semble problématique. Par exemple, tu as 30 ans, en bonne santé, aucun facteur de « comorbidité » comme ils disent, tu cours un risque extrêmement limité si tu tombes malade. Si tu as besoin d’un « certificat d’immunité » pour être décontaminé, la solution « choper le machin » devient un choix tout à fait rationnel. (C’est quoi, la maladie enfantine, les gens essayaient de la faire attraper à leurs enfants pour qu’ils ne l’attrapent pas une fois adultes ? Les oreillons, non ?) Mais du coup, si je fais le choix relativement rationnel au risque très limité pour moi, dans le même temps je mets en danger la communauté. Ça me semble poser des gros soucis d’éthique et, ici, d’efficacité médicale à partir du moment où tu as un énorme avantage à tomber malade.
Accessoirement, ça me semble indiquer qu’on refait, avec ça, la promotion de la théorie de l’immunité de groupe.