Charleroi Pour la Palestine -

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  • Le 7 octobre, le QG israélien a ordonné à ses soldats d’abattre les captifs israéliens
    Asa Winstanley, Publié le 20 janvier 2024 sur The Electronic Intifada
    Traduction : Jean-Marie Flémal, Charleroi pour la Palestine, 30 janvier 2024
    https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2024/01/30/le-7-octobre-le-qg-israelien-a-ordonne-a-ses-soldats-dabat

    (...) Les révélations sont apparues dans un nouvel article d’investigation rédigé par Ronen Bergman et Yoav Zitun, deux journalistes disposant de sources très étendues au sein de l’armée israélienne et de l’establishment des renseignements.

    Ils ont également révélé que « quelque 70 véhicules » conduits par des combattants palestiniens retournant à Gaza avaient été détruits par les canons des hélicoptères de combat, par les drones ou par les chars israéliens.

    Un grand nombre de ces véhicules transportaient des captifs israéliens.

    Les journalistes ont écrit :

    « On ne sait pas exactement, à ce stade, combien des captifs ont été tués suite à l’application de cet ordre donné aux forces aériennes et disant qu’elles devaient empêcher à tout prix leur retour à Gaza.

    « À tout le moins, dans certains cas, tous les occupants du véhicule ont été tués »,

    expliquent les journalistes.

    L’article en hébreu n’a pas été traduit par le journal qui l’a publié, Yedioth Ahronoth, un journal qui traduit bon nombre de ses articles. Vous pouvez en lire la traduction intégrale en français ci-dessous, tirée de la traduction anglaise de The Electronic Intifada par Dena Shunra.

    La très secrète doctrine « Hannibal » tire son nom d’un ancien général carthaginois qui s’était empoisonné plutôt que d’être capturé vivant par l’Empire romain.

    L’ordre tend à empêcher les Israéliens d’être faits prisonniers par les combattants de la résistance qui, plus tard, pourraient les utiliser comme atouts dans les échanges de prisonniers. (...)

    Traduction intégrale de l’article
    Le temps noir

    Par : Ronen Bergman et Yoav Zitun

    Publié par le supplément du week-end 7 Days du quotidien israélien Yedioth Ahronoth du 12 janvier 2024.

    Traduction en anglais par Dena Shunra pour The Electronic Intifada, en se basant sur l’édition imprimée.
    Et de l’anglais vers le français par Jean-Marie Flémal.
    (...)
    Nous allons le dire là, tout de suite : Lors de ce Sabbat noir, il y a eu des tas d’initiatives, beaucoup de courage, beaucoup de sacrifice de soi. Des civils, des soldats et des officiers, des policiers et des gens du Shin Bet se sont lancés dans les arènes de combat de leur propre initiative ; ils se sont procuré des armes, ont reçu des informations partiales, se sont engagés dans des opérations de combat complexes et parfois ont sacrifié leur vie. Ils ont écrit certains des chapitres les plus beaux et les plus héroïques de l’histoire d’Israël. Mais l’enquête de 7 Days dévoile le fait qu’en même temps, au cours des mêmes heures, certains des chapitres les plus durs, les plus embarrassants et les plus exaspérants de l’histoire de l’armée ont également été écrits. Ceci inclut une chaine de commandement qui a échoué presque entièrement et a été totalement aveuglé ; des ordres d’ouvrir le feu sur des véhicules terroristes fonçant vers Gaza même si on s’inquiétait qu’ils aient pu contenir des captifs – un genre de version rénovée de la directive Hannibal ; des combattants qui, en raison du manque de communications, devaient orienter le soutien aérien à l’aide de leurs téléphones cellulaires ; des magasins de stocks de guerre qui ont envoyé des combattants dans la bataille avec des armes dépourvues de viseurs et sans gilets pare-balles ; des ordres obsolètes et inappropriés qui avaient été copiés-collés avant d’être expédiés sur le champ de bataille ; des avions de combat parcourant les airs dans les moments critiques de l’attaque et ce, sans la moindre orientation ; des officiers en arrivant à la conclusion qu’il n’y avait pas d’alternative autre que d’obtenir des hélicoptères de manière détournée afin de transporter les hommes d’un endroit à l’autre ; et même des opérateurs d’appareils sans équipage qui ont dû rallier les groupes WattsApp du kibboutz afin de permettre aux civils assiégés de les aider à mettre au point une liste de cibles. Et tout était si dingue, chaotique, improvisé et incohérent qu’il vous faut le lire pour croire que c’est ce qui s’est passé en réalité. Et, non, nous n’avons pas besoin d’attendre une commission d’enquête qui sera certainement mise sur pied et traitera à coup sûr de tout ce que nous avons présenté ici : certaines choses, çà et là, vont devoir être corrigées.

    Voilà à quoi les choses ont ressemblé, d’heure en heure, en ce matin terrible : (...)

  • « Hbiba Ya Falestin » : Rompre le silence
    Publié 31 décembre 2023 · Mis à jour 2 janvier 2024
    https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2023/12/31/hbiba-ya-falestin-rompre-le-silence

    « Hbiba Ya Falestin » est un clip émouvant qui reprend un chant des supporters du Raja de Casablanca et qui est devenu un hymne pour la cause palestinienne dans le monde arabe. Celui-ci a été agrémenté d’un couplet rap percutant et sans concession du rappeur Code Rouge.

    https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2023/12/31/hbiba-ya-falestin-rompre-le-silence

    https://www.youtube.com/watch?v=ECC0_1yDkXI&t=201s

  • Israel detains senior Palestinian leader Khalida Jarrar – Middle East Monitor
    https://www.middleeastmonitor.com/20231226-israel-detains-senior-palestinian-leader-khalida-jarrar

    Israel detained early Tuesday senior Palestinian politician Khalida Jarrar from her home in occupied West Bank, Anadolu Agency reports.

    Witnesses told Anadolu that Israeli forces raided the city of Al-Bireh, and arrested Jarrar after searching her home.

    Jarrar is a prominent figure in the Popular Front for the Liberation of Palestine, the second largest faction in the Palestine Liberation Organization, and was elected a member of the legislative council in the last parliamentary elections held in 2006.

    She has been arrested several times by Israeli, and was last released in September 2021 after spending two years behind bars.

    • Libérez Khalida Jarrar ! Militante de gauche et féministe, universitaire palestinienne arrêtée par les forces d’occupation
      https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2023/12/27/liberez-khalida-jarrar-militante-de-gauche-et-feministe-un

      Militante féministe, de gauche et universitaire palestinienne, Khalida Jarrar a été arrêtée à son domicile à El-Bireh, en Palestine occupée, dans la matinée du 26 décembre 2023. Cela a eu lieu dans le cadre des arrestations massives opérées par les forces sionistes en Cisjordanie pendant le génocide à Gaza.

      Samdoun, le 27 décembre 2023

      Khalida Jarrar est actuellement universitaire et chercheuse à l’Institut Muwatin de l’Université de Birzeit. En fait, elle devait participer le 27 décembre à une table ronde organisée par Jadaliyya sur l’emprisonnement en période de génocide. Elle a été arrêtée à son domicile seulement un jour auparavant.

      Leader politique historique de gauche au sein du Front populaire de libération de la Palestine, Khalida Jarrar a été emprisonnée à de multiples reprises par le régime d’occupation, y compris en 2015, lorsque sa détention administrative sans inculpation ni procès a suscité des protestations mondiales avant qu’elle ne soit transférée devant les tribunaux militaires de l’occupation. Elle milite depuis toujours pour la libération des prisonniers politiques et a été réprimée spécifiquement pour ses déclarations et son plaidoyer en faveur de la libération des prisonniers palestiniens.

      En 2019, le régime d’occupation l’a arrêté à nouveau. Pendant son incarcération, sa fille Suha est décédée tragiquement. Elle n’a pas eu le droit de voir le corps de Suha et d’assister à ses funérailles avant d’être à nouveau libérée en 2021. Pendant ses deux périodes d’emprisonnement, elle a mis en place des programmes éducatifs indépendants pour enseigner aux filles mineures emprisonnées l’enseignement secondaire qui leur avait été refusé, ainsi qu’aux femmes adultes détenues leurs droits en vertu du droit international.

  • Pourquoi l’Occident se mobilise autour de la dernière colonie de peuplement
    Joseph Massad, 10 octobre 2023 | Middle East Eye | Traduction : MR/ ISM France
    https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2023/10/14/pourquoi-l-occident-se-mobilise-autour-de-la-derniere-colo

    (...) Alors qu’Israël est la dernière colonie de peuplement en Asie ou en Afrique à continuer d’être gouvernée par des lois et des institutions racistes, l’Occident considère sa survie comme le dernier combat de l’Europe et des États-Unis pour soutenir le racisme et le colonialisme de peuplement en dehors de leurs frontières et contre les hordes barbares de non-Européens résistant à la domination coloniale et déterminés à la renverser.

    Même si une possible intervention militaire occidentale directe et une participation à la guerre pour soutenir Israël peuvent s’avérer rhétoriques et à des fins de propagande, les sentiments racistes qui les sous-tendent sont bien réels.

    Les Occidentaux se serrent les coudes pour empêcher que se réalise la libération palestinienne, quel qu’en soit le prix. Mais si les derniers jours ont démontré quelque chose, c’est que nul ne peut stopper la quête palestinienne de liberté et sa résistance à l’oppression coloniale.

    #7oct23

  • #Directive_Hannibal — Wikipédia
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Directive_Hannibal

    Le but de la directive Hannibal est d’empêcher l’enlèvement de soldats israéliens par les forces ennemies, même si cela se fait au prix de la vie de ces soldats. Les soldats israéliens ont pour ordre d’empêcher toute tentative d’enlèvement par la force et d’utiliser tous les moyens disponibles à cette fin. La logique controversée derrière l’ordre semble être qu’un soldat mort est préférable à un captif.

  • La Norvège, Oslo et les Palestiniens : une histoire pourrie
    Publié le 2023 sur Middle East Eye
    Joseph Massad, 18 juillet 2023 – Traduction : Jean-Marie Flémal, Charleroi pour la Palestine
    https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2023/07/25/la-norvege-oslo-et-les-palestiniens-une-histoire-pourrie

    (...) Avant déjà et depuis son émergence soudaine en tant que pays sponsor d’un accord de « paix » entre l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) et Israël, en 1993, la Norvège s’est toujours présentée comme une bienfaitrice neutre dont le seul but était de réconcilier les parties en guerre et de mettre un terme aux conditions d’oppression auxquelles est soumis le peuple palestinien.

    Cette description, toutefois, contredit le rôle historique de la Norvège consistant à aider activement la colonisation sioniste de la Palestine et à perpétuer les conditions coloniales oppressives sous lesquelles vit le peuple palestinien. Une historienne norvégienne, Hilde Henriksen Waage, a publié les comptes rendus les plus dignes de foi concernant cette histoire mouvementée.

    Non seulement la Norvège a voté pour la partition de la Palestine en 1947 entre la minorité de colons juifs et la majorité des Palestiniens autochtones, mais elle allait devenir l’une des plus proches amies d’Israël au lendemain de 1948. En effet, le premier secrétaire général des Nations unies, le Norvégien Trygve Lie, fut un partisan « passionné » des sionistes au point d’agir comme un informateur, sinon un espion, à leur service.

    Dans ses prérogatives en tant que secrétaire général de l’ONU, Lie rencontra secrètement des représentants de l’Agence juive quasiment chaque jour à son domicile, après avril 1947. Plus tard, il soutint sans réserve le plan de partition et fut un « fervent avocat » de l’affiliation d’Israël aux Nations unies, au point de considérer Israël comme son « propre bébé ». (...)

    #IsraelNorvège

  • Deux nouvelles du prisonnier politique palestinien Walid Daqqah
    Walid Daqqah, Dalia Taha, 11 juillet 2023
    https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2023/07/18/deux-nouvelles-du-prisonnier-politique-palestinien-walid-d

    Le prisonnier politique et écrivain palestinien de 61 ans a été arrêté en 1986 et condamné à 37 années d’emprisonnement en Israël. Sa sentence aurait dû se terminer en 2023, mais a été prolongée de deux ans par les autorités israéliennes en raison d’une introduction frauduleuse de téléphones mobiles dans la prison.

    Comme l’écrivait récemment Sana’ Salameh, la femme de Daqqah, qu’il a épousée en prison en 1999 :

    « Dans d’autres cas semblables, de tels délits étaient punis de quelques jours de confinement solitaire. Dans le cas de Walid, ils lui ont ajouté deux ans. »

    Salameh et d’autres activistes considèrent la prolongation de l’emprisonnement de Daqqah comme une punition, en fait, pour son attitude de défi, surtout dans la sortie en fraude de son sperme, destiné à concevoir la fille du couple, Milad, née en 2020, après que les autorités israéliennes leur avaient illégalement interdit toute visite conjugale.

    En décembre 2022, on a diagnostiqué chez Daqqah un cancer de la moelle osseuse en phase terminale. Malgré la sévérité du diagnostic, on lui refuse toujours sa libération, de même que des traitements vitaux qui pourraient le maintenir plus longtemps en vie.

    « Dans le passé, ils ont reporté son transfert à l’hôpital, jusqu’au moment où il a été presque trop tard », écrit Salahmeh.
    « Cette politique de la négligence médicale est bien connue. Nous l’appelons la politique de la mort lente. »

    En mars 2023, sa famille a lancé une campagne dans les médias sociaux, #FreeWalidDaqqa.

    Dans le cadre de la campagne pour sa libération, un petit nombre de ses articles ont été traduits de l’arabe en anglais par Dalia Taha, une poétesse et dramaturge palestinienne. Ces articles, sortis clandestinement de prison, incluent les deux articles repris ici : « Un lieu sans porte » et « Mon oncle, donne-moi une cigarette ». Parmi d’autres écrits de Daqqah, citons « Le temps parallèle » (plus tard adapté en forme de pièce), « Dissolution de la conscience : ou redéfinition de la torture » et son roman pour les enfants « Le conte du secret de l’huile ». (...)

    #Walid_Daqqah

  • Palestine Action : Quatre activistes condamnés à des peines de prison
    Publié le 26 juin 2023 sur Palestine Action | Traduction : Jean-Marie Flémal, Charleroi pour la Palestine
    https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2023/06/28/palestine-action-quatre-activistes-condamnes-a-des-peines-

    (...) Trois des activistes, qui ont écopé de sentences de 23 mois, ont plaidé coupable lors du procès, sous les pressions d’une sentence éventuellement plus sévère s’ils voulaient aller plus loin.

    La quatrième, Ruth Hogg, une doctorante, qui a reçu une sentence de 27 mois, a été condamnée directement lors du procès même.

    Ce verdict est tombé après que la majeure partie de leurs arguments ont été rejetés par le juge, y compris l’argument disant que leur action avait empêché un crime plus grand et qu’elle avait été motivée par la nécessité de sauver des vies humaines.

    Bien que le juge n’ait pas permis d’entendre au tribunal même les preuves des crimes de guerre d’Israël, Ruth a prétendu que tous les dégâts occasionnés allaient perturber le flux des armes manufacturées en Grande-Bretagne et acheminées vers Israël, où elles seraient utilisées contre le peuple palestinien.

    Au cours du procès, les employés « abusés » de Teledyne ont déclaré ne pas être conscients que les composantes qu’ils fabriquaient étaient utilisées dans l’armement.

    Leurs allégations ont été infirmées par leur directrice, Adele MacLachlan, qui a dû admettre lors de l’audience que leurs produits étaient utilisés pour équiper des missiles et elle a cité toute une liste de firmes d’armes avec lesquelles ils travaillaient, dont Raytheon, BAE Systems et Leonardo. Le jour de l’action, Teledyne Labtech a supprimé une page de son site Internet qui reprenait les armements dans lesquels ses produits étaient utilisés. (2)

    Teledyne Labtech est une filiale galloise d’une firme d’armes américaine, Teledyne. (3)

    L’usine galloise est spécialisée dans la fabrication de composantes pour toute une série d’armements, dont des systèmes de radars militaires, des missiles, des avions de combat et des drones militaires. (4) (5) (6)

    Teledyne fournit des armes à Israël depuis 1973 au moins (7) et est connu comme le plus important exportateur d’armes de la Grande-Bretagne vers l’État d’apartheid d’Israël. (8) (...)

  • Pourquoi l’UE devrait honorer et non éviter ce raciste génocidaire qu’est Itamar Ben-Gvir
    https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2023/05/06/pourquoi-lue-devrait-honorer-et-non-eviter-ce-raciste-geno

    Ce que l’UE accueille lors de la Journée de l’Europe, ce n’est pas une célébration de « la paix et l’unité », mais un festival répugnant de la suprématie blanche, de l’hypocrisie et du colonialisme. Ben-Gvir est par conséquent celui qui cadre parfaitement dans cette célébration et il conviendrait donc de l’accueillir tel un grand invité d’honneur.

  • Palestinian youth dies of injuries sustained by Israeli gunfire
    https://english.wafa.ps/Pages/Details/133076

    JERUSALEM, Sunday, January 29, 2023 (WAFA) – A 24-year-old Palestinian youth died today from injuries sustained last Thursday in an Israeli military attack on Jenin refugee camp, north of the West Bank, according to the Ministry of Health.

    MoH said Omar Tareq Saadi, a resident of Jenin, was critically injured by Israeli bullets during the Israeli raid on Thursday, and was announced dead of his wounds this evening.

    His death brings up the death toll of the Israeli attack on Jenin last Thursday to 10. At least 20 Palestinians were injured in the attack, three of whom are in critical condition.

    M.N

    #Palestine_assassinée 33

    • L’un des fondateurs de la Brigade de Jénine succombe à ses blessures de jeudi, lors du massacre de Jénine
      Mariam Barghouti, 29 janvier 2023 | Mondoweiss | Traduction : Jean-Marie Flémal, Charleroi pour la Palestine

      https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2023/01/30/lun-des-fondateurs-de-la-brigade-de-jenine-succombe-a-ses-

      Omar al-Saadi, l’un des fondateurs de l’organisation de résistance armée, la Brigade de Jénine, a succombé aux blessures qu’il avait subies lors de l’offensive militaire israélienne contre le camp de réfugiés de Jénine, ce qui porte à dix le nombre de victimes du massacre.

      (...) Al-Saadi est l’un des fondateurs de la Brigade de Jénine, une organisation de résistance qui a vu le jour en 2021 mais s’est illustrée en 2022 lors de la résurgence de la résistance armée en Cisjordanie. La Brigade est en quelque sorte une coordination regroupant diverses factions politiques, dont la Brigade des Martyrs d’Al-Aqsa et les Brigades Al-Quds, les ailes militaires, respectivement, du Fatah et du mouvement du Djihad islamique.

      Dans une déclaration du 29 janvier, les Brigades Al-Quds ont proclamé que la mort d’Al-Saadi « ne fera qu’accroître notre détermination et notre volonté ».
      « Le sang versé se muera en carburant, qui viendra entretenir les braises de la résistance, dont les flammes gagneront ensuite tous les fronts », poursuivait la déclaration.

      Concluant par une promesse de poursuivre la résistance jusqu’à la libération, la déclaration était signée par la Brigade de Jénine, ce qui signifie qu’elle était soutenue par toutes les factions politiques du camp.

  • L’UE taxe d’antisémitisme le fait de qualifier Israël d’État d’apartheid
    Ali Abunimah, 23 janvier 2023 | The Electronic Intifada |Traduction : Jean-Marie Flémal, Charleroi pour la Palestine
    https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2023/01/24/lue-taxe-dantisemitisme-le-fait-de-qualifier-israel-detat-

    C’est de l’antisémitisme que de prétendre qu’Israël se rend coupable du crime d’apartheid envers le peuple palestinien, selon l’Union européenne.

    Cela voudrait dire, selon Bruxelles, que les principales organisations de défense des droits, dont Human Rights Watch, Amnesty International et B’Tselem en Israël même – et financée par l’UE – sont elles-mêmes coupables de sectarisme antijuif.

    Cette allégation extraordinaire de l’UE est venue en réponse à une question adressée directement par plusieurs membres pro-israéliens du Parlement européen au corps exécutif de l’UE, c’est-à-dire à la Commission européenne.

    Les députés ont déclaré que le rapport d’Amnesty, de fin février dernier, « prétendait que l’apartheid était inhérent à la fondation de l’État d’Israël en 1948 et qu’il a continué à être mis et maintenu en place par les gouvernements israéliens successifs ».

    Les députés ont demandé si le chef de la politique étrangère de l’UE, Josep Borrell, percevait lui aussi Israël comme un « État d’apartheid ».

    Ils voulaient également savoir si Borrell considérait le rapport d’Amnesty comme « antisémite » selon la définition de l’antisémitisme donnée par l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (AIMH ou IHRA), « étant donné qu’il [le rapport] affirme que l’existence de l’État d’Israël est une entreprise raciste (c’est-à-dire un État d’apartheid) ».

    Les députés pro-israéliens devraient être pleinement satisfaits de la réponse écrite de Borrell, datée du 20 janvier. « La Commission considère qu’il n’est pas approprié de recourir au terme ‘apartheid’ en ce qui concerne l’État d’Israël », a écrit Borrell.

    Borrell a confirmé que l’UE s’appuyait bel et bien sur la définition de l’antisémitisme de l’IHRA et il a ajouté en insistant : « Prétendre que l’existence d’un État d’Israël est une entreprise raciste fait précisément partie des exemples que l’IHRA a choisis pour illustrer sa définition. »

    La définition hautement politisée de l’IHRA, lourdement promue par Israël et ses lobbys, a rencontré une opposition nourrie en raison des inquiétudes de la voir utilisée précisément de la façon dont Borrell la présente ici : afin de qualifier faussement de sectarisme antijuif toute critique d’Israël et de ses crimes. (...)

    #IsraelUE #IHRA

  • L’émigration des Israéliens et l’échec du projet colonial de peuplement
    Joseph Massad , 16 décembre 2022. Middle East Eye Traduction : MR / ISM-France
    https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2022/12/21/l-emigration-des-israeliens-et-lechec-du-projet-colonial-d

    Le groupe, qui se nomme “Quitter le pays – ensemble”, prévoit de déplacer 10.000 juifs israéliens dans la première phase de son plan. Parmi les dirigeants du groupe figurent le militant israélien anti-Netanyahou Yaniv Gorelik et l’homme d’affaires israélo-américain Mordechai Kahana. 

    Kahana, qui a toujours été actif pour faire venir des colons juifs en Israël, a déclaré au journal :

    « Après avoir passé des années à faire passer clandestinement des juifs des zones de guerre du Yémen, d’Afghanistan, de Syrie et d’Ukraine vers Israël, j’ai décidé d’aider les Israéliens à faire leur Aliyah aux États-Unis… il est temps d’offrir au mouvement sioniste une alternative au cas où les choses en Israël continueraient à empirer. » (...)

  • The resurgence of Palestinian resistance | رأي اليوم
    By Abdel Bari Atwan | 24 nov 2022
    https://www.raialyoum.com/the-resurgence-of-palestinian-resistance

    (...) Bus bombings are back after an absence of 20 years, and in occupied West Jerusalem no less, where twin attacks on Wednesday left two settlers dead and 14 injured, and no trace was found of the perpetrators who detonated the devices by remote control.
    A number of observations can be made about these bombings which may provide clues to what we can expect in future.

    First, the use of remote-control devices is an innovation, suggesting that these attacks were planned and carried out by very smart operators. This technological development may prove to be the tip of the iceberg.

    Secondly, the fact that West Jerusalem was targeted, rather than East Jerusalem with its high concentration of indigenous Christian and Muslim Arab inhabitants, is an important pointer to any analyst seeking insights into possible future developments. (...)

    #Résistance_armée

  • Le fardeau que les libéraux occidentaux n’imposent qu’aux seuls Palestiniens
    Joseph Massad, 9 novembre 2022
    https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2022/11/12/le-fardeau-que-les-liberaux-occidentaux-nimposent-quaux-se

    Depuis le début de la colonisation juive sioniste de leur pays dans les années 1880, il a été demandé aux Palestiniens d’assumer un double fardeau : repousser les colons juifs racistes tout en ayant à défendre leurs colonisateurs contre le racisme antijuif des chrétiens européens. 

    Aucun autre peuple colonisé n’a jamais été forcé de porter un tel double fardeau. Pas même les peuples autochtones africains du Liberia n’ont été priés de défendre leurs propres colonisateurs racistes noirs américains, qui les méprisaient, contre le racisme européen et américain à l’égard des noirs qui ciblait les colons noirs.

    Pas plus qu’on n’a jamais demandé aux Sud-Africains noirs de défendre leurs oppresseurs afrikaners contre les Britanniques qui opprimaient ces derniers en allant même jusqu’à les enfermer dans des camps de concentration.

    Et personne n’a jamais demandé que des peuples autochtones défendent leurs colonisateurs blancs contre les persécutions religieuses dont ils ont souffert en Europe et dont ils prétendent qu’elles les ont poussés à conquérir l’Amérique du Nord.

    Quand ces divers peuples colonisés s’en sont pris à l’oppression de leurs colonisateurs et à leurs crimes suprémacistes et exploiteurs, personne n’a semblé inquiet de ce que de telles critiques pussent être utilisées par les anciens oppresseurs des colons contre eux, les peuples, ou de ce que les colonisés n’eussent pas le droit de condamner leurs oppresseurs.

    Au contraire, la demande générale adressée aux Palestiniens par de nombreux chrétiens et juifs européens et par les Juifs européens colonisateurs est que les Palestiniens devraient avoir cédé volontairement leur patrie aux Juifs européens et témoigné leur sympathie pour la détresse dans laquelle l’antisémitisme européen avait plongé les Juifs d’Europe. (...)

  • La Conférence populaire palestinienne : 14 millions
    Rima Najjar, Publié le 7 novembre 2022 sur le blog de Rima Najjar, Traduction : Jean-Marie Flémal, Charleroi pour la Palestine
    https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2022/11/10/la-conference-populaire-palestinienne-14-millions

    Un changement de paradigme à l’intérieur et à l’extérieur de la Palestine occupée, du fleuve à la mer, est en train de se produire sur la scène politique palestinienne. Il est dirigé par deux mouvements populaires en devenir, Masar Badil , le mouvement palestinien de la voie révolutionnaire alternative et la Campagne nationale de reconstruction de l’OLP .

    Le 5 novembre 2022, je suis restée assise trois heures durant dans l’émission Zoom de la Conférence nationale palestinienne : Quatorze millions (un événement organisé par la Campagne nationale de reconstruction de l’OLP), à écouter des débats puissants, sans précédent, incluant de façon très remarquable une déclaration désincarnée dans la voix d’un prisonnier palestinien qui avait été transmise passablement affaiblie par le téléphone, des déclarations d’activistes de « l’intérieur » ainsi que de Cisjordanie, de la bande de Gaza et de nombreux endroits de la planète. Le simple fait que la Conférence avait lieu était déjà en soi un petit miracle mineur. (...)

    Ce qui reste à voir maintenant, c’est comment cette Campagne de reconstruction de l’OLP parviendra à transférer le relais aux générations plus jeunes. La plupart des orateurs à la Conférence étaient des anciens vétérans habitués à la lutte pour la libération. Ce qu’ils devraient faire, à mon sens, serait de s’inspirer des pratiques de Masar Badil à cet égard, Masar Badil dont les dirigeants, les membres et les supporters sont jeunes pour la plupart, des Palestiniens, des Arabes et des internationaux de moins de 30 ans, qui forment un Front unifié mondial et sont passionnés par le retour en Palestine et sa libération.

    #Masar_Badil #Campagne_nationale_reconstruction_OLP

  • Que se passe-t-il en ce moment en Cisjordanie occupée ?
    Publié 19 octobre 2022 · Mis à jour 20 octobre 2022 |
    Mariam Barghouti et Yumna Patel, 17 octobre 2022 | Publié le 17 octobre 2022 sur Mondoweiss
    Traduction : Jean-Marie Flémal, Charleroi pour la Palestine

    https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2022/10/19/que-se-passe-t-il-en-ce-moment-en-cisjordanie-une-analyse-

    Ces quelques dernières semaines ont connu une intensification marquée de la répression israélienne des Palestiniens en Cisjordanie, ciblant à la fois les civils ordinaires dans leurs maisons et villages, et les combattants et organisations de la résistance armée. (...)

    #Résistance_palestinienne #Colonialisme_de_peuplement

  • Cette archéologie sioniste qui oblitère les Palestiniens de Burayr
    Salman Abu Sitta, 3 septembre 2022 | Mondoweiss | Traduction : Jean-Marie Flémal, Charleroi pour la Palestine

    Le Dr Salman Abu Sitta éreinte les auteurs d’une étude archéologique qui escamote le massacre et le nettoyage ethnique du village de Burayr en 1948.
    https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2022/09/12/cette-archeologie-sioniste-qui-oblitere-les-palestiniens-d

    Aux auteurs de « Une étude archéologique du village arabe de Bureir : « Perspectives à propos de la période ottomane écoulée et la période du mandat britannique en Israël du Sud » :

    Votre article décrit votre travail comme une « étude archéologique », impliquant qu’il s’agit d’une recherche sur l’histoire obscure et ancienne de Burayr. C’est une supercherie. Burayr a une histoire et une géographie bien plus présentes.

    Burayr est le site d’un massacre atroce au cours duquel environ 125 fermiers et leurs familles ont été tués au moyen de grenades à main lancées sur eux, dans leurs foyers, par la milice sioniste (la Haganah). Le village a été incendié ensuite et est parti en flammes. Des corps carbonisés jonchaient les rues. Le massacre avait commencé le 13 mai 1948 et s’était poursuivi quelque temps après.

    Dans l’après-midi du 14 mai, avant que le sang n’ait eu le temps de sécher, David Ben-Gourion proclama l’État colonial d’Israël. Il a eu l’audace de demander aux Palestiniens, le peuple du pays de Palestine, de recourir à des moyens pacifiques pour coexister avec les colons. (...)

    #sionisme #1948

  • Khalida Jarrar à propos des prisonnières, de la résistance par l’éducation et de la libération
    14 juin 2022
    Publié le 22 mai 2022 sur Institute for Palestine Studies
    Traduction : Jean-Marie Flémal, Charleroi pour la Palestine
    https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2022/06/14/khalida-jarrar-a-propos-des-prisonnieres-de-la-resistance-

    (...) Alors qu’elle était en prison, Khalida assurait des tâches d’enseignement au profit de ses compagnes de prison, lançant des programmes éducatifs secondaires et postsecondaires, introduisant clandestinement des textes sur les sujets traités et se chargeant même de ses propres études.

    Depuis sa libération en septembre 2021, Khalida Jarrar a assumé un poste de chercheuse à l’Institut Muwatin pour la démocratie et les droits humains à l’Université de Birzeit, où elle entreprend actuellement un projet de recherche fondamentales sur le thème des prisonnières palestiniennes.

    Dans cette interview, Ayah Kutmah, boursière de recherche invitée à l’Institut Muwatin pour la démocratie et les droits humains à l’Université de Birzeit, s’est entretenue avec Khalida à propos de son projet, des contributions qu’elle espère transmettre, de la prison et de l’enseignement et de la création d’un cadre éducatif libérateur.

    L’interview a été réalisée en arabe à l’Institut Muwatin de l’Université de Birzeit University. Elle a été retranscrite ensuite, traduite en anglais et publiée dans une version clarifiée et raccourcie. La présente traduction en français provient du texte anglais de l’interview. (...)

  • La CPI entend-elle aider Israël à s’en tirer dans l’assassinat de Shireen Abu Akleh ?
    Publié 31 mai 2022 · Maureen Clare Murphy, 27 mai 2022
    https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2022/05/31/la-cpi-entend-elle-aider-israel-a-sen-tirer-dans-lassassin

    (...) Lors d’une conférence organisée à La Haye ce lundi (23 mai 2022), Raji Sourani, le directeur du Centre palestinien pour les droits humains (PCHR), a déclaré que l’enquête de la CPI sur la Palestine n’avait pas avancé d’« un millimètre » depuis que l’avocat britannique Karim Khan avait entamé son mandat de procureur principal en juin dernier.

    L’enquête sur la Palestine avait été ouverte par la prédécesseuse de Karim Khan, Fatou Bensouda, après une investigation préliminaire qui avait été tirée en longueur et malgré une opposition farouche d’Israël et des EU.

    Pendant ce temps, a déclaré Raji Sourani, Karim Khan sollicite personnellement des donations d’États parties en faveur de la cour, privée de ressources, afin de soutenir son enquête en Ukraine, qui avait été lancée après le début de l’invasion russe, plus tôt cette année.

    Karim Khan s’est rendu en visite en Ukraine a deux reprises mais n’a fait aucune déclaration publique sur la Palestine, même après que des organisations palestiniennes en faveur des droits de l’homme et représentant des victimes devant le tribunal avaient été cataloguées de terroristes par Israël en octobre dernier.

    Du fait que le nouveau procureur principal semble surtout désireux de protéger, sinon de favoriser les intérêts de Washington et de ses alliés, la crédibilité déjà en charpie de la CPI a peut-être atteint définitivement son point le plus bas.

    Après des années d’intenses pressions de Washington sur le tribunal et de mesures de représailles contre Fatou Bensouda, Karim Khan a cessé de s’en prendre aux EU dans son enquête sur les crimes de guerre en Afghanistan.

    Et, curieusement, il a été prévu que Kevin Jon Heller, le conseiller spécial de Karim Khan sur le discours international en matière de lois pénales, délivre une conférence sur « la responsabilité dans le crime d’agression » en ce qui concerne la Russie et l’Ukraine. Cette conférence, il la donnera dans une université israélienne construite en partie sur des terres palestiniennes occupées et qui sert de moteur académique de la colonisation de la Palestine.

    Vu que sa réputation est en jeu, la CPI a besoin de la Palestine tout autant que la Palestine a besoin de la CPI, a déclaré Shawan Jabarin, la directeur d’Al-Haq, lors d’une conférence organisée à La Haye lundi 23 mai.

    Mais le tribunal a besoin de sentir la pression publique, pour avancer dans son enquête sur la Palestine, a déclaré la professeur Susan Akran, de l’Université de Boston. En même temps, elle a insisté sur le fait que les poursuites de la CPI « sont nécessaires mais non suffisantes » pour mettre un terme à l’impunité en Palestine, étant donné la portée limitée du tribunal – sur les plans temporel et géographique ainsi que dans les termes de son cadre juridique. (...)

    #CPI