Charleroi Pour la Palestine -

/index.php

  • Pourquoi l’UE devrait honorer et non éviter ce raciste génocidaire qu’est Itamar Ben-Gvir
    https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2023/05/06/pourquoi-lue-devrait-honorer-et-non-eviter-ce-raciste-geno

    Ce que l’UE accueille lors de la Journée de l’Europe, ce n’est pas une célébration de « la paix et l’unité », mais un festival répugnant de la suprématie blanche, de l’hypocrisie et du colonialisme. Ben-Gvir est par conséquent celui qui cadre parfaitement dans cette célébration et il conviendrait donc de l’accueillir tel un grand invité d’honneur.

  • Palestinian youth dies of injuries sustained by Israeli gunfire
    https://english.wafa.ps/Pages/Details/133076

    JERUSALEM, Sunday, January 29, 2023 (WAFA) – A 24-year-old Palestinian youth died today from injuries sustained last Thursday in an Israeli military attack on Jenin refugee camp, north of the West Bank, according to the Ministry of Health.

    MoH said Omar Tareq Saadi, a resident of Jenin, was critically injured by Israeli bullets during the Israeli raid on Thursday, and was announced dead of his wounds this evening.

    His death brings up the death toll of the Israeli attack on Jenin last Thursday to 10. At least 20 Palestinians were injured in the attack, three of whom are in critical condition.

    M.N

    #Palestine_assassinée 33

    • L’un des fondateurs de la Brigade de Jénine succombe à ses blessures de jeudi, lors du massacre de Jénine
      Mariam Barghouti, 29 janvier 2023 | Mondoweiss | Traduction : Jean-Marie Flémal, Charleroi pour la Palestine

      https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2023/01/30/lun-des-fondateurs-de-la-brigade-de-jenine-succombe-a-ses-

      Omar al-Saadi, l’un des fondateurs de l’organisation de résistance armée, la Brigade de Jénine, a succombé aux blessures qu’il avait subies lors de l’offensive militaire israélienne contre le camp de réfugiés de Jénine, ce qui porte à dix le nombre de victimes du massacre.

      (...) Al-Saadi est l’un des fondateurs de la Brigade de Jénine, une organisation de résistance qui a vu le jour en 2021 mais s’est illustrée en 2022 lors de la résurgence de la résistance armée en Cisjordanie. La Brigade est en quelque sorte une coordination regroupant diverses factions politiques, dont la Brigade des Martyrs d’Al-Aqsa et les Brigades Al-Quds, les ailes militaires, respectivement, du Fatah et du mouvement du Djihad islamique.

      Dans une déclaration du 29 janvier, les Brigades Al-Quds ont proclamé que la mort d’Al-Saadi « ne fera qu’accroître notre détermination et notre volonté ».
      « Le sang versé se muera en carburant, qui viendra entretenir les braises de la résistance, dont les flammes gagneront ensuite tous les fronts », poursuivait la déclaration.

      Concluant par une promesse de poursuivre la résistance jusqu’à la libération, la déclaration était signée par la Brigade de Jénine, ce qui signifie qu’elle était soutenue par toutes les factions politiques du camp.

  • L’UE taxe d’antisémitisme le fait de qualifier Israël d’État d’apartheid
    Ali Abunimah, 23 janvier 2023 | The Electronic Intifada |Traduction : Jean-Marie Flémal, Charleroi pour la Palestine
    https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2023/01/24/lue-taxe-dantisemitisme-le-fait-de-qualifier-israel-detat-

    C’est de l’antisémitisme que de prétendre qu’Israël se rend coupable du crime d’apartheid envers le peuple palestinien, selon l’Union européenne.

    Cela voudrait dire, selon Bruxelles, que les principales organisations de défense des droits, dont Human Rights Watch, Amnesty International et B’Tselem en Israël même – et financée par l’UE – sont elles-mêmes coupables de sectarisme antijuif.

    Cette allégation extraordinaire de l’UE est venue en réponse à une question adressée directement par plusieurs membres pro-israéliens du Parlement européen au corps exécutif de l’UE, c’est-à-dire à la Commission européenne.

    Les députés ont déclaré que le rapport d’Amnesty, de fin février dernier, « prétendait que l’apartheid était inhérent à la fondation de l’État d’Israël en 1948 et qu’il a continué à être mis et maintenu en place par les gouvernements israéliens successifs ».

    Les députés ont demandé si le chef de la politique étrangère de l’UE, Josep Borrell, percevait lui aussi Israël comme un « État d’apartheid ».

    Ils voulaient également savoir si Borrell considérait le rapport d’Amnesty comme « antisémite » selon la définition de l’antisémitisme donnée par l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (AIMH ou IHRA), « étant donné qu’il [le rapport] affirme que l’existence de l’État d’Israël est une entreprise raciste (c’est-à-dire un État d’apartheid) ».

    Les députés pro-israéliens devraient être pleinement satisfaits de la réponse écrite de Borrell, datée du 20 janvier. « La Commission considère qu’il n’est pas approprié de recourir au terme ‘apartheid’ en ce qui concerne l’État d’Israël », a écrit Borrell.

    Borrell a confirmé que l’UE s’appuyait bel et bien sur la définition de l’antisémitisme de l’IHRA et il a ajouté en insistant : « Prétendre que l’existence d’un État d’Israël est une entreprise raciste fait précisément partie des exemples que l’IHRA a choisis pour illustrer sa définition. »

    La définition hautement politisée de l’IHRA, lourdement promue par Israël et ses lobbys, a rencontré une opposition nourrie en raison des inquiétudes de la voir utilisée précisément de la façon dont Borrell la présente ici : afin de qualifier faussement de sectarisme antijuif toute critique d’Israël et de ses crimes. (...)

    #IsraelUE #IHRA

  • L’émigration des Israéliens et l’échec du projet colonial de peuplement
    Joseph Massad , 16 décembre 2022. Middle East Eye Traduction : MR / ISM-France
    https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2022/12/21/l-emigration-des-israeliens-et-lechec-du-projet-colonial-d

    Le groupe, qui se nomme “Quitter le pays – ensemble”, prévoit de déplacer 10.000 juifs israéliens dans la première phase de son plan. Parmi les dirigeants du groupe figurent le militant israélien anti-Netanyahou Yaniv Gorelik et l’homme d’affaires israélo-américain Mordechai Kahana. 

    Kahana, qui a toujours été actif pour faire venir des colons juifs en Israël, a déclaré au journal :

    « Après avoir passé des années à faire passer clandestinement des juifs des zones de guerre du Yémen, d’Afghanistan, de Syrie et d’Ukraine vers Israël, j’ai décidé d’aider les Israéliens à faire leur Aliyah aux États-Unis… il est temps d’offrir au mouvement sioniste une alternative au cas où les choses en Israël continueraient à empirer. » (...)

  • The resurgence of Palestinian resistance | رأي اليوم
    By Abdel Bari Atwan | 24 nov 2022
    https://www.raialyoum.com/the-resurgence-of-palestinian-resistance

    (...) Bus bombings are back after an absence of 20 years, and in occupied West Jerusalem no less, where twin attacks on Wednesday left two settlers dead and 14 injured, and no trace was found of the perpetrators who detonated the devices by remote control.
    A number of observations can be made about these bombings which may provide clues to what we can expect in future.

    First, the use of remote-control devices is an innovation, suggesting that these attacks were planned and carried out by very smart operators. This technological development may prove to be the tip of the iceberg.

    Secondly, the fact that West Jerusalem was targeted, rather than East Jerusalem with its high concentration of indigenous Christian and Muslim Arab inhabitants, is an important pointer to any analyst seeking insights into possible future developments. (...)

    #Résistance_armée

  • Le fardeau que les libéraux occidentaux n’imposent qu’aux seuls Palestiniens
    Joseph Massad, 9 novembre 2022
    https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2022/11/12/le-fardeau-que-les-liberaux-occidentaux-nimposent-quaux-se

    Depuis le début de la colonisation juive sioniste de leur pays dans les années 1880, il a été demandé aux Palestiniens d’assumer un double fardeau : repousser les colons juifs racistes tout en ayant à défendre leurs colonisateurs contre le racisme antijuif des chrétiens européens. 

    Aucun autre peuple colonisé n’a jamais été forcé de porter un tel double fardeau. Pas même les peuples autochtones africains du Liberia n’ont été priés de défendre leurs propres colonisateurs racistes noirs américains, qui les méprisaient, contre le racisme européen et américain à l’égard des noirs qui ciblait les colons noirs.

    Pas plus qu’on n’a jamais demandé aux Sud-Africains noirs de défendre leurs oppresseurs afrikaners contre les Britanniques qui opprimaient ces derniers en allant même jusqu’à les enfermer dans des camps de concentration.

    Et personne n’a jamais demandé que des peuples autochtones défendent leurs colonisateurs blancs contre les persécutions religieuses dont ils ont souffert en Europe et dont ils prétendent qu’elles les ont poussés à conquérir l’Amérique du Nord.

    Quand ces divers peuples colonisés s’en sont pris à l’oppression de leurs colonisateurs et à leurs crimes suprémacistes et exploiteurs, personne n’a semblé inquiet de ce que de telles critiques pussent être utilisées par les anciens oppresseurs des colons contre eux, les peuples, ou de ce que les colonisés n’eussent pas le droit de condamner leurs oppresseurs.

    Au contraire, la demande générale adressée aux Palestiniens par de nombreux chrétiens et juifs européens et par les Juifs européens colonisateurs est que les Palestiniens devraient avoir cédé volontairement leur patrie aux Juifs européens et témoigné leur sympathie pour la détresse dans laquelle l’antisémitisme européen avait plongé les Juifs d’Europe. (...)

  • La Conférence populaire palestinienne : 14 millions
    Rima Najjar, Publié le 7 novembre 2022 sur le blog de Rima Najjar, Traduction : Jean-Marie Flémal, Charleroi pour la Palestine
    https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2022/11/10/la-conference-populaire-palestinienne-14-millions

    Un changement de paradigme à l’intérieur et à l’extérieur de la Palestine occupée, du fleuve à la mer, est en train de se produire sur la scène politique palestinienne. Il est dirigé par deux mouvements populaires en devenir, Masar Badil , le mouvement palestinien de la voie révolutionnaire alternative et la Campagne nationale de reconstruction de l’OLP .

    Le 5 novembre 2022, je suis restée assise trois heures durant dans l’émission Zoom de la Conférence nationale palestinienne : Quatorze millions (un événement organisé par la Campagne nationale de reconstruction de l’OLP), à écouter des débats puissants, sans précédent, incluant de façon très remarquable une déclaration désincarnée dans la voix d’un prisonnier palestinien qui avait été transmise passablement affaiblie par le téléphone, des déclarations d’activistes de « l’intérieur » ainsi que de Cisjordanie, de la bande de Gaza et de nombreux endroits de la planète. Le simple fait que la Conférence avait lieu était déjà en soi un petit miracle mineur. (...)

    Ce qui reste à voir maintenant, c’est comment cette Campagne de reconstruction de l’OLP parviendra à transférer le relais aux générations plus jeunes. La plupart des orateurs à la Conférence étaient des anciens vétérans habitués à la lutte pour la libération. Ce qu’ils devraient faire, à mon sens, serait de s’inspirer des pratiques de Masar Badil à cet égard, Masar Badil dont les dirigeants, les membres et les supporters sont jeunes pour la plupart, des Palestiniens, des Arabes et des internationaux de moins de 30 ans, qui forment un Front unifié mondial et sont passionnés par le retour en Palestine et sa libération.

    #Masar_Badil #Campagne_nationale_reconstruction_OLP

  • Que se passe-t-il en ce moment en Cisjordanie occupée ?
    Publié 19 octobre 2022 · Mis à jour 20 octobre 2022 |
    Mariam Barghouti et Yumna Patel, 17 octobre 2022 | Publié le 17 octobre 2022 sur Mondoweiss
    Traduction : Jean-Marie Flémal, Charleroi pour la Palestine

    https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2022/10/19/que-se-passe-t-il-en-ce-moment-en-cisjordanie-une-analyse-

    Ces quelques dernières semaines ont connu une intensification marquée de la répression israélienne des Palestiniens en Cisjordanie, ciblant à la fois les civils ordinaires dans leurs maisons et villages, et les combattants et organisations de la résistance armée. (...)

    #Résistance_palestinienne #Colonialisme_de_peuplement

  • Cette archéologie sioniste qui oblitère les Palestiniens de Burayr
    Salman Abu Sitta, 3 septembre 2022 | Mondoweiss | Traduction : Jean-Marie Flémal, Charleroi pour la Palestine

    Le Dr Salman Abu Sitta éreinte les auteurs d’une étude archéologique qui escamote le massacre et le nettoyage ethnique du village de Burayr en 1948.
    https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2022/09/12/cette-archeologie-sioniste-qui-oblitere-les-palestiniens-d

    Aux auteurs de « Une étude archéologique du village arabe de Bureir : « Perspectives à propos de la période ottomane écoulée et la période du mandat britannique en Israël du Sud » :

    Votre article décrit votre travail comme une « étude archéologique », impliquant qu’il s’agit d’une recherche sur l’histoire obscure et ancienne de Burayr. C’est une supercherie. Burayr a une histoire et une géographie bien plus présentes.

    Burayr est le site d’un massacre atroce au cours duquel environ 125 fermiers et leurs familles ont été tués au moyen de grenades à main lancées sur eux, dans leurs foyers, par la milice sioniste (la Haganah). Le village a été incendié ensuite et est parti en flammes. Des corps carbonisés jonchaient les rues. Le massacre avait commencé le 13 mai 1948 et s’était poursuivi quelque temps après.

    Dans l’après-midi du 14 mai, avant que le sang n’ait eu le temps de sécher, David Ben-Gourion proclama l’État colonial d’Israël. Il a eu l’audace de demander aux Palestiniens, le peuple du pays de Palestine, de recourir à des moyens pacifiques pour coexister avec les colons. (...)

    #sionisme #1948

  • Khalida Jarrar à propos des prisonnières, de la résistance par l’éducation et de la libération
    14 juin 2022
    Publié le 22 mai 2022 sur Institute for Palestine Studies
    Traduction : Jean-Marie Flémal, Charleroi pour la Palestine
    https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2022/06/14/khalida-jarrar-a-propos-des-prisonnieres-de-la-resistance-

    (...) Alors qu’elle était en prison, Khalida assurait des tâches d’enseignement au profit de ses compagnes de prison, lançant des programmes éducatifs secondaires et postsecondaires, introduisant clandestinement des textes sur les sujets traités et se chargeant même de ses propres études.

    Depuis sa libération en septembre 2021, Khalida Jarrar a assumé un poste de chercheuse à l’Institut Muwatin pour la démocratie et les droits humains à l’Université de Birzeit, où elle entreprend actuellement un projet de recherche fondamentales sur le thème des prisonnières palestiniennes.

    Dans cette interview, Ayah Kutmah, boursière de recherche invitée à l’Institut Muwatin pour la démocratie et les droits humains à l’Université de Birzeit, s’est entretenue avec Khalida à propos de son projet, des contributions qu’elle espère transmettre, de la prison et de l’enseignement et de la création d’un cadre éducatif libérateur.

    L’interview a été réalisée en arabe à l’Institut Muwatin de l’Université de Birzeit University. Elle a été retranscrite ensuite, traduite en anglais et publiée dans une version clarifiée et raccourcie. La présente traduction en français provient du texte anglais de l’interview. (...)

  • La CPI entend-elle aider Israël à s’en tirer dans l’assassinat de Shireen Abu Akleh ?
    Publié 31 mai 2022 · Maureen Clare Murphy, 27 mai 2022
    https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2022/05/31/la-cpi-entend-elle-aider-israel-a-sen-tirer-dans-lassassin

    (...) Lors d’une conférence organisée à La Haye ce lundi (23 mai 2022), Raji Sourani, le directeur du Centre palestinien pour les droits humains (PCHR), a déclaré que l’enquête de la CPI sur la Palestine n’avait pas avancé d’« un millimètre » depuis que l’avocat britannique Karim Khan avait entamé son mandat de procureur principal en juin dernier.

    L’enquête sur la Palestine avait été ouverte par la prédécesseuse de Karim Khan, Fatou Bensouda, après une investigation préliminaire qui avait été tirée en longueur et malgré une opposition farouche d’Israël et des EU.

    Pendant ce temps, a déclaré Raji Sourani, Karim Khan sollicite personnellement des donations d’États parties en faveur de la cour, privée de ressources, afin de soutenir son enquête en Ukraine, qui avait été lancée après le début de l’invasion russe, plus tôt cette année.

    Karim Khan s’est rendu en visite en Ukraine a deux reprises mais n’a fait aucune déclaration publique sur la Palestine, même après que des organisations palestiniennes en faveur des droits de l’homme et représentant des victimes devant le tribunal avaient été cataloguées de terroristes par Israël en octobre dernier.

    Du fait que le nouveau procureur principal semble surtout désireux de protéger, sinon de favoriser les intérêts de Washington et de ses alliés, la crédibilité déjà en charpie de la CPI a peut-être atteint définitivement son point le plus bas.

    Après des années d’intenses pressions de Washington sur le tribunal et de mesures de représailles contre Fatou Bensouda, Karim Khan a cessé de s’en prendre aux EU dans son enquête sur les crimes de guerre en Afghanistan.

    Et, curieusement, il a été prévu que Kevin Jon Heller, le conseiller spécial de Karim Khan sur le discours international en matière de lois pénales, délivre une conférence sur « la responsabilité dans le crime d’agression » en ce qui concerne la Russie et l’Ukraine. Cette conférence, il la donnera dans une université israélienne construite en partie sur des terres palestiniennes occupées et qui sert de moteur académique de la colonisation de la Palestine.

    Vu que sa réputation est en jeu, la CPI a besoin de la Palestine tout autant que la Palestine a besoin de la CPI, a déclaré Shawan Jabarin, la directeur d’Al-Haq, lors d’une conférence organisée à La Haye lundi 23 mai.

    Mais le tribunal a besoin de sentir la pression publique, pour avancer dans son enquête sur la Palestine, a déclaré la professeur Susan Akran, de l’Université de Boston. En même temps, elle a insisté sur le fait que les poursuites de la CPI « sont nécessaires mais non suffisantes » pour mettre un terme à l’impunité en Palestine, étant donné la portée limitée du tribunal – sur les plans temporel et géographique ainsi que dans les termes de son cadre juridique. (...)

    #CPI

  • Ahmad Mansour, le Palestinien qui se charge du sale boulot d’Israël en Allemagne
    par Ali Abunimah, 9 février 2022 – Traduction : Jean-Marie Flémal, Charleroi pour la Palestine – 17 févr 2022
    https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2022/02/16/ahmad-mansour-le-palestinien-qui-se-charge-du-sale-boulot-

    Ahmad Mansour entretient des liens étroits avec les groupes de réflexion pro-israéliens de l’extrême droite. Il ne fait pas de doute que son rôle en tant qu’enquêteur « indépendant » a conféré un vernis de crédibilité à la chasse aux sorcières contre les journalistes arabes en Allemagne – du moins aux yeux de l’establishment allemand. (...)

  • Le Liban pour cible
    Abdel Bari Atwan, 1er février 2022 | Publié le 1er février 2022 sur le site Rai al-Youm - Traduction : Jean-Marie Flémal, Charleroi pour la Palestine
    https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2022/02/03/le-liban-pour-cible

    Le ministre intérimaire libanais de l’Information, Abbas al-Halabi, annonçait ce lundi le désamorçage de 17 réseaux d’espionnage gérés par l’État d’occupation israélien et l’arrestation de plus de 20 ressortissants libanais, palestiniens et syriens impliqués dans ces mêmes réseaux.

    C’est une importante réussite, pour les forces sécuritaires libanaises, surtout étant donné les circonstances politiques et économiques difficiles du pays. Cela confirme que, dans le même temps où d’autres gouvernements arabes peuvent se hâter à normaliser leurs relations avec Israël, ce dernier, pour le Liban, reste un occupant raciste et un ennemi.

    La mise au jour de ces réseaux et leur ampleur ne devraient pas constituer une surprise. Le Liban est une cible de premier choix pour Israël et ce pays est de toutes les conspirations en vue de semer au Liban une zizanie sectaire susceptible de le plonger dans une guerre civile. (...)

    #Israel #IsraelLiban

  • Georges Abdallah : l’examen de la requête déposée au Tribunal administratif de Paris
    Publié 28 janvier 2022 ·
    https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2022/01/28/georges-abdallah-lexamen-de-la-requete-deposee-au-tribunal

    Jeudi 27 janvier s’est tenue la séance qui devait examiner à 14 h la requête déposée en novembre 2021 par l’avocat de Georges Abdallah, Jean-Louis Chalancet, auprès du tribunal administratif de Paris, pour que le Ministre de l’Intérieur signe “l’arrêté d’expulsion” conditionnant la libération de notre camarade. Le tribunal rendra sa décision le 10 février.

    A sa sortie de l’audience, voici les informations transmises par Jean-Louis Chalancet :

    1- le tribunal composé de trois magistrats et d’une magistrate indépendante – rapporteur public – a examiné la demande dans un climat serein.
    2- Le ministère n’a envoyé aucun avocat pour le représenter : il a seulement rédigé son “mémoire” pour tenter de faire obstacle aux différents points de la requête déposée : toutes ces oppositions ont été rejetées par les magistrats.
    3- La magistrate indépendante a souligné l’incohérence de voir Georges Abdallah détenu après 37 ans ; elle a aussi souligné tout particulièrement l’importance que revêt l’évocation de notre camarade au Liban. Positionnement rare pour une telle instance et qui mérite d’être retenu. (...)

    #Georges_Abdallah

  • Les incessantes fanfaronnades d’Israël à propos de l’Iran
    Abdel Bari Atwan, 14 décembre 2021| Rai al-Youm | Traduction : Jean-Marie Flémal, Charleroi pour la Palestine

    https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2021/12/16/les-incessantes-fanfaronnades-disrael-a-propos-de-liran

    Il n’est pour ainsi dire aucun haut responsable israélien qui n’ait menacé de lancer une attaque tous azimuts contre l’Iran afin de détruire ses sites nucléaires visibles et souterrains : depuis le Premier ministre Naftali Bennett et son ministre de la Guerre le général Benny Gantz jusqu’au chef de l’armée le général Aviv Kochavi et son bras-droit et commandant des forces aériennes le général Amikam Norkin.

    Tous cherchent à effrayer les dirigeants iraniens pour qu’ils fassent des concessions aux États-Unis, lesquelles résulteront dans la résurrection des vestiges pourrissants de l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien (ou JCPoA – Joint Comprehensive Plan of Action). (...)

  • Israël – Exportateur de mort et de répression en Afrique
    Susan Abulhawa, Publié le 22 novembre 2021 sur MRN Media Review Network
    Traduction : Jean-Marie Flémal, Charleroi pour la Palestine
    https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2021/11/30/israel-exportateur-de-mort-et-de-repression-en-afrique

    Alors que l’Union africaine se débat avec elle-même pour avoir octroyé récemment le statut d’observateur à Israël, il incombe au continent de chercher plus loin que des discussions politiques immédiates. Les critiques insistent, et à juste titre, en disant qu’il est contraire à la charte de l’UA d’admettre une nation coloniale dont l’existence est vouée au nettoyage historique et ethnique permanent des Palestiniens autochtones. Mais on ne dit pas grand-chose du rôle actuel et historique d’Israël dans toute l’Afrique. (...)

    #marchand_de-canons

  • Une « paix économique » pour Gaza ? - Charleroi Pour la Palestine
    Abdel Bari Atwan, Publié le 29 novembre 2021 sur le site Rai al-Youm , Traduction : Jean-Marie Flémal, Charleroi pour la Palestine
    https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2021/11/29/une-paix-economique-pour-gaza

    La semaine dernière, dans une interview réalisée pour la chaîne de télévision al-Mayadeen, Ziyad al-Nakhalah, secrétaire général du mouvement du Djihad islamique palestinien, y est allé de quelques révélations étonnantes sur les développements relatifs à la Palestine et plus particulièrement à la bande de Gaza et à la progression croissante de la normalisation entre Israël et diverses capitales arabes.

    Nakhalah a révélé que des responsables égyptiens qu’il avait rencontrés au Caire le mois dernier lui avait dit que la direction égyptienne avait l’intention de transformer la bande de Gaza en un « second Dubaï » et que des milliards de dollars seraient injectés dans le territoire afin de concrétiser cet objectif. Une grande vague de reconstruction allait être lancée et les habitants de la bande de Gaza se verraient accorder une liberté de mouvement aller et retour avec l’Égypte exempte des habituels contrôles et fouilles humiliants au passage frontalier de Rafah ou dans les aéroports égyptiens. Entre autres, la construction d’une ville de villégiature est prévue à la frontière, avec des hôtels cinq étoiles, des cinémas et des installations de loisirs auxquels les habitants de Gaza auraient libre accès.

    Il a ajouté qu’Israël considère que Gaza est une bombe à retardement qu’il convient de désamorcer et que, du fait qu’il n’est pas parvenu à réprimer ses habitants ni à écraser la résistance sur place après une série de guerres, il va désormais recourir à un « plan B » visant à pacifier le territoire en améliorant ses conditions économiques. (...)

  • Ce que fait l’armée israélienne à ses soldats qui abattent des Palestiniens
    Gideon Levy, Alex Levac, 18 novembre 2021 - Haaretz
    Traduction : Jean-Marie Flémal, Charleroi pour la Palestine
    https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2021/11/23/ce-que-fait-larmee-israelienne-a-ses-soldats-qui-abattent-

    De gauche à droite : Izz a-Din al-Batash ; Fehmiye Hrub ; Fadi Washaha ; les funérailles de Muhammad Khabisa ; le père de Khabisa avec sa petite-fille sur le bras. (Photos : Nasser Nasser / AP ; avec l’aimable autorisation de la famille Hrub ; Issam Rimawi : Anaadolu Agency via AFP ; Alex Levac)

    Sur 18 cas de Palestiniens, tués ou grièvement blessés, et ayant fait l’objet d’une enquête de l’armée israélienne, aucun n’a donné suite à un procès.

    Voici deux ans, le 11 novembre 2019, Omar Badawi, 22 ans, sortait de chez lui, dans le camp de réfugiés d’Al-Arroub, dans le sud de la Cisjordanie. Il voulait aller éteindre un petit feu qui avait été provoqué par un cocktail Molotov que des adolescents avaient lancé en direction des soldats qui envahissaient le camp, sans toutefois atteindre sa cible. Badawi était sorti avec un torchon pour éteindre les flammes qui léchaient le mur de sa maison. Ce fut l’erreur de sa vie. Au moment même où il mettait un pied dehors, les soldats déployés dans une allée toute proche firent feu sur lui et le tuèrent. Peut-être avaient-ils cru que le torchon constituait une menace pour leur vie ; après tout, ils avaient estimé que cela justifiait un tir meurtrier sur un civil innocent. La succession des événements – la sortie de Badawi de chez lui, le torchon, les coups de feu – figure sur une vidéo filmée par des journalistes présents sur les lieux. C’est un triste spectacle, mais sans équivoque aucune quant à ce qu’il révèle.

    Comme d’habitude, les Forces de défense israéliennes promirent de lancer une enquête dont « les conclusions seraient transmises à l’avocat général militaire ». Cela, c’était il y a deux ans. L’an dernier, pour l’anniversaire de la fusillade, Haaretz demanda à l’unité du porte-parole des FDI où l’on en était avec l’enquête sur la mort de Badawi. Elle n’était est toujours pas conclue, me répondit-on. Une autre année s’écoula et, cette semaine, l’unité du porte-parole des FDI fit parvenir l’information que voici à Haaretz :

    « L’un des combattants qui assurait la couverture des soldats a repéré dans l’allée un Palestinien qui tenait en main une loque blanche, que le combattant a identifiée comme faisant partie d’un cocktail Molotov qui n’avait pas encore été allumé, et il a tiré une balle vers l’homme. Le Palestinien est mort de ses blessures. Suite à l’incident, la police militaire a ouvert une enquête et, après l’examen des faits, il a été estimé que les preuves rassemblées ne justifiaient pas d’entreprendre une action en justice. »

    Un jeune homme non armé qui ne met la vie de personne en danger sort de chez lui, un soldat imagine que le linge qu’il tient en main va être utilisé pour faire un cocktail Molotov et il décide d’exécuter aussitôt l’individu innocent. Rien dans le comportement de l’exécuteur n’a soulevé les soupçons de l’armée de ce qu’un délit d’une sorte ou l’autre aurait pu être commis – ni un homicide, ni même le fait d’avoir provoqué la mort par négligence. Aux yeux de l’armée, tout, dans le comportement du soldat, a été impeccable, conforme aux normes, voire louable et l’affaire a été clôturée. La facilité intolérable avec laquelle on a pris la vie d’un Palestinien ne méritait même pas une réprimande, aux yeux de l’armée-la-plus-morale-du-monde.

    Que tous les soldats s’en imprègnent et le sachent, au cas où ils hésiteraient à abattre des Palestiniens armés de torchons.

    traduction en français de cet article : https://seenthis.net/messages/937226

  • « J’ai trouvé mes réponses » : les écrits de Basel al-Araj
    Publié 25 novembre 2021 · Publié le 5 avril 2021 sur Liberated Texts
    Traduction : Jean-Marie Flémal, Charleroi pour la Palestine

    « Basel ne nous a pas demandé d’être des combattants de la résistance. Pas plus qu’il ne nous a demandé d’être des révolutionnaires. Basel nous a dit d’être vrais, et c’est tout. Si vous êtes vrais, vous serez des révolutionnaires et des combattants de la résistance. » Khaled Oudatallah, dans un éloge de Basel al-Araj prononcé à al-Walajah, le 8 mars 2017 (1)

    https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2021/11/25/i-have-found-my-answers-jai-trouve-mes-reponses-les-ecrits

    Hazem Jamjoum, 5 avril 2021

    Ce ne devait pas être plus de quelques semaines après que j’avais entamé une nouvelle tâche aux côtés d’une organisation de défense des droits des réfugiés à Bethléem. C’était la fin d’une journée de travail. Un ami et collègue m’a dit :

    « Un de mes cousins est intéressé par les questions politiques, tout comme toi. Tu devrais le rencontrer… Viens, il nous attend. »

    Nous avons pris sa voiture, avons franchi le sommet de la colline et traversé Beit Jala, puis dépassé la base militaire israélienne et le check-point qu’on appelle communément le DCO, autrement dit, le Bureau de coordination du district, avant d’entrer dans le village d’al-Walajah. Nous avons roulé en direction de ce qui ressemblait à un immeuble résidentiel et, quand nous sommes entrés, je me suis rendu compte qu’en fait, le bâtiment avait été transformé en centre de jeunesse. Debout derrière un bureau au milieu du hall d’entrée, se tenait un homme très mince portant d’épaisses lunettes et agé de trente-cinq ans environ. Il s’appelait Basel al-Araj. (...)

    #Basel_al-Araj

  • L’attaque de colons dans les collines d’Hébron sert la politique israélienne d’expulsion des Palestiniens
    Amira Haas / Sep. 29, 2021 - Haaretz - Traduction : AFPS
    https://www.france-palestine.org/L-attaque-de-colons-dans-les-collines-d-Hebron-sert-la-politique-i

    Depuis des années, Israël tente de déraciner les habitants des grottes des collines d’Hébron en les déclarant zone militaire. L’attaque de mardi est une nouvelle tentative de les chasser.

    Les descriptions données par les témoins oculaires de l’attaque qui aurait été menée par des citoyens juifs israéliens mardi, jour de la fête de Simhat Torah, contre les habitants du village palestinien de Khirbat al-Mufkara sont horrifiantes.

    Basel Adraa, un activiste du village voisin d’al-Tuwani, a écrit que des dizaines d’hommes masqués « sont allés de maison en maison, et ont cassé des fenêtres, brisé des voitures avec des couteaux et des marteaux. Une grosse pierre qu’ils ont jetée a touché à la tête un garçon de 3 ans, Mohammed, qui est maintenant à l’hôpital. Les soldats les ont soutenus avec des gaz lacrymogènes. Les habitants ont fui. Je ne peux pas oublier comment les villageois ont quitté leurs maisons, terrifiés, les enfants criant, les femmes pleurant, tandis que les colons entraient dans leurs salons, comme s’ils étaient possédés par la violence et la colère. »

    Al-Mufkara est l’un des villages troglodytes situés à la périphérie de la ville de Yatta, dans le sud des collines d’Hébron, où, depuis des décennies, Israël tente de déraciner les habitants et de démolir les villages. Les habitants, quant à eux, ont fait preuve d’une résistance et d’une endurance suprêmes et sont restés. Ils refusent de quitter leurs maisons malgré les conditions de vie difficiles que leur imposent les interdictions israéliennes : il leur est interdit de se raccorder aux infrastructures d’eau et d’électricité, de construire - y compris des cliniques, des écoles et des terrains de jeux. Il est interdit de paver ou de réparer les routes d’accès entre eux. Néanmoins, nombreux sont ceux, surtout des jeunes, qui partent précisément à cause de ces interdictions draconiennes et de la façon dont elles limitent leurs possibilités de développement. (...)

    source : Settler attack on Palestinians in Hebron Hills serves Israeli policy - Israel News - Haaretz.com
    https://www.haaretz.com/israel-news/.premium-settler-attack-in-hebron-hills-serves-the-israeli-policy-of-palest

    • Témoignage : Un autre pogrom horrible contre les Palestiniens
      29 septembre 2021
      https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2021/09/29/temoignage-un-autre-pogrom-horrible-contre-les-palestinien

      Trouvez ci-dessous le témoignage en direct de Yuval Abraham, activiste israélien, présent dans le village Mufaqara, dans le sud des collines de Hébron, au moment du pogrom. Ce témoignage a été écrit le 28 septembre 2021.

      Dans un déchaînement d’une violence horrible, des dizaines de colons israéliens masqués ont commémoré un jour de fête en attaquant un village palestinien de Cisjordanie. Ils ont massacré des moutons, démoli des voitures, agressé sauvagement des résidents palestiniens, dont une douzaine au moins ont été blessés, parmi lesquels un petit garçon de trois ans. Ils ont également saccagé des maisons à l’aide de battes et de marteaux, pulvérisant les meubles et tout ce qui tombait à leur portée. Pendant tout ce temps, les soldats se tenaient derrière les agresseurs et n’ont rien fait pour les arrêter. Au contraire, ils ont lancé de grandes quantités de gaz ainsi que des grenades incapacitantes sur les Palestiniens. (...)