Corona-crise : le krach à venir
▻http://www.palim-psao.fr/2020/04/corona-crise-le-krach-a-venir-par-tomasz-konicz.html
Les appels manifestement absurdes mentionnés plus haut à retourner au travail salarié malgré la pandémie et à se sacrifier pour le dieu de l’argent sont précisément sous-tendus par cette compulsion fétichiste d’une valorisation illimitée du capital. Sans quoi la société capitaliste est menacée d’effondrement, car elle ne peut se reproduire socialement que lorsque les processus d’accumulation réussissent. La production d’une humanité économiquement superflue, laquelle résulte de la crise systémique du capital se déployant par à-coups, et qui pouvait être jusqu’ici largement répercutée sur les salariés de la périphérie au cours de la concurrence de crise, frapperait donc les centres de plein fouet si la lutte contre la pandémie devait s’installer dans le temps.
En passant, le digital labor n’est qu’une des mille façons de mobiliser/exploiter les « salariés de la périphérie »